14h, une des avenues commerciales de L.A., un sms.
" Ma Daphinounette, je suis trop désolée, mais mon pauvre petit frère est malade, ma mère est chez ma grand-mère qui croit encore que son dernier jour est venu, et du coup je dois garder le petit bonhomme. Vraiment désolée ma chérie. Tu me racontera ton après-midi ce soir sur l'ordo. Bisssssssssoooouuusssssssss! Katy "
Bon, ce n'est pas bien grave, c'était juste son après-midi qui tombait à l'eau. Elle avait même déplacé son horaire du bar pour avoir ces quelques heures à venir, qu'elle allait passer toute seule. N'empêche, pauvre gosse. C'est vrai, elle n'avait pas eu de petit frère, mais il y a longtemps, peut-être l'équivalent d'un grand. La brunette relut deux fois le sms pour se rendre réellement compte de la situation. Elle plaignait Mike, le petit frère de Katy. Il était costaud comme gamin, et ne tombait pas souvent malade, mais quand c'était le cas, c’était à peine si le petit était encore vivant. Elle referma son téléphone, et avança sur la rue. Katy, elle avait deux ans de moins que Daph'. Ses parents s'étaient séparés lorsqu'elle était toute petite, et sa mère s'était remariée alors que Katy avait douze ans. Son beau-père, la demoiselle l'aimait beaucoup, elle le connaissait déjà depuis bien longtemps. Pour ses treize ans, elle eu droit d'avoir un petit frère. Aujourd'hui, en y repensant, la Oliver trouva que malgré la grande différence d'âge, les deux étaient très proches. En même temps, avec une mère infirmière, et un père très souvent en voyage pour affaire, il y avait de quoi. Soudain, quelque chose vibra dans sa poche, c'était un nouveau sms de Katy.
" T'as pas oublié que c'était son anniversaire aujourd'hui ? Je voulais acheter un cadeau original, tu pourrais le faire à ma place Daphou s'il te plaît ? Je lui ferai une petite fête surprise demain, tu viendras ?! micccciii ! "
Super, trouver un cadeau original pour un petit bonhomme de 9 ans. Et elle devait s'y prendre comment ? Pour commencer, elle était une fille, deuxièmement, durant son année de neuf ans, elle avait passé plus de temps à broyer du noir qu'autre chose. Cette année là, ça c'était passé très vite, pour que tout le reste du temps deviennent un long supplice d'attente. La jeune femme secoua la tête, et entra dans la première boutique de jouets qui se trouvait sur son chemin. Elle y resta trois quarts d’heures, et du s'avouer à elle même que les jeux vidéos présentés là dedans, relevaient plus des adolescents que des petits garçons. La seconde boutique, se révéla être une boutique avec une majorité de 87% de jeux de filles, pauvres gars… Le troisième, c'était des jeux imposants, qui devaient être installés dans un garage, du style trampoline, la brunette abandonna bien vite. Enfin, Daphney entra dans le quatrième magasin. Un grand sourire étira ses lèvres; elle en avait passé du temps, dans des magasins pareil, avec lui. Les mains dans les poches, Daph' traversa les multiples rayons, à la recherche d'une idée. Des légos ? Non, d'après ce qu'elle savait, il n'aimait pas trop ça. Une console ? Non, c'était hors budget. Des cartes ? Trop classique. Des échecs ? Mais est-ce qu'il savait y jouer ? Non, c'était trop ennuyeux pour son tempérament. Un walk-man ? Non, ce n'était pas un jeu, et sûrement pas à la mode du jour.
- Quelle galère, soupira-t-elle.
Original… Elle tourna sur elle même et soupira. Demi-tour, droite, un rayon sur les agents secrets. Costumes, lunettes infra-rouge, lasers, appareils photos, talkie-walkie… Talkie-Walkie ! Qu'est-ce quelle avait rit avec ce truc là ! La Oliver en avait passé du temps à discuter à travers ce petit appareil. Elle regarda les models, les compta.
- Lequel je vais prendre moi…?
Il fallait éliminer les trop compliqués et les tout noirs. C'était pas drôle, les tout noirs. La jeune en trouva avec des personnages, d'autre de couleur. Certains se branchaient sur les pompiers, d'autres ne fonctionnaient que sur de très courtes distances. Quand il fallait faire un choix entre plus de douze sortes de Talkie-Walkie, on avait un sérieux problème. Daphney se trouva à lire toutes le notices, à regarder tous les prix, prendre en compte les piles ou la recharge avec prise, radio ou pas radio, antenne extensible ou pas, s'accroche à la ceinture ou pas, résistant, très résistant, pas résistant du tout…Au final, elle se vit avec un paquet de trois, un bleu, un rouge, et un jaune, qui avaient un long fonctionnement et sur une très longue distance; et avec un paquet de deux blancs à l'effigie du héros de dessin animé de Mike. L'un dans une main, l'autre dans la deuxième, elle recula doucement et passa de l'un à l'autre avec ses yeux verts.
- Olala…
Y'avait pas quelqu'un ici qui pouvait venir la secourir ?
Aaron O'Hara
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Sujet: Re: Rejouer dans le passer, c’est oublier le présent sans penser au futur. || Terminé Mer 27 Oct - 12:20
Encore une mission. Je n'en pouvais plus. Les cours étaient terminés depuis quelques jours seulement et je n'avais pas encore pu mettre en pratique la définition de "vacances". Cette fois, je devais retrouver un contact en ville qui avait peut-être des informations sur les derniers travaux de Holster. Il m'avait donné rendez-vous dans une ruelle pleine de boutique de toutes sortes. D'ailleurs, il aurait du être là depuis une bonne heure.
vrrrrr Un SMS venant d'un numéro inconnu : je savais que c'était lui. Impossibilité d'être là, j'ai été flairé. S.
Je venais de perdre deux bonnes heures pour rien. Encore une fois. Mon regard se porta alors vers un magasin de jouets. La vitrine me rappela que je n'étais plus un gosse. Pourtant, j'avais envi de retourner à cette époque de ma vie où tout était simple. En fait, en y repensant, Chicago était la détentrice de mes plus belles années : l'évolution, le sale boulot de mes parents et Genetic étaient encore bien loin. Nous étions heureux. Ou alors trop petits pour ne pas nous rendre compte du malheur, je ne savais pas très bien. Ce que je savais, c'était que ma seule préoccupation de l'époque était de savoir quels nouveaux gadgets j'allais bien pouvoir me procurer et quelles bêtises j'allais bien pouvoir faire. Nous en avions passé des heures avec Aby à échafauder des plans diaboliques pour rigoler à longueur de temps. Nous avions même pour jeu de faire tourner en bourrique nos voisins. Et puis il y avait aussi ma petite voisine, Daphney. Une jeune fille avec qui je passais tout le temps durant lequel Aby n'était pas avec moi. Daphney était ma confidente, ma meilleure complice : elle acceptait de relever tous les défis qui faisaient peur à Aby. En déménageant, j'avais perdu tout contact avec elle. Je n'avais qu'une dizaine d'année mais notre amitié avait été si forte que je savais qu'elle serait toujours là. Je regrettais cette amitié plus que toutes les autres choses que j'avais laissé à Chicago. Je pénétrai dans le magasin.
Je parcourus les rayons, les pétillants, comme un véritable gamin. Arrivé au rayon espions, j'avais décidé de rebrousser chemin : ce jeu là, c'était désormais mon quotidien. Petit, j'avais adoré ce genre de jeux. Aujourd'hui, j'aurais aimé pouvoir balancer tout ça à la poubelle. Je fis demi-tour et je vis une jeune femme en pleine de détresse, tenant trois paquets dans ses bras et faisant aller son regard sur chacun d'eux à une vitesse folle. Il fallait faire des choix dans la vie, c'était comme ça. En passant près d'elle, je lui souris en lui disant :
Il suffit de choisir celui qui a la plus longue autonomie pour être tranquille longtemps.
J'allais poursuivre ma route quand je vis ses yeux : ce vert si pur et intense ne m'était pas inconnu. Je ne savais pas d'où je connaissais cette fille mais je la connaissais.
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Sujet: Re: Rejouer dans le passer, c’est oublier le présent sans penser au futur. || Terminé Jeu 28 Oct - 10:03
Elle allait finir centenaire dans ce magasin si ça continuait ainsi. Déjà, c'était limite si elle ne louchait pas à force de passer ses yeux sur chacun des paquets. Faire des choix, ça n'était pas son truc. Le plus important l'avait amené à quitter la maison familial et à coupé les ponts avec ses parents pour s'installer à L.A. . Mais elle ne le regrattait en rien. Un choix qu'elle regrettait ? Celui que ses parents avaient fait lorsqu'ils avaient décidé de quitter sa chère ville natale, Chicago, pour aller s'installer dans le Tenessee. Non pas qu'elle qu'elle détestait cet endroit, mais la campagne c'était bien pour deux semaines, lorsqu'on voulait faire un break, un pose pour reprendre ses esprits. Mais au delà de un mois, c'était invivable, surtout pour elle qui trouvait que la ville , c'était vitale. Alors quand vous partiez pour plus de neuf ans…Donc heureusement maintenant, elle était dans une ville, plus précisément, dans un magasin, plus précisément encore, dans le rayon de jouets pour espions. Ses yeux firent un énième aller-retour sur les paquets, et la brune soupira une fois encore. Non, décidément, les choix futiles n'étaient pas son truc.
Il suffit de choisir celui qui a la plus longue autonomie pour être tranquille longtemps.
Daph' tourna sa tête en direction de la voix : elle n'avait même pas entendu de pas. Il allait reprendre sa route lorsque leurs regards se croisèrent, et qu'il s'arrêta. Enfin, c'est ce qui parut à la Oliver. Elle le détailla rapidement. Grand, brun, une certaine carrure, et un air de déjà vu dans les trais du visage. Elle n'usa pas de sa capacité puisque celle-ci dormait grâce à l'absence de foule, ce qui lui permettait d'être "normale", pendant un court l'abs de temps. Son don, était dans une effervescence folle, tout comme son crâne, lorsqu'elle était entourée de plus de dix personnes, soit, quand elle était dehors. C'était moindre quand c'était en dessous de cinq personnes, et ça dormait lorsqu'elle ne souhaitait pas l'utiliser, et qu'elle avait en sa compagnie, une seule personne. Ce qui était à présent le cas.
- Quand j'étais petite, j'aimais bien le fait que je pouvais prévenir un ami chaque fois que je rentrais ou sortais de la ville, car mon talkie portait jusque la périphérie de celle-ci. C'était chouette.
La Oliver lui fit un sourire comme elle savait les faire, et ses yeux pétillèrent au contact de ses souvenirs heureux et malheureusement lointains. C'était bien, en fait, d'être un enfant. On était pas pris au sérieux par les adultes, mais au moins on avait pas à se soucier de leur monde, de leur problème, ou d'avoir la capacité d'un extra-terrestre. La seule question qu'on se posait, c'était de savoir à quoi on allait bien pouvoir jouer le lendemain ? L'étudiante porta de nouveau son attention sur les paquets; au bout de quelques secondes, la brune en reposa un. Il ne li restait plus que celui qui possédait la longue distance, et celui qui avait la longue autonomie. Un coup d'oeil à sa gauche lui fit savoir que le jeune homme était toujours là. Il semblait réfléchir, la regardant sans la voir. Ca ne la choqua pas le moins du monde, ça lui arrivait plus fréquemment qu'il ne pouvait l'imaginer… Soudain, des bruits à l'entrer du magasin lui apprirent que du monde arrivait. Quelque chose s'émoustilla quelque part alors en la Oliver. Elle qui souhaitait préserver ce moment…
- Vous voulez bien m'aider s'il vous plaît ? C'est pour un garçon de neuf ans.
"Daphou" lui sourit une fois encore. C'était naturel, chez elle, de sourire. Pourquoi ? Parce qu'il y a longtemps, cet entêté d'O'Hara passait ses journée à sourire, et sa petite fossette l'avait toujours amené à le faire aussi. Elle le regarda une nouvelle fois, et cet air de déjà vu la frappa de nouveau. Quelque chose dans les trais du visage, dans son regard lui indiquait qu'elle connaissait ce jeune homme. Mais d'où ?
Aaron O'Hara
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Sujet: Re: Rejouer dans le passer, c’est oublier le présent sans penser au futur. || Terminé Jeu 28 Oct - 16:32
Rien à faire. J'avais beau me torturer l'esprit en retournant mes souvenirs dans tus les sens, je n'arrivais pas à savoir pourquoi ses yeux d'un vert intense m'étaient si familier. Où avais-je bien pu croiser un regard comme le sien ? C'était un mystère qui allait sûrement m'occuper l'esprit pendant longtemps, comme lorsqu'on a un mot sur le bout de la langue. Quelle plaie. Elle me parla alors des souvenirs de son enfance liés aux talkie-walkies. Les miens remontèrent en moi aussi. Nous avions passé tant d'heures avec Aby et notre petite voisine à jouer avec cette technologie que nous avions épuisé de nombreuses batteries. C'était de très bons souvenirs. Des souvenirs d'une époque heureuse. J'allais me perdre dans mes pensées quand la jeune femme reposa l'un des trois articles qu'elle portait. Elle avait fait ça au terme d'une intense réflexion, à n'en pas douter. D'ailleurs, son visage était le témoin d'une grande concentration ce qui me fit sourire : il y avait des banalités comme ça dans la vie et c'était ce genre de situations qu'il manquait à la mienne.
Quel serait la première chose que ferait un gamin de neuf avec un tel trésor ? Il voudrait sans aucun doute tester sa résistance. C'était ça, être enfant : pousser à bout, tâtonner sans relâche jusqu'aux limites, savoir ce qu'on peut faire ou non... Oui, il chercherait à voir jusqu'à quel point ce fabuleux objet pouvait tenir la distance.
Un gosse de neuf ans voudra voir jusqu'où la talkie-walkie fonctionne. Une trop longue portée le pousserait à aller très loin. Ce qui peut être un problème. Il faudrait savoir s'il sera surveillé ou non. Ensuite, la durée de fonctionnement du jouet et aussi très importante. En gros, tout dépend de la situation de jeu. Des précisions sur le petit joueur ?
Même quand j'avais une conversation banale, j'abordais toujours la question de la sécurité. C'était comme maladif mais je n'y pouvais rien : la force de l'habitude sûrement. Je la fixais encore. J'espérais sûrement y trouver la réponse à l'énigme de son regard. Je connaissais cette fille. Ou du moins, je connaissais une personne qui avait le même regard. Mais qui ? Et d'où ? Quelle idée d'avoir une passoire à la place de la cervelle aussi ! Une vraie tête vide parfois ! J'allais bien finir par trouver, il le fallait si je ne voulais pas passer ma semaine à y penser.
Sa grande soeur va-t-elle jouer avec lui ?
Je n'imaginais pas cette fille mère donc je supposai qu'elle était la soeur du bonhomme en question. Quel âge devait-elle avoir ? La vingtaine tout juste passée ? Oui, sûrement. Une mutante ? Comment savoir ? Une fille dans un magasin de jouet, ça ne donnait pas d'indication de ce genre...
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Sujet: Re: Rejouer dans le passer, c’est oublier le présent sans penser au futur. || Terminé Jeu 28 Oct - 18:30
Un gosse de neuf ans voudra voir jusqu'où le talkie-walkie fonctionne. Une trop longue portée le pousserait à aller très loin. Ce qui peut être un problème. Il faudrait savoir s'il sera surveillé ou non. Ensuite, la durée de fonctionnement du jouet et aussi très importante. En gros, tout dépend de la situation de jeu. Des précisions sur le petit joueur ?
Oui, mais ça aurait permis à Mike de rester en contact avec sa soeur si il était seul à la maison, et que ses deux parents n'était pas là, et en même temps, ce bonhomme n'était pas du genre à s'éloigner loin et longtemps de la maison familial, pas comme elle en sorte. La durée de jeu très importante… Et si elle achetait des piles de rechange, est-ce que ça changerait son problème ? Peut-être. La brune fit la moue face à ce sérieux dilemme complètement idiot et futile, mais elle l'avait promis à son amie, et elle voulait faire plaisir au petit. Elle l'aimait bien, ce gosse. Il lui sembla, dans les paroles du jeune homme à côté d'elle, que la sécurité était très importante. Etait-il un grand-frère ? La Oliver aurait bien aimé avoir un grand-frère, ça lui aurait évité bien des choses… Un instant encore, il sembla la fixer, et elle ne moucha pas, tendis que des bruits de pas se faisaient entendre de part et d'autre du magasin cette fois ci.
- Et bien Mike est un garçon posé, intelligent mais très joueur. Il sait faire attention et il est raisonnable, mais il a une imagination folle. Je ne pense pas que le problème de la distance se pose dans son cas.
Elle lui fit un grand sourire, comme pour appuyer ses paroles qu'elle pensait tout à fait exact. Mike, c'était presque comme un petit frère, d'ailleurs, tous les petits frères et petites soeurs de ses amis étaient comme ses petits frères et soeurs à elle. Tous ses petits protégés. Après tout, elle arrivait à savoir ce qui les tracassait assez facilement, et en plus, la majorité adoraient sa bonne humeur. L'étudiante, malgré son âge, n'avait aucune difficulté à jouer avec des petits ou à faire des bêtises avec eux. En y repensant, elle se souvint que Mike avait même noté son numéro de portable au-cas-ou.
Sa grande soeur va-t-elle jouer avec lui ?
Sa grande soeur ? Oh oui ! Ca changeait toujours l'esprit de Katy que de jouer avec son frère, elle le chérissait, alors rien ne l'empêchait de jouer avec lui aux espions, même du haut de ses vingt-deux ans. Et puis, Mike avait aussi ses cousins, il lui semblât se souvenir que l'un était plus vieux que le bonhomme de deux ans, et l'autre, plus jeune d'un an seulement. Oh oui, ils trouveraient le moyen de jouer. Et puis même, si Katy souhaitait rester toute la journée en contacte avec son petit frère, même depuis l'accole, le Talkie leur servirait. Il ne leur resterait plus qu'à le charger chaque soir.
- Oui je suis sûr que mon amie jouera avec lui.
Un nouveau coup d'oeil lui indiqua qu'il avait penser à elle comme grande soeur.
- Non, je suis fille unique, même si il aurait très bien pu être mon petit frère. Et vous, je suppose que vous devait être un grand-frère modèle, non ?
Encore un sourire, c'était habituel, ça lui faisait du bien, alors la brune ne cherchait pas à arrêter. C'était toujours mieux que de pleurer. Pleureur sur sa mauvaise entente avec ses parents. Pleureur sur son boulot fatigant. Pleureur sur sa situation finassière. Pleureur sur son manque d'amour. Pleurer sur tout à payer. Pleurer pour un rien. Pleurer pour les êtres perdus ou disparus. Non, elle n'était pas seules, elle avait des amis merveilleux, une autre famille. Elle avait un logement, donc elle n'était pas sdf. Elle pouvait subvenir à ses besoins grâce à son boulot. Elle était encore libre de penser, de vivre. Non, décidément, Daphney Oliver n'avait aucun mouron à se faire.
Aaron O'Hara
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Sujet: Re: Rejouer dans le passer, c’est oublier le présent sans penser au futur. || Terminé Lun 1 Nov - 18:12
Elle n'était pas la soeur du petit. Juste l'amie de la véritable soeur. En réalité, je m'en foutais un peu. J'avais l'occasion de m'octroyer un peu de temps pour moi, pour mon esprit. J'avais besoin de reposer mes pensées et d'oublier un peu Genome, ma capacité, ma différence. Je voulais me sentir normal. Même si ce n'était que pour quelques minutes. Et puis cette fille avait quelque chose d'apaisant, quelque chose qui me ramenait à mon enfance : sûrement tous ces jouets d'ailleurs, en y pensant.
Non, je suis fille unique, même si il aurait très bien pu être mon petit frère. Et vous, je suppose que vous devait être un grand-frère modèle, non ?
Bingo. Futée la petite. Je lui souris tout en pensant à ma soeur. Grand frère, oui, enfin, Aby était ma soeur jumelle mais j'était plus le grand frère dans l'histoire. Pas qu'Abigaël soit fragile, loin de là, mais plutôt parce que c'était moi qui prenait les décisions. C'était comme ça. Je prenais les grandes décisions concernant notre vie, la maison et Genome. De son côté, elle me faisait savoir quand elle n'était pas d'accord. diriger n'était pas son truc. Elle préférait agir. Ce n'était pas vraiment le mien non plus mais j'avais décidé de prendre cette responsabilité. C'était un de mes problèmes d'ailleurs : les responsabilités. Elles me bouffaient littéralement la vie. Le jour où j'avais pris la décision de m'engager dans le combat, j'avais aussi signé mon vieillissement accéléré : j'avais grandi d'un coup et j'avais du vivre avec. Aujourd'hui, je me demandais même si ça n'était pas une partie de moi, comme si cette vie avait fait que les responsabilités étaient désormais un trait de mon caractère. Je me perdais même dans mes raisonnements sans fin. Allez, il fallait que j'oublie un peu et une conversation banale allait m'aider...
Grand frère... On peut dire ça en quelques sortes. J'ai une soeur que j'aime beaucoup et, je dois l'avouer, j'aime la protéger, parfois trop même. Et puis quand j'étais môme, j'avais une petite cousine que je choyais de temps en temps. Par contre, pour le modèle, on repassera...
Je lui souris encore une fois. Oui, cette fille me faisait sourire. Il n'y avait aucune attirance particulière, c 'était plus une sensation de bien-être, de plénitude. Sa présence était apaisante et j'avais envie de lui faire confiance. Je ne la connaissais ni d'Eve ni d'Adam et pourtant, j'avais l'impression de la connaître. Peut-être nous étions-nous rencontrés dans une autre vie...
Dites-moi, croyez-vous en la réincarnation ?
Cette question était stupide et totalement hors de propos mais voilà, elle m'était passée par la tête subitement et avait traversé mes lèvres sans que j'y réfléchisse vraiment : c'était mon côté un peu trop spontané.
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Sujet: Re: Rejouer dans le passer, c’est oublier le présent sans penser au futur. || Terminé Mar 2 Nov - 18:57
Grand frère... On peut dire ça en quelques sortes. J'ai une soeur que j'aime beaucoup et, je dois l'avouer, j'aime la protéger, parfois trop même. Et puis quand j'étais môme, j'avais une petite cousine que je choyais de temps en temps. Par contre, pour le modèle, on repassera...
Un sourire. Encore un, mais ça remarque lu avait amené un sourire, comme une blague vous amène un rire. Inévitable et chaleureux, rien ne peux vous en empêcher. Une soeur ? Elle se demandait bien à quoi elle pouvait ressembler, vu l'énergumène qu'elle avait en face d'elle. Un sourcil levé, pensante et souriante, elle retourna sa phrase dans son esprit. "J'aime la protéger, parfois trop même." L'étudiante pensait souvent qu'il valait mieux trop que pas assez. Elle n'avait pas de véritable grande frère à L.A. pour la consoler pendant ses coups de blouse, ou pour la protéger quand elle avait peur, alors qu'il était 3h du matin et qu'elle sortait du bar. Cette fille avait beaucoup de chance. Pour le model, on en repassera. Il lui souriait, elle lui rendit un autre sourire bien volontiers. C'était apaisant, de discuter avec ce gars là. Comme si… Comme si ils l'avaient déjà fait. Comme si c'était tout à fait naturel. La brune avait l'impression de le connaître, de savoir qu'elle pouvait lui dire un secret.
• Dites-moi, croyez-vous en la réincarnation ? • Drôle de question. Cette soudaineté l'amena à réfléchir un instant. Réincarnation. Aucune idée. Pourquoi pas ? Les égyptiens croyait bien que lorsqu'ils mouraient le coeur devait être aussi léger que la plume sur la balance. Les grecs et les romains vénéraient bien grands nombre de dieux. Romulus et Rémus étaient descendants de Mars et d'Enée lui même fils de Vénus. Alors, pourquoi pas ? Et puis, elle avait un don bizarre sortit de nul part dont quasiment personne n'était au courent. Enfin, elle espérait que ce quasiment personne restait un quasiment personne. Une moue pensive sur le visage, ses yeux vert plantée sur le plafond se reposèrent sur le gentil garçon qu'elle avait face à elle, et l'étudiante se décida à répondre.
- Hum, je ne sais pas. Il y a beaucoup de choses que je ne peux pas m'expliquer.
Oups… une gaffe. Vite, il fallait qu'elle se rattrape. Elle crispa ses mains sur les deux boîtes.
- Je suis étudiante en Ethnologie, il y a donc un peu de ça. Mais si il y a bien une chose en laquelle je ne croit pas, c'est les coïncidences. Depuis toute petite. Je crois j'ai souvent baratiné mes voisins et toute ma famille avec ça.
La Oliver pria pour qu'il n'ait pas remarqué sa stupeur face à sa bourdre, mais elle n'y croyait pas, vu l'expression qu'elle avait laissé paraître, c'était mal partit. Après tout, elle passait bien pour une voyante folle avec Anastasia Jaye, et pour une diseuse de bonne aventure, mais ça, c'était pour plaisanter, avec Holly. Un autre sourire pour la route. Elle était un peu plus crispé. De plus, les gens défilaient à présent entre les rayons, et elle n'avait toujours pas fait son choix.
Aaron O'Hara
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Sujet: Re: Rejouer dans le passer, c’est oublier le présent sans penser au futur. || Terminé Mer 3 Nov - 13:34
Elle semblait distraite par ma question. Elle avait même l'oeil pensif... et dirigé vers le plafond. Cette question était sorti comme ça, comme une impulsion. Comme s'il avait fallu que je la pose pour faire la lumière sur une évidence. Mais quelle évidence justement ? Qu'est-ce que je n'arrivais pas à voir ? Elle répondit à ma question. Une réponse simple et acceptable mais voilà, son attitude à cet instant me poussa à penser que cette réponse n'était pas anodine pour elle : ses mains s'étaient tout à coup resserrées autour des deux boîtes et ses jointures blanchissaient sous la pression qu'elles subissaient alors. Elle enchaîna alors sur ce qu'elle faisait. Elle étudiait l'ethnologie. Je lui prêtai alors une oreille encore plus attentive : l'ethnologie m'attirait ces derniers temps car elle nous en apprenait beaucoup sur le comportement humain et la réaction de nos semblables face à des situations plus ou moins critiques. Pouvait-on supposer qu'il était possible de prévoir les réactions futures ? C'était une question qui me trottait dans la tête ces derniers temps. Le Destin. Cette allusion me fit réfléchir. Oui, je pensais la même chose. Rien n'arrivait réellement par hasard. Et cette impression de déjà vu, de confiance, de connaissance ne pouvait être une coïncidence.
L'ethnologie... Une matière passionnante, non ? J'étudie la biologie de mon côté. Vous êtes à UCLA ? Je ne vous ai jamais croisé me semble-t-il...
Il fallait que je lui dise aussi pourquoi je lui avait posé cette question étrange. Pourquoi avoir soudainement abordé la réincarnation. Il y avait foule dans ce magasin. Un enfant passa entre nous en courant, poursuivis cinq secondes plus tard par un second garçon. Qu'est-ce que je faisais là ? Je n'en avais aucune idée mais comme elle l'avait dit, il n'y avait pas de coïncidences, pas de hasard...
Vous savez, la réincarnation, je n'y crois pas en temps normal. Je suis un scientifique et ma religion, c'est la science. Pour moi, tout ce que vous avez cité, ce sont les allégories créées par les Hommes pour expliquer ce qu'ils ne comprenaient pas : d'ailleurs, vous n'avez cité que des figures très présentes dans l'Antiquité, époque où la science n'apportait que très peu de réponses. Mais si je vous ai demandé ça, c'est parce que j'ai douté un instant de mes convictions...
Je fis une pause. Je regardai les jouets qui me faisianet face puis me retournai vers elle, plongeant mes yeux dans les siens. J'allais lui dire quelque chose qui pourrait la faire me prendre pour un fou. Peu importait.
En réalité, j'ai l'impression de vous connaître alors que je ne vous ai jamais vu. La seule explication qui m'est venue à l'esprit a été la réincarnation. A moins que vous en ayant une autre ?
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Sujet: Re: Rejouer dans le passer, c’est oublier le présent sans penser au futur. || Terminé Mer 3 Nov - 17:02
L'ethnologie... Une matière passionnante, non ? J'étudie la biologie de mon côté. Vous êtes à UCLA ? Je ne vous ai jamais croisé me semble-t-il...
La biologie. Elle en avait fait pas mal au lycée, puisqu'elle avait décidé de prendre un diplôme scientifique avec des options de lettres. Ca ouvrait plus de voies. Mais la brune avait eu une préférence pour les lettres, et avait décidé de se lancer dans l'Ethnologie et la science des cultures antiques qui la passionnait vraiment. Au elle connaissait le propriété importantes de physique-chimie et tout le niveau qu'il faut avoir en bio. Mais il ne fallait pas lui poser une question bizarroïde bonne pour les futurs médecins ou rat de laboratoire. Elle avait aussi passé son diplôme de secourisme, parce que ça, elle savait au plus profond d'elle même, qu'un jour elle en aurait besoin. Matière passionnante. Oui, tout à fait. Ses yeux brillaient rien que d'y penser, et l'étudiante se rappela soudain qu'elle devait avancer un devoir pour la semaine prochaine: à noté précieusement dans sa cervelle de poisson rouge. Jamais croisé. Possible, il y avait tellement de monde à UCLA... et puis, quand elle était à l'école, elle bossait, et basta. Même si de temps en temps la Oliver allait rire un peu avec ses amis. Elle en avait pas mal d'ailleurs. C'est vrai que d'un coup, ça lui parut étrange.
Vous savez, la réincarnation, je n'y crois pas en temps normal. Je suis un scientifique et ma religion, c'est la science. Pour moi, tout ce que vous avez cité, ce sont les allégories créées par les Hommes pour expliquer ce qu'ils ne comprenaient pas : d'ailleurs, vous n'avez cité que des figures très présentes dans l'Antiquité, époque où la science n'apportait que très peu de réponses. Mais si je vous ai demandé ça, c'est parce que j'ai douté un instant de mes convictions...
Peut-êtr,e mais les allégories représentées là n'étaient-elles pas des preuves de la présence quelconque de science dans l'Antiquité ? Ce qui intéressait la jeune femme, c'était plus la physiologie de l'époque que la science. Démocrite, Platon, Sénèque; ah Sénèque. Zénon de Citium, aussi. Mais il y avait Pythagore ? Et l'autre physicien dont elle avait oublié le nom !
- Mais vos convictions, ne pourrait-on pas les assimilé à des hypothèses, comme en science. Et les hypothèses sont faîte pour être prouvées, démontrées, appliquées ? Vos conviction doivent alors être mise à l'épreuve, n'est-ce pas ?
Un petit sourire gênée cette fois. La jeune femme avait l'impression de s'embrouiller elle même avec tout se vocabulaire scientifique qui datait maintenant. Là, elle avait bien envie de chantonner ses déclinaisons. Via, via, viam, viae, viae, via. Viae, viae, vias, viarum, viis, viis. Dominus, domine dominum, domi/
En réalité, j'ai l'impression de vous connaître alors que je ne vous ai jamais vu. La seule explication qui m'est venue à l'esprit a été la réincarnation. A moins que vous en ayant une autre ?
Ah, c'était réciproque alors se sentiment de déjà vu ? Pourtant, ça ne lui parut pas plus rassurant que ça. Elle fouilla dans sa mémoire les liens qu'elle avait emmagasiné ces derniers temps, plus loin encore. Faisant régner un silence, une mine concentrée, elle respirait doucement pour se souvenir. Saleté de mémoire ! Non, décidément, il lui semblait connaître cet homme, mais c'était la première fois qu'elle le croisait, autant de corps que d'esprit. Seule explication, c'était la réincarnation, à moins qu'elle n'en ai une autre. Peut-être que ce gars là avait la même bizarrerie qu'elle sans s'en douter. La brunette le regarda un sourcil lever, les yeux interrogateurs, et fit une moue de gamine qui semblait confuse. Elle devait être ridicule, mais au fond d'elle même, c'tait bien ce qu'elle pensait. Comme est-ce qu'elle pouvait penser une seule seconde qu'une partie des gens qu'elle croisait de faction "mental", ou physique, pouvait avoir une capacité étrange comme elle. Daph' rêvait un peu trop. Bon, elle savait bien qu'il y e avait quelques uns... Mais pas à ce point.
- Non, je ne sais pas, à vrai dire, il est vrai que j'ai aussi l'impression que nous nous sommes déjà croisé. Et il se trouve que ce n'est pas à UCLA, et je ne voit pas du tout où ça a bien pu arriver. La réincarnation, dîtes vous ? Ca me parait aussi bizarre que...
Te te te te te. Gloups, remake, stop, temps mort. trouve quelque chose, trouve quelque chose... Ah mais pourquoi est-ce qu'elle avait la conversation facile avec lui ? -... que... attendez une seconde j'ai perdu le bout de ma phrase...
Elle se mordit la lèvre inférieur, c'était complètement faux, aïe aïe aïe mais qu'est-ce qu'elle avait fait ?
-...que les histoires de mentalist, de bons hommes qui prédisent l'aventure, ou des gens qui lisent les cartes. Comme si il existait des gens capables de vous connaître ou de lire en vous comme dans un livre ouvert ! Idiot, non ? Enfin, je trouve.
C'était la plus piteuse excuse qu'elle n'ai jamais sortit depuis la fois ou elle avait casser un avion télécommandé de son avion en prétextant que c'était le chien du voisin d'un face qui avait prit ça pour un chat. Elle se sentait si idiote qu'elle se sentit prise d'un rire nerveux au plus profond d'elle même. Mais qu'est-ce qu'elle était bête, mais qu'est-ce qu'elle était bête !
- Peut-être que votre nom de dire quelque chose ? dit-elle doucement, totalement sceptique... Quelle histoire, quelle galère, quel plan foireux...
Aaron O'Hara
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Sujet: Re: Rejouer dans le passer, c’est oublier le présent sans penser au futur. || Terminé Sam 6 Nov - 15:00
Son raisonnement était celui d'une scientifique : l'ethnologie était une science. Une science magnifique même. Je prenais plaisir à discuter avec elle. Et je cherchais toujours ce petit détail qui allait faire que j'allais me souvenir d'où je la connaissais. Si je la connaissais vraiment bien sûr. Elle me dit qu'elle aussi, avait eu cette impression : là c'était certain, ça ne pouvait pas être une coïncidence. C'était absolument exclu. Je sentais mon esprit retourner chacun de mes souvenirs pour y chercher cette réponse.
La réincarnation, dîtes vous ? Ça me parait aussi bizarre que...
Je sentis immédiatement son malaise même si je n'en connaissais pas la source. Elle bafouilla, rougit, prétexta la perte du fil de la conversation et trouva quelque chose pour meubler tout ça. Elle s'en sortit bien mais j'avais bien senti qu'elle s'était retenue d'aborder certaines choses. Mais je n'étais pas curieux au point de tenter une infiltration dans sa vie. Je ne la connaissais même pas d'ailleurs, ou alors je ne me souvenais pas d'elle.
...que les histoires de mentalist, de bons hommes qui prédisent l'aventure, ou des gens qui lisent les cartes. Comme si il existait des gens capables de vous connaître ou de lire en vous comme dans un livre ouvert ! Idiot, non ? Enfin, je trouve.
De quoi parlait-elle au juste ? Je n'en étais pas sûr. A force de vivre constamment au rythme de Genome, des mutants, de cette "chasse aux sorcières" je voyais des gens comme nous partout, des personnes connaissant le secret... Etait-ce de ça dont elle parlait ? Ou bien était-ce plutôt lié à ses études ? Comme les "dons" que l'on accordait aux chefs de certaines tribus anciennes ? C'était une bonne question. Mais j'en avais d'autres à approfondir. Pourquoi m'était-elle familière ? Pourquoi sa présence m'apaisait-elle ? Pourquoi lui faisais-je confiance ? Elle me demanda mon nom. Je lui souris et m'exécutai.
Aaron O'Hara, étudiant en biologie à UCLA. Enchanté. Et moi, ai-je le droit d'avoir le vôtre ?
Je lui tendis la main en guise de présentation, rendant les choses solennelles mais le tout avec une dose d'humour : ça faisait longtemps que ça ne m'était pas réellement arrivé, de me sentir aussi calme et serein...
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Sujet: Re: Rejouer dans le passer, c’est oublier le présent sans penser au futur. || Terminé Sam 6 Nov - 16:41
La première réaction qu’eu la jeune femme, fut d’ouvrir grand la bouche pour répliquer, mais aucun son ne sortit. Elle s’était comme figée dans le temps, là, la bouche ouverte comme une carpe. Ses yeux s’agrandirent de surprise. Elle le détailla rapidement, trop choquée pour laisser sa voix se manifester. Il avait la main tendu, attendant d’ailleurs qu’elle la lui sert, sauf que la brune était, incapable de bouger. Puis soudain, elle passa du blanc, ou vert, du vert, au bleu, retenant sa respiration la bouche à présent fermé, et une impression d’effroie se peignit sur son visage.
Si ça se trouvait, c’était un piège. Ce gars là devait avoir un truc bizarre comme elle. Il devait même à présent lire dans ses pensées. le pseudo monsieur scientifique avait du regarder dans son passer. Non, il devait être de la CIA ou de ses trucs fous comme voit dans les feuilletons télévisés, et il l’avait suivit pour lui faire faire ou dire, ou n’importe quoi d’autre encore. Doucement son pied glissa, et elle se retrouva part terre, toute éberluée tandis que le brun la regardait bizarrement. Non non non. Elle n’était pas folle, pas du tout, il y avait forcément un truc qui n’allait pas. Les coïncidences, ça n’existent pas; les coïncidences, ça n’existent pas; les coïncidences, ça n’existent pas... La Oliver se le répéta encore et encore comme pour se convaincre elle même. Elle déglutit difficilement. La jeune femme faisait peur à voir, par terre, les yeux exorbité pour une raison inconnu, amorçant des mouvements avec sa bouche dans le but de dire quelque chose, qui finit tout de même par sortir.
- C’est une blague ? Vous sortez d’où ? Vous venez d’où ? Vous me suivez ? Qu’est-ce que vous me voulez ? Vous savez quoi ? Si vous êtes Aaron O’Hara, je veux bien être descendante de la reine d’Angleterre avec pour cousin le dernier Empereur japonais, pour Papa le gentil Jupiter, pour Oncle, le beau Antinous, et pour parrain, le Président !
Bon c’était certain, Daph’ devait ressembler à une folle. Pendant cinq minutes elle n’avait fait que de brasser de l’air, et voilà qu’elle se mettait à débiter un flot de conneries pas possibles, trop choquée pour réfléchir et dire quelque chose de censé. Cette fois, elle était fichue, on allait la mettre à l’asile, l’écarteler de part en part. Quelqu’un avait du remarquer qu’elle n’avait absolument rien de normal. Bon, elle n’avait pas de queue de linx ni la tête d’une chimère, mais elle était fichue. Ils allaient faire des tests bizarres, lui poser des questions, et blablabla... Et son cerveau semblait complètement déconnecté.... Deux personnes passèrent dans le rayons, ça faisait trois dans le même rayon. Oups, les fils s’échappèrent. Et un sursaut avec un cri aussi. Un petit cri, heureusement. Saleté de don, saleté de conscience, saleté de ville et de.... ah ! Toutes sortes d’injures passèrent dans son esprit pour tout ce qui lui passait par la tête. Finalement, sa bêtise lui apporta un rire nerveux, qui monta du fond de sa gorge et elle se sentit bien stupide. La jeune femme riait doucement, nerveusement. Devant elle se tenait le véritable Aaron O’Hara, c’était sûr et certain, elle se le prouvait à elle-même.
- Je vous l’ai dit, je ne croit pas aux coïncidences...
Elle se recroquevilla trop secouée pour savoir si elle devait continuer de rire ou se mettre à pleurer. Les deux paquets étaient par terre à côté d’elle, avec un sourire narquois elle releva les yeux vers le jeune homme qui lui rappela que son air de déjà vu était au fait qu’elle le connaissait, qu’elle l’avait connu...
- Je suis, si contrairement à moi, vous me coryez, enfin, tu, non vous, bref. Je suis Daphney Oliver.
Silence totale.
Aaron O'Hara
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Sujet: Re: Rejouer dans le passer, c’est oublier le présent sans penser au futur. || Terminé Mar 9 Nov - 22:29
J'avais toujours la main tendu quand je la vis se décomposer. Je ne comprenais pas pourquoi : ses yeux s'étaient agrandis et sa bouche semblait ne plus vouloir se refermer d'elle-même. Elle passa par toutes les couleurs et glissa lentement vers le sol où elle s'assit, toujours sous le choc. Mais quel choc ? Je ne comprenais pas bien ce qu'il venait de se passer. Avais-je eu un moment d'absence ? Je devais paraître aussi déconcerté qu'elle. En tout cas, je l'étais. J'avais visiblement raté quelque chose d'énorme pour que cette fille si souriante un instant plutôt soit si épouvantée. Mais qu'est-ce que c'était ? Elle se mit alors à parler, enfin, à débiter des phrases incohérentes à une vitesse époustouflante. Visiblement, c'était l'évocation de mon nom qui l'avait mise dans cet état. Mais pourquoi ? Je n'étais connu que de Genome et de Genetic et de quelques amis de UCLA. Se pouvait-il qu'elle soit de Genetic ? Non, elle aurait forcément eu une photo de moi et ce petit numéro aurait été bien inutile. Elle n'était pas de Genome. Je connaissais tous les membres ainsi que ceux que nous avions aidés, même si je ne les avais pas tous côtoyés. Elle me connaissait d'ailleurs. Enfin, elle connaissait mon nom surtout. J'allais la questionner sur le sujet. Mais avant, je devais savoir d'où je la connaissais, histoire d'évaluer le danger, si danger il y avait... Il y avait du monde dans le magasin. Les enfants qui passaient repartaient très vite, sentant le malaise qui régnait dans ce rayon de la boutique.
Je vous l’ai dit, je ne crois pas aux coïncidences...
Elle semblait reprendre pied. Je n'avais pas encore réagi, j'allais le faire, histoire d'en savoir un peu plus parce que là, je me sentais con. Elle ne me laissa pas le temps d'ouvrir la bouche et lâcha une bombe.
Je suis, si contrairement à moi, vous me croyez, enfin, tu, non vous, bref. Je suis Daphney Oliver.
Je ne pus parler finalement. Ce fut comme un flash : ces yeux, je les revoyais clairement maintenant. Cet air jovial et malicieux, cet entrain, cette capacité à me faire sourire en toutes circonstances... Je me revoyais alors gamin, jouant dans les rues de Chicago avec cette petite fille qui tenait une très grande importance dans ma vie. Plus je me souvenais, plus je la regardais, plus je comprenais que notre amitié de l'époque n'était pas due au hasard : le courant passait bien entre nous. Je m'assis alors à ses côtés. J'appuyai ma tête contre le rayon et je fermai les yeux. Je revoyais mon ancienne maison, la sienne aussi. Notre cabane dans l'arbre.
Tu m'as manqué Daph... Vraiment. Comme se fait-il que nous nous soyons perdus de vue ?
Ce n'était pas un reproche. C'était vraiment une question à laquelle j'aurais vraiment voulu trouver une réponse. Je rouvris les yeux et tournai ma tête vers elle. Je lui souris encore. Finalement, je comprenais mieux ce qui m'avait titillé chez elle : elle n'avait en fait pas vraiment changé. Elle était restée la petite fille que j'avais connu.
Où étais-tu passée ?
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Sujet: Re: Rejouer dans le passer, c’est oublier le présent sans penser au futur. || Terminé Jeu 11 Nov - 16:44
Pas moyen de se calmer jusqu’à ce qu’il s’asseoit à côté d’elle, et qu’il appuie l’arrière de sa tête sur la rayon. Cet air décalé, tranquille, la calma un peu. La brune repensa à sa maison de Chicago, à celle des O’Hara, à la cabane dans l’arbre et à la soeur d’Aaron. C’était trop loin tout ça. Trop vif, aussi. Combien de fois ils avaient joués ensemble ? Et les sorties ? Et les Nouvelles Années ? Et Halloween ? Et les Anniversaires, fêtes, vacances ? Ouah... C’était pas croyable. Et pourtant, elle le savait. Et à présent il avait eu un air aussi impressionné que le sien. Même si beaucoup moins impressionnant... Qu’est-ce qu’il avait changé. Et sa soeur ? Elle devait être devenue une superbe jeune femme.
Tu m'as manqué Daph... Vraiment. Comme se fait-il que nous nous soyons perdus de vue ?
Est-ce qu’il se moquait d’elle ? Ce n’était vraiment pas drôle. L’étudiante lui lança un regard sceptique. Pas drôle du tout. Perdu de vue ? Ca dépassait le champ de vision ! C’était certain ! Pas de lettre, pas de téléphones, pas de voyages, de sms, de mail, rien. Nada. Pas de nouvelles ! La fautes à qui ? Bonne question ! Il se tourna vers Daph’ qui haussa les sourcil et boudait, et lui fit un sourire.
- Etudiant en Bio à UCLA, hein ? fit elle, le regard toujours sceptique. J’étais sûr que tu finirais avec des lunettes de mouches sur le nez et une blouse blanche, espèce de rat de laboratoire.
Finalement, elle ne résista pas, et lui fit un sourire. C’était fou. Ca faisait bientôt plus de quatre ans qu’elle était à L.A et lui, combien ? Aucune idée. Quatre ans qu’ils étaient dans la même ville, et dans le même bahut, et pourtant ils ne s’étaient jamais rentrés dedans. Complètement idiot, cette histoire.
Où étais-tu passée ?
Elle le regarda, ahurie. La Oliver lui retournait la question ! Ces parents avait décidé de déménagé juste après ceux de Aaron, pour raison... euh, qu’elle avait été leur excuse déjà ? « Raison de santé, ça commence à être pollué par ici. » Mouais, bidon l’excuse. Pollué... En y réfléchissant, y’avait pas eu un soir ou ils étaient rentrée plus blêmes que normal de chez les O’Hara ? Oui,c’est ça, et le lendemain, on lui annonçait qu’ils déménageait en urgence -Urgence ? -, et qu’on allait faire de même.
- Je te retourne la question. Je me suis retrouvée dans un trou à rat du Tenesse. Pas une grande ville aux alentours. J’ai du attendre d’avoir la majorité et mon diplôme pour pouvoir mettre les voiles. Je te dis pas l’entente avec les parents aujourd’hui... Elle soupira, et lança un coup d’oeil vers lui. Et toi, vous êtes restés ici tous ce temps ? Tu sais, pas une lettre, pas un mail, rien. Plus aucun contacte. Ca a été rude. Je ne sais pas pourquoi ça c’est passé. Après votre départ, mes parents ont eu la révélation de leur ville: quitter toutes les grandes villes.
La jeune femme se tut, pesant un peu, puis sourit. Ca lui faisait chaud au coeur de le revoir. Il était devenu un beau jeune homme. Elle repensa à leur conversation d’un peu plus tôt. « Pour le grand-frère modèle on repassera... » Son troisième oeil, ouai ! Pfff, toujours aussi dramatique celui-là. Elle décida de s’asseoir face à lui, appuyée sur le rayon, et reçus de plein fouet le nombre incalculable de liens qu’il possédait. S’était comme si elle avait reçut une gifle. La brune eu le souffle coupé un instant, secoua la tête et fit mine de frotter ses cheveux pour pouvoir contenir tous ce flot sans y jeter de réel coup d’oeil : pas questions de regarder le carnet d’adresse d’une personne qu’elle n’avait pas vu depuis si longtemps et à laquelle elle tenait tant ! La brunette aux yeux verts inspira profondément. Et leva les yeux vert lui, réfrénant l’arc-en)ciel des liens le plus possible. Il l’a regardait attentivement, c’était... étrange.
- Bah qu’est-ce que tu as ? J’ai toujours la tête de la gamine de huit ans que j’étais c’est ça ?
Aaron O'Hara
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Sujet: Re: Rejouer dans le passer, c’est oublier le présent sans penser au futur. || Terminé Sam 13 Nov - 17:30
Elle me faisait toujours rire. Sa remarque sur mes études me rappela alors nos séances devoirs : elle s'occupait de l'orthographe et moi des maths. On faisait une équipe de choc. Rien ne nous résistait. Nous étions si proches que, en y repensant, je me demandais vraiment comment nous avions pu nous perdre de vu. Elle me parla alors de son déménagement soudain. Aussi soudain que le nôtre. Et dans un coin paumé visiblement. Déjà toute petite, elle aimait la ville. C'était son monde, la petite citadine qu'elle était prenait presque peur quand elle voyait trop de verdure. Qu'est-ce que j'avais pu la taquiner avec ça... Visiblement, ce déménagement avait créé comme une brèche dans la famille. Je ne me souvenais que très peu de ses parents. Étrange, n'est-ce pas ? Seule Daphney avait perduré dans mon esprit. J'avais même eu le béguin pour elle, au début, lors de notre première rencontre. Nous étions si petits. Elle était l'une des premières filles qui n'était pas pas soeur à qui j'avais adressé la parole. Elle du voir que je la fixais parce qu'elle me demanda pourquoi. Elle avait abordé l'absence de nouvelles. Il y avait tant de choses qu'elle avait ratées...
Tu sais, tu as toujours la même bouille : une vraie petite peste sous ces yeux d'ange !
Je lui souris. Encore. Et voilà Aaron, tu as réussi à choper des crampes à la mâchoire ! C'était que je ne souriais plus beaucoup depuis quelques années. Les épreuves m'avaient changé. J'avais à mes côtés mon amie d'enfance, ma toute première confidente. Je savais que lui parler me ferait du bien...
quand on a déménagé, j'en ai aussi voulu à mes parents. Je quittais tous mes repères, mes amis, ma voisine adorée, ma maison, notre cabane. Et tout ça pour aller se dorer la pilule à L.A.. Et puis, je t'ai envoyé ne lettre. Déjà dans l'avion, j'avais commencé à l'écrire. Je l'ai de suite confiée à ma mère. Elle m'a promis de la poster. Mais je ne suis pas sûr qu'elle l'ait vraiment fait...
En y repensant, c'était sûrement ça. nous avions déménagé pour que mes parents puissent se rapprocher de leur sale boulot. Il avait fallu couper les ponts avec le reste.
Je t'ai écris une seconde fois, désespéré par le fait de ne pas avoir reçu ta réponse. C'était deux mois plus tard. Je savais que les lettres pouvaient être longues à arriver à destination mais deux mois, C'était long. Cette fois, je l'ai postée moi-même. Je suppose que tu avais déjà déménagé. Alors j'ai commencé à m'y faire, à ton absence. Je crois que j'ai mis deux ans avant de me refaire des amis. D'ailleurs, je ne t'ai jamais remplacée. Et puis, il y avait Aby : à deux, nous étions plus fort dans cette grande ville.
J'allais aborder les moments les plus difficiles de ma vie. La mort de mes parents, la désillusion, le rapt, ... En fait, je n'allais bien sûr pas tout lui raconter, juste le minimum.
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Sujet: Re: Rejouer dans le passer, c’est oublier le présent sans penser au futur. || Terminé Mar 16 Nov - 18:32
Tu sais, tu as toujours la même bouille : une vraie petite peste sous ces yeux d'ange !
Hein ? Elle éclata de rire, ajouté d'un "maieuhhh !" Ses yeux, une des rares choses auxquels elle tenaient, malgré qu'ils lui montraient tout ces trucs bizarres. Il lui faisait un grand sourire, mais quelque part, elle remarqua qu'il devait être pensif, ou alors, il avait mal quelque part.
- Détend toi, t'as l'air légèrement crispé ! Ca va pas ?
Il commença alors à lui raconter leur départs, à eux, les O'Hara. Il leur en avait voulut lui aussi, parce qu'il quittait tout ce qu'il connaissais et sa petite voisine adorée; Cette remarque la fit rire de nouveau. Une lettre, déjà commencée dans l'avion, jamais parvenu jusque la boite aux lettres. Bizarre. En y repensant, elle était sûr d'avoir revu le nom des O'Hara dans le répertoire dans des téléphones de ses parents. Alors pourquoi est-ce qu'ils n'avaient jamais appelés ? Pourquoi ? Aaron continua sur sa lancé en lui racontant qu'une deuxième lettre lui avait été écrite, deux mois plus tard. Sauf qu'ils avait déménagé un mois plus tôt, un mois après le départ des voisin, d'une façon pire que précipité. Limite, désespérée. D'ailleurs, ses parents ne l'avaient plus jamais regardé de la même façon depuis le déménagement. C'était avec horreur qu'ils avaient compris lorsqu'elle leur avait dit "Je retourne chez moi, vous savez ? En ville ? Avec toutes les voitures qui font dudit, et les boutiques, les cinémas tralala" . Oui, ils avaient cru à une blague. Malgré elle, la jeune femme laissa s'échapper un sourire ironique face à l'image de la tête qu'ils avaient fait : à croire qu'ils savaient qu'elle allait devenir bizarre…
- Aby ! Comment est-ce qu'elle va ? Elle a grandit je suppose ! Ca doit être une jolie jeune femme !
Une jolie jeune femme… Son téléphone sonna lui indiquant un nouveau message. Pas question de gâcher ce moment, la brunette l'éteignit. Ceci fait, l'étudiante se retourna vers Aaron, et eu une nouvelle fois l'impression d'un rayon de soleil en plein les yeux sous l'affluence de liens qu'il possédait. On parlait d'Ab, justement le lien qui les unissait était plus que serré, et presque doré. Ils avaient du en voir des vertes et des pas mures pour en arriver là ! A moins que les deux se soient déclarés leur flamme : ce que, statistiquement parlement, très peux de frères et soeurs de la population mondiale faisaient . Ses yeux verts se plissèrent, d'étranges liens étaient formés, pour toutes sortes e personnes. C'étaient réellement bizarre, son carnet d'adresses personnel. Daph' secoua la tête pour éviter d'être distraite et tenta tant bien que mal de cesser l'explosion de l'arc-en-ciel qui se dirigeait sous son nez.
- Tu sais, quand j'ai annoncé à mes parents que je les laissais tous seuls dans le Tenessee pour retourner en ville, ils ont tiré la pire tête de toute leur vie : j'ai crue que je leur annonçais qu'il fallait m'enterrer. Je ne savais pas si ils étaient horrifiés, mécontents, ou complètement apeurés. Ca va pas très fort avec eux depuis quelques années, mais mas mère m'appelle tous les mois pour savoir si je survie, ou des fois si je suis vivante, et surtout si je n'ai pas rencontré de gens louches, ou dangereux. D'après moi, tout bon étudiant se doit d'être louche ou dangereux, mais bon, vaut mieux pas que je lui dise ça la prochaine fois, elle me ferait un arrêt cardiaque…
La brune soupira, et laissa ses yeux se diriger sur un petit bracelet à son poignet, puis essaya vainement de se concentrer sur autre chose que les mauvais souvenirs : la boîte du jouet, par exemple.
Aaron O'Hara
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Sujet: Re: Rejouer dans le passer, c’est oublier le présent sans penser au futur. || Terminé Jeu 18 Nov - 21:14
Elle était bien vite redevenue la Daph' que je connaissais, et j'en étais heureux. La retrouver ici, par hasard, m'avait laissé sur le cul. Comment était-ce possible, après tant d'années, de se retrouver d'un coup comme ça, au beau milieu d'un rayon de jouets ? Un des mystères du Destin. Un de ces tours que la Vie aimait jouer aux pions que nous étions. Et pour une fois, le tour qu'elle venait de me jouer était des plus plaisants. J'étais ravi d'avoir retrouvé mon amie d'enfance. Mais je me demandais si ça ne faisait pas trop longtemps... Elle me regarda bizarrement, comme si elle était en train de me sonder. Puis elle s'arrêta presque de suite. Cette fille, je l'avais connu par coeur mais il y avait toujours eu une ou deux choses que j'avais eu du mal à piger : on ne pouvait pas tout comprendre chez les filles. Et c'était aussi valable pour les femmes...
Elle me parla de ses parents. De la distance, de la frustration qu'ils avaient ressenti au départ de leur fille adorée. De son indépendant à laquelle elle rêvait déjà petite si mes souvenirs étaient exact. Et puis, elle avait retrouvé la ville ! Ses parents s'inquiétaient vraiment pour elle. Ils étaient un peu trop protecteurs à son goût, ce qui me fit sourire. Je savais que cela me menait à aborder le sujet délicat de mes parents. Je pris une longue inspiration avant de me lancer...
Tu sais Daph, pour moi aussi, il s'en est passé des choses... Aby va bien. D'ailleurs, nous avons réussi à nous intégrer dans cette ville. Le lycée, la fac... Enfin, ça va. Mais ça n'a pas toujours était rose...
Je me tus. Il fallait que j'essaie de prendre du recul dans ma façon de lui raconter ma vie. Je ne voulais pas risquer de m'apitoyer sur mon sort ou pire, de montrer à quel point j'en voulais à mes parents qui n'étaient plus là. Je ne devais rien laisser paraître. Elle ne devait pas savoir ce que j'étais...
Nos parents sont morts il y a six ans... Ils ont eu un accident de voiture. Morts sur le coup. Nous avons été sous le choc avec Aby. Il nous a fallu du temps pour remonter la pente, apprendre à vivre seuls, à faire notre deuil... Aujourd'hui, elle est tout ce qu'il me reste... Enfin, maintenant, tu es là. Tu es un nouveau lien avec mon passé...
C'était ce qui me faisait du bien. Savoir qu'à une époque, mes parents avaient été à mes yeux des gens normaux. C'était quand j'étais gosse. Quand je vivais à Chicago, avec Daphney comme jolie voisine. La revoir me rappeler ces bons souvenirs familiaux que j'avais eu tendance à oublier au profit de la triste vérité : les secrets de mes parents. Je leur en voulais d'être partis, de nous avoir menti, d'avoir été des monstres. Un frisson me parcourut. Puis un second. Je n'étais pas dans mon assiette d'un coup. La souffrance était toujours là. La blessure n'était pas cicatrisée. Même six ans après. La trahison avait été terrible.
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Sujet: Re: Rejouer dans le passer, c’est oublier le présent sans penser au futur. || Terminé Mar 23 Nov - 18:58
Ca a pas toujours été rose. Elle le savait bien, ça, que ça n’avait pas toujours été rose. La vie n’était ni toute blanche, ni toute noire; et ça, elle le voyait tous les jours, bien malgré elle. La majorité des gens qu’elle croisait dans la rue, au bar, en boîte, ou même dans un magasin de jouet comme celui-ci, avait toujours une tache pas belle qui venait ombragé le peu de bonheur qu’ils avaient, si ils en, avaient. A cause de cette tâche, certain sombraient, d’autre se torturaient, d’autres encore m’étaient fin à leur jours; ou alors ils essayaient tout simplement de repartir de zéro dans leur vie, d’effacer la tâche. De tout effacer. Sauf que le brune pensait qu’au lieu de tout effacer, il fallait garder la tâche, dans le but d’en tirer profit, de gagner en esprit, en critique, en moralité ou en maturité. Et des fois, se souvenirs de ses erreurs, ça faisait mal, mais ça ramenait correctement sur terre pour ne serait-ce qu’un petit moment. Aby allait bien, c’était tant mieux, la jeune femme était contente.
Nos parents sont morts il y a six ans... Ils ont eu un accident de voiture. Morts sur le coup. Nous avons été sous le choc avec Aby. Il nous a fallu du temps pour remonter la pente, apprendre à vivre seuls, à faire notre deuil... Aujourd'hui, elle est tout ce qu'il me reste... Enfin, maintenant, tu es là. Tu es un nouveau lien avec mon passé...
Mort, ça, elle le savait déjà, mais elle fit tout de même une tête surprise et pennée pour ne pas trop attirer l’attention.Par contre, elle aurait été incapable aujourd’hui de définir une date précise, trop fatiguée pour ça. Mort il y a dix ans. Pauvres Aaron et Aby, ils avaient du en voir de toutes les couleurs. Voilà pourquoi ils étaient si proche maintenant. Les deux parents, accident de voiture. AU plus profond d’elle même la Oliver pria pour que le conducteur ai passé, ou passe un petite moment dans une cellule. Non pas que l’étudiante était méchante sorcière et tralala, mais les gens qui détruisait une famille, à cause de la plus grosse bourde de leur vie, ils avaient un peu besoin de se remettre en question, et là, de garder la tâche bien encadré en rouge ! Maintenant, il avait raison, elle était à et un nouveau lien pas si nouveau que ça faisait de nouveau surface, leur permettant de remonter plus la pente à tous les eux, ou tous les trois si Daph’ avait la chance de recroiser Aby d’ici là. Un lien plus fort que les autres ressortis de feu d’artifice de son ami. Il en voulait à ses parents. Triste. Pourquoi ? Aucune idée. Mais en même temps, la jeune aux yeux verts pensa que si ses parents venaient à mourir, elle leur en voudrait certainement; quoi que peut-être pas aussi longtemps... M’Enfin, qui était-elle pour juger ? Personne. Absolument personne. Non, la petite Daphney Oliver de Chicago rescapée du Tennesse n’était rien dans le flot de gens qui vivaient ou souffraient à L.A., ou partout ailleurs dans le monde. Par réflexe de penser à voix haute elle laissa échapper quelques mots:
- Tu dis n’importe quoi...
Pas moyen pour elle de s’avoir si c’était pour répondre à Aaron ou pour se convaincre elle même. Un instant son sourire disparut, refit surface et elle se tourna rayonnante, ou presque vers Aaron.
- Tu verras, ça ira mieux maintenant, même si je suis sûr que tu t’en es très bien tiré tout seul ! Débrouillard que tu es ! Alors, je veux ton adresse et ton numéro de téléphone !
Elle sortit son mobile et l’alluma, tout en tirant la langue comme une pauvre gamine écervelée qu’elle était au brun. AU final il eu quand même droit à un clin d’oeil. Alors le message reçut et pas ouvert plus tôt s’afficha. Elle mit du temps pour comprendre ce qui était écrit dessus.
Aaron O'Hara
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Sujet: Re: Rejouer dans le passer, c’est oublier le présent sans penser au futur. || Terminé Mar 23 Nov - 21:47
Je tentais de virer ces pensées beaucoup trop noires de mon crâne. Je venais de retrouver Daph' et je voulais profiter du moment. De chaque instant. Le destin venait d'abattre une carte en ma faveur cette fois et j'étais bien décidé à ne pas perdre la main.
Pourtant, la phrase qui lui échappa retint mon attention : "Tu dis n'importe quoi". Ça avait rapide, un son quasiment étouffé mais je l'avais entendu. Et elle semblait s'être parlé plus à elle-même qu'autre chose. Bah, cette fille avait toujours un certain mystère, une personnalité bien complexe et, aussi loin que je me souvienne, je l'avais toujours vu se parler à elle-même. Aussi, j'oubliai vite ce que j'avais entendu. Adresse ? Numéro ? Évidemment ! Il était tout à fait hors de question que je la perde de vue à nouveau ! Elle était là et je comptais bien la garder aussi longtemps que possible.
Prends bien jeune fille. Mr Aaron O'Hara, résident à L.A.. Numéro, 555-5798. Pour l'adresse, maintenant que je te la donne, tu es obligée de passer chez moi jeune fille. Alors je vis dans le quartier de...
Je n'allai pas plus loin. Je venais de remarquer qu'elle ne m'écoutait pas. elle semblait comme figée sur son téléphone. Je me rappelai alors qu'il avait sonné quelques minutes plus tôt. Ses traits étaient fermés et je ne pouvais rien y lire. Quand nous étions gosses, je pouvais savoir à quoi elle pensait rien qu'en la regardant mais là, je devais avouer qu'elle restait indéchiffrable. Et ça me mettait mal à l'aise. Et puis, ça me rappelait à quel point nous avions raté beaucoup de choses l'un de l'autre avec toutes ces années.
Je me penchai vers elle et prit l'une de ses mains au creux des miennes. Je sentais que quelque chose n'allait pas. Etait-ce grave ? J'espérais que non. Ça aurait été bien trop cynique de la part de ce cher Destin : offrir un petit bonheur à travers des retrouvailles mais rattraper le coup en faisant une crasse à la personne par la suite. "Il n'y a pas de coïncidences"...
Tout va bien Daph' ? On dirait que tu as vu un fantôme, tu es toute pâle... Enfin, si tu veux pas m'en parler, je comprends... Mais dis-moi au moins si tu vas bien...
Je m'inquiétais vraiment. Je venais de voir un pan de bonheur se profiler à l'horizon mais j'avais maintenant peur que ce ne soit qu'un mirage illusoire...
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Sujet: Re: Rejouer dans le passer, c’est oublier le présent sans penser au futur. || Terminé Mar 14 Déc - 16:23
Le ton à peu prêt enjoué, motivé que prit Aaron pour lui indiquer son adresse, elle ne l’entendit pas. Le sms sous les yeux, son enthousiasme était descendu en flèche après la seconde lecture du dit message. Une chaleur contre sa paume la ramena à la réalité: c’étai la main d’Aaron. Elle inspira profondément et bruyamment, comme quelqu’un qui a eu le hoquet ou qui est resté trop longtemps en apnée. Ces traits fermés au paravant, s’adoucir petit à petit. C’était rien. Non, rien de grave. Evidemment, il ne pouvait rien lui arriver rien de grave, à lui. Rien de grave du tout. C’était Monsieur Chance, pas de raison que ce soit quelque chose de grave. La brune sera la main de son ami d’enfance lorsqu’il l’interpella.
Tout va bien Daph' ? On dirait que tu as vu un fantôme, tu es toute pâle... Enfin, si tu veux pas m'en parler, je comprends... Mais dis-moi au moins si tu vas bien...
Il était tout prêt d’elle. L‘étudiante n’aurait pas permis à un grand nombre de gars un telle proximité. Mais il s’agissait d’Aaron, et même si ça faisait une éternité qu’ils ne s’étaient pas vus, il restait Aaron O’Hara. Elle se tourna dans sa direction, relisant une fois de plus le message qui lui avait fait peur quelques secondes au paravant, avant de ranger le téléphone bien au fond de sa poche: tout au fond, même. Qu’elle idée elle avait eu, de lui envoyer un sms pareil !? Bon d’accord, c’était un miracle qu’elle soit capable d’envoyer un sms, mais voilà, pour ce type de sms, ça n’a rien de glorieux. En fait, il y avait deux sms, un premier, le détonateur, et un second, celui qui manquait de l’exaspérer et qui fit que soudain, elle se détendit. Daphney soupira et se tourna vers son ami. Alors elle se rappela qu’elle était en train de noter son numéro, et sortit son mobile de sa poche, pour son plus grand malheur. Puis les paroles du beaux brun lui revinrent, c’est vrai que la jeune femme devait des petites explications.
- Euh... ma mère ma un peu fait paniquer pour rien. Un topo ? Ma mère ne sait pas envoyer de sms. Voilà qu’elle m’en envoie un, qui dit « Ton père est malade ». Mais voilà, Papa n’est jamais, malade. Un bon vivant, mon père, tu vois le truc ? J’ai cru à quelque que chose de grave. Puis je reçoit un deuxième sms, de mon père, qui me dit que m’a mère à envoyer le sms avant d’avoir finit d’écrire qu’il avait la grippe. J’aurais vraiment été mal, si il avait eu quelque chose de grave. Ca fiche les jetons de savoir que tu peux pas être totalement là, surtout si c’est toi qui a claqué la porte derrière toi. Bref, tu disais ?
Ele lui fit un sourire, ça allait mieux. Mais la brunette aux yeux verts avait vraiment eu la frousse. Comme ci ça avait été de sa faute, cette histoire de maladie. Elle voyait trop de chose pour savoir que le monde n’était ni tout noir ni tout blanc, qu’on ne voyait pas la vie en rose. La femmes qui perdaient leur mari emporté par une maladie horrible ? Elle en avait vu beaucoup trop à son goût. D’ailleurs, elle en voyait toujours trop. Les passants éloignés, sont ton se tamisa un peu, et son ami brilla un peu moins. Se sentir coupable, parce qu’on ne peut pas être à leur côté, ou parce qu’on a rien pu faire, elle l’avait presque ressentit à travers les liens qui unissaient toutes ses personnes. Quel horrible don, parfois. Maintenant, elle avait envie d’une bonne glace pour remonter son moral. Pas bon pour ses hanches tout ça.
- Bien sûr que je passerais chez toi si tu oublies pas que je suis aussi dans cette ville, et si tu m’invites Si tu me dis aussi que tu fais mieux la cuisine que moi aussi.
Elle se mit à rire. La cuisine, elle s’en sortait, la jeune arrivait même à faire des trucs super, quand elle avait son après-midi pour cuisiner. Mais sinon, mieux valait commander au chinois du coin, à la pizzeria d’à côté, ou alors ne pas être un adepte des plus grands restos de L.A. . Alors elle repensa à toutes ces fois où ils avaient fait des gâteaux chez l’un ou chez l’autres. Ou tous les repas qu’ils avaient passé ensemble. Ce souvenirs lui firent du bien.
- Tu sais j’ai toujours la photo où tu as du chocolat sur le nez et sur la bouche !?
Alors elle repartit de plus belle, complètement hilare, assise à côté du brun, la main toujours dans la sienne, l’autre pour se tenir les côtes.Il devait se douter qu’elle serait capable de lui envoyer tous les jours juste pour rigoler. C’était ça, Daphney. Elle n’avait pas changé, au fond, et c’était vachement rassurant.
(( Désolée pour le retard =/ ))
Aaron O'Hara
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Sujet: Re: Rejouer dans le passer, c’est oublier le présent sans penser au futur. || Terminé Mar 21 Déc - 15:46
Je sentis sa main serrer la mienne tandis qu’elle fixait toujours son téléphone. Moi, j’avais toujours les yeux rivés vers elle et mon regard devait trahir une bonne partie de mon inquiétude. Etait-ce possible ? Si c’était réellement le cas, alors le Destin se foutait vraiment de nous. Il venait de nous réunir pour notre plus grand bonheur mais visiblement, par simple caprice, ce même Destin décidait de reprendre un peu de toute cette joie en jouant un mauvais tour à Daphney. Elle ne méritait sûrement pas ça. Elle me rassura alors en m’expliquant ce qu’il se passait en réalité. Je soupirai de soulagement. Je n’aurais pas accepté que me retrouver soit la source d’un malheur pour elle, en quelque sorte. Parce que c’était comme ça et elle le savait, elle qui ne croyait pas non plus au hasard : le Destin devait toujours se débrouiller pour garder l’équilibre. Nous faire nous retrouver avait du faire sacrément pencher la balance du côté de ses bonnes actions et le retour de flamme n’allait sûrement pas tarder. Je ne voulais d’ailleurs pas y penser : je venais de retrouver Daphney et je comptais bien en profiter au maximum. Je cherchais quelque chose à dire pour tenter de détendre l’atmosphère mais elle me devança, comme toujours. Cette fille respirait la joie de vivre en toute occasion, même lorsqu’elle n’allait pas bien. C’était une des choses que j’avais toujours aimé chez elle : elle savait toujours positiver pour les autres avant tout. Et elle avait en plus de ça, toujours le mot pour rire. Et là, la garce, elle avait même un moyen de pression sur moi, toutes ces années après. Je retournais ma cervelle pour tenter de me souvenir en détail des circonstances de la prise de cette photo avec laquelle elle me menaçait : goûter d’anniversaire ! Elle était fourbe et avait de la ressource la petite ! Elle riait aux éclats et je ne pouvais rester de marbre face à une telle explosion de joie si bien que mon rire se joignit bien vite au sien. Nous avions l’air de deux fous, assis dans ce rayon de jouets, quelques talkies-walkies autour de nous et des gamins passant et repassant sans arrêt. Mais voilà, nous retrouver ainsi après tant d’années nous avait en quelques sortes replongés dans notre enfance et au fond, nous étions toujours ces deux gamins qui faisaient les quatre cents dans leur quartier de Chicago.
« Tu vois Daph’, après ça, j’ai un marché à te proposer : je veux bien te nourrir régulièrement à domicile si en échange, tu me refiles cette fichue photo. Mais attention, pas d’entourloupe : je veux toutes les copies et le négatif ! »
J’avais dit cela en prenant un air sérieux et menaçant… qui ne resta affiché sur mon visage que quelques secondes. Je n’y pouvais rien, sa joie de vivre était contagieuse. Je me levai lentement puis me tournai vers elle en lui tendant la main. Elle riait toujours et ses yeux avaient récupéré toutes ces étoiles qui y avaient déjà élues domicile bien des années plus tôt.
« Si tu le veux bien, je te propose d’aller payer ce talkie-walkie, et oui, tu vas devoir en choisir un ou les prendre tous, et ensuite, je t’invite pour boire un café. Mais vu la chaleur, un café glacé serait de mise. Qu’en dis-tu ? Acceptes-tu cette proposition de ton humble chevalier du jour ? »
Je lui offrais l’un de mes plus beaux sourires, prenant sa main et la relevant. Je ne pouvais m’empêcher de la dévisager, comme pour graver ses traits à jamais. Comme si j’avais peur que le Destin ne décide de me l’enlever à nouveau pour de nombreuses années. Je me demandais depuis le début si je n’étais pas en train de rêver parce que cette histoire me semblait trop belle pour être vraie. Retrouver ma meilleure amie après une quinzaine d’années de vide béant était si étrange et si inattendu que c’en était presque irréel. Mais si c’était un rêve, je ne voulais surtout pas me réveiller parce qu’ouvrir les yeux signifiait de perdre une nouvelle fois Daphney. Non, je voulais que ce soit vrai, je voulais que ça dure pour toujours, qu’elle soit à mes côtés pour me rappeler cette époque où nous étions heureux avec Aby et nos parents, cette époque où nous étions innocents et où je croyais toujours à la bonté de mes parents et où ils étaient mes modèles. La chute avait été longue et douloureuse et je restais persuadé que c’était à L.A. que tout avait changé. Alors retrouver ma vie d’avant dans les yeux de Daphney était salvateur et je ne voulais pas rompre tout ça. Je voulais faire durer cette sensation jusqu’à l’infini…
Daphney
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Sujet: Re: Rejouer dans le passer, c’est oublier le présent sans penser au futur. || Terminé Ven 14 Jan - 18:36
Aaron soupira de soulagement lorsque j'eu finit de lui expliquer la cause de ma panique soudaine. Alors que je venais de lui exposer le fait que j'avais un petit moyen de pression sur lui, et que je riais à ne plus pouvoir m'arrêter, il se mit à réfléchir, et la tête qu'il tire pour se souvenir des circonstances de la prise de cette photo me fit rirent de plus belle. Puis, bien vite, il se mit à rire avec elle, et ça fit chaud au coeur de la brune de rire comme au bon vieux temps avec son ami. C'était bon, d'être assis là comme des idiots, comme des gamins, et de rire comme si ils étaient sur un nuage, ou dans un mon extérieur, sans problème, et sans rien de contraignant. Elle repensait au bêtises qu'ils avaient bien pu faire à Chicago, à leurs cachettes, à leur jeux et à tout ce qui avait bien pu les réunir tant de fois.
« Tu vois Daph’, après ça, j’ai un marché à te proposer : je veux bien te nourrir régulièrement à domicile si en échange, tu me refiles cette fichue photo. Mais attention, pas d’entourloupe : je veux toutes les copies et le négatif ! »
Elle se mit à rire de nouveau, c'était plus fort qu'elle. Sympathique le marché ! Il lui plaisait bien. Manger de temps en temps chez Aaron, revoir Abi, c'était un bon plan. Daph' se souvenait d'ailleurs que déjà petit, le brun aimait bien cuisiner ou regarder ses parents cuisiner quand ils le faisaient. Elle se douta alors qu'il était bien meilleur qu'elle dans l'art culinaire. Elle, son art, c'était les cultures anciennes, pas la gastronomie. Bon, elle savait faire des petits plats sympa, mais n'avait pas le temps: moins drôle. La deuxième partie du marché lui repassa par l'esprit, et elle s'arrêta de rire. Un sourire mesquin et un regard pétillant de petite fille prirent place sur son visage.
- No problemo, marché conclus.
Un grand sourire, elle lui tendit sa main, pour qu'il la serre, et que le marché soit accordé. L'air sérieux et menaçant qu'afficha Aaron pour sa requête ne resta pas bien longtemps face à la bouille de la brune, non, elle était bien trop forte à se jeu là pour lui ! Niark niark ! Elle lui tira la langue, et accepta la main qu'il lui tendit pour se lever.
« Si tu le veux bien, je te propose d’aller payer ce talkie-walkie, et oui, tu vas devoir en choisir un ou les prendre tous, et ensuite, je t’invite pour boire un café. Mais vu la chaleur, un café glacé serait de mise. Qu’en dis-tu ? Acceptes-tu cette proposition de ton humble chevalier du jour ? »
Elle le regarda un instant.
- Choisir, ça a jamais été mon truc. Puis j'aime bien les gens qui disent qu'on a toujours le choix: c'est sûr, puisqu'on doit toujours faire pleins de choix. On a pas le choix, il faut choisir. Idiot, comme truc.
Elle lui fit un sourire en guise de réponse à sa proposition, et choisit le talkie qu'il lui avait conseillé, en lui baladant bien sous le nez, pour lui faire savoir qu'il avait gagner de ce côté-ci. Il allait être content. Il allait se moquer d'elle, surtout. Elle le regarda, pendant qu'il devait faire de même, après avoir rangé la foule de boîtes à espion qu'elle avait bien voulut mettre par terre. Ses traits restaient, malgré son air de "Monsieur", sérieux et de scientifique, ceux qu'elle avait connu plusieurs années au par avant. Il avait vieillit, comme elle, et d'autres traits s'étaient affirmés chez lui, comme chez elle, sûrement. Il était grand, ses cheveux n'avaient pas changer. Non, la seule chose qui n'avait pas trop changer non plus, c'était les yeux d'Aaron. Même si il manquait un petit quelque chose, qu'ils avaient étant gamins, c'était les mêmes. Peut-être que c'était l'innocence qui avait disparu. Pas sûr… La brune, lui attrapa la main, et se dirigea en direction des caisses. Elle passa sa main dans ses cheveux, comme d'habitude, et toute petite qu'elle était, du se mettre sur la pointe des pieds, pour décoiffer Mister O'Hara, et rire par la suite. Ce vide qu'elle avait ressentit durant toutes ces années était quasiment remplie, et si il y avait bien quelque chose qu'elle était absolument sûr de choisir à présent, c'était l'option " Je l'ai retrouvé, je le garde à tout jamais, je ne veut plus oublier." Non, elle n'avait pas tout oublier, mais elle n'oublierait pas ce qu'ils pourraient faire ensemble dans le futur.
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Rejouer dans le passer, c’est oublier le présent sans penser au futur. || Terminé