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؏ NOM ؏ Wilshade ؏ PRENOMS ؏ Aedhan, Veil ؏ DATE DE NAISSANCE ؏ Mars 1976, il a donc 35 ans. ؏ EMPLOI/ETUDES ؏ Il n'a pas de diplôme particulier (hormis ceux du cursus scolaire normal). S'est engagé dans l'US Army, mais est sans emploi à l'heure actuelle. ؏ GROUPE & RÔLE ؏ GENOME - Résident ؏ POURQUOI CE GROUPE ؏ Aedhan n'a pas vraiment "rejoint" ce groupe. Il n'en partage pas vraiment les idéaux. Du moins, en apparence, car dans son for intérieur, le jeune homme sait que les actions de Genome sont tout de même "louables". Ne veulent-ils pas mettre à mal les expériences de Genetic après tout ? Pour l'heure, Aedhan s'est accroché à ce groupe uniquement dans le but de trouver un refuge, un coin dans lequel se planquer. Il fait parti de ceux qui n'ont d'autres choix que de se protéger pour ne pas être de nouveau attrapé. ؏ STATUT SOCIAL ؏ Entre le modeste et le pauvre, même si ça penche beaucoup plus pour le second.

؏ CARACTÈRE & PHYSIQUE ؏

( 200 mots minimum )
Le jeune homme pourrait être le portrait craché d'un Ken, mais en vous approchant un peu, vous pourrez remarquer qu'il n'en est rien, non pas qu'il soit déplaisant à regarder, au contraire, mais il n'est pas aussi superficiel. Châtain clair aux yeux verts, Aedhan est sûrement plus "lumineux" de l'extérieur que de l'intérieur. C'est comme si la noirceur s'était placée tout autour de son coeur, l'ayant changé au fil des années. Mystérieux et impulsif, il n'est pas du genre à parler de lui à n'importe qui, à dire vrai il n'en parle même jamais. Plus silencieux que bavard, il n'en demeure pas moins imprévisible. Malheureusement, tout ceci s'explique de par son passé. Aedhan est torturé autant qu'il est protecteur. C'est sûrement contradictoire car il ne l'est qu'avec très peu de personne. Néanmoins attachant, si vous le percez à jour, il saura user de son humour décalé pour vous faire "rire", du moins essayer. Suite à sa mauvaise expérience au sein de Genetic, le loup est devenu égoïste et égocentrique, cherchant avant tout sa propre protection et sa propre survie.

Il apprécie la franchise, les barres chocolatées, son mug personnel qu'il a trouvé dans une poubelle en bon état. Cela pourra surprendre plus d'un autre mutant, mais il adore avoir plein de couvertures pour mieux s'y emmitoufler. Cette particularité va sûrement avec son envie de rester dans un coin et de ne plus en bouger.  A l'inverse, il déteste être traqué, les expérimentations scientifiques ou qu'on le touche alors qu'il est sous sa forme animale.

Oui, j'avoue, on pourrait croire qu'il est simplement asocial...

؏ CAPACITÉ ؏

(200 mots minimum)
Transformation : Aedhan a la capacité de se transformer en Loup noir plus grand que la normale – plus imposant qu’un loup de taille moyenne en somme – aux prunelles dorées, mais il ne dispose pas d'une force surhumaine ou plus imposante qu'un loup normal.

Aedhan a découvert sa capacité à l'âge de 8 ans, suite à un incident au parc du coin. Depuis, et afin de vivre le plus normalement possible, il a appris à maîtriser sa capacité au mieux. Cela ne fut pas facile tous les jours, et encore aujourd'hui, lorsque la colère est trop forte, il ne peut empêcher son corps de se transformer. On pourrait presque dire qu'aujourd'hui, contrairement à sa jeunesse, le loup représente avant tout la colère que le jeune homme peut ressentir vis à vis des scientifiques et autres personnes souhaitant lui gâcher la vie. Pour autant, le jeune homme sait se contrôler, il faudrait vraiment le mettre très en colère pour qu'il ne puisse s'empêcher de se métamorphoser. Sous forme animale, Aedhan n'est pas plus fort qu'un loup lambda, mais il faut tenir compte de sa taille imposante. Ce n'est pas un loup géant non plus, mais vous pouvez clairement faire la différence entre un mâle dominant normal et Aedhan. La spécialité du mutant résulte donc uniquement de sa capacité à se métamorphoser, et c'est déjà pas mal lorsqu'on sait qu'il ne se transforme pas en agneau...

Détails techniques :

- A force de pratique, Aedhan ne met plus que quelques minutes pour se transformer (15 minutes grand maximum s'il est déjà physiquement épuisé.), alors qu'avant, lorsqu'il était plus jeune, il lui arrivait de rester parfois "coincé", une jambe refusant de se transformer par exemple.
- Il peut rester en loup sauf si une émotion trop forte est ressentie, en quel cas, cela peut causer une transformation retour non-voulue (c'est à dire de loup à humain).
- Il a plus de facilité pour passer de l'homme au loup, que l'inverse. En effet, sa transformation "retour" lui demandera beaucoup plus d'énergie et d'efforts, ce qui lui demandera donc un repos compensateur, qui peut aller d'une simple sieste à un total black out s'il est physiquement épuisé. En d'autres termes, plus il restera sous sa forme animale plus il aura du mal à reprendre forme humaine. Ce qui poussera la transformation retour à prendre entre 30 min de son temps s'il est resté 6 heures sous sa forme de loup, 1h s'il est resté une journée jusqu'à une journée entière s'il décidait de rester 1 mois sous forme animale (mais ça n'arrive jamais). Qui plus est, de par sa mauvaise expérience au sein de Genetic, et surtout grâce à April, Aedhan dispose de nombreuses cicatrices sur le dos, ce qui provoque, lors d'une transformation retour, une certaine douleur, comme si les anciennes plaies se rouvraient.  
- Quant aux effets secondaires, Aedhan n'en a pas vraiment, si ce n'est que le caractère du loup peut parfois déteindre sur sa propre personne, le rendant parfois un peu lunatique.
- Enfin, sous forme animale, l'instinct du loup prend majoritairement le pas sur le résonnement humain. Lors de ses transformations, Aedhan se laisse avant tout guider par l'instinct du loup, qui, selon la situation, est beaucoup plus apte à s'en sortir que s'il réfléchissait réellement. Avec le temps, peut-être essaiera-t-il de ne penser qu'en homme, mais il apprécie cette part animale, et la laisse dominer. Il sait cependant reconnaître les personnes.

؏ HISTOIRE ؏

(800 mots minimum sous forme de RP ou non)

Près de Los Angeles, an 1984.

La respiration saccadée, le petit garçon courrait à vive allure dans les rues quasi désertes du quartier dans lequel il vivait, grandissait sans avoir à se soucier de quoi que ce soit. L’ère était aux technologies dites réparatrices, du moins, c’était de cette façon-là qu’il les nommait. Comment aurait-il pu les nommer autrement en sachant que le gouvernement faisait de son mieux pour réconcilier mère nature et architecture cimentée ? Son pouls s’accélérait, tandis que le garçonnet gagnait en vitesse, le sport, avait toujours été une passion, partagée. Son père la lui avait transmise, prouvant à son fils combien ce genre d’activité pouvait se révéler salvatrice pour l’esprit humain. Les arbres défilaient sous ses yeux sans que ceux-ci ne distinguent réellement leurs véritables formes, il était attendu, ou plutôt, il avait fui. Il avait fui une réalité bien trop gênante pour qu’il ne puisse admettre qu’elle fût véridique. La peur s’était insinuée dans ses veines, provoquant l’adrénaline qui l’obligeait à courir toujours plus vite pour retourner chez lui, voir son père, ou même sa mère, et tenter de s’expliquer. De raconter ce qu’il s’était produit, là-bas, au parc, alors qu’il ne faisait que jouer avec des amis. Faire la course était leur jeu favori à cette époque, mais aujourd’hui, rien de ce qui s’était produit n’avait été normal, du moins, l’entendait-il de cette façon. Différent. Ce mot s’était finalement échappé des lèvres de ses petits camarades, qui pourtant, le considéraient encore quelques secondes auparavant comme un ami, un allié de leur rang et de leur niveau. A ce moment précis de l’histoire, il n’en était plus rien. Aedhan n’était plus un ami, ou un quelconque jeune normal de son âge. Du haut de ses huit ans, il était catalogué d’alien. Il était, différent.

Ses jambes commençaient à s’alourdir lorsqu’il mit enfin un pied dans l’enceinte de leur maison des plus banals. Il avait honte, tout autant qu’il fut terrorisé à l’idée d’annoncer une chose pareille à l’un de ses deux parents. Par chance, il trouva son père, ce fut lui qui arriva droit dans le couloir en réceptionnant un jeune garçon essoufflé, à bout de force et terrorisé. A cette époque, le jeune Wilshade était un garçon des plus agréables et attendrissant, qui ne faisait pas de caprices violents ou démesurés. Non, et les voisins pourraient tous vous le dire, ce garçon était presque un ange, mais la vie… Malheureusement, décidait parfois de votre sort à votre place, mettant des bâtons dans les roues, afin de tester votre ténacité.

« Aedhan, mais qu’est-ce qu’il t’arrive ? Mais tu trembles, il s’est passé quelque chose au parc ? Où sont tes… Amis ? ». Monsieur Wilshade ne comprenait pas ce qu’il se passait, il n’avait même, pour ainsi dire, jamais vu son fils dans cet état.

Le garçon, lui, serrait son père de toutes ses forces, une chance qu’il ne travaillait pas cet après-midi-là. Ne sachant par où commencer, il demeurait muet, mais lorsqu’il entendit parler d’amis, il recula instinctivement.

« Je n’ai plus d’amis. ». Le ton était sec, et les sourcils froncés du garçonnet ne pouvaient tromper personne, surtout pas son père, qui ne comprenait toujours pas, mais crût, sur le coup qu’il s’agissait là d’une simple dispute entre enfants de huit ans. Observant son fils d’un regard attendri, il lui ébouriffa les cheveux avant de dire d’une voix plus sereine : « Allons, ça passera tu verras, moi aussi je me disputais avec mes copains à ton âge. Viens je vais te préparer un chocolat chaud. ». L’enfant s’offusqua une nouvelle fois et s’écarta sous le geste tendre de son père. « Tu comprends pas ! Je… J’ai… ». Mais l’angoisse prit le pas sur le reste, et le jeune Aedhan n’eut pas besoin de dire un mot supplémentaire car déjà sa vision se transformait, et qu’il se sentait changer, jusqu’à baigner dans des affaires humaines devenues légèrement trop grandes pour lui, et surtout mal adaptées. Aucun son ne sortait plus de sa bouche hormis des bruits étranges dignes d’un film d’horreur. A en juger par le regard horrifié de son paternel, l’effet était réussi sans avoir été prévu. En effet, monsieur Wilshade ne s’était certainement pas attendu à voir son fils devenir un loup noir de taille moyenne, enfin… Une sorte de loup pré-adolescent avec de superbes prunelles dorées. Non vraiment pas. « Holy mother of God… ».


A quelques miles de Los Angeles, an 1989.

Depuis ce fameux jour où la famille Wilshade découvrit que leur fils unique disposait d’une capacité étrange, rien ne fut plus vraiment comme avant. Ils aimaient toujours irrémédiablement leur petit Aedhan, mais ils avaient dû faire face à des problèmes qu’aucune autre famille du quartier ne connaissait, et il fallait donc le cacher, aux yeux du monde. Monde qui avançait toujours plus vite de par ses technologies et ses idéaux. L’on parlait par moment de personnes aux dons étranges, du moins dans les fantasques de scientifiques tous aussi farfelus les uns que les autres, mais le père Wilshade protégeait jalousement son seul fils, car il voulait lui épargner la folie des Hommes qui, il le savait, finirait par éclater un jour ou l’autre s’ils découvraient de plus amples informations sur ce qu’ils appelleraient plus tard « des mutants ». Après l’incident du parc, Aedhan fut contraint de changer d’école, afin de pallier aux éventuels règlements de compte qu’il y aurait pu avoir entre lui et ses camarades. Son père n’oubliait pas cette capacité étrange, et toute aussi dangereuse, se transformer en animal, et surtout en prédateur appréciant le goût du sang – parfois humain – n’était pas une tâche aisée. Ainsi, il fallut apprendre à un fils, et puis surtout, à un adolescent à ne pas faire de bêtises. Il fallut lui apprendre à maîtriser ses émotions, et ce… Don, afin qu’il puisse passer inaperçu le plus longtemps possible dans une société qui craindrait peut-être bientôt ce genre de personnes.

« Aedhan, chéri ? Il va être l’heure de récupérer la petite voisine, ses parents comptent sur toi. ». La voix de sa mère résonna dans toute la maison, tandis qu’il lisait tranquillement une bande dessinée sur son lit, dans sa chambre se trouvant au fond du couloir. Depuis l’incident, tout allait pour le mieux, il avait appris à faire avec, et bien qu’il se considéra comme un monstre les premiers temps, il perdit vite cette vision, voyant ça comme une sorte de bénédiction. Par moment c’était un lourd fardeau, mais cela faisait de lui ce qu’il était. On ne disait plus qu’il était l’ange du quartier, les voisins ne prêtaient même plus attention à lui, sauf les plus proches. La famille White. Suite aux paroles de sa mère, le jeune adolescent se leva d’un bond de son lit et descendit avec sa veste. « Ne t’en fais pas je suis toujours à l’heure, et puis… Je ne raterais pas mon argent de poche. ». Il sourit, malicieux et sa mère leva les yeux au ciel. Il n’était pas l’élève le plus brillant de sa classe, mais il était loin du cancre tout de même, alors elle laissait passer, et puis, bien qu’il ait changé, se repliant parfois sur lui-même, il restait son petit garçon, aussi différent fut-il. « Ca je n’en doute pas mon loup, fais attention, on rentrera vers 23 heures avec ton père d’accord ? ». Aedhan opina du chef et s’éclipsa au même moment que sa mère après avoir attrapé son sac et mit ses chaussures.

Depuis peu, il jouait les baby-sitter, son père trouvait que c’était à la fois un moyen de faire connaissance avec leur voisin, mais également un bon exercice pour apprendre davantage à se contrôler, car il n’avait pas droit à l’erreur et ne devait surtout pas s’amuser à croquer la petite qu’il gardait. Comme à chaque fois, il passait la récupérer à son école puis la raccompagnait chez elle avant de l’aider un peu à faire ses devoirs. Une fois fait, il n’hésitait jamais à jouer avec elle, afin qu’elle ne sente pas le vide laissé par l’absence de ses parents dans ces moments-là. Ils avaient beau avoir quasiment cinq années d’écart, Aedhan devait admettre que la gamine était plutôt sympathique. Ce qu’il ignorait à cette époque, c’est que de ce simple geste finirait par découler une amitié des plus sincères, mais comme l’ami Destin décidait de beaucoup de choses, il était difficile d’imaginer, à ce moment-là, que leurs vies ne seraient jamais simples, et que l’avenir, s’annonçait bien noir, pour eux deux.

Maison des White, an 1989.

« Qu’est-ce qui ne va pas April ? Tu n’as pas dit un seul mot depuis que nous avons quitté l’école… ». Il avait fallu du temps, à la jeune fille pour finalement accepter de lui dire ce qui n’allait pas. Pendant ce temps, le garçon avait pris soin de leur préparer un chocolat chaud, sorte de rituel qu’ils avaient plus ou moins instauré. Ils n’étaient encore que des gosses de toute manière. Plusieurs minutes furent nécessaires avant que la petite White n’accepte de lui parler de ses tracas, des tracas d’enfants, bien évidemment. Ce jour-là, elle lui révéla de façon sous-entendue combien elle craignait les loups, il fallait dire que les contes ne les mettaient pas dans leur avantage. Hochant la tête, Aedhan savait que ce genre d’animal pouvait être aussi sauvage qu’inoffensif, et le doute s’insinua dans ses veines. Etait-il supposé lui confier un secret ? Son secret ? Ou bien devait-il faire sourde oreille et tenter uniquement de la rassurer par les mots ? Le choix était bien compliqué pour un adolescent de treize ans qui disposait d’une capacité que personne n’avait. Posant les tasses de chocolat sur la table de la cuisine, il soupira, avant de finalement faire promettre à la petite tête blonde de garder le secret et de ne jamais en parler à personne. Cela ne manqua pas, car déjà April promettait de rester motus et bouche cousue, elle était réellement curieuse de savoir comment son baby-sitter allait bien pouvoir lui prouver que les loups n’étaient pas tous méchants, et qu’ils ne mangeaient pas de chair humaine. La pluie était de la partie à l’extérieur, et les deux enfants, bien au chaud ne semblaient pas voir le temps passer. Il avait suffi de quelques minutes, et d’une pincée de curiosité pour que la magie opère. Aedhan en loup, les craintes de la gamine semblaient soudainement envolées, bien que la surprise fut lisible dans ses prunelles. Le résultat dépassait de loin celui escompté par le jeune garçon, qui, afin de soulager des peurs enfantines, avait mis plus ou moins sa vie en danger. L’Homme n’était pas accoutumé à ce genre de changement, la mutation n’était pas quelque chose de bien vu, hormis peut-être pour les scientifiques. C’est ainsi que dans une simple maison de quartier, un miracle se produisit, et une amitié pris un peu plus d’importance, April avait beau n’avoir que huit ans, elle était déjà très intelligente pour son âge, et ça, Aedhan l’avait bien compris, c’était d’ailleurs pour ça qu’il n’avait quasiment pas hésité une seule seconde. Il lui faisait confiance. Son secret serait bien gardé.


An 1994,

« Aedhan ton sac est prêt, je l’ai posé sur ton lit ! ».

La voix de monsieur Wilshade résonna dans toute la maison du haut des escaliers. Après un cursus scolaire mouvementé, qualifié d’impulsif par ses professeurs, le jeune homme avait décidé d’opter pour un cursus beaucoup plus sportif. Après tout, le sport était de famille et il voulait réaliser le rêve de son père, à savoir celui de rentrer dans l’armée des états unis d’Amérique. Un vieux rêve de gosse pour son père qui avait dû choisir entre plusieurs choses, à savoir sa vie de famille et son rêve, et pour le plus grand bonheur de sa mère il l’avait choisi elle. Aedhan avait toujours admiré l’amour que pouvait bien se porter ses deux parents, mais il sentait que sa place n’était plus auprès d’eux, et qu’il devait voler de ses propres ailes. La séparation ne serait pas évidente, mais le jeune homme ne serait jamais un simple humain, comme eux, et les recherches en génétiques ne faisaient qu’accroître. Le nombre de documentaires télévisés utopistes sur les mutations ne faisait que s’agrandir d’années en années. Dans le fond, Aedhan craignait que ses parents n’en viennent à payer pour quelque chose qui leur échappait complètement. Un mauvais pressentiment en soi. Il ne voulait pas non plus qu’April en fasse les frais, elle qui connaissait son secret. S’il y avait bien une chose qu’il n’avait pas abandonné pendant ces années d’études, c’était bien son devoir envers elle. Il n’avait cessé de la récupérer à l’école et de veiller sur elle jusqu’à ce que ses parents ne rentrent du travail. Il était devenu un véritable ami de la famille White, et aujourd’hui, il allait quitter tout ce petit monde pour l’armée. Pour acquérir plus de force et de courage, afin de mieux appréhender le futur qui lui était encore incertain. Sa mère, elle, n’aimait pas vraiment l’idée que son fils unique ne quitte le domicile familial, mais elle admirait tellement la détermination du jeune garçon qu’elle ne pouvait se résoudre à lui refuser ses choix. Après tout, il avait dix-huit années, et était libre de s’engager sans l’accord de sa famille. Qu’aurait-elle bien pu dire pour changer les choses ?

Au moment du grand départ, le père Wilshade serra sa femme dans ses bras et prit place côté conducteur. Aedhan, lui, trainait encore un peu, disant au revoir à la famille White, famille qui l’avait accueilli à bras ouverts. « Je reviendrais vous voir dès que je le pourrais, je vous le promets, je n’oublierais pas de vous écrire, surtout à toi April, tu vas me manquer… Vous allez tous me manquer. Ne soyez pas triste pour moi, je sais qu’on se reverra et puis… Ce n’est qu’un au revoir. ». Il sourit, pour accompagner ses dires. Oh il comptait bien leur écrire à chaque fois qu’il pourrait, pour raconter ses mésaventures à son amie, car il le savait qu’à l’armée, il y en aurait. La seule chose qu’il ignorait au moment de ce grand départ, c’est qu’il ne les reverrait pas avant un très long moment… Ou peut-être même, jamais. Un dernier câlin à sa mère puis il grimpait dans la voiture pour embrasser sa vie, qui serait parsemée d’embuches.

Sur la route, quasiment pas un chat, et les écrans ne cessaient de défiler d’innombrables publicités. Son service, ou plutôt sa formation, il devait la faire dans un autre Etat, pour cela, il devait prendre l’avion, et son père ne cessait d’être inquiet, comme pris de violents remords. A peine la voiture fut-elle garée sur le parking de l’aéroport qu’il se tourna vers son fils. « Aedhan… Surtout n’oublie jamais ce que tu es. Tu es notre fils et tu as d’innombrables qualités. Tu fais un cadeau à l’armée en t’engageant, ne cesse jamais d’être ce que tu es, et fais de ta différence, une arme de poids pour être unique. Tu auras peut-être l’impression de te noyer dans cette marée d’hommes en treillis, mais tant que tu garderas cette différence pour toi, au fond de toi, tu sauras toujours faire en sorte d’être reconnaissable aux yeux de tous. Tu ne seras pas qu’un point dans la masse. Ne regardes jamais derrière toi, et va jusqu’au bout. ». Le discours était des plus surprenants et le jeune homme ne le comprit pas sur le coup, bien trop perturbé par le son de la voix de son père. La voix tremblante de celui-ci l’avait inquiété. « Allez, on y va, dès que tu seras sorti de cette voiture, tu seras un futur militaire. Tu as 18 ans, et le pays compte sur toi. Fais attention à toujours protéger tes arrières. ». Le message était passé à présent, mais dans la tête d’Aedhan, c’était le chaos. Pourquoi ces mots ressemblaient-ils à un adieu ? Pourquoi avait-il la mauvaise impression que son père ressentait lui aussi qu’ils ne se reverraient peut-être pas ?


Oregon, an 1995.

Un an qu’il était là. Un an qu’il s’entrainait d’arrache pieds, comme tous ses autres camarades. Sa différence passait inaperçue aux yeux des autres, bien qu’il rencontra quelques personnes "comme lui" dans le lot, dans les différents documentaires, on souhaitait appeler ça "mutants". Cette appellation, Aedhan l’appréciait guère, car il ne se considérait pas comme tel, il était avant tout un simple humain, juste un peu différent des autres. Ne pouvant bafouer sa couverture, ni révéler quoi que ce soit, le jeune homme s’arrangeait toujours pour parler à tout le monde, et ainsi, ne pas être catalogué dans telle ou telle fraction. Il se noyait dans la masse en quelque sorte, tel un prédateur cherchant à se protéger. Les paroles de son père prenaient ici tout son sens, et il leur écrivait quasiment tous les mois, sans mentionner une seule fois sa particularité. Dans le fond, si l’humanité réagissait mieux à la différence, Aedhan n’aurait peut-être pas hésité à montrer ce dont il était capable, mais toutes les émissions télévisées ne l’y encourageaient pas. Si pour l’heure, les hommes cherchaient à découvrir toute trace de différences, de façon plus approfondi, il ne voulait pas faire l’erreur de se révéler, préférant attendre que tout se tasse. Que tout se règle. Il était un jeune ordinaire, qui cherchait à faire des choses extra ordinaires, et tout le monde le connaissait sous ce principe-là. Personne n’imaginait qu’il puisse faire partie des "mutants", et pourtant, au fond de son cœur, il se ralliait pleinement à eux, à leur différence. Un loup avait besoin d’une meute, et bien que ses compagnons, simplement humains, fassent l’affaire au sein de l’armée, les choses seraient peut-être différentes à l’avenir.

Oregon, an 1996.

20 ans. Deux longues années qu’il avait quitté le domicile familial. Son corps avait changé, il avait grandi et gagné en maturité. Dans l’armée il n’y avait pas trop le choix, les plus faibles étaient mis de côté et il n’en était pas un. Il changea pourtant de caractère, du moins, commença doucement. Il était à la fois tracassé par la frénésie des avancées scientifiques que par sa formation qui s’achevait normalement dans un mois. Il ne recevait plus de courriers, ceux-ci se perdaient apparemment. Dans la masse. Bien qu’inquiet on lui dit que ses parents allaient bien, tout comme ses voisins. Quoi que pour les voisins, il s’agissait sûrement là d’un mensonge. Quoi qu’il en soit, Aedhan devenait plus déterminé, et faisait partie des imprévisibles. Toutefois, il ne manquait pas de respect à ses supérieurs pour autant et se donnait corps et âmes sur le terrain, si bien que personne ne pouvait lui reprocher de ne pas donner le maximum de ses capacités. Deux années permettaient de tisser des liens, et toute la petite brigade s’entendait au mieux, même en disposant de trois mutants dans celle-ci. Malheureusement, le bonheur était parfois de courte durée.

Un matin, alors qu’ils venaient tout juste de rejoindre leur commandant sur le terrain d’entrainement, des hommes armés vinrent enlever les deux jeunes autres mutants de sa brigade, apparemment, une source sûre les avaient mené là. La traque était en marche. Ce jour-là, personne n’imaginait ce que tout cela provoquerait pour l’Homme, mais aussi pour les mutants. Ce jour-là, Aedhan eut peur pour sa vie et celle de ses amis, mais il ne sourcilla pas. Le cœur battant la chamade, il se contenta de rester de marbre tandis que tous les autres hurlaient à l’affront, ne comprenant pas la mascarade. Tous furent cependant remis dans les rangs, alors qu’on tentait de les rassurer, leur disant qu’ils devaient juste subit un interrogatoire particulier. Le simple mot suffit à faire froid dans le dos du jeune Wilshade, qui, se remercia de ne rien avoir sous-entendu. Le soir-même, Aedhan était incapable de trouver le sommeil, se demandant bien ce qu’il pouvait se passer pour ses deux compagnons embarqués, et qu’en était-il de sa famille ? De ses voisins ? Horrifié devant tant d'incertitudes, le jeune homme ne fit que devenir plus colérique et imprévisible que jamais. Il allait le prouver, car ce soir, il comptait bien être muté.

Los Angeles, an 2000.

Il n’obtint sa mutation qu’une fois sa formation achevée. Il put ainsi se rendre près de Los Angeles à l’âge de 22 ans. N’ayant rien révélé de son état particulier et faisant toujours attention aux types d’examens que l’on voulait lui faire passer, Aedhan subsistait dans ce monde humain, sans grand danger. Une nouvelle ère était en marche, et nul doute qu’elle effrayait au plus haut point le jeune militaire, qui avait bénéficié d’entrainements rudes mais salvateurs. Aujourd’hui, s’il se transformait, il n’aurait aucun mal à vous broyer un bras sous ses crocs, sa taille sous forme animale n’ayant eu de cesse de grandir au fil des ans. Elle venait seulement de se stabiliser, et nul doute qu’un animal pareil ne passerait pas inaperçu aux yeux de scientifiques chevronnés. La première chose qu’il fit après son retour : s’assurer que ses parents allaient bien. Il ne put avoir de renseignements concernant leurs voisins, on lui avait dit qu’ils avaient déménagé. Sans doute que ses parents préférèrent lui cacher la vérité, afin de ne pas le faire culpabiliser, leur fils devait se battre pour sa survie dans un monde de fous. Ce qu’ils ignoraient à cette époque, c’est qu’un mal bien plus grand encore allait bientôt leur tomber dessus.


Cacher sa nature se révéla beaucoup plus compliqué que prévu pour Aedhan, qui, bien qu’ayant tout fait afin de se préserver, ne put continuer à travailler au sein de l'armée. Un jour sans prévenir, on le prit sur le qui-vive, et bien que les scientifiques intéressés n’aient jamais assisté à aucune transformation, ils n’allaient pas se priver pour faire leurs expériences. Tel était pris qui croyait prendre, Aedhan le comprit ce jour-là, car jamais plus il ne serait dans l’armée. Il aurait pu tomber entre les mains de simples utopostes, mais il n’en fut rien, non, lui, il atterrit entre les mains de Genetic, et à partir de cet instant, Aedhan changea à jamais…

GENETIC, an 2003 : premier jour.

Ils me fixaient comme si j’étais un vulgaire animal digne d’un parc d’attraction, et pourtant, j’avais exactement la même tronche qu’eux, la même allure. Je leur étais semblable en tout point, la différence n’était qu’invisible, implicite et aurait pu passer inaperçue aux yeux du monde. Combien de personnes comme… Moi seraient amenées à être exterminées maintenant que je n’étais plus parmi les soldats ? Combien d’êtres vivants seraient massacrés pour les idéaux d’un seul groupe ? Qu’en était-il de cette dictature qui se profilait à l’horizon. Je soupirai. J’en avais rien à foutre des problèmes de dictature, tout ce qui m’importait, c’était de sortir d’ici sans leur donner ce qu’ils voulaient. Mais c’était sans compter sur sa présence…


La silhouette féminine se dessinait lentement sous mes yeux, chancelante et dansante, tant la vue était mauvaise. Trouble. La douleur, si grande, aurait déjà fait plier n’importe qui. Elle avait ce regard noir, vide de toute émotion, où était passée sa joie de vivre ? Joie que je n’avais plus vue depuis des années maintenant. Depuis mon grand départ. La combattivité était toujours là, mais pour combien de temps ? Que faisaient-ils ici, que faisait-elle ici ? Que s’était-il passé depuis tout ce temps ? Où s’était égarée sa vision des choses ? Le côté héroïque, dans quelle caisse avait-elle bien pu le ranger ? N’étais-je devenu qu’un monstre à ses yeux ? Où était l’enfant qui autrefois croyait aux histoires et aux contes en buvant un chocolat chaud ? Et où étais-je passé, moi ? Qu’étais-je à présent, hormis une bête de foire ? N’étais-je qu’une bombe à retardement jusqu’à ce que ces savants fous n’obtiennent ce qu’ils voulaient ? Mais qu’adviendrait-il de moi, de mon corps et de mon âme si je finissais par craquer ?


La douleur était pire que la mort, et je sentais chacun de mes membres devenir de plus en plus raides, au fil des secondes. Quelle heure était-il ? Depuis quand étais-je là ? Enfermé ? Surveillé un nombre incalculable de fois ? Et combien de séances avais-je déjà pu avoir avec elle ? Je n’en savais rien, et personne ne parlait, donc je ne disais rien non plus, mais la colère, elle, était là. L’ironie de mon sort me donnait envie de rire à gorge déployée, tel un fou enfermé depuis trop longtemps. L’arrogance semblait être devenue ma meilleure alliée, et mon amitié pour elle, envolée, balayée sous les coups. Sa colère était palpable, et amère, elle m’en voulait pour quelque chose, elle en voulait à ce que j’étais, et cherchais vengeance, même si parfois, j’arrivais à lire un soupçon de doute, dans ses prunelles brumeuses. Je n’avais rien d’un faiblard, et je refusais de leur donner quoi que ce soit, ce serait comme ça pendant un long moment.

GENETIC, an 2003 : quatrième jour.

Il paraitrait que cela faisait déjà quatre jours que j’étais là. Allongé de tout mon long contre le sol froid, je résistais, encore et encore, la laissant faire son travail, essayant de ne pas avoir envie de la bouffer sur place. Ce ne serait que donner raison à des idéalistes sans cervelles. Les véritables monstres n’étaient pas ici, ils se cachaient plutôt parmi les Hommes. Chacune de ses idées était essayée, chaque coup porté se faisait de plus en plus dur à supporter, tant la chair était déjà à vif. Et bien que mes cris résonnent, je ne leur donnais pas ce qu’ils cherchaient, espérant qu’ils laisseraient tomber, ou bien, qu’ils penseraient avoir fait fausse route. Mais ça, c’était sans compter les examens médicaux, qui prouvèrent bien qu’une trace étrange était présente dans mon organisme, dans mon ADN. Trahi par la médecine, trahi par la science.

GENETIC, an 2003 : dixième jour.

J’aurai déjà dû mourir plus de cent fois, et pourtant, j’étais toujours là, mais mes forces s’amenuisaient, tandis que ma colère elle, grandissait de minute en minute, silencieuse, menaçante. Elle-même ne pouvait pas le voir, elle qui croyait avoir à faire à un faible, là, juste sous ses yeux, je n’étais que le reflet d’un échec, j’en étais sûr, mais sur le moment je la détestais autant que tous ces savants fous. Autant que ces fanatiques qui avaient pris le contrôle de Los Angeles. Je les détestais tous, et le loup en moi comptait bien se faire la malle. Ce fut d’ailleurs une parole, ou même un geste de trop qui me fit perdre pieds ce jour-là. Ce fut en sang, que je me redressais, les oreilles baissées en arrière et les crocs en avant. Dans tout ce blanc immaculé, le loup noir faisait tâche, et prenait toute la place qu’il pouvait acquérir. Les prunelles, bien que dorées, restaient les même. Ce regard déterminé qui était le mien cherchait à mordre de la chair humaine, pour leur faire payer. Mais en réalité, je venais juste de les faire gagner, la faire gagner. A peine le temps de faire volte-face contre eux, que la clarté du blanc devint aussi noire que ma fourrure.


GENOME, Los Angeles, de nos jours.

« Ils parlent de rébellion, qu’est-ce que j’en ai à foutre de leur rébellion ? C’est prendre le risque de se faire choper, voilà ce que c’est, voilà ce vers quoi ils courent, tous autant qu’ils sont. La vie ne sera plus jamais comme avant, plus personne ne pourra obtenir de sauve-conduit. Je le sais, je l’ai appris à mes dépends. J’ai vu l’Homme prendre plaisir à torturer l’un de ses semblables, juste parce qu’il était un peu différent. J’ai senti le savant fou enfoncer ses aiguilles dans ma chair, pour faire ses prélèvements ou ses injections. J’ai senti les chaines et les attaches modernes m’entraver. Alors ne viens pas ramener ta fraise ici, dans mon petit coin tranquille pour me dire ce que je dois faire. Tu es jeune, tu ne sais pas ce qu’il se passe lorsqu’ils ont la chance de t’attraper. Je ne veux jamais y retourner. Je ne les laisserais pas me bafouer une nouvelle fois. Tu peux toujours me faire ces yeux doux, cela ne prend pas avec moi, maintenant fiche-moi la paix, tu pollues mon air. Que dis-tu ? Non je ne suis pas aigri, j’ai juste grandi trop vite. J’ai juste vu l’humanité s’entre déchirer pour mieux exterminer des choses qu’elle ne comprend pas encore. J’ai senti les lames me transpercer, je les ai sentis me découper en petits morceaux au fur et à mesure. Voilà seulement que je commence à ne plus ressentir de douleur à part entière. Je ne suis pas un rebelle, et je ne compte pas prendre le risque de me faire choper une seconde fois. Ils voient en moi quelque chose de particulier, un homme capable de se changer en animal, tu ne trouves pas ça paradoxal ? Eux qui font des recherches concernant la génétique, tu imagines ce qu’ils pourraient faire s’ils s’amusaient à jouer à Dieu ? Je ne veux pas les aider à trouver quoi que ce soit en prélevant des bouts de mon propre code génétique. Je veux rester sagement ici, et je ne veux pas qu’on vienne m’emmerder. Alors dégage. »

C’est sans dire un mot de plus que le jeune adolescent qui lui faisait face repartit en direction de sa propre chambre. Aedhan vivait depuis son évasion miracle de GENETIC à l'étage de ceux qui ne voulaient pas prendre part (du moins pas encore), à GENOME, et s'était mis martèle en tête que ces scientifiques ne souhaitaient que la destruction des mutants. Idée plus ou moins implantée dans son esprit par la jeune April V. White, autrefois son "amie". Depuis, il ne fait que se cacher, de GENETIC et des scientifiques. Il se protège d'un mal surréaliste et reste la majeure partie de son temps dans un coin avec lui-même, bien qu’en réalité, Aedhan ne puisse réellement vivre… Tout seul.

؏ PROJETS & ESPÉRANCES ؏

(100 mots  minimum)

Aedhan n'a pas de projets en particulier, en revanche il espère que Genetic récoltera la monnaie de sa pièce pour tout ce qu'ils font ou ont osé faire subir à différents mutants. Il espère pouvoir sortir un jour de son trou et vivre à nouveau normalement, comme il a réussi à le faire pendant près de 26 ans. Tout se passait très bien pour lui, avant, pourquoi ne serait-il pas possible de n'être que simple citoyen tout en gardant sa différence ? Car une chose est certaine... Aedhan ne compte pas se faire soigner, il n'est pas malade et vivra toujours avec sa capacité, que ça plaise à la société ou non.

© blondie

؏ PSEUDO ؏ Wolfy ؏ ÂGE ؏ 23 ans ؏ AVATAR ؏ Jensen Ackles ؏ CODE DU REGLEMENT ؏ Validé par Anne ؏ EXPERIENCE RP ؏ Ca va faire... Au moins 4 ans, mais je ne compte pas XD ؏ DISPONIBILITE ؏ Avant la rentrée, je dirais quasiment du 7j sur 7. Après la rentrée, sûrement les week ends principalement, faut voir. ؏ OU AVEZ-VOUS DÉCOUVERT LE FORUM ? ؏ Grâce à April ؏ VOTRE AVIS ؏ Il est très travaillé, ça se voit ! Et ça fait plaisir même

bienvenue, n'hésite pas à venir sur la cb ou à demander au staff en cas de questions ^^

Pour une fois que je souhaite la bienvenue...

Bienvenue !! Alors pour survivre tu dois faire attention à :

- Sacha car il va te sauter dessus
- Sonny parce que c'est Sonny
- Rem vu que c'est un méchant tueur à gage sadique
- Aaron car c'est le grand manitou qui t'accepte sur ce forum
- Ross aussi parce ce que sous ses airs gentils, il reste un psy

Et les autres parce qu'ils sont tous fous

Bon courage !

Un hommeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

Je peux te toucher ?
C'est juste pour voir si tu es réel...

Bienvenue !

N'écoute pas Anne et méfie-toi d'elle et de ses tendances mythomanes.

Quoiqu'il en soit, et même si je crains que tu sois déjà casé, je me permets de te souhaiter la bienvenue à ma façon. C'est-à-dire :


Voilà.

Bon courage pour la suite mon beau et au plaisir de te retrouver !

Bienvenue,

Sachant qu'Aaron est absent, n'écoute pas trop Anne, ton acceptation sur le forum se fera sans choix entre un tueur à gage ou un psy. Tu auras la surprise du numéro qui sortira pour s'occuper de toi..

Bon courage pour ta fiche et si tu as des questions, n'hésite pas.

Je proteste pour la folie !

Pour le reste, tout est vrai !

Bienvenue sur le forum *rattrape Sacha par le col*

Couché Sacha ><

Voilà pourquoi on ne me met jamais à l'accueil... La vérité les dérange

Bon fignolage de fiche !

*Prend Anne dans les bras et l'embrasse pour la faire taire*

Bienvenue parmi nous jeune homme.
Et merci à April que nous allons sans doute avoir le plaisir de rencontrer.
Bon courage pour les finitions et n'hésite pas à aller sur la CB ou à poster dans la partie flood en attendant ta validation

Je conteste pour le "ça reste un psy", même si je ne suis pas Ross et je prend offense .

Bienvenue parmi-nous Dean et bon courage pour ta fiche et la validation .

*Fait un câlin à Riley et lui chuchote à l'oreille* "N'écoute pas ce que dit Anne, ce sont ses hormones qui la pousse à dire n'importe quoi"  

Aux risques de m'entendre dire que je suis à l'ouest, pourquoi tu l'appelles Dean ?  

*aime les câlins* Bon, si c'est que les hormones, elle est pardonnée .

Parce que Dean Winchester . Même si j'aime pas Supernatural.

Supernatural Rossi, Supernatural

Edit : mince Riley m'a devancée, tant ps, je garde mon post xD

* mode Roselyne à la Ross ON *

Ahhhh... Ohhhh... Je comprends mieux.  

* mode Roselyne à la Ross OFF *

On sera tout de même deux à avoir appris quelque chose vu que je ne regarde pas Supernatural non plus.

Remington Pillsbury a écrit:

On sera tout de même deux à avoir appris quelque chose vu que je ne regarde pas Supernatural non plus.

Et bah vous avez tous tort  MDR

Merci beaucoup tout le monde ! Je m'occupe de la fin de ma fiche dans la journée  

DP désolé !
Je pense avoir terminé ma fiche  

Remington Pillsbury a écrit:

* mode Roselyne à la Ross ON *

Ahhhh... Ohhhh... Je comprends mieux.  

* mode Roselyne à la Ross OFF *

On sera tout de même deux à avoir appris quelque chose vu que je ne regarde pas Supernatural non plus.

Je ne regarde pas non plus . Mais ma meilleure amie est obsédée par cette série

Bon courage pour la validation   !

Et j'arrête le flood .

Ross a décidé de s'occuper de toi. Bon courage avec lui, tu vas en avoir besoin.

un tit loup *.*

Bienvenuuue ^^

Yo Dean

Bienvenue *_*

(Supernatural, ça tue tout ♥)

Maintenant que c'est dit, bon courage pour la validation :p

A nous deux ^^
Mais avant *frappe Rem*

Remington Pillsbury a écrit:

Ross a décidé de s'occuper de toi. Bon courage avec lui, tu vas en avoir besoin.

 

Je commence par l'histoire qui est longue mais bien construite. Il y a juste un petit soucis à partir de son arrivée chez Genetic.
La description du groupe :

Aedhan a écrit:

Ils me fixaient comme si j’étais un vulgaire animal digne d’un parc d’attraction, et pourtant, j’avais exactement la même tronche qu’eux, la même allure. Je leur étais semblable en tout point, la différence n’était qu’invisible, implicite et aurait pu passer inaperçue aux yeux du monde. Combien de personnes comme… Moi seraient amenées à être exterminées maintenant que je n’étais plus parmi les soldats ? Combien d’êtres vivants seraient massacrés pour les idéaux d’un seul groupe ? Qu’en était-il de cette dictature qui se profilait à l’horizon. Je soupirai. J’en avais rien à foutre des problèmes de dictature, tout ce qui m’importait, c’était de sortir d’ici sans leur donner ce qu’ils voulaient. Mais c’était sans compter sur sa présence…

Holster a créé Genetic pour faire des recherches poussées sur l'évolution humaine et avoir les moyens de les faire. Voir le premier post de ce sujet. Certes il y a des dérapages mais ceux-ci ne peuvent être comparés à une extermination. La force n'est employée que si le mutant présente un intérêt pour la recherche et que celui-ci n'a pas voulu ou pas pu être convaincu.
Après que Aedhan pense ça c'est possible mais ce n'est pas la réalité
Tout comme les tortures elles ne sont pas monnaie courante à la base excepté par un individu isolé faisant partie de Genetic ou même d'une autre personne détenue. Par contre, il est certain que Aedhan étant récalcitrant et dangereux, il ne peut être que détenu dans une cellule contre son gré.
Et là, je me demande comme il a fait pour s'évader du 6ème sous-sol ? A moins qu'il se soit montré coopérant en faisant profil bas pour être transféré à un étage moins sécurisé ?

Pour la capacité, il va falloir te pencher dessus car nous n'avons pratiquement aucune explication dessus, comme :
- Combien de temps lui faut-il pour se transformer ?
- Durée maximale de sa transformation
- L'énergie que ça lui demande
- Le temps de récupération
- Les effets secondaires
Et une précision de taille : lorsqu'il est en loup, raisonne-t-il toujours en humain ou uniquement en animal ?

Voily voiloù p'tit loup, à toi de jouer ^^

Merci tout le monde  

Voilà Rossignol, j'ai rajouté concernant le pouvoir

Par rapport à l'histoire et à son point de vue, oui Aedhan est persuadé qu'ils veulent exterminer, même si ce n'est pas le cas. En fait, mon histoire rejoint un peu celle d'April (on a lié nos personnages). April est celle qui a majoritairement mis à mal ce pauvre louloup, mais c'est aussi celle qui l'a aidé à s'échapper (je réponds à deux questions en même temps du coup MDR). Leur lien est compliqué, ils s'apprécient autant qu'ils se détestent en fait XD Sauf qu'April s'est retrouvé dans ce rôle de "méchante" à cause d'un scientifique à part, du coup, c'est carrément sa faute s'il pense et voit Genetic comme un super danger à abattre mais contre lequel il ne veut pas se battre.

Je sais pas si je suis claire MDR j'essaye !

Pour la description de Genetic, il faut donc que tu le précises dans ton histoire que c'est la façon de penser d'Aedhan

Pour le pouvoir, le fait qu'il puisse rester loup autant de temps qu'il le souhaite ne va pas. Il faut que tu y mettes des limites et que tu précises le temps de récupération qui doit être en rapport. Il faut aussi indiquer le nombre de transformations maximales.
Qu'il puisse se transformer relativement facilement en quinze minutes peut passer s'il est en pleine forme, mais qu'en est-il s'il est fatigué, contrarié, malade ?
Il va falloir que tu ajoutes des désavantages, comme un peu ce que tu dis pour quand il était plus jeune. Par exemple : plus il reste en loup et plus il a de risques de ne pas retrouver sa forme humaine rapidement. Le maximum étant que s'il reste trop longtemps, il en mourrait ou ne pourrait plus redevenir homme et perdrait complètement son instinct et ses raisonnements humains.

Ross F. McGregor a écrit:

Pour la description de Genetic, il faut donc que tu le précises dans ton histoire que c'est la façon de penser d'Aedhan

Pour le pouvoir,  le fait qu'il puisse rester loup autant de temps qu'il le souhaite ne va pas. Il faut que tu y mettes des limites et que tu précises le temps de récupération qui doit être en rapport. Il faut aussi indiquer le nombre de transformations maximales.
Qu'il puisse se transformer relativement facilement en quinze minutes peut passer s'il est en pleine forme, mais qu'en est-il s'il est fatigué, contrarié, malade ?
Il va falloir que tu ajoutes des désavantages, comme un peu ce que tu dis pour quand il était plus jeune. Par exemple : plus il reste en loup et plus il a de risques de ne pas retrouver sa forme humaine rapidement. Le maximum étant que s'il reste trop longtemps, il en mourrait ou ne pourrait plus redevenir homme et perdrait complètement son instinct et ses raisonnements humains.

Une question par rapport à tout ça, et toutes ces limites à mettre... Vous avez re-quantifiez également les votres ? Comme j'ai cru comprendre que c'était assez "récent" à cause de certains abus, je me pose la question x__x car je ne l'ai pas forcément vu dans vos fiches, j'ai voulu voir ce que ça pouvait donner, et j'avoue qu'en voyant le pouvoir d'Aaron je le trouve beaucoup plus puissant que ce que je peux proposer avec ma simple transformation  

Je trouve ça dommage, de vouloir limiter autant pour se rattacher au plus près de la science et de ce qui est "réaliste", ça mange une part de l'imaginaire.

Aedhan est loin d'être super-puissant et je n'aime pas les personnages qui peuvent tout faire et n'ont jamais aucune égratignure, je pensais que ça se sentait bien dans ce que j'ai mis x__x Concernant le temps lors des transformations, si j'ai mis "autant de temps qu'il souhaite" c'est pour être cohérent avec son histoire. Ca fait des années qu'il a découvert sa capacité, il a forcément progressé en terme de contrôle, sinon c'est plus vraiment logique  Quant aux nombres de transformations, s'il est épuisé chaque fois qu'il redevient humain, c'est évident qu'il ne va pas se transformer plusieurs fois la journée, ou bien encore à la pelle MDR 'fin tout ça me parait logique. Je vois pas l'intérêt de compter et mettre des chiffres pour faire des calculs. Je comprends pas trop le but de la manoeuvre en fait... Eviter les grosbill, oui, ça je peux comprendre, mais je vous cache pas que je ne vois plus trop l'intérêt de jouer un mutant si son pouvoir est aussi limité x__x alors qu'il l'est déjà.S'il est fatigué, ou même malade il ne prendrait peut-être même pas la peine de se transformer, ça va de soi XD

Je ne sais pas à quel genre de grosbill vous avez eu à faire par le passé mais là, ça fait beaucoup de limites. Beaucoup plus de désavantages que d'avantages pour un personnage censé être justement intéressant par rapport à ce détail qu'est la capacité (dans la limite du grosbillisme bien sûr, mais je pense clairement pas qu'Aedhan soit dans cette catégorie de personnage )

Les fiches des premiers membres inscrits sont up so late. Je ne pense pas du tout que tu sois grosbill mais, comme pour tout le monde, il faut quantifier les choses afin qu'il n'y ait pas d'incompréhension de part et d'autres.

Par rapport à l'entraînement et à l'âge du perso, c'est logique qu'il maîtrise sa capacité mais il ne faut pas qu'il la maîtrise entièrement.  Tu dis d'ailleurs qu'il a plus de mal à redevenir humain. Donc c'est logique que plus longtemps il reste loup et plus il aura du mal à redevenir humain, non ?
C'est pour cela qu'on accepte la transformation facile mais pas celle de rester loup "autant de temps qu'il le veut" qui ne signifie rien finalement (un jour, une heure, une journée, un mois ?).
Ce n'est pas parce que tu vas quantifier les choses que ça va limiter les possibilités de jeu, au contraire !

Par exemple, pour mon perso Ross qui a 40 ans, il maîtrise bien sa capacité mais ça ne l'empêche pas d'avoir toujours des migraines, de ne pas pouvoir l'utiliser tout le temps et ça ne l'a pas empêché de devenir aveugle alors qu'il ne l'utilise pas beaucoup. Ceci n'est pas écrit dans ma présentation initiale mais c'est ce genre de choses que j'ai ajoutées pour que ça colle avec les limites actuelles et franchement, ça n'a rien changé pour moi.

Pour le reste, finalement, nous sommes d'accord, c'est juste que ce n'est pas indiqué dans la description du pouvoir et qu'on aime que les choses soient claires