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 Sorry, I have no choice TERMINE

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Elias J. Climber

Elias J. Climber
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MessageSujet: Re: Sorry, I have no choice TERMINE   Sorry, I have no choice TERMINE - Page 2 Icon_minitimeMer 17 Avr - 12:53

Capucine soulève deux points intéressants, qui ne m’avaient évidemment pas échappé. Pour autant, qu’elle me les rappelle n’est peut être pas de trop.
Premièrement sa capacité, son don de faire léviter les choses – et elle-même ? – est une part de sa personnalité. Ça fait partie d’elle. C’est elle. Capucine sans ce pouvoir, ce n’est plus Cap, quand bien même ce pouvoir s’est révélé après quelques années seulement.
Deuxièmement ma faculté à comprendre. La mienne, celle d’Indio, celle de n’importe qui en fait. Qui peut déjà comprendre ce qu’est un pareil poids ? Qui peut ensuite, dans l’optique ou comprendre est possible, évaluer les enjeux dans le contexte de notre société ? Les risques et les conséquences ? Les inconvénients et les avantages ? Sans rien omettre, c’est impossible !
Elle a raison la demoiselle. Son pouvoir lui appartient et porter un jugement pareil, bâtir de telles barrières entre cette compétence et notre semblant de famille c’est tout simplement lui fermer des portes.

Et après ? Je suis plus têtu que ça. A mes yeux et pour ce soir, le deuxièmement est terriblement plus pesant, plus important que le premier point. Nous ne savons rien de tout ça…nous ne sommes mêmes pas foutus de mesurer ce pouvoir !!! Même elle ! Je suis sûr que la jeune femme n’a pas conscience de tout ce que cette évolution génétique implique. C’est démesuré ; incommensurable.
Ce que je ne peux pas contrôler me fait peur. C’est ainsi. Je ne veux pas la faire fuir, mais peut-elle au moins me comprendre ? Cette démonstration était de trop. Je lui en veux, surtout de jouer sur mes sentiments et ma vision de notre couple. Sur la place qu’elle a ici, sur son rôle dans ma vie. Cette affaire de lévitation peut bien aller au diable ou devenir dix fois, cent fois plus grande ! J’aime Capucine, je ne tirerais pas un trait sur notre amour ;
Son comportement a juste été immature et ; arg. Je boue de l’intérieur alors qu’elle rejoint le gamin qui nous appelle : il ne sait pas jouer tout seul ce gosse ?!

Sans savoir où me mettre, je fais un peu de tri dans les papiers qui trainent sur la commode, tri qui devient vite un plus grand bazar et je soupire de soulagement quand les pizzas arrivent enfin. Doucement je descends les escaliers qui arrivent devant la porte et pose une main solide sur l’épaule d’Indio afin qu’il n’ouvre pas. Je lui ai déjà dit que ce n’était pas à lui de le faire, mais pensez-vous qu’il écoute ?
Pendant qu’il râle un peu et s’occupe en faisant voler son bonhomme entre les couverts que Capucine installe, je récupère notre commande et règle la note en souhaitant bonsoir au livreur.

« Auroiiiir ! »

« Bon…vous avez déjà faim ? »

« Ouiiiiiiiii ! »

« Arrête de crier bonhomme s’il te plait ; Cap ? »

Je dépose les pizzas sur la table et ne peux m’empêcher de soulever un des cartons pour observer la beauté de cette recette – et savourer son parfum, surtout. En plus je suis tombé sur la mienne, quelle chance ! Finalement j’ai faim et l’humeur d’Indio de nouveau au beau fixe, grâce à ma belle, m’apaise un peu.

« Va chercher ta serviette Indio, Capucine ne sait pas où elle se range, et on passe à table. » Profitant qu’il s’éloigne, je m’approche d’elle en me mordant la lèvre. « Je suis d’un naturel peureux…mais je te promets que je vais faire des efforts et, il est en effet trop jeune pour comprendre ce qu’il a vu. Excuse-moi. »

Je voudrais maintenir que je t’en veux ;
Mais il faut faire des concessions.
Je sais que l’on peut être heureux ;
Avec nos qualités, nos défauts et nos dons.

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Capucine Rider

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MessageSujet: Re: Sorry, I have no choice TERMINE   Sorry, I have no choice TERMINE - Page 2 Icon_minitimeMer 17 Avr - 18:44

Mon petit discours dans la salle de bain avait eut l'effet escompté sur l'avocat dont le visage laissait deviner assez aisément ses émotions : colère, incompréhension et impuissance principalement. S'il attendait des excuses de ma part, il se foutait le doigt dans l’œil jusqu'au coude ! Je comprenais parfaitement que le monde mutant l'effrayait et qu'il ne souhaitait pas voir son garçon mêlé à toute cette affaire, mais cette interdiction me concernait-elle également ? Devais-je moi aussi renier cette partie de moi que je ne pouvais effacer ? Ou tout simplement quitter sa vie puisqu'en plus de lui faire peur, je mêlais son fils à mes horribles histoires de mutants cinglés... J'avais sous entendu mes griefs, il me tiendrai au courant du jugement. Pour ma part, j'allais retourner auprès de son charmant bambin qu'il venait de laisser sans surveillance et saurait à l'avenir que mes petits coups de main magiques ne seraient plus apprécier. Car on pouvait crier une personne lorsqu'elle était au courant de son erreur avant de la commettre, mais quand celle-ci ignorait qu'elle n'avait pas le droit de quelque chose, la gronder comme si elle était une enfant de 10 ans n'était pas la meilleure des solutions.

Alors que j'occupais Indio sans vraiment chercher à comprendre sa logique – s'il y en avait une – j'entendais Élias ranger ses papiers, preuve qu'il réfléchissait. Heureusement pour lui, les pizzas arrivèrent rapidement, l'obligeant à descendre pour ouvrir au livreur. Chacun sa part de travail, la mienne consistait à mettre la table. Il était fatigué. J'étais fatiguée. Indio continuait de crier. Parfaite petite réunion familiale qui allait durer au moins jusqu'à la fin du repas. Puisqu'une pizza avait été prévue pour moi, je ne pouvais pas me défiler, surtout qu'Indio avait pris comme moi. Pourtant, je n'avais qu'une seule envie : rentrer chez moi et me mettre sous la couette. Mon sourire factice en place, je m’asseyais à la table aux côtés d'Indio, laissant ce dernier en face de son père. Je n'avais aucune envie d'être dans sa ligne de mire.

Seulement, Élias demanda au petit d'aller chercher sa serviette, prétextant que je ne saurais la trouver. C'était faux et nous le savions tous les deux. Il n'y avait qu'une seule raison pour qu'il l'éloigne : me parler. Il s'excusait et promettait de faire des efforts. C'était un bon départ. Je pris une profonde inspiration avant de soupirer. Je laissais tomber les armes.

- « Très bien... Passons à autre chose. », terminais-je en souriant.

Ce sourire n'était pas factice, mais il n'était pas resplendissant. Il allait devoir s'en contenter, car je ne pouvais pas faire mieux. En plus, ce mal de crâne montrait des signes de résistance et le niveau sonore d'Indio n'aidait en rien à le calmer. Pourquoi fallait-il qu'il commente le moindre ingrédient présent dans sa pizza ? Pffff... Voilà que je m'énervais alors qu'il n'y était pour rien. J'étais la seule fautive. Si je n'avais pas fait cette petite démonstration, je n'aurai pas eu à subir de contrecoup et Élias ne m'en voudrait pas ainsi.

Je tentais de participer aux conversations, de répondre aux nombreuses questions d'Indio sur tout et rien, mais je me refusais de lancer à Élias des regards de braise. Je me contentais de manger cette pizza dix fois trop grande pour le petit appétit que j'avais. Elle était pourtant de taille tout à fait normale... Dire qu'il y avait du dessert après.

- « Bah... Tu manges pluuuuus ? T'is malade ? »

- « Mais non p'tit bonhomme ! J'ai plus faim tout simplement. Dire que j'avais prévu une fondue au chocolat pour le dessert. », fis-je avant de lui tirer la langue.

- « C'est quouaaaaaaaaaa ? »

- « En fait, on fait fondre du chocolat et on trempe des fruits dedans. C'est sain et c'est bon pour la santé ! Ça t'aidera à grandir en plus ! »

Alors que j'expliquais en quoi consistait le dessert, mes yeux se posèrent sur Élias. Grave erreur... Je sentais déjà son charme agir sur moi. J'étais foutue. Je fondais littéralement et commençais enfin à me détendre. Je remarquais que je ne pouvais rester fâcher contre lui très longtemps.
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Elias J. Climber

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MessageSujet: Re: Sorry, I have no choice TERMINE   Sorry, I have no choice TERMINE - Page 2 Icon_minitimeJeu 18 Avr - 10:59

Passer à autre chose…je veux bien. C’est simplement un peu compliqué, néanmoins je vais faire l’effort et ne pas adopter le comportement d’un gamin de l’âge d’Indio en faisant un caprice ou pire, en boudant.
Je hoche lentement la tête pour montrer à Capucine que je partage son avis sur la question : il vaut mieux ne pas en parler. Ce n’est peut être pas la meilleure chose à faire, parfois il est plus judicieux de s’exprimer pleinement, de laisser sortir ce qu’il y a là au fond de nous et nous bouffe au lieu de se taire, mais la présence de mon fils remet tout en question.
Ce pourrait être pire si l’un de nous décidait de faire l’enfant. Passons à autre chose, a dit Cap, et je vais la suivre car visiblement si nos avis restent opposés, nous sommes d’accord sur l’attitude à prendre pour sauver le reste de la soirée ;

« Ah mais quel dommage…Indio n’aime pas le chocolat… » Je prends une mine embêtée, très sérieusement, alors que le petit reste bouche bée. A tel point qu’un morceau de pizza manque de s’échapper de sa bouche. Ça m’apprendra à raconter des bêtises. « Naaaaan ! Moi j’en veux ! » « Je sais ! Je plaisantais ! » Ouvertement et sans la moindre gêne je me moque de lui, ne retenant pas mon rire. La tension entre Capucine et moi tout à l’heure mais surtout ce poids d’être père – au cas où vous l’auriez oublié, ça me pèse – ont joués avec mes nerfs et je préfère relâcher un peu la pression. « Alors on prépare ça ? Tu as terminé ? »

Pas besoin d’en dire davantage, le petit monstre se lève d’un bond et essaye d’emporter son assiette jusque dans l’évier. Je l’assiste pour ça, je n’ai pas très envie qu’il me casse la vaisselle ou qu’il se blesse. Lorsque je reviens près de la table, je fronce les sourcils et me penche doucement vers le visage de Capucine ; il y a un problème ?
Nos regards se croisent et je ne peux m’empêcher de sourire – moqueur, moi ? – avant de récupérer les cartons à jeter.

« Qu’est ce que tu as ? Tu as l’air…ailleurs. Au fait tu étais dans la salle de bain tout à l’heure, tu voulais un cachet ? Tu as trouvé ? »

Je me souviens – un peu tardivement – de la première démonstration qu’elle a faite ici. La demoiselle s’était retrouvée dans un état terrible et j’ai soudain très peur qu’elle me fasse un malaise, une connerie du genre. Je balance tout ce que j’ai en main – à des endroits improbables – envoie Indio se mettre en pyjama – et pourquoi pas ? – et viens poser une main dans son dos comme si elle avait besoin d’un soutien immédiat.

« Capucine ça va aller ?! Si tu n’te sens pas bien tu me le dis, d’accord ? »

Pour Indio la soirée doit continuer ;
Mais je suis bien trop anxieux.
Le dessert est rapidement installé ;
Et je te surveille. Affolé, nerveux.

« Comment ça maaarche ? »





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MessageSujet: Re: Sorry, I have no choice TERMINE   Sorry, I have no choice TERMINE - Page 2 Icon_minitimeJeu 18 Avr - 16:38

Évidemment qu'éviter le problème n'allait pas le régler ! C'était un peu comme la poussière qu'on foutait sous le tapis en prétendant que le ménage était fait. Pour autant, il s'agissait aussi du meilleur moyen de créer un énorme monstre de poussières impossible à gérer lorsqu'il dépassait. Car il ne fallait pas se leurrer, ça dépassait toujours. Mais pas là, pas maintenant... Indio était dans la pièce et il nous fallait rester concentrés sur lui. Il n'avait pas à subir nos problèmes, soucis ou petites incompréhensions, surtout sur ce domaine. Malgré ma propre expérience, j'étais bien loin de tout connaître sur l'évolution. Je ne pouvais pas rassurer Élias, ni répondre à toutes ses questions. Je ne pouvais pas lui promettre une vie calme et paisible où aucun mutant ne sonnerait à notre porte ou déboulerait pour nous faire du mal. Je ne voulais pas amener cette menace au dessus de sa tête, de notre toit, mais j'étais là... et je ne comptais pas renier ce que j'étais. Si lui le pouvait, moi non.

Alors que j'avouais ma surprise aux deux garçons, Élias déclarait que son fils n'aimait pas le chocolat. Je le regardais droit dans les yeux ne comprenant pas tout à fait. La dernière fois, il lui avait bien acheter une tarte au chocolat, je n'avais pas rêvé... Puis, mon regard se porta sur Indio qui venait de... recracher son morceau de pizza ? Oui, c'était bien ça ! Cet énorme mensonge le touchait tellement qu'il signifiait son désaccord, haut et fort. Très fort d'ailleurs ce qui encouragea mon mal de crâne. Je laissais Élias gérer sa blague jusqu'au bout pendant que je me levais pour commencer à débarrasser. Quand ce foutu cachet allait-il faire effet ? Bref, je devais m'occuper pour ne pas y penser. Alors je mettais en place le chocolat au lait dans la casserole avec de la crème pour le faire fondre, avant de sortir les différents bols avec les fruits. Il ne restait plus qu'à attendre... Mais déjà Élias me demandait si j'allais bien.

- « Oui oui, tout va bien et j'ai trouvé. Merci. Je suis juste un peu fatiguée. »

A peine avais-je répondu qu'il laissait tomber ce qu'il faisait et envoyait Indio plus loin... Ouahhh ! J'avais réussi à l'inquiéter avec un peu de fatigue ! A croire que je ne pouvais montrer aucune faiblesse sans qu'il ne pense au pire. Certes, j'avais utilisé ma capacité et la dernière fois, les retombées avaient été sévères, mais ça ne se passait pas ainsi avant mes problèmes de santé. Je n'étais pas tout le temps cette petit chose malade qu'il fallait couver. Malgré mes chutes, j'étais encore debout et c'était le plus important, non ?

Un frisson me parcouru le long de l'échine lorsqu'il déposa sa main dans mon dos. Je devais reconnaître que ce contact était agréable, même s'il me prenait pour une demoiselle en détresse. Je n'étais pas en détresse, du moins, il ne pouvait pas m'aider. Il n'avait aucune main mise sur les migraines, alors j'allais attendre que ce cachet fasse effet en priant qu'Indio baisse le niveau sonore. Je portais ma main jusqu'à mon front et laissait ma tête reposer sur cette dernière. Accoudée à la table, je tentais de cacher ma gêne. C'était ma faute, je le savais bien. Je n'aurai jamais dû activer ma capacité. Si je ne l'avais pas fait, je n'aurai pas eu mal au crâne et si je mettais Élias au courant, il serait intérieurement satisfait.

- « Ça va, ce n'est rien... T’inquiète. »

J'aurai beau lui dire de ne pas s'inquiéter, il ne faisait aucun doute qu'il ne me croirait pas. Même s'il aurait toutes les raisons de me traiter de menteuse, ce n'était pas le moment. En plus, Indio revenait déjà. Flut, le chocolat ! Je me levais rapidement, en priant pour que le chocolat n'ait pas brûlé. Il n'y avait aucun risque puisque je n'avais pas allumé... Quel boulet !

- « Oups ! Il va falloir attendre quelques minutes, j'ai oublié de mettre en route... »

- « Rooooo... Pour quaaaaaand ? »

- « Même pas 5 minutes, ça va passer vite. Et ne mangez pas tous les fruits ! »

Mis au plus fort, je remuais le chocolat pour ne pas retourner à table tout de suite. A cette distance, il était moins douloureux d'entendre Indio. Cela me faisait une pause au moins. Je devais en profiter ! Appuyée sur le rebord, je continuais ma tâche en m'assurant que les deux garçons ne mangeaient pas tout. Je donnais une petite tape sur l'épaule d’Élias en fronçant, avec amusement, les sourcils.

- « Hep là ! Je t'ai vu, gourmand ! En plus, c'est prêt.»

Je faisais couler le chocolat dans un bol pour éviter qu'Indio ne se brûle avec la casserole avant de le déposer au milieu de la table. Donnant des fourchettes, je me rasseyais à table.

- « Tu sais comment ça marche ? Non ? Alors, tu prends un morceau de fruit avec ta fourchette, tu le plonges dans le chocolat et tu manges. Comme ça ! », fis-je en joignant le geste à la parole.
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Elias J. Climber

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MessageSujet: Re: Sorry, I have no choice TERMINE   Sorry, I have no choice TERMINE - Page 2 Icon_minitimeVen 19 Avr - 8:38

Juste un peu fatiguée, me dit-elle. Je peine à la croire et ce pour plusieurs raisons. Ce n’est pas vraiment le genre de Capucine d’être si épuisée. Je ne dis pas qu’elle n’a pas le droit d’être à plat ! Disons simplement que c’est devenu rare de la voir ainsi, n’oublions pas que l’on sort de l’hôpital et que son médecin nous a parlé de rémission, pourquoi est-elle si fatiguée alors ? Je garde aussi dans un coin de ma tête ce souvenir étrange de la première prestation de Cap quand à son pouvoir de lévitation. Non seulement j’étais sous le choc de ce qu’elle m'a montré, mais parfaitement terrifié devant le malaise qui a suivit ;
Et si c’était ça ? Si son petit tour de magie devant Indio lui coûtait – pour ce soir – la santé ? C’est dangereux cette histoire de don…et pas seulement pour ce que ça implique au niveau de l’éthique ou de la société. Physiquement ça a l’air épuisant !
Elle connait ses limites et si je suis certain qu’elle exagère un peu juste pour me rassurer et ne pas briser la soirée du petit, je décide de lui faire confiance. Bientôt mon fils sera couché et je pourrais prendre soin d’elle.

« Pas de ma faute ! J’adore les fruits. »

Dis-je alors qu’elle fait mine de m’engueuler, la demoiselle Rider. L’excitation d’Indio m’affole : jamais il ne voudra dormir ! Mais une fois les premiers morceaux de pommes au chocolat avalés, le jeu ne l’amuse plus tant que ça et il rejoint le canapé, le pouce dans la bouche et le doudou sous le bras.
C’était parfait, cette idée de dessert. Il a découvert quelque chose, et dans sa mémoire je sais déjà que ce bon moment sera rangé dans une case désormais appelée ‘sa-coupine’. C’est génial.
Je me lève pour doucement tout débarrasser, le laissant somnoler sur le fauteuil, déposant de temps à autre un baiser sur la joue de Cap.

« Je vais aller le mettre au lit. Tu peux monter, je vais terminer de ranger je n’en ai pas pour longtemps. » Ma main glisse dans son dos et je m’approche du petit, l’air de dire ‘eh oui, comme tu te doutes : je viens t’annoncer une mauvaise nouvelle !’. « On y va bonhomme ? Tu es allé à la salle de bain ? Alors viens, il faut dire bonne nuit à Capucine et on se couche. »

Silencieux car déjà à moitié endormi, la petite frimousse blonde se lève en chancelant et s’approche de mon amour pour déposer un bisou – baveux – sur son visage. Ceci fait, il revient vers moi et attend que je le soulève pour l’emmener jusqu’à son coin. Quelques mots tendres, un gros câlin, je tire la fragile frontière entre sa chambre et le reste de l’appartement et m’éloigne discrètement.
Le connaissant, il va vite s’endormir. Pas dit néanmoins qu’il n’ouvre pas un œil durant la nuit, mais espérons que tout se passe bien.

« Eh, laisse ça je vais m’en occuper, va t’allonger Capucine. »

Parce qu’il faut qu’elle fasse le ménage ! Je l’envoi dans la chambre en souriant et me dépêche de mettre en ordre la cuisine une fois pour toute. Finalement nous n’avons pas mis tant de bazar que ça. J’aurai aimé que l’on fasse un jeu tous les trois, j’aurai apprécié qu’on regarde ensemble les dessins-animés, qu’Indio et Capucine soient encore plus complices ; mais je rêve un peu. Pour une première soirée c’était parfait et les minutes passent si vite que nous n’aurions pas pu tout faire.
Je suis sûr que le petit est ravi, pour ce qui est de la belle…

...Une fois en haut des marches d’escalier, je passe devant le lit sans m’y arrêter, fais une pause à la salle de bain et reviens une poignée de minutes plus tard, quelque chose dans la main. Prêt à me faufiler sous les draps je m'assois à ses côtés ;
J’ai autre chose de prévu.

« Ça va ?...Tu ne dors pas ? Bon, tu permets ?... » Sans vraiment attendre son autorisation, je laisse une main s’insinuer sous son vêtement, les doigts conquérants et doucereux s’occupent tendrement de sa peau que je m’applique à découvrir. Jusqu’aux épaules. En fait il faudrait que son dos soit nu, je l’embête donc jusqu’à ce qu’elle retire le tissu gênant, puis je reprends mes caresses. « La journée a été fatigante et je ne t’ai pas aidée ; détends toi maintenant. » Après avoir déversé un peu d’huile de massage dans mes mains pour la réchauffer, je viens délicatement l’appliquer sur elle, dans des gestes affectueux, juste assez vigoureux pour être efficaces, lents et chaleureux.

Installé au dessus de toi ;
Passionné et amoureux ;
Je m’assure d’être adroit ;
Pour que tu te sentes un peu mieux.
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MessageSujet: Re: Sorry, I have no choice TERMINE   Sorry, I have no choice TERMINE - Page 2 Icon_minitimeDim 21 Avr - 12:57

L'idée de la fondue au chocolat fonctionnait et ce n'était pas plus mal. A regarder Indio se creuser la tête pour savoir quel fruit il souhaitait manger avant tel autre était amusant en soit. Surtout qu'il le faisait sérieusement, sans trop crier. Je mangeais également quelques fruits, histoire de donner le change à Élias qui de temps à autre me regardait d'un air protecteur, preuve qu'il n'était pas dupe quant à ma réponse à sa question. La fatigue y était pour beaucoup, mais j'avais aussi peur qu'un phénomène, comme la dernière fois, se reproduise. Que se passerait-il si Indio venait à découvrir des objets volants un peu partout dans l'appartement ? D'un autre côté, je me sentais moins mal que l'autre soir. C'était plutôt un bon signe, non ?

Lorsque tout le monde eut mangé à sa faim, je constatais qu'une fois encore, j'en avais fait pour un régiment. Cette envie de me faire bien voir d'Indio était assez conséquente, mais j'avais pris en conséquence au cas où il n'aurait aimé qu'un seul fruit, tout en prenant plusieurs sortes... Enfin maintenant, je saurais lesquels il préférait. D'ailleurs, la petite tête blonde se leva toute seule, comme une grande pour aller se mettre dans le canapé. Si je n'avais pas ressenti le besoin que la cuisine soit nickel pour le lendemain matin, j'en aurais fait de même, mais je savais qu'une fois dans le canapé, je me serais endormie. Perdue dans mes réflexions, ce n'est que lorsqu'Elias déposa ses lèvres sur ma joue que je m’aperçus qu'il rangeait. Il me disait même d'aller me mettre au lit pendant qu'il couchait Indio. Je me serais bien laissée convaincre, mais je ne voulais pas qu'il se tape tous le rangement. A deux, nous irions plus vite. Après qu'Indio m'ait embrassée, je me chargeais de faire tremper la casserole pour éviter que le chocolat ne colle trop avant de ranger les fruits dans le frigidaire. Ces quelques gestes me firent lâcher un léger bâillement... Vivement le lit ! Mais... Aurais-je seulement la force de me déshabiller ? A cette pensée, Élias me rejoignit dans la cuisine et me conseillait d'aller me coucher.

- « D'accord, mais d'abord, j'ai besoin de ma dose Élias... », dis-je en l'enlaçant.

Déposant ma tête contre sa poitrine, je restais ainsi quelques instants. Les battements de son cœur résonnaient dans mes oreilles, formant une agréable berceuse. Les yeux fermés, je sentais le sommeil me happer doucement mais sûrement... Il était plus que temps de monter, sinon j'allais m'écrouler sur lui dans la cuisine. Nous aurions l'air fin le lendemain matin devant Indio si nous passions la nuit ici. Sous son ordre, je me dirigeais vers la mezzanine, non sans l'avoir embrassé au préalable. Une fois en haut, je passais par les divers étapes pour un coucher réussi : salle de bain, armoire d’Élias pour lui piquer un tee shirt et hop ! J'étais fin prête ! Je me regardais dans la glace et en appréciais la vue. Décidément, c'était dans ses tee shirt que je me sentais le mieux. Après cette petite inspection, les cris du lit devenaient insupportable. Je m'écroulais, littéralement parlant, dessus et espérais ne pas m'endormir avant que l'avocat ne me rejoigne.

Une ou deux minutes plus tard, j'entendais ses pas dans l'escalier. Allongée sur le ventre, les mains entourant l'oreiller faute de petit ami à mes côtés, j'essayais d'ouvrir les yeux, mais.. trop dur. De toute façon, il avait continué son chemin jusqu'à la salle de bain. Bien vite, je le sentais à mes côtés et il me demandait de lui permettre. Permettre quoi ? Hein ? Plaît-il?

- « Hmmm... Tu veux... Maintenant ? Bon d'accord... Mais évite de me réveiller. », soufflais-je d'une voie ensommeillée.

Très romantique... Ses mains me caressaient le bas des reins, remontant le long de ma colonne vertébrale pour atteindre les épaules. Seulement, le tee shirt lui posait quelques difficultés. Je levais les bras au dessus de ma tête pour l'aider à me l'enlever. Quel travail d'équipe ! Je me retrouvais ainsi presque nue sous ses yeux. Ses mouvements se faisaient plus précis et je compris enfin qu'il me massait. S'il continuait, je serais fort capable de me mettre à grogner de plaisir...

- « J'ai l'impression d'être une guimauve entre tes doigts... C'est si... bon... A telle point que... tu me donnes l'impression d'être une princesse... Tu devrais te méfier... Pour ça, je serais capable... de te passer la corde au cou pour te garder... »

A demie consciente, je me contentais de ressentir les bienfaits du massage, préférant laisser mon cerveau en mode « veille ».

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Elias J. Climber

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MessageSujet: Re: Sorry, I have no choice TERMINE   Sorry, I have no choice TERMINE - Page 2 Icon_minitimeMar 23 Avr - 8:42

Éviter de la réveiller ? Fichtre, j’ai rarement vu Capucine autant fatiguée, pardon de me répéter mais sa remarque me fige un instant et je manque d’éclater de rire. Mais soyons sérieux : ce n’est pas l’heure. Indio n’est pas le seul à dormir paisiblement, d’ici quelques instants c’est la demoiselle qui va sombrer, j’essaye donc de rester calme.
La réveiller…je lève les yeux au ciel en m’appliquant dans mon massage, me demandant quel genre d’amant Cap a déjà eu, si cette d’idée coquine lui laisse penser qu’elle pourrait rester endormie... Enfin, je préfère ne pas savoir. La jalousie est un défaut qui fait partie de moi et qu’il vaut mieux ne pas réveiller.

Mes doigts visitent les courbes de ses épaules, la douceur de sa peau et le galbé de ses reins avec aisance, l’huile aidant leur passage doucereux. Ma respiration se calme, se pose, mes muscles se détendent comme si le massage que je suis en train de procurer à Capucine me renvoyait les effets positifs de ses caresses. Le silence ambiant est léger, reposant, relaxant. Je prends confiance en moi, en mes gestes, en nous, notre amour, notre appartement est un nid et la force des liens qui nous unit est incassable.
Je sais qu’entre la jeune femme et mon fils, il y aura des hauts et des bas, je sais aussi qu’il leur faudra un moment avant d’être sincèrement complices. Avant de s’accorder confiance et tendresse. Mais ce que j’ai vu ce soir m’a rassuré : Indio n’est pas fermé à rencontrer mes connaissances et Cap a simplement été adorable ;

La demoiselle est si jeune. Ce que j’ai à lui offrir n’est qu’amas d’erreurs passées et encore présentes, un compagnon père et submergé par son travail, stupide dans la moitié de ses réactions au sein de la famille et maladroit dans à peu près tous les domaines. Sauf peut être devant le juge.
J’aime cette patience qu’elle a à mon égard, et espère que ce que l’on construit trouvera un équilibre rapidement.

« …La corde au cou ?...Je savais que tes manières étaient peu communes mais là, tu me fais un peu peur. »

Je murmure pour que l’écho de ma voix ne la sorte pas de ses pensées tandis qu’un large sourire fend mon visage. La corde au cou…hum ? Si j’essaye d’analyser ces dires, je dirai que Capucine a voulu utiliser une autre expression. Une expression connue au sens quelque peu dérangeant. A mes yeux.
La bague au doigt ? Bon, elle est épuisée et ne raconte pas forcément des choses sensées. Je garde mon amusement et chasse l’étrange cafard pour mettre fin au massage, délicatement. Après avoir passé une serviette à peine humide sur son dos pour en retirer l’huile, je hisse le drap sur son corps en me plaçant tout contre elle.

« Bonne nuit mon cœur. »

Nous sommes peut être atypiques ;
Et très certainement fous ;
Mais notre histoire sera fantastique ;
Je veux qu’on aille jusqu’au bout.
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Capucine Rider

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MessageSujet: Re: Sorry, I have no choice TERMINE   Sorry, I have no choice TERMINE - Page 2 Icon_minitimeMar 23 Avr - 16:54

Qu'il était bon de se relaxer entièrement et de faire le vide dans sa tête. Oublier le passé et ne pas se soucier du futur. Profiter du moment présent et de ces dix doigts de ce génie du massage qui glissaient tendrement, mais vigoureusement sur ma peau, tout le long de mon dos, comme une douce vague alléchante et puissante de repos. Une sensation de bien-être remplissait mon être des pieds à la tête. Je sentais ces doigts amis remplis d'intention de me faire du bien. Chaque minute qui passait me rapprochait nécessairement de Morphée. Ma respiration ralentissait et se faisait profonde. Les endorphines me procuraient une très forte sensation de bien-être... Les mains d’Élias étaient comme chargées de cent mille watts de puissance guérissante qui remplissaient mon corps d'un plaisir encore inconnu. Les effleurages et les pétrissages se succédaient avec une agilité extraordinaire, le rythme et la dextérité des mouvements me mettaient tout simplement dans une profonde transe ! A aucun moment, je n'ai souhaité que ce massage cesse.

Néanmoins, plus ce massage se prolongeait, plus l'envie de sentir ses lèvres dans mon cou, sur mes épaules se faisait sentir. Même si ses mains me procuraient toute cette tendresse, j'en voulais encore une couche, à croire que je ne serai jamais vraiment satisfaite. Bien évidement, cela n'avait rien à voir avec une partie de jambes en l'air. Mon objectif était tout autre. Ce soir, je comptais bien m'endormir dans ses bras et ne plus en bouger jusqu'au lendemain matin. Je me sentais si bien à ses côtés... Avec ce traitement de reine, mon mal de tête avait diminué, ne laissant qu'une légère sensation désagréable. Cela passerait avec une bonne nuit de sommeil. Surtout qu'il devait encore être tôt. Mais qu'importe puisque je commençais à dire des bêtises ! Ce ne fut qu'au moment où Élias reprit mes mots que j'en compris leur sens. Mon cerveau était passé en alerte rouge, mais je ne bougeais pas d'un cil. Je me contentais d'entendre au loin cette sirène et de regarder cette lumière rouge clignotante. Ma moitié ne semblait pas attendre de réponse aussi je préférais m'en abstenir.

Même s'il semblait échaudé par ces quelques mots, il ne chercha pas à en savoir davantage, préférant arrêter le massage. Il aurait pu continuer ainsi toute la nuit, mais cela n'aurait pas été très sympathique de ma part. Il avait eu lui aussi une journée compliquée. Le docteur l'avait inquiété sur ma santé et j'avais moi même mis ses nerfs à rude épreuve. Il avait non seulement dû s'occuper d'Indio, inventer ce stratagème pour me faire venir, pour au final, passer la soirée avec nous deux. Je ne disais pas que nous étions des sales gosses, loin de là pour ce qui était de mon cas, mais cela demandait plus d'efforts.

Alors qu'il s'allongeait à mes côtés pour atteindre ce repos mérité, je me tournais pour trouver place tout contre lui. La tête au creux de son épaule, les bras l'enlaçant, je relevais la tête pour atteindre ses lèvres. Il ne fallait pas négliger le bisous de « bonne nuit ».

- « Bonne nuit, mon homme. »

Puis, je me nichais contre sa poitrine avant de m'endormir, le sourire sur les lèvres. La chaleur qui émanait du corps d’Élias était reposante, relaxante. Aussi efficace que son massage. Il ne m'en fallu guère plus pour rendre les armes et tomber dans un profond sommeil.



**********


Soudain, le choc. D'un coup, mes yeux s'ouvrirent pour ne constater qu'une profonde obscurité et ce simple geste eut raison de mes derniers instants de quiétude. J'avais chaud, très chaud... Trop chaud... Je repoussais, avec difficulté, le drap trempé qui me retenait prisonnière, mais rien n'y faisait. Le côté de mon lit était trempé et vu la quantité, ce n'était pas une petite incontinence urinaire. Douche... C'était le seul moyen. Je me hissais hors du lit le plus silencieusement possible afin de ne pas réveiller Élias pour me diriger vers la salle de bain. Ma lenteur était terrible, mais elle était dû au fait que le sol avait décidé de tanguer. Ce n'était vraiment pas sympa dans la mesure où je n'avais même pas bu une seule goutte d'alcool ! Arrivée dans la salle de bain, j'allumais la lumière blafarde au dessus du lavabo dans le but de me faire aussi discrète que possible.

Il ne me restait plus qu'à me mettre sous la douche. J'entrais dans la cabine et tournais le robinet... Le tee shirt qui collait déjà à ma peau fut noyé. Seulement, l'eau était encore trop chaude à mon goût. J'avais besoin de frais, alors je diminuais la température. Encore et encore... Puis je me laissais glisser le long de la paroi, restant juste en dessous du jet... Du bonheur à l'état pur ! Je m'endormirai presque. D'ailleurs, c'est ce que je fis...
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Elias J. Climber

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MessageSujet: Re: Sorry, I have no choice TERMINE   Sorry, I have no choice TERMINE - Page 2 Icon_minitimeMar 23 Avr - 21:48

La nuit fut paisible. Autant que faire se peut quand je sais qu’Indio dort juste sous la salle de bain, à ma droite, à quelques marches près. Autant que faire se peut avec cette première soirée passée avec Capucine et mon fils. Autant que faire se peut, avec ces images étranges d’objets volants, de Cap maléfique et d’Indio apeuré dont mes rêves furent remplis.
La nuit fut paisible, car j’ai dormi non-stop à partir du moment ou j’ai moi aussi rejoins Morphée, jusqu’à ce que des bruits me fassent ouvrir les yeux. Mon premier réflexe est de penser au petit bout mais quand mon regard se pose sur le réveil, mon ouïe me laisse croire que les bruits viennent de la douche. Peu de chance pour que ce soit le monstre junior : il se serait jeté dans mon lit s’il était monté !
C’est là – enfin – que je m’aperçois que la belle est absente. Déjà.
La nuit fut paisible, mais elle s’achève et la réalité récupère ses droits.

« Capucine… » La voix enrouée a peu de portée et je grogne en m’asseyant sur le rebord du lit. Que fait-elle déjà debout ? Évidemment elle travaille aujourd’hui, mais jamais je n’ai entendu parler d’une heure si matinale ! Je me lève en passant une main vigoureuse de mes cheveux à mon visage. « Cap, est-ce que tout va bien ? »

A peine ai-je le temps de passer la cloison fine qui sépare la mezzanine en deux que mon pouls s’accélère et un très mauvais pressentiment me saisi. Si la nuit fut paisible, les rêves eux étaient chargés d’images glauques, sombres, tordues à souhait et on ne peut plus axées sur ces soucis de mutation ;
Sa démonstration, les effets secondaires de la première fois, cette douche qui ne cesse de couler sans que la jeune femme ne me réponde !

Je ne cherche pas à comprendre et je me jette sous le jet – glacé nom de… ! – pour empêcher ce flux gelé de lui tomber plus longtemps dessus. Elle est inconsciente, bordel, elle ne respire pas ? Paniqué je manque de glisser lourdement sur le carrelage, heureusement j’ai de bons réflexes après la nuit de sommeil et – allez savoir pourquoi – j’attrape le robinet pour l’orienter sur une température plus élevée. La sortir de là aurait été intelligent, mais je doute de mes capacités à la soulever alors que nous sommes trempés et que le sol ne me permet aucune stabilité certaine.

« Capucine ? Cap !!!? Bon sang ; tu t’es endormie ? Tu t’es endormie sous la douche ? Mais qu’est ce que tu fous sous la douche d’abord ?!!! Ça ne va pas ? Je dois appeler une ambulance ? »

Ses yeux se sont ouverts et, simultanément mon cœur s’est arrêté. Façon de parler fort heureusement. Je boue littéralement de l’intérieur, l’adrénaline et la peur ont complètement neutralisé mes sensations de froid et d’endormissement. Je pète la forme, je pète le feu, je soulève la demoiselle pour la sortir de la douche sans me soucier de l’écoulement de l’eau dans la pièce.
En la déposant délicatement sur un tas de serviettes, j’essaye de reprendre mes esprits.

« Ça va aller ? Dis quelque chose ! »

L’amour implique ce genre d’inconvénients.
Si les choses finissaient dans un tel ébranlement ;
Je ne me remettrais pas d’un tel évènement.
Je ne supporte pas ce coût des sentiments.
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MessageSujet: Re: Sorry, I have no choice TERMINE   Sorry, I have no choice TERMINE - Page 2 Icon_minitimeMer 24 Avr - 8:37

Il était si agréable de sentir ces petites gouttes d'eau froide sur mon front brulant avant de dégouliner le long de mon visage ou de mes cheveux. J'étais trempée, mais j'étais bien... Si bien que Morphée m'accueillait dans ses bras protecteurs. Je ne ressentais plus rien. Ni douleur. Ni chaleur. Ni pensées envahissantes. Je me sentais prête à rester sous cette douche des heures et des heures encore. Alors que mon sommeil commençait à revenir, j'entendis au loin une voix. Cela pouvait paraître morbide de l'évoquer ainsi, mais la voix d'Elias me semblait provenir de plusieurs dizaines de mètres. C'était peut être le cas... que ferait-il dans la salle de bain alors que je prenais une douche spontanée, même si être affalée, complètement immobile, sur le sol ne pouvait être assimilée à l'expression « prendre une douche ». Pourtant, j'avais cette impression de ne plus être seule. Les gouttes ne coulaient quasiment plus tandis que les bruits s'étaient rapprochés.

Soudain, la température changea. C'était chaud... C'était quoi la blague et ces cris... Je pouvais comprendre le sens des mots et il était temps de répondre car sa panique ne pouvait être ignorée. Il ne me restait plus qu'à ouvrir les yeux. Un... Puis deux battements de cils plus tard, la princesse ouvrait ses yeux pour regarder la mine affreuse de son preux chevalier. L'eau dégoulinait le long de ses cheveux et ses traits étaient marqués par l'inquiétude. Ses mains me saisirent au niveau de mes genoux et de mon dos afin de me soulever et me faire quitter la douche. Sans rien y comprendre, je m'accrochais à lui et laissais ma tête reposer sur son torse. C'était confortable ! Pile ce qu'il fallait après une bonne douche. Je sentais ses mains presser doucement les miennes dans le seul but de me faire lâcher prise. Qu'est ce qu'il avait ? Il n'était vraiment pas drôle... Ce ne fut que lorsqu'il me demanda une fois de plus si j'allais bien que je compris que je n'avais toujours pas parlé... Quel boulet je faisais !

- « Tu es mouillé... Et c'est sexy... »

Je sentais venir une gifle pour foutage de gueule arriver. Il m'avait retrouvé, endormie, dans la douche et je parlais de sa sexy attitude. What's the fuck ?

- « J'avais seulement chaud et la douche me tendait ses bras. Je me suis endormie... C'est tout. Désolé de t'avoir inquiété. Va te recoucher, je ne veux pas que tu sois fatigué à cause de moi... »

J'essayais de mettre de la conviction dans mes mots car même si ma tête fonctionnait à peu près, le reste de mon corps était... flottant. Une vraie marionnette ! Sûrement le froid qui avait endormi mes membres. Mais bon, ça allait revenir. Je ne devais pas être restée aussi longtemps sous cette douche. Je prenais une serviette et la lui mettais sur la tête. Je frottais doucement pour ne pas lui faire mal, mais aussi parce que je ne pouvais pas plus fort. Je remontais celle-ci pour admirer ses yeux noirs... Il me faisait chavirer. Inconsciemment, je laissais la serviette glisser autour de son cou afin de l'attirer vers moi et d'échanger ce baiser que je réclamais. Mes mains lâchèrent le tissus avant d'entamer la descente le long de ses épaules, de ses bras. Son débardeur blanc trempé rendait la scène encore plus... Si bien qu'une toute autre chaleur s'insinuait en moi.

- « Je devrais m'endormir sous la douche plus souvent si ça me permet de voir ton débardeur trempé... »

Comment faire passer la tempête avec des images coquines... Pratique. Certes, je ne faisais pas trop la fière, mais il fallait bien que je chasse cette expression de panique sur son visage. Je ne voulais pas qu'il connaisse la raison de cette crise. Car oui... J'en connaissais la raison et si lui aussi y pensait, il serait encore capable de se sentir coupable alors que j'avais pris la décision de faire léviter le petit vaisseau. Il était hors de question qu'il prenne ces effets secondaires en preuve pour m'interdire de l'utiliser. De toute façon, il n'en aurait pas le droit. C'était une partie de moi que je ne pouvais pas nier. Je devais seulement apprendre à la canaliser et à la dompter comme avant. Cela m'avait prit du temps, mais j'y étais arrivée. Pourquoi pas maintenant ?


Dernière édition par Capucine Rider le Mer 24 Avr - 14:10, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Sorry, I have no choice TERMINE   Sorry, I have no choice TERMINE - Page 2 Icon_minitimeMer 24 Avr - 12:29

Je suis mouillé et c’est sexy… ? Elle se fout de moi ? Je reste paralysé quelques instants suite à cette phrase stupide et d’un hors sujet haute compétition avant de regarder mon t-shirt, d’observer les quelques gouttes qui tombent de mes cheveux pour venir s’écraser sur la demoiselle.
Capucine est complètement frappée. Je suis trempé oui, la faute à qui ?!! Je secoue la tête en poussant un soupir quasi désespéré, pas pour lui montrer que ses mots me fatiguent mais simplement pour moi. Juste pour rejeter un peu de frayeur si possible, pour évacuer ce trop d’excitation, d’adrénaline qui me fait oublier la moitié des ressentis.

Je ne suis pas le seul à être plein d’eau, elle aussi et la salle de bain commence à ressembler à une pataugeoire. Je ne bouge pas pour autant, il faut que je reste là, que je la surveille, que je l’empêche de faire une autre connerie ou du moins que je veille à ce qu’elle ne tombe pas. Elle est peut être assise, je crains qu’elle ne puisse se maintenir seule dans cette position.

« Que j’aille me recoucher ? Tu plaisantes j’espère ! Tu n’es pas bien tu ne sais même pas ce que tu racontes, est-ce que tu réalises seulement ce que tu as fait ? T’endormir sous une eau aussi gelée c’est suicidaire ! Ça ne me fait pas rire et… » Je plisse les yeux avant qu’elle ne passe dessus la serviette, puis je retiens un nouveau soupir. Je ne vois pas pourquoi j’essaye de la raisonner, Capucine est à l’ouest total. « Si tu voulais qu’on prenne une douche il suffisait de me le dire. »

Non je n’ai pas envie de faire de l’humour merde, je m’empêche de sourire quand mes mains reviennent aux siennes. Elles sont glacées…je voudrais l’emporter loin de tout ça, de l’appartement si c’est ce lieu qui la met en si mauvais état, mais je ne peux lui refuser ce baiser qu’elle vient chercher.
Ma respiration se calme progressivement tandis que nos lèvres s’amusent en tendresse ; mais je ne peux chasser de mes pensées l’urgence en cours. Heureusement. Je me détache et lève les yeux au ciel quand elle reprend la parole. Peut-elle arrêter de dire des âneries ? La jeune femme s’est mise en danger et elle n’en a même pas conscience !
Bon sang, d’où a pu lui venir ce coup de speed…elle n’évoque pas son don, rien ne vole dans la pièce, ce n’est pas comme la dernière fois. Pour moi ce n’est donc pas du à son pouvoir.
Il doit quand même y avoir une explication, si folle soit-elle.

« Ne dis pas n’importe quoi. Tu n’as pas intérêt à recommencer ! Tu n’étais même pas réveillée quand tu t’es levée, ça aurait pu mal tourner…tu te rends compte ? Cap ! Tu es frigorifiée et tu n’as pas l’air de le sentir. Ne bouge pas. »

Je la laisse un instant, sans cesser de lui envoyer quelques regards méfiants, et je vais éteindre la douche. Il était temps. Ceci fait, j’attrape deux larges peignoirs et les lui dépose sur le dos, en essayant tant bien que mal de lui faire enfiler les manches. Une enfant !

« Mets-y du tiens s’il te plait ! Là. Bon…tu vas aller te recoucher dès que tu seras sèche. Je vais ranger tout ça et…il faudrait que je parte ensuite, est-ce que ça va aller ? »

Je ne veux pas te laisser seule ici ;
Mais puis-je jouer les gardiens ?
Tu n’as pas besoin de moi selon mon avis ;
Encore faut-il que tu te réveilles enfin !


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MessageSujet: Re: Sorry, I have no choice TERMINE   Sorry, I have no choice TERMINE - Page 2 Icon_minitimeMer 24 Avr - 14:10

Pourquoi criait-il ainsi ? Il n'y avait pas eu mort d'homme ou en l'espèce, mort de femme ! Sa réaction était disproportionnée. J'avais ressenti le besoin de prendre une douche dans le but de me refroidir le don et je m'étais endormie. Voilà tout ! Cela aurait pu arriver à n'importe qui ! Ou du moins, à n'importe quel mutant. Les retombées de nos dons ne nous étaient pas inconnues. Lorsqu'il arrivait sans prévenir dans notre vie, nous ne pouvions que subir. Aujourd'hui, j'arrivais à peu près à le déclencher quand je le voulais. Par contre, en ajoutant le manque de pratique et les faiblesses causées par ma maladie, ces mêmes retombées étaient prévisibles. Ce soir, si on regardait bien, aucun objet n'avait lévité, aucune envie de mourir ne s'était faite ressentir. Certes, il y avait eu le mal de tête et ce coup de chaud, mais cela montrait que les « symptômes » diminuaient. C'était une grande avancée ! Bientôt, peut être, aurais-je retrouvé toutes mes aptitudes.

Mon esprit était un peu embrumé, mais j'étais contente et Élias gâchait mon plaisir... Aussi, je recouvrais sa tête d'une serviette pour lui sécher les cheveux. Aucune envie d'épiloguer, de batailler sur ce point. Au moment où je baissais la serviette, je retrouvais enfin mon Élias... Cet homme qui pensait être maladroit, mauvais père, mais qui, en réalité, était l'homme le plus attentionné et protecteur que je connaisse. En plus, il avait un humour intéressant...

- « En effet... Cela pourrait être très tentant... On y retourne ? »

Adossée contre le mur, je le laissais caresser mes mains, tout en le regardant amoureusement et je constatais que je n'avais besoin de rien d'autre. Il était là, c'était tout ce qui importait. Je voulais le lui faire comprendre à travers un baiser qu'aussitôt, je le tirais vers moi grâce à la serviette. Quelle bonne idée ! Ses lèvres brulantes sur les miennes me faisaient un de ces effets que je réussis, malgré tout à mettre mes bras autour de son cou. L'une de mes mains s'aventura même dans ses cheveux durant cette petite manipulation. Tous ces gestes de tendresse étaient aussi fait pour lui faire oublier sa frayeur. Je ne lui apportais que des ennuis. Ma mutation, ma maladie, mes plans à propos de Sarah et même mes sentiments quand nous n'étions pas ensemble. Si je pouvais effacer tous ces mauvais souvenirs en un baiser, je le ferais !

- « Comment être frigorifiée après un tel baiser ? Fais m'en deux ou trois de plus et tu verras qu'à nouveau, je serais chaude bouillante. , dis-je en plaisantant.

En fait, j'aurai dû fermer ma gueule. Si je continuais à le pousser à bout ainsi, il allait vraiment s'en prendre à moi. Pas physiquement. Élias n'était certainement pas ce genre d'homme, mais il serait peut être capable de me laisser en plan... Pour le moment, il se contentait de m'envoyer des regards lourds de sens, tout en essayant de me faire passer deux peignoirs. Nan mais c'est bon, là ! Il voulait quoi ? Me transformer en bibendum marshmallow ? Je le regardais en souriant devant cette réflexion, mais mon sourire disparu bien vite lorsqu'il évoqua le fait de partir bientôt... Déjà ??? Il était si tard ? Mine de rien... ça m'en foutait un coup au moral. Je passais de l'humeur joyeuse à l'humeur triste, limite boudeuse. En effet, j'étais une vraie gosse !

- « Tu termines tard ? Tu vas me manquer... »

Je ne pu dire plus à cause de cette tristesse qui me prenait à la gorge... C'était à n'y rien comprendre ! Nous avions pu nous passer l'un de l'autre plusieurs semaines et là, la seule idée de ne pas le voir pendant une journée m'attristait. Quand pourrais-je revenir auprès de lui ? Puisque ma maladie s'était, a priori, retirée, j'avais de grande chance de vivre une vie normale. Je voulais en profiter avec lui !

Je ne faisais aucun geste pour me sécher, ni même pour aller me recoucher. Je voulais savoir comment aller se dérouler la journée et si je ne l'avais pas trop fatiguée... Avec une miss catastrophe telle que moi, il pourrait vite se lasser.

- « Tu es... fâché ? »

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MessageSujet: Re: Sorry, I have no choice TERMINE   Sorry, I have no choice TERMINE - Page 2 Icon_minitimeMer 24 Avr - 22:47

Bon sang mais que se passe-t-il ?!! Elle me fait une démonstration mutante digne des plus grands films du moment, tombe littéralement de sommeil dans les bras de Morphée pour une nuit profonde et paisible, se lève à l’aube pour se jeter sous une douche meurtrière qui l'assomme et voilà qu’elle voudrait que nous nous engagions dans un jeu plus charnel et bouillant ?!
Je peine à suivre Capucine et ses délires, ne sachant plus s’il s’agit d’une sérieuse fièvre, d’un inquiétant effet secondaire de son don ou de conséquences un peu prématurées sur ce qu’une fréquentation de ma personne peut engendrer ;
A quoi joue-t-elle ? Que cherche-t-elle ? En quoi puis-je l’aider si je ne comprends pas quels sont ses réels besoins ?! Faire le tri entre son humour – douteux dans un pareil contexte – et ses maux est impossible.

« J’t’en prie arrête on n’va pas…enfin tu vois, alors que t’es, ce serait, hem. Capucine tu n’es pas bien, termine de te sécher et allons nous allonger. »

Je ne sais plus. Quelle heure est-il ? Si je me souviens bien mon regard a croisé ces chiffres rougeâtres sensés m’indiquer l’heure oui, mais je ne sais plus. J’ai vu sans regarder. Peut-être que j’ai encore un peu de temps devant moi mais dans le doute et l’excitation je parle de partir ;
Maintenant que je suis réveillé…
Oui mais voilà, il faut penser à Indio que je dois emmener à l’école. Je ne peux pas partir avant et malheureusement, pas plus tard que 7 heures 45 non plus.
Alors que la demoiselle entame un boudin ridicule, je me bats avec la rivière désormais présente dans ma salle de bain. Ce n’est pas si catastrophique, en balançant la pile de serviettes de toilette j’ai bientôt imbibé toute l’eau et éviter la moindre fuite…
Fiou.

« Fâché ? Mais non voyons, pourquoi ? » Dis-je dans une ironie franche, décorée d’un sourire accordé. « Tu fais des trucs que tu contrôles à peine, ça te met dans un état quasi K.O et quand tu te réveilles t’es suicidaire ? J’vois pas pourquoi je serais en colère. En revanche et si tu permets : je suis affolé ! »

Je m’approche d’elle et, sans lui laisser une chance de se défendre, je la soulève pour la ramener dans le lit. En fait elle ne se débat pas, elle est bien trop crevée la petite. Le froid a réellement paralysé ses membres et je me demande si son sommeil fut bien réparateur ;
Je place sur elle les couvertures en m’assurant que sa tête repose sur le coussin.

« …Chérie…ne me fais pas ces yeux là, c’était imprudent, dangereux de faire ça. J’imagine bien que tu ne l’aurais pas fait si tu allais mieux mais…que se passe-t-il ? Tu ne ressens plus le froid ? Ce…ça vient de ton pouvoir n’est ce pas ? »

Bien, je ne pourrais pas partir.
Tu vas rester là dans un tel état ;
Et moi plaidoyer sans pouvoir revenir ?
Hors de question, je reste .

Hj : {Que tu aies une petite lecture,
avant de partir Razz
Bon courage ! }


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MessageSujet: Re: Sorry, I have no choice TERMINE   Sorry, I have no choice TERMINE - Page 2 Icon_minitimeJeu 25 Avr - 8:33

Effectivement, j'aurai mieux fait de me taire. Après lui avoir imposé une telle scène, voilà que je continuais à mettre ses nerfs à rude épreuve. Il ne méritait pas un tel acharnement et là, je comprenais sa colère. Il avait eu peur et il devait sûrement penser que je m'en foutais, que cela me passait au dessus de la tête. Ce n'était pas le cas... Même si cette douche m'avait fait du bien, je savais que je n'aurai pas dû rester aussi longtemps. M'étais-je évanouie ou seulement endormie ? Je ne saurai le dire. Seulement, j'allais bien. Je n'avais pas froid contrairement à ce qu'il pensait, je ne sentais plus réellement mon corps. Pourtant, l'explication me semblait claire. Ces petits picotements ne laissaient aucun doute quant au fait que mon corps était endormi ou du moins anesthésié par le froid... Il ne voulais plus m'écouter, s'attendant sûrement à une autre « ânerie ». Ne comprenait-il pas que j'essayais de le rassurer ? Si je pouvais plaisanter et suggérer un tête à tête coquin avec lui, c'était que je n'étais pas encore agonisante !

Je me sentais triste. Triste parce qu'il était en colère. Triste parce qu'il me voyait encore comme cette petite chose malade retrouvée dans la rue. Triste parce que je ne pouvais faire aucune erreur en sa présence. Triste parce qu'il voulait partir maintenant alors qu'il devait être tôt. A quoi m'attendais-je de toute façon ? Il avait son fils, son travail. Il n'avait pas besoin d'une gamine capricieuse en prime. D'ailleurs, je le forçais à devenir ironique et limite agressif... Ses bras me saisirent à nouveau sûrement pour me trimballer jusque dans la chambre et je ne lui opposais aucune résistance. A quoi bon de toute manière ? Pendant ce temps, je gardais mon visage sur son torse et n'osais le regarder dans les yeux. Je le laissais me déposer dans le lit, me mettre sous les couvertures sans broncher un seul instant. Je n'y aurai même pas songer vu son état.

Et maintenant, il se faisait doux. Je ne supportais pas cette manière qu'il avait de me regarder à cet instant. J'avais réellement l'impression de me retrouver quelques mois auparavant, avec le chéri en moins quand même. En plus, je voyais ce qu'il essayait de faire. Il voulait rejeter la faute de toute cette merde sur ma capacité, alors que ce n'était qu'un léger incident de parcours. Certes, elle y était pour quelque chose, mais j'avais été la seule à me glisser dans la douche, la seule à tourner le robinet pour réduire la température. Je me mis sur le côté de sorte à lui tourner le dos... J'aurai aimé qu'il ne s'attarde pas davantage sur le sujet pour se contenter de me prendre dans ses bras. Mais à part me crier dessus, me reprocher cette douche froid... Heureusement que j'avais du réclamer un baiser dans la salle de bain.

- « Puisque tu condamnes déjà ma capacité, on va dire que tout est de sa faute. Le seul soucis c'est qu'elle fait partie de moi. Tu veux l'extraire ? Bah tu peux pas. Je l'aurai toujours. Et je l'utiliserai à chaque fois que je le jugerai nécessaire, même si ce n'est que pour faire cesser les pleurs d'un petit garçon... »

Les mots étaient peut être durs, mais dans ma voix, on ne pouvait entendre qu'une certaine lassitude. Je ne pouvais rien faire pour la rendre plus aimable, mais j'en avais marre de me faire engueuler. Je voulais qu'il reste à mes côtés, c'était indéniable, mais je ne voulais plus le voir agir comme mon père.

- « Et pour info, mes membres fonctionnent encore. Ils sont seulement endormis à cause du froid. Si tu veux partir travailler à 5h du matin pour m'éviter, libre à toi. Tu n'as plus à t'inquiéter. Je serai sage maintenant... Merci papa. »
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Elias J. Climber

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MessageSujet: Re: Sorry, I have no choice TERMINE   Sorry, I have no choice TERMINE - Page 2 Icon_minitimeJeu 25 Avr - 19:26

Eh merde. Voilà tout ce que j’ai envie de dire. Je voudrais tout balancer loin d’ici, tous ces mal-entendus, tous ces accrochages déjà beaucoup trop nombreux à mon gout, toute cette tension dès qu’il s’agit de mutation, tout ce qui ébranle notre amour.
Je ne veux pas que Capucine efface une partie d’elle-même. J’ai bien compris que ce don l’habite, depuis toujours, qu’il s’est révélé il y a quelques années, qu’elle a su le maitriser jusqu’à ce que la maladie lui fasse clairement perdre l’habitude de l’utiliser. Je sais que d’autres ont ce problème, je sais qu’il est probable qu’un jour on me confirme ce que Kate m’a dit implicitement dit l’autre fois, et je sais aussi que quoiqu’il advienne de ces dons, je suis amoureux de Cap.

Et maintenant ? Je l’ai froissée, la mutante, j’ai déçu l’adolescente et apparemment lassée ma petite amie. Pourquoi faire simple ?

Je l’observe me tourner le dos et balancer ses propos stupides – parce que je ne les accepte pas – et je me lève, soudainement. Je ne vais quand même pas attendre sagement qu’elle se calme, lui monter le petit déjeuner au lit et nous mettre en retard sous prétexte qu’elle attend des excuses !…Parce que moi aussi j’en veux. Je déteste cette attitude enfant qui me pousse à adopter en effet un rôle plus vieux et qu’elle ose définir de papa.
C’est blessant, c’est vrai, et c’est foutrement frustrant de ne pas avoir les arguments pour la contrer.

« …Très bien ! »

Je vais jusqu’au placard pour en sortir des vêtements propres, puis je file à la salle de bain. Ne précisons pas trop fort qu’une flaque au milieu de la pièce a faillit me couter la vie ; je me prépare en prenant le temps. Ok, il est trop tôt. Beaucoup trop tôt pour réveiller le petit et partir.
Une bonne douche – chaude pour moi – un instant de détente le rasoir en main, je me surprends à ne pas me couper une seule fois, puis quand l’avocat a revêtu son costume : je ne vois plus rien à faire ici.
Doucement je passe devant le lit, attrape ma mallette et descends le plus discrètement possible les escaliers…Indio dort encore. Ouf.

Maintenant je tourne en rond. Aucune envie d’avaler quoique ce soit, encore moins de jeter un œil dans mes dossiers, la télévision serait trop bruyante et il n’y a de toute façon pas assez de lumière – puisque les stores sont fermés – pour que j’entame quelle tâche que ce soit ;
Génial.
Je trouve une place à la table, face à la télé tristement éteinte, et j'attends...

Quand l’horloge affiche 5 heures 52 je rouvre un œil et détache ma mâchoire de la main dans laquelle je l’avais laissé se reposer. Je me suis endormi ? Assoupi en tout cas. J’attrape un bout de papier qui traine près du bureau installé à gauche de l’entrée, et j’y gribouille quelques mots.

« Il fait beau, je vais emmener Indio faire une promenade avant de le déposer à l’école. Bonne journée. »

A ces mots, je soupire un coup et m’approche du coin chambre du gamin. Il dort, paisiblement. Sa respiration est calme, son doudou chaleureusement installé sous son bras, sa tête probablement emplie de rêves et aucun souci à l’horizon.
Je ne peux pas le sortir du lit avec 1 heure 30 d’avance. Mais je ne peux pas partir au bureau sans lui.
Alors que je m’apprête à rejoindre la cuisine, je percute un jouet laissé au sol et il n’en faut guère plus pour que mon fils sorte de son sommeil.

En continuant d’ignorer Capucine et en m’occupant de mon bout de chou pour le préparer à partir une fois qu’il a déjeuné, nous sommes prêts en vingt minutes. Un dernier regard sur la mezzanine, le papier sur la table, je ferme la porte à clé et c’est parti pour une ballade…
L’espèce de parc situé à une centaine de mètres de l’appartement est un terrain de jeu idéal pour un gosse de pas cinq ans. Nous faisons deux fois le tour, je m’amuse à le voir courir après les oiseaux, nous croisons quelques matinaux qui promènent leurs chiens et attisent la curiosité de mon gamin : c’est déjà l’heure de l’école. Je le dépose, inspire, expire : il est temps pour moi.

...

« Je ne voulais pas être inconvenant. J’ai eu peur, simplement. Pardonne-moi. »

Encore civilement vêtu ;
Peiné et embarrassé ;
Je fais comme si la discorde avait disparu ;
Et me rallonge à tes côtés…
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MessageSujet: Re: Sorry, I have no choice TERMINE   Sorry, I have no choice TERMINE - Page 2 Icon_minitimeJeu 25 Avr - 20:26



Que nous arrivait-il ? Nous nous disputions au lieu de nous aimer tout simplement. N'était-ce pas ce qui était sensé se produire lorsqu'une moitié d'un couple gagnait contre le cancer ? Certes, j'avais moi même proposé la soirée tranquille à la maison avec Indio, mais je n'imaginais pas une telle fin et un lever aussi dramatique. Pourquoi avait-il fallu que ça se passe ainsi ? Étions-nous destinés à nous déchirer continuellement ? Je ne savais que dire... Je ne savais que faire... J'étais mure pour mon âge, mais je n'étais pas aussi mure que lui et il ne semblait pas le comprendre. Malgré mon parcours hors norme, je n'aurai jamais son expérience. Seul le temps pouvait nous aider, mais... en avions nous ?

Lorsque son « très bien » résonna dans la pièce, je savais que tout était dit. C'était comme le couperet d'une guillotine : glacial, tranchant et mortel... Il se dirigea vers la salle de bain, en prenant ses affaires, sans doute pour me donner raison. Il allait s'en aller, sans un mot et claquer la porte. Allez Capucine... Ce n'était pas la première fois que cela t'arrivait, mais il fallait reconnaître que d'habitude, je voyais le coup venir et les précédais. Il était impossible de vivre en couple avec un humain. Le monde mutant était déjà si effrayant, si bizarre vu de l'intérieur que de l'extérieur, seul l'incompréhension dominait. Je n'aurai jamais dû demander à Élias de comprendre. Moi même, je commençais seulement à l'accepter et en restant à ses côtés, que se passera -t-il ? Me sentirais-je obligée de revenir en arrière sur mes efforts ?

Élias repassa devant le lit sans un regard, sans s'arrêter... Il venait de prendre sa mallette et de descendre. J'aurai dû exploser de colère, j'aurai dû lui courir après, seulement, la douleur était trop forte. Le froid n'y était pour rien, c'était mon cœur. Les larmes me montèrent aux yeux et malgré mes efforts pour les retenir, elles finirent par tomber. Tout ceci n'était qu'un désastre. Finalement, je n'étais qu'une sale gamine capricieuse qui ne comprenait rien à rien. Pas foutu de garder un mec, pas foutu de s'occuper d'elle même. Dans le lit, j'attendais que la porte de l'appartement claque, mais rien... Que faisait-il ? Il n'y avait plus aucun bruit. Aurais-je manqué son départ ? Sûrement. Un regard vers le réveil m'apprit qu'il était encore très tôt, trop tôt pour réveiller Indio. Qu'allais-je lui dire ? Heureusement que je savais où se trouvait son école, sinon j'aurai eu du mal à l'emmener à destination sans appeler celui qui était parti. A cette pensée, je saisissais le coussin d’Élias pour le serrer contre moi... Ce vague substitut ne suffirait pas à éteindre ma peine, mais son odeur l'allégeait un peu. Après m'être assurée que le réveil était mis à une heure potable pour amener le petit garçon à l'école, je me laissais dormir un peu.

************


Driiiiiiiiiiiing ! Quel son désagréable ces machins là... Mais au moins, il était efficace. Les yeux ouverts, je faisais l'état des lieux sur mon corps. Les douleurs étaient présentes et bien évidemment, j'avais froid. Quelle débile ! Néanmoins, j'avais des obligations – même si personne ne me les avait donné – concernant Indio. Je ne ferais qu'un bref passage dans sa petite vie, mais je pouvais au moins rendre ce service à Élias. C'était avec la tête dans le cul que je descendais les marches pour entrer dans l'espace du garçon. Le lit était vide. Où était-il ?

- « Indio ? T'es où ? » Pas de réponse... - « Indio... Indio ??!!! »

Je me baladais dans tous les recoins de l'appartement avant d'aller dans la cuisine. Ce fut à ce moment là que je découvrais le mot d’Élias. Clair, net, précis et impersonnel. Tremblant de rage, le mot se déchira sous mes doigts. J'en laissais même les morceaux tomber à terre, avant de remonter. Il était temps de s'habiller et de rentrer pour se changer. Ce n'était pas en flemmardant que j'allais conserver mon boulot. Pleine de bonne volonté ou presque, je me changeais. Je finissais même de ranger correctement la salle de bain. Si on n'étendait pas les serviettes, elles ne sécheront jamais ! Par contre, c'était tout ce dont je me sentais capable de faire. Bien vite, je me sentais vidée et trop frigorifiée. Finalement, cette douche n'était vraiment pas une bonne idée. Je décidais de me rallonger comprenant mon erreur. Si je n'avais pas été aussi stupide, je ne me serais jamais disputée avec Élias et aujourd'hui, nous aurions pu en profiter. Maintenant, je n'avais plus que mes yeux pour pleurer. Littéralement parlant... J'enfouissais ma tête dans son oreiller pour tenter de me calmer. Cela avait fait des miracles tout à l'heure alors pourquoi pas tout de suite ?

Mais bien vite, j'entendis des bruits à l'étage inférieur. Des bruits de pas qui se rapprochaient. Aussitôt, j'essuyais mes yeux et relevais le buste pour accueillir le nouvel arrivant. Il était revenu... Je devais respirer pour ne pas me remettre à pleurer. Même s'il essayait de me faire craquer en s'excusant. Je le laissais se mettre à mes côtés et retrouvais ma place contre lui en me jetant tout simplement dans ses bras. J'avais des excuses à lui présenter. Rien n'était plus pareil depuis l'affaire Jefferson. Je vivais des choses, mais cela n'avait qu'un temps. Je ne pouvais retourner dans l'état où j'étais en décembre. Ne plus dormir. Faire des cauchemars. Il fallait que cela cesse. Élias m'avait aidé à passer outre, à me reconstruire. J'étais plus forte et aujourd'hui, j'espérais pouvoir protéger la seule personne qui m'était essentielle : Lui.

- « Non, c'est moi... Je sais que je ne suis pas facile, que ma vie est compliquée. Tu n'as pas besoin de ça. Tu as tes propres problèmes. J'essaye pourtant de ne pas agir comme une gamine, mais... j'en suis encore une. Je... Je ne suis pas parfaite, loin de là. Mais je suis certaine d'une chose... Je t'aime et je ne veux plus qu'on se dispute. Ça fait trop mal... Pardonne moi... Pardonne moi... »

Nos têtes collées l'une contre l'autre, mes bras autour de son cou, je ne cherchais même pas à me justifier, car les faits étaient éloquents. J'avais eu tort. A moi de rattraper mon erreur et d'assumer mes responsabilités, car jamais je ne laisserai partir cet homme sans me battre. Il en valait la peine. Il me rendait plus forte, plus vivante, plus humaine... Plus moi !
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MessageSujet: Re: Sorry, I have no choice TERMINE   Sorry, I have no choice TERMINE - Page 2 Icon_minitimeVen 26 Avr - 14:21

Le drap en travers des jambes, la veste du costume à moitié pliée dans mon dos, la mâchoire encore solidement contractée par la nervosité, je me retrouve contre Capucine dans ce lit que nous partageons. Je m’attendais à tout, et pour ainsi dire à rien ; Qu’elle crie ne m’aurait pas étonné, qu’elle pleure non plus, qu’elle ne dise rien c’aurait peut être été plus surprenant. Je la connais bien mais le par cœur est encore loin, c’est donc sans savoir ce qui m’attend que je passe mon bras sous sa tête et laisse ma main venir l’attraper par l’épaule pour que nous soyons l’un contre l’autre.
Ça marche. Enfin je veux dire : elle accepte. Cap ne me repousse pas, au contraire, elle vient nicher sa petite silhouette contre la mienne et je pousse un soupir qui semble être resté prisonnier des heures.
C’est un bon premier contact depuis que je suis parti : c’aurait pu être pire.

Mes excuses furent formulées avec rapidité, franchise, sans détour. J’estime qu’il n’en fallait pas plus, pourquoi se compliquer à polémiquer sur ce qui s’est passé ? L’essentiel c’est ce que j’en pense, les conclusions que j’en tire. C’était dur et cruel ce réveil, je ne veux plus que ça se passe. Oui mais eh, il y a ce qu’on veut et ce que l’on peut
La jeune femme prend la parole et ses mots – rassurants certes – incitent grand nombre d’idées à se pointer devant la barrière de mes lèvres. J’ai des tas de choses à lui répondre, mais rien qui n’en vaille vraiment la peine. Ici encore, l’important c’est ce qu’elle pense : et nous sommes d’accord. On ne veut plus de cela, ça parait logique mais le dire était nécessaire. Bénéfique.

Je ne dirais donc pas que non, elle n’est plus une gamine. Que si je n’ai pas besoin de ses problèmes, leur absence serait plus douloureux encore. Je ne lui expliquerais pas qu’on va encore se disputer, c’est évident. C’est obligatoire, mais que c’est comme ça. Je ne peux pas lui démontrer que la vie à deux – quelle que soit les formes qu’on lui donne – est faite de conflits. Deux personnalités ne peuvent être constamment en accord ;
Il y a, néanmoins, une chose que je peux m’autoriser à lui dire. Une chose qui ne devrait en rien la blesser, lui faire perdre son courage.

« Je t’aime. Je relève le visage pour poser mon regard dans le sien et esquisse un discret sourire. C’est derrière nous maintenant…il ne faut plus y penser. tu t’es rendormie ? Dors encore si tu veux, je suis là. »

Qu’importe le bureau. J’ai quelques rendez-vous ce matin, logiquement aucun passage au tribunal pour aujourd’hui, je peux me permettre d’annuler la visite des clients, il faudrait juste que j’appelle la secrétaire…mais je suis si bien dans ce lit, la demoiselle tout contre moi.
J’attends silencieusement, peut être deux ou trois minutes, avant de me décider à envoyer un message. Je n’ai pas d’explications à lui fournir, je veux juste qu’elle annule les rendez-vous et bien sûr, les décale en fonction des disponibilités des plaignants.

Doucement je défais le nœud de ma cravate ;
T’observe avec tendresse et bienveillance.
Je voudrais que jamais plus l’on se batte ;
Nous sommes une force qui doit rimer avec alliance.
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MessageSujet: Re: Sorry, I have no choice TERMINE   Sorry, I have no choice TERMINE - Page 2 Icon_minitimeVen 26 Avr - 17:57

Installée contre lui, je me mettais à rêver de l'avenir que nous pourrions construire ensemble. Je nous voyais le matin, dans la cuisine : Élias nouant sa cravate autour du cou, Indio attendant son assiette d’œufs brouillés que je lui préparerai. Il s'agissait d'une scène tout simple , mais elle m'attirait... Je ne rêvais pas d'un mariage en grand, ni même d'une ribambelle d'enfants. Tout ce que je voulais c'était une famille unie ou il faisait bon de vivre. Une famille unie qui vivrait, grandirait ensemble. Voilà, tout ce que je souhaitais. Ce n'était pas grand chose, mais pour une fille comme moi, cela me semblait presque surréaliste. Beau, mais trop beau pour être vrai. Pourtant, la vision que j'avais de mon couple avec Élias me paraissait lumineuse, radieuse. Certes, il y aurait des mauvais jours, des jours compliqués où notre couple sera mis à rude épreuve. Seulement, j'avais confiance en lui, en nous. Tant que cette petite flamme, cette passion qui nous caractérisait tant demeurait, tout se passerait bien et mon rêve deviendrait une réalité.

L'une de mes mains atterrissait sur son doux visage en une caresse alors que je tournais ma tête vers son cou, mes lèvres à quelques centimètres de son menton. La chaleur qui émanait de mon corps se répercutait dans mon corps. C'était si agréable... Pour moi, mais certainement pas pour lui. Même si nos vêtements faisaient barrière, il n'en restait pas moins qu'il n'avait aucune raison de supporter le poids de mes erreurs. Le temps s'écoulait lentement. Il n'y avait aucune once de stress, seulement du bien être. Les paroles étaient inutiles et c'était bien comme ça. Mais lorsqu'il murmura son « je t'aime », je changeais d'avis. Les mots étaient requis quand il provoquait autant de bien. La chaleur de son regard, qu'il dise que cette dispute était derrière nous, tous ses facteurs rendaient l'instant plus que merveilleux. Davantage quand il me fit comprendre qu'il restait avec moi.

- « Oui, c'est derrière nous... Sinon, je me suis rendormie, mais je pensais... Enfin... J'ai cru que tu étais parti directement au travail à cause de moi et qu'il me faudrait emmener Indio à l'école. Je n'ai vu ton mot qu'après... »

Je faisais une pause, me sentant stupide d'avoir cru qu’Élias abandonnerai son fils. Il était dingue de la petite tête blonde alors sous entendre une telle chose restait dangereux. Un petit sourire gêné, coupable naissait sur mes lèvres. D'un autre côté, il pouvait voir cette action d'une toute autre manière. En effet, c'était la preuve que je pensais à son fils, que je pouvais prendre la relève. Je sondais son regard à la recherche d'une ombre... mais je ne parvenais pas à le déchiffrer.

- « Après je me suis habillée pour aller au travail, sauf que... je me suis sentie fatiguée et j'avais froid... »

J'avais sortis ces derniers mots rapidement et en les mâchonnant pour cacher ma honte. Je ne pouvais m'en prendre qu'à moi même, car, dans l'histoire, j'étais la sale gosse inconséquente. Même si je ne me sentais pas top, peut être devrais-je assumer et me rendre tout de même au salon de thé. Les autres ne devaient pas payer pour mes erreurs. Surtout qu’Élias proposait apparemment de rester ici avec moi.

- « Mais... et ton travail ? Je ne veux pas que ta vie professionnelle pâtisse de mes erreurs de gamine. Je ne veux plus te causer d'ennuis. Ni à toi, ni à ceux qui m'attendent au salon. Je devrais y aller pour les aider. »
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MessageSujet: Re: Sorry, I have no choice TERMINE   Sorry, I have no choice TERMINE - Page 2 Icon_minitimeVen 26 Avr - 19:52

Puisque nous sommes là, réveillés et que la journée a commencé quoique l’on dise, autant discuter un peu. Et surtout pas se disputer, essayons, je suis sûr qu'on peut y arriver. Avec un peu de bonne volonté, le souvenir de l’accrochage de ce matin encore bien frais à l’esprit, le calme ambiant et ce lit douillet : aucune raison qu’une nouvelle guerre soit entamée ;
J’interroge Capucine sur ce qu’elle a pu faire durant mon absence. Elle a eu deux heures pour repenser à ce qu’on s’est dit. A l’image stupide que j’ai donnée du mec en colère, impulsif et hautain qui se sent au dessus de la demoiselle qu’elle est. Je me demande si Cap a cherché à se rendormir, si elle a pleuré, pesté, si elle s’est levée, si elle a cassé quelque chose ?
Bon. Elle m’a pris dans les bras dès que je suis arrivé…supposons que ce temps lui a permis une réflexion efficace.

Pas de dispute hein ? Mais ce qu’elle dit vient me piquer là, dans ma fierté, dans mon arrogance et mon estime. Je fronce les sourcils alors qu’elle m’avoue clairement avoir pensé – jusqu’à ce qu’elle trouve le mot ! – que j’avais laissé Indio seul. Seul avec elle. Ou est le mal ? Mon fils n’aurait pas supporté de me savoir parti ! Évidemment que j’ai confiance en Capucine et que si nécessaire, on peut tous les trois s’organiser pour qu’elle s’occupe de le conduire à l’école…
Mais là comme ça ? Dans un débile coup de colère ?
Je ne dis rien. Je me contente de l’observer. Elle n’a pas passé deux heures à bougonner, Capucine s’est inquiétée pour le petit et sa journée d’école. Elle n’a pas voulu que nos bêtises soient pour lui un poids.
Doucement mes lèvres se pincent et j’acquiesce. C’était sympathique de sa part, elle ne connait pas forcément tout ce qui m’unit à mon fils, encore moins le père que je suis, son réflexe fut donc parfaitement honorable.

Quand elle me parle d’avoir eu froid, d’avoir été de nouveau très fatiguée, mon bras se resserre sur elle et je relève le menton pour le déposer contre son crâne, dans un semblant de câlin. Pour la recouvrir, pour la blottir davantage contre moi, ne laisser aucun désagréable courant d’air s’infiltrer entre nos silhouettes.
Difficile à faire, mais c’est l’intention qui compte.
Ce qu’elle dit par la suite est parfaitement illogique, quoique sensé dans la bouche d’une employée sérieuse. Je secoue la tête en me redressant, histoire de m’adosser au mur derrière moi, à peine.

« La secrétaire a reçu l’ordre de décaler mes rendez-vous de la journée…je ne vois pas pourquoi je lui ferais subir une nouvelle consigne. » En faisant mine de plaindre ladite secrétaire je lève les yeux au ciel, et cherche un peu de sérieux. Quand même. « Tu n’es pas en état Capucine. Je ne veux pas en faire trop ou t’étouffer mais…enfin je me trompe peut être. Je pense juste que tu n’es pas en forme. Ils peuvent comprendre ça et même s’ils ne comprennent pas : tu vas rester ici aujourd’hui. »

Levant le visage avec un air assuré, presque autoritaire – heureusement décoré d’un léger sourire – j’attends son avis. Un peu comme si je ne lui laissais pas le choix, j’attends en fait une approbation. Que va-t-elle faire dans ce salon de thés à servir…des thés – logique – alors qu’elle ne tient pas debout ? Pas question, le risque est trop grand. Y a-t-il un travail plus épuisant que le service ? Bah, peut être, mais vous voyez où je veux en venir.

« Je te garde avec moi… t’as pas le droit de me laisser seul. »

Mes lèvres viennent chercher les tiennes ;
Ma main remonte, taquine, contre ta cuisse ;
Je ne peux m’empêcher de te vouloir mienne ;
Bien que faillir maintenant serait imprudent, nocif…?
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MessageSujet: Re: Sorry, I have no choice TERMINE   Sorry, I have no choice TERMINE - Page 2 Icon_minitimeSam 27 Avr - 20:44

Il existait des gens dont on avait besoin physiquement. Élias était l'une de ces personnes pour moi. Ce besoin irrépressible de sentir sa peau contre la mienne, de sentir son cœur battre tout près du mien, de sentir que, pour quelques instants, lui et moi étions en communion, en parfaite harmonie. Je ne parlais pas du simple manque... Non... Il s'agissait du besoin charnel et viscéral d'être contre lui. Nous étions passés par tous les stades. Nous avions été séparés, et il m'avait été impossible de combler ce besoin de le sentir contre moi. Certes, les photos prises à la va vite me redonnaient le sourire, les souvenirs de nos instants de tendresse me redonnaient du baume au cœur, mais je n'étais jamais pleinement satisfaite. Rien ne pouvait remplacer l'être aimé. Ces photos paraissaient bien vite irréelles et les souvenirs s'estompaient au fur et à mesure du temps qui passait. A l’inverse, quand le néant s’invitait en remplaçant raté de ces marques d’affection, il était parfois dur de garder le sourire malgré d’autres bonnes nouvelles, d’autres bons moments, d’autres personnes à aimer. C'était encore plus cruel lorsqu'on ne comprenait pas pourquoi ce néant s'était invité. Le doute, la remise en question, l’imagination débordante nous faisait envisager milles options toutes plus insupportables les unes que les autres. Deux heures s'étaient écoulées et Élias m'avait cruellement manqué. Je préférais ne pas penser au jour fatidique où il se lasserait de moi. Du moins, si un tel jour arrivait...

Aujourd'hui, il était revenu malgré toutes les horreurs que j'avais pu lui balancer. En plus de cette frayeur que je lui avais imposée, j'avais tenté de la minimiser, puis de le culpabiliser avant de le mettre face à ses démons concernant son rôle de père. Quelle petite amie pouvait être aussi cruelle envers son compagnon ? Voulais-je réellement devenir ce genre de femme qui n'hésitera pas un seul instant à appuyer là où ça faisait mal ? Ne comptez pas sur moi ! Bien au contraire, je souhaitais devenir l'épaule sur laquelle il pourrait se reposer, les bras qui le protégeraient de tout ce qui pourrait le blesser, l'oreille « amie » qui l'écouterai sans jamais le juger sur ses erreurs passées, présentes et à venir. C'était exactement le genre de femme que je voulais devenir. Il me faudrait encore du temps pour parvenir à cet idéal, mais j'avais confiance en notre avenir. Je l'aimais et j'étais prête à toutes les folies pour le garder. Mes bras resserrèrent leur étreinte autour de son cou à cette pensée et je fermais les yeux tout en inspirant son odeur. Il s'agissait d'un de ces instants parfaits que l'on aimerait faire durer une éternité. Le monde extérieur était inexistant. Il n'y avait personne pour nous interrompre ou nous blesser. Nous n'étions que tous les deux, complètement seuls.

Devant mes confessions, je remarquais le trouble sur ses traits au moment où j'évoquais l'hypothèse absurde où il aurait été capable d'abandonner Indio à son triste sort. J'espérais du fond du cœur qu'il comprendrait le bon sens de mes paroles. Ainsi, il pouvait voir que je m'inquiétais déjà du bien être de son fils et qu'il pouvait compter sur moi. Il ne pouvait tout faire seul. Entre son travail prenant et ses obligations de père... Il avait peu de temps pour lui. Peut être pourrais-je l'aider davantage... A deux, nous serions plus forts pour affronter les problèmes et les tracas du quotidien. A deux, nous serions invincibles.

Je continuais sur ma lancée en parlant de cette tenace sensation de froid. Elle ne me quittait pas depuis mon troisième réveil malgré mes vêtements et le drap déposé sur moi, même si elle se faisait moins présente entre les bras d’Élias. D'ailleurs, ces derniers m'enserrèrent davantage à cette nouvelle. Je faisais glisser ma joue dans son cou sans me préoccuper si celle-ci était trop froide ou non. Il m'était difficile de savoir si ma peau était gelée ou pas...

- « Tu es chaud.... C'est agréable. »

Instant idyllique... qu'il allait falloir casser. J'ignorais si je pouvais me permettre de rater cette journée de travail. Certes, cela arrivait à tout le monde d'être malade, mais je n'aimais pas abandonner les autres, surtout quand le travail était aussi conséquent. Mais bien vite, Élias se chargeait de m'en dissuader. Il commençait par me dire qu'il avait de toute manière déjà demandé à faire bouger son emploi du temps pour enchaîner sur mon état. C'était si pitoyable que ça ?

- « Tu as raison. Je vais prévenir Thomas que je ne viens pas. J'espère qu'ils pourront se passer de moi... »

Certes, je n'étais pas indispensable. Ils sauront s'en sortir sans moi, mais ça me faisait mal de les lâcher à cause de ma stupidité. Sans cette utilisation de ma capacité, je n'aurai jamais éprouvé le besoin de prendre cette douche suicidaire et personne n'aurait eu à s'inquiéter pour moi. Je me saisissais de mon portable et envoyais à mon tour un texto. Il ne me fallu guère plus d'une minute avant de reposer mon portable et de retrouver l'étreinte chaleureuse de mon cher et tendre. D'ailleurs, il ne m'aurait jamais laissé repartir, trop heureux de passer un peu de temps supplémentaire avec moi. Cela me faisait plaisir au point qu'il m'était difficile de décrire clairement mes sentiments et mes sensations. Cette douce chaleur qui se diffusait dans mon ventre se rajoutait à celle que me procurait le corps d’Élias. Celle ci s'intensifia lorsque ses lèvres prirent possession des miennes. Je me laissais emporter par cette douce passion qui dévastait tous les mauvais souvenirs de la nuit précédente. Nos langues se cherchaient et entamaient une danse langoureuse. Sa main sur ma cuisse se faisait audacieuse et ce fut tout naturellement que mon corps se rapprocha du sien.

- « A vos ordres et avec joie, chef ! », me contentais-je de répliquer.

Mes doigts courraient le long de sa joue tandis que mes lèvres se faisaient joueuses au niveau de son cou et de son oreille. J'avais envie de lui, de sa chaleur. Je désirais qu'il me prenne dans ses bras fermement, sentir ses mains parcourir mon corps, reléguant cette impression de froid au statut de simple mauvais rêve. Lorsque nos regards se retrouvaient, il me semblait que nous étions sur la même longueur d'onde. Sans prévenir, je me déplaçais de sorte à me retrouver sur ses genoux, face à lui. Ma poitrine se pressait contre son torse et je gouttais à ses lèvres avec avidité.

- « Fais moi l'amour... J'ai envie de toi... Là... Maintenant... Tout de suite. »

Cela sonnait comme un ordre et il était vrai qu'il me serait difficile de contenir ce besoin irrépressible de sentir sa peau contre ma peau, son souffle s'écraser à mon oreille. Devant cette envie, je ne laissais aucune chance à sa veste qui glissa de ses épaules, lentement, avant d'attaquer les boutons de sa chemise. Mes lèvres se faisaient plus ambitieuses et parsemaient son cou et la naissance de son torse au fur et à mesure que sa peau devenait accessible. Face à mes nombreux assauts, celle-ci se faisait victime de mon amour, ressentant déjà les premiers frissons de ce désir qui nous liait.

- « S'il te plaît... Serre moi fort... »
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MessageSujet: Re: Sorry, I have no choice TERMINE   Sorry, I have no choice TERMINE - Page 2 Icon_minitimeLun 29 Avr - 9:23

Hier, lorsque nous sommes rentrés de l’hôpital, j’avais l’impression d’avoir passé la journée la plus épuisante possible. J’avais également – et surtout – l’impression que ce pénible et long jour touchait à sa fin. Que nous aurions le loisir de nous détendre et nous remettre de nos fortes émotions ;
Je me suis grandement trompé.
La soirée avec Indio se déroulait très bien jusqu’à cette démonstration de Capucine, la tension entre nous fut alors difficilement mise de côté et si la nuit nous a donné la sensation d’être paisible, le réveil fut brutal. Affolant. Traumatisant.

Je revois le visage fermé de la jeune femme assise dans la douche, sous cette eau glacée, je l’entends encore essayer de me rassurer dans un état inconscient et imprudent. La colère que j’ai ressentie, la frayeur et la panique me restent en mémoire, comme un pénible arrière gout.
Pourtant elle est là, elle va bien, et accepte mon conseil de ne pas aller travailler ce matin…

« Ce n’est pas un ordre chérie…il faut que tu apprennes à être prudente. »

Et je ne cache absolument pas le sous-entendu. Oui il faut qu’elle apprenne à faire attention, à se ménager quand à son travail et aux heures qu’elle passe à s’épuiser, mais avant tout à l’utilisation de son don ! Cap est la mieux placée pour savoir comment gérer cette capacité, ça ne veut pas dire qu’elle en sait assez ou du moins qu’elle utilise au mieux ses connaissances.
Ça fait deux fois, je ne supporterais pas qu’une nouvelle négligence de sa part la fasse souffrir.

Mais l’heure n’est plus au sermon. Je vois bien que la belle a d’autres idées en tête et, si j’avoue avoir entamé cette douce excitation en déposant avec gout quelques baisers dans le creux de son cou, j’étais loin de me douter qu’elle enchainerait. Sérieusement, je pense qu’il vaut mieux pour elle qu’elle se rendorme et récupère pour de bon cette fatigue qui lui a fait faire tant de bêtises. Entre hier et aujourd’hui.
Pensez-vous néanmoins qu’elle me laisserait me défendre ? M’expliquer ou argumenter mes choix ? Les douceurs que j’ai parsemé ci et là contre sa peau étaient simplement présentes pour la détendre, l’inciter à se sentir bien pour retrouver les bras de Morphée…pas les miens. Pas comme ça.
Ses petits doigts s’en prennent à ma chemise, ses lèvres à mon torse et mes désobéissantes mains viennent palper ses alléchantes cuisses.

« Qu’est ce que… ? Mais Cap… » Elle est épuisée, je pensais qu’elle le savait mais j’ai envie de lui faire remarquer pour éviter qu’un autre malaise la prenne. Cette fois ce serait ma faute et là, je perdrais non seulement toute crédibilité dans mes discours mais aussi toute assurance face à sa santé ! « Moi aussi j’ai envie de toi mais vraiment est-ce que tu ne devrais pas encore te reposer ? »

Voilà c’est dit, ce n’était pas si compliqué !
Pour autant, l’effet de ses gestes est immédiat, les frissons se répandent depuis l’impact de ses lèvres jusqu’à l’arrière de mon dos, remontent dans ma nuque et me font fermer les yeux de plaisir ;

C’est sans doute le moment le plus délicat de ces deux derniers jours : lutter. Je dois lutter ? Je dois la repousser ? Prétextant que c’est pour son bien être ? En tout cas pas pour le mien ; je deviens incandescent de désir et sans que je ne m’en rende compte – allez, à peine – mes doigts imitent les siens pour entamer de la déshabiller, sans grande précaution. Il faut dire que peu de vêtements la recouvraient, j’ai vite fait d’avoir accès à sa sublime peau et mes lèvres viennent chercher les siennes avec tant d’avidité que je m’assois, la serre dans mes bras – obéissant dans le même temps à sa requête – et laisse la bulle, cette bulle, notre bulle nous enfermer.

Tu mets à mal mon sérieux ;
Gâtes et combles ma personne.
En remerciement je te guide au mieux ;
Jusqu’à cette apogée où la joie résonne.
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MessageSujet: Re: Sorry, I have no choice TERMINE   Sorry, I have no choice TERMINE - Page 2 Icon_minitimeLun 29 Avr - 21:09

Il existait des phrases qui, même si elles partaient d'un bon sentiment, avaient le don de vous horripiler. Bien évidemment, il y avait le fameux : « Je te l'avais dit » ou « Je t'avais prévenu »... Ces mots étaient terribles, mais pas seulement ! Lorsqu'ils étaient accompagné de ce regard plein de sous entendu, c'était souvent la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. Aujourd'hui, j'avais le droit au « Il faut que tu apprennes à être prudente »... Qu'est ce que ça voulait dire déjà ? Parce qu'entre utiliser sa capacité et sauter d'un avion sans parachute, il y avait un monde. J'aurai tellement aimé qu'il ait déjà vu cette capacité fonctionner normalement. J'aurai tellement aimé qu'il m'ait connu quand les retombées ne se résumaient qu'à un vague mal de crâne. Élias me voyait encore comme la petite malade qu'il avait rattrapé dans la rue et non comme la femme qui s 'était battue contre un cannibale hors de contrôle.

Malheureusement, mieux valait que certaines choses ne soient jamais révélées. Même si Élias commençait à bien me connaître, je continuais de lui cacher des événements peu reluisants de ma vie, comme le fait que j'étais une meurtrière... Malgré les circonstances atténuantes entourant mon geste, les conséquences restaient les mêmes : l'homme était mort.

- « Apprends moi alors... Sois mon professeur... »

A ces mots, mon corps se pressait davantage contre le sien. Ainsi, il était impossible qu'il ne comprenne pas où je voulais en venir. D'ailleurs, il n'essayait même pas de cacher son désir pour moi puisque sa main se faisait taquine et me caressait déjà la cuisse. Il me fallait de chaleur et je ne voyais qu'une seule personne pour me réchauffer. Élias avait le don de provoquer ce brasier en moi et il était vivifiant de se retrouver dans ses bras. Je le suppliais presque de me faire sienne, même si je ne lui laissais aucune échappatoire. Mes doigts étaient avides de sa chaire et défaisaient sa chemise sans aucune difficulté. A croire que j'avais passé toute ma vie à déboutonner des chemises...

Élias tentait vainement de freiner mes ardeurs. En effet, il commençait par des balbutiements maladroits pour au final me demander si je ne ferais pas mieux de me reposer. Pour autant, ma tête ne voulait rien entendre et je décidais de me faire plus précise dans mes caresses. Il était hors de question de le laisser me décourager alors qu'il avait fait naître ce feu en moi. Je plantais mon regard enfiévré dans le sien lui montrant qu'il n'y avait pas de retour en arrière possible et qu'il allait devoir assumer. Assumer, assumer... Comme s'il s'agissait d'une corvée.

- « Réchauffe moi d'abord... Pose tes mains sur moi Elias... »

Il ne fallait guère le convaincre plus longtemps. Ses mains semblaient obéir à la moindre demande de ma part et intérieurement, je me sentais flattée. Faire ressentir une telle passion, un tel désir à un homme d'expérience donnait un petit coup de pouce dans mon estime de moi. Alors qu'il se redressait pour me serrer davantage dans ses bras, je le plaquais contre le lit avec ce petit sourire carnassier. Aussitôt, je laissais courir mes lèvres de son menton jusqu'à son cou, parsemant ensuite son torse de baiser.s Mes mains ne restaient pas immobiles et commençaient à insister sur une partie sensible du corps d'un homme...

Encore une ou deux minutes de ce traitement intensif et il serait mûr à point... Malheureusement, je fus coupée dans mon élan ! Qui osait m'appeler dans un tel moment ? Oh puis, on s'en fout, non ? Pourtant, cette sonnerie m'énervait si bien que je me décidais à jeter un coup d’œil de ma place pour voir mon interlocuteur. Thomas... Que se passait-il ? Un problème avec le service ? Ils avaient besoin de moi ? La patronne voulait-elle me tuer ? Sans vraiment comprendre, je m'emparais du téléphone et décrochais, laissant Élias bouillir de désir. C'était essoufflée que je sortais le « allo » international.
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MessageSujet: Re: Sorry, I have no choice TERMINE   Sorry, I have no choice TERMINE - Page 2 Icon_minitimeMar 30 Avr - 11:39

Ça ne peut pas la blesser, pas l’offenser ni lui nuire de quelle manière que ce soit, puisqu’elle est on ne peut plus consentante, visiblement mieux qu’il y a quelques heures et puis, merde, je ne saurais me refuser à elle. C’est beaucoup trop tard pour cela, pourquoi est-ce que je cherche encore une excuse ? Mes soins ne peuvent que lui faire du bien. Ahem.
Prétention, confiance et délice. Allons-y.

Les peaux se partagent leurs frissons en se répondant par de chaleureuses caresses que les mains développent généreusement ; les regards se croisent, s’échappent et glissent sur chaque recoin de l’autre avec fascination. Alors que les bouches, avides, s’amusent en s’offrant langoureux baisers, vives cajoleries et subtiles attentions, les sensibilités mises à rude épreuve s’échauffent et se cherchent avec une douce violence qui accélère nos souffles au rythme de nos gestes.
Qui oserait briser pareil moment ? L’amour se détache en filaments languissants, voluptueux qui s’enroulent autour de nous, ajoutent aux caresses que nous nous offrons une touche de sincère émotion qu’aucun charnel moment n’a pu jusqu’alors imiter.
Je l’aime, lui murmure suavement, lui manifeste avec gout sur toutes les courbes que son corps me concède et m’emporte dans une savoureuse danse que…

…quoi ? Téléphone ? Maintenant ? T’es sérieuse ?!!
Capucine se détache – j’te jure – et s’éloigne de moi pour s’emparer du maudit appareil. Non ! Mais comment ?! Je manque une inspiration et me retrouve plus essoufflé encore alors qu’elle se met à parler. C’est une blague, probablement.
Mes mains ne cessent de parcourir ses cuisses, ses bras, viennent tâter ses seins et remontent jusqu’à sa nuque. Je cherche à l’attirer à moi, à récupérer ses lèvres bien que j’ai conscience qu’elle en a besoin. Mais pas maintenant ! Je force un peu, la sens se décaler pour m’échapper, et alors que la jolie demoiselle m’offre un regard qui veut clairement dire ‘deux minutes’ je décide de la faire basculer.

Le téléphone est resté dans sa main. Fichtre, quelle têtue ! Mais qu’importe il ne me dérange pas plus que ça ma foi, tant pis pour elle, je domine cette fois.
Affichant un air narquois à souhait alors que les yeux de Cap me fixent avec étonnement, je permets à mes doigts de reprendre là où ils en étaient. Fourbes conquérants, ils s’immiscent et s’appliquent à tourmenter la belle, lui rendant clairement la conversation téléphonique difficile ;
Au même moment, lèvres et langue viennent à sa poitrine, se hissent jusqu’au cou et mon souffle brûlant se mêlent à elles en espérant sincèrement pouvoir perturber la miss qui se croit autorisée à téléphoner !

Peut-être a-t-elle eu le temps de tout dire, peut-être est-ce ma faute si la discussion est interrompue, ou bien la faute de son/sa collègue à l’autre bout du fil : pour être honnête je m’en balance. Toujours est-il que le gêneur – le téléphone – est abandonné dans un coin du lit. Pour être certain qu’il ne viendra plus nous embêter, je le déplace d’un mouvement du bras – oups un peu trop vigoureux – et reviens au dessus de mon amour en prenant absolument tout le loisir de me placer sur elle, mêlant nos jambes, nos bras et nos langues avant que je puisse, quand même, m’exprimer.

« …Je suis désolé, mais tu n’avais pas le droit. »

Amusé, faussement arrogant ;
Je te fais part de toute mon impatience.
Excité, terriblement ardent ;
J’ai besoin que tu participes à cette danse…
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MessageSujet: Re: Sorry, I have no choice TERMINE   Sorry, I have no choice TERMINE - Page 2 Icon_minitimeMar 30 Avr - 17:50

Il y avait de ces moments où un coup de fil pouvait être gênant. En première place était bien évidemment l'appel super important qui arrivait au moment du grand passage sur le trône. Pour la deuxième place, j'étais en plein dedans... Alors qu’Élias et moi avions une discussion passionnante et passionnée, le salon de thé m'appelait sûrement au sujet de mon absence du jour. Je me voyais mal ne pas répondre, ayant peur qu'un problème ou un malheur soit survenu. C'était donc, devant les yeux ébahis, de l'avocat que je décrochais. J'étais à peu près certaine que si cela avait été sa secrétaire, il en aurait fait de même. Par contre, je lui aurais fait payer tout comme il me le faisait payer maintenant. Malgré mes regards amusés pour le prier de me donner quelques minutes avant de reprendre, les tentatives de me soustraire à ses nombreux assauts, je ne pu me battre bien longtemps. Mon dîner d'anniversaire me revenait en tête et cela ne m'aidait en rien à me concentrer.

Cet instant d'inattention me valu un retournement de situation qui, pourtant, ne réussi pas à me faire lâcher le téléphone. Seulement son attitude dominatrice, son regard vengeur m'en disaient long sur ses intentions. Les prochaines minutes allaient devenir compliquées et douloureuses. Ses mains furent les premières à entrer en action, provoquant moult sensations et frissons. Au départ, j'essayais de me dérober à ses doigts bourreaux, mais bien vite, se fut tout le contraire. Mon corps réagissait à chaque caresse et semblait en vouloir toujours plus. Je réprimais quelques soupires qui ne demandaient qu'à sortir, tentant de me concentrer sur les propos du pâtissier.

- « Oui... J'ai eu froid hier... Ce n'est... PAS... Grand chOse, mais je pense qu'il vauuuuuuuut Mieux êtRE pruDENT ! »

Je faisais tout pour que la conversation se termine rapidement, mais Thomas semblait déterminer à savoir si j'allais vraiment bien. Il me demandait même s'il devait passer pour me ramener un peu de soupe ou autre.

- « Nooonn Thomas. C'est inutile... Oh... Punaise... Non rien, je me suis coooognée avec le lit. Bon ne t’inquiète pas, je vais survivre à un rhume. Bisous et bon couraAaAaAage. »

Après avoir sorti les derniers mots à la va-vite, je raccrochais et laissais tomber le portable pour entamer ma vengeance. Pourtant, il cru bon de balancer un peu plus loin mon téléphone au cas où celui-ci aurait décidé de sonner à nouveau. Élias ne pourrait le supporter vu son regard. D'ailleurs, il tentait de prendre une tête angélique alors qu'il avait tout d'un démon. Il faisait son malin, là, au dessus de moi.

- « J'ai tous les droits et tu vas payer... Tu as beau faire le fier en essayant de me dominer, mais je te ferai gémir le premier. »

Assorti du petit regard narquois et diabolique, Élias n'allait pas faire long feu. J'étais prête à déployer tous mes talents pour le faire flancher. Mes lèvres brûlantes s'employaient à faire naître en brasier dans son cœur lorsqu'elles effleurèrent les siennes avant de se perdre dans son cou, puis à la naissance de son torse. Mes mains taquines, quant à elles, descendirent en caresses le long de son dos et de son torse pour s'arrêter au niveau de son postérieur et de son intimité déjà bien érigée. D'humeur joueuse, j'allais même jusqu'à lui faire un suçon au niveau de son cou... C'était d'une gaminerie sans nom, mais j'imaginais assez bien les regards de son entourage professionnel lorsqu'ils verront cette marque de possession. Élias m'appartenait. Mesdames, allez voir ailleurs !

Durant ce petit jeu que j'avais mis en place, Elias se défendait plutôt bien. Si bien que je m'empêchais de desserrer les dents, craignant de perdre à mon propre jeu. Pourtant, mes expressions devaient parler pour moi autant que celles d’Élias parlaient pour lui. Il était lui aussi mis au supplice avec mes caresses, me prouvant que l'âge ne jouait pas sur ce terrain là.

- « Alors... Tu comptes... rendre... les... armes ? »

Qu'il était difficile de parler lorsque son corps était traité de la sorte. Cette intense torture bien que délicieuse en devenait presque douloureuse. Il ne me faudrait guère longtemps pour atteindre la plénitude, seulement les caresses d’Élias n'étaient pas assez vigoureuses pour y parvenir. Tout ceci était bien sûr une tactique de sa part et intérieurement, je bouillonnais.
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Elias J. Climber

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MessageSujet: Re: Sorry, I have no choice TERMINE   Sorry, I have no choice TERMINE - Page 2 Icon_minitimeMar 30 Avr - 18:56

Rendre les armes ? La petite ne me connait pas. Nous voici engagés dans un drôle de jeu, une espèce de torture au gout que nous connaissons déjà. Pourtant une saveur différente se dégage de nos assauts, de nos airs, de nos intentions. Comme soudainement rivaux, adversaires, sadiques et gentiment machiavéliques, nous avons un but à atteindre avant ou du moins une faiblesse à éviter coûte que coûte tant que l’autre ne s’est pas écroulé sous notre charme ;
Évidemment j’ai l’assurance de mon âge et la légère prétention de ma personne, le manque de confiance que je peux parfois arborer est bien loin. Il n’a pas sa place ici, ce n’est pas en pensant que je peux perdre que je vais gagner ; vous suivez ?
Ainsi c’est en concurrent, challenger, que je regarde Capucine et lui procure tout ce que je pense nécessaire à sa perte…façon de parler.
Fichtre, on pourrait aisément se perdre dans ce jeu, ça pourrait durer infiniment et devenir notre seule et unique bulle.

« Jamais mademoiselle ; mes armes j’en use et abuse…pour te faire abandonner. »

Un petit excès d’orgueil me vaut un soupir étouffé au milieu de la phrase. Rien de grave, juste un détail qui aurait pu couter la faute mais qui est bien récupéré. La diablesse est douée il n’y a rien à dire, mais je ne découvre pas mon adversaire, je peux au moins compter là-dessus : je connais – plus ou moins – ses façons. Nous sommes loin de nous connaitre par cœur, c’est surement là que tout devient fascinant. Je veux cependant être le plus surprenant.

Les coups – extrêmement doucereux, précis et plaisants – sont rendus un à un, le premier offenseur subissant généralement un nouvel assaut après une belle riposte, et l’échange est aussi irrégulier que passionnant. Chaque réponse de Capucine agite mon imagination, mon espièglerie et mon désir de lui en donner ; chacun de mes affronts à sa pudeur est accueilli comme libérateur.
La lutte est intense, la chaleur monte et ma mâchoire est si fortement contractée qu’elle en devient douloureuse. Les soupirs qui pourraient s’échouer en râle, en gémissement au fond de ma gorge sont difficilement retenus pour être repoussés dans des souffles puissants, explicites de ce que je ressens.

C’est comme dans tout, les techniques sont relativement faciles à apprendre, évidentes à exécuter. Il suffit de trouver l’instant, le moment d’inattention, la baisse de la garde adverse pour se fendre. Mais je n’aime pas ce qui est commun. Un bretteur certes expérimenté reste fade si aucune fioriture n’embelli son art. Il faut en plus, bien sûr, que l’enjolivure soit conséquente voire salutaire.
Toute la tendresse et tout l’amour que je place dans notre sulfureuse danse sont mes armes, ma botte secrète est le léger mystère qui plane entre deux corps qui, s’ils s’aiment déjà, s’apprennent encore. Enfin, la touche supplémentaire reste la surprise. Cette surprise, ce moment imprévu et pourtant logiquement attendu. Ce bon déclic, ce soupir articulé de trois mots magiques, ce mouvement autoritaire accompagné d’un sourire épatant au moment ou nos corps jusqu’alors en duel : deviennent un.

Les voix sont maintenant libérées ;
Qui avouera avoir cédé le premier ?
Pour le moment il n’y a que la beauté,
La jouissance et l’exquise volupté.

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