Études/Emploi(s) : Après l'obtention de mon bachelor, j'ai suivi le cursus pour entrer à Stanford et y faire mes études de médecine. J'ai terminé mon cursus en me spécialisant en chirgurgie. Je travaille actuellement au service des urgences.
Monde mutant : J'ai gravité un temps autour de Genome. D'abord un peu extérieure à leurs actions, j'ai fini par m'impliquer un peu plus avant que tout ne parte en live. J'ai finalement pris mes distances par la force des choses à la dissolution du groupe.
Capacité
Nom de la capacité : Pétrification Est-elle activée ? Oui, depuis 20 ans déjà.
Fonctionnement : Mon don m'a valu le surnom de Gorgone à Genome. Au début cela me tapait royalement sur les nerfs qu'on m'appelle comme ça. Finalement je m'y suis faite, et mon sale caractère n'aide pas toujours à me faire des copains alors c'est de bonne guerre. Bon, si vous ne savez pas ce qu'est une Gorgone je vais vous donner l'exemple le plus connu : Méduse. Vous savez la folle dont les cheveux sont des sortes de serpents. Un seul regard et vous vous transformez en statue.
Mon pouvoir n'est pas si impressionnant à vrai dire. A force j'ai réussi à le maîtriser et surtout ce n'est que temporaire. Je me suis pas mal entraînée, ma faculté ne fonctionne que sur les humains. J'arrive à figer une partie du corps seulement, un bras, des jambes... Je n'ai jamais osé pétrifier une tête, j'ai trop peur des conséquences. Je ne suis pas une tueuse même si pour certains j'ai bien quelques envies de meurtres... Le membre que je cible se recouvre alors d'une sorte de pellicule de poussière de roche qui finit par exploser au bout de quelques minutes libérant la personne emprisonnée. Cela dure de 5 à 15 minutes à présent. Pendant ce laps de temps, elle est incapable de bouger la moindre articulation dans cette partie du corps un peu comme si elle se retrouvait avec un bloc de marbre à la place de la main ou du pied. Si elle tient un objet, il se retrouve pris comme dans un étau entre ses phalanges que personne ne peut récupérer. Ce n'est pas douloureux même quand l'effet disparaît. Inutile d'essayer de briser ce qui immobilise votre bras ou votre pied. Mes cobayes ont essayé sans succès. Ils n'ont pas senti le choc même en cognant comme des brutes pour s'en débarrasser. Cela prend fin uniquement lorsque le pouvoir n'agit plus, la durée est donc aléatoire d'une fois sur l'autre.
Il me faut une bonne concentration pour atteindre mes meilleurs résultats : figer de l’extrémité des doigts jusqu'au coude ou des orteils jusqu'au genou pendant quelques minutes. J'arrive à immobiliser deux pieds d'une même personne à la fois à présent, j'ai bien progressé. Si je suis fatiguée ou patraque, je ne suis pas très douée. En situation de stress j'arrive aujourd'hui à contrôler cette capacité surtout lorsque l'adrénaline me pousse à me dépasser. Je n'arrive pas à utiliser mon pouvoir plus de trois fois par jour et au prix de migraines fulgurantes. Il m'est impossible de l'activer à la suite, il faut de 10 à 12heures pour que j'en sois capable à nouveau. Déjà après la première utilisation, je ressens la migraine et elle devient affreuse si je refais appel à ce pouvoir. Ce qui m'oblige à me reposer deux à trois heures dans une pièce sombre, sans bruit. Si je m'en sers à nouveau en 24h alors là... C'est quasi insupportable, je ne suis plus bonne à rien. J'arrive à peine à marcher sans avoir envie de me cogner la tête contre les murs et quand je souffre je deviens encore plus infecte que d'habitude. Il me faut au moins 6 à 8h pour m'en remettre. Croyez bien que je déteste être au repos forcé !
Préquelle
L'Histoire de ton personnage avant le Volume 1, de sa naissance à 2009.
Commençons par le premier chapitre, si vous espérez comprendre un peu qui je suis. Les Atkins sont une famille réputée de San Francisco. Vous savez, le genre de gens chiants qui ne jurent que par les soirées mondaines, le paraître, qui se marient entre membres de la haute société, se destinent à de grandes études. Ma mère est tombée enceinte de moi alors qu'elle allait sur ses 40ans. Autant dire que je n'étais pas vraiment désirée et qu'elle n'a pas sauté au plafond. Je suis entrée dans leur vie un peu comme on adopte un joli petit toutou. On est contente de l'exhiber devant les copines du club, mais on préfère que ça ne vous vomisse pas dessus. J'ai vu bien plus souvent le jardinier que mes deux parents réunis. Les repas familiaux où chacun raconte en souriant ce qu'il a fait de sa journée : connais pas. Mes parents étaient toujours en voyage de ceci ou cela, aux galas de charité, en cure de je ne sais quoi. Pour résumé, j'étais assez livrée à moi-même et ils renvoyaient la bonne chargée de m'élever à leur place chaque fois que je m'attachais à elle. Il vaut mieux ne pas être employé chez les Atkins, sauf si on aime se faire traiter comme de la merde et changer de boulot au bout de six mois de bons services sans indemnités. Ce que j'ai appris de mes parents? Que l'argent achète tout sauf l'affection d'une fille et que c'est plus simple de faire semblant d'aller bien que d'embêter les autres avec ses soucis.
Et là vous allez me sortir l'éternel « Pauvre petite fille riche ». Qui a dit que je me plaignais ? Vous voulez connaître ma vie, je vous la livre. Donc, l'esprit famille je n'ai pas vraiment baigné dedans. Mes parents trouvaient toujours le moyen d'être absents pour mes anniversaires, pour Noël, les spectacles de fin d'année d'école. Coup de chance ils sont venus à ma remise de diplôme. Oui c'est toujours sympa d'avoir une photo à montrer aux copines ou aux associés. En parlant de l'école, je n'étais pas vraiment populaire dans mes jeunes années. Qui a envie d'être amie avec Mademoiselle je sais tout, la première de la classe et gosse de riches? Personne évidemment. J'ai bien pensé à me saborder moi-même, en espérant avoir un peu d'attention. Mes parents ont missionné le directeur de l'établissement où j’étais scolarisée pour me remettre dans le droit chemin à leur place et je n'avais pas plus de copains pour autant. J'étais déjà lucide pour mon âge, ce n'est pas parce que mes parents s'échinaient à gâcher mon enfance que je devais ruiner mon avenir. Les caissières des grands magasins ont rarement la mine épanouie, pour réussir il faut donc bosser. J'étais assez douée pour ça, faut le reconnaître. Je me suis habituée à être seule.
Après l'obtention de mon premier diplôme j'ai changé d'établissement et d'un coup on ne me regardait plus comme une paria insupportable. On m'a intégré parmi un cercle de filles prétentieuses dont le passe-temps favori était de médire sur tout le monde. Elles me tapaient sur les nerfs, mais c'était sympa de ne plus être seule. J'ai traîné un temps avec elles à écouter leurs histoires de pom-pom girl et de garçons. Un des étudiants s'est intéressé à moi et disons-le franchement j'avais grave le béguin pour lui. Il a été ma première fois et m'a laissé tomber juste après pour sortir avec celle qui se prétendait ma meilleure amie. Cela m'a valu quelques ennuis mais je leur ai collé une droite à chacun. Elle avait l'air bien moins fière cette pétasse dans son petit uniforme avec un œil au beurre noir. Au moins les relations de papa ont été un peu utiles.
Quelques années de désillusions et trahisons plus tard, j'ai décidé que j'étais mieux toute seule. Je préfère me consacrer à mes études. J'adore ce que je fais, c'est vrai pouvoir aider les gens, leur sauver la vie ce n'est pas donné à tout le monde. Puis je suis pas si mal depuis que j'ai commencé mon internat à L.A. Mes parents m'ont offert un appartement pour me féliciter d'avoir réussi. J'ai encore quelques années à étudier devant moi. Heureusement je suis toujours aussi motivée. La première chose que j'ai faite après avoir meublé mon chez moi c'est d'adopter Clyde. Lui au moins il ne me lâchera jamais ! Il est toujours content de me voir, ne râle jamais quand je suis en retard ou que j'ai moins de temps pour lui. A l’hôpital cela se passe bien, je me destine à une spécialisation en chirurgie générale. J'aime bien toucher à tout. Y a toujours la compétition avec les autres internes, on s'y fait et je suis une battante. Ils ont vite appris à ne pas me marcher sur les pieds. J'ai travaillé avec acharnement pour faire partie des résidents en chirurgie. Je n'ai plus beaucoup de liens avec mes parents, ça les arrange. Ils se contentent de subvenir à mes besoins et ça leur donne bonne conscience.
Comment je suis entrée dans le fabuleux monde des mutants? Bonne question... Je me suis rendue compte à l'adolescence que je n'étais pas comme les autres. Et comme je suis maline, je me suis débrouillée pour le cacher. Autant dire donc que j'ai enfoui ce pouvoir en moi pendant longtemps, j'avais trop peur de ce qui pourrait arriver si on découvrait ce dont j'étais capable.
Volume 1
Chapitre 1 – Entre le 1er janvier et le 22 mai 2010 Les choses ont vraiment changé quand j'ai rencontré Tom. Il s'était sacrément mis dans le pétrin, j'ai appris bien plus tard que toute cette histoire était liée à Genetic. Je l'ai soigné et on a sympathisé. Ce type c'était vraiment quelqu'un d'extra je dois dire. Pourtant je ne me lie pas facilement, il n'était pas comme tout le monde ça c'est certain. Je me suis rapidement attachée à lui, trop d'ailleurs.
Chapitre 2 – Entre le 22 mai et le 31 août 2010 Tom m'a entraîné dans ses histoires et j'ai découvert l'existence de ces groupes qui se consacraient à l'étude des mutants. J'avoue que j'étais assez réticente au départ, pas envie de me mouiller dans ce bordel. Il ne fallait pas être très futée pour voir que c'était un peu David contre Goliath. Ceux de son groupe me faisaient penser à des enfants inexpérimentés qui veulent se lancer dans une guerre qui les dépasse. J'ai mis Tom en garde contre les dangers que son investissement entraînerait. Il a toujours refusé de m'écouter. Au bout d'un moment j'aidais un peu quand il a eu le droit de me faire découvrir leur sacro-sainte planque tenue top secrète. J'étais trop grande gueule et critique pour être vraiment la bienvenue, trop lucide et pas assez téméraire pour me mouiller comme eux. Et un jour une opération a mal tournée. Tom n'est pas revenu. C'était le 31 août 2010.
Chapitre 3 – Entre le 1er septembre et le 31 décembre 2010 J'ai pris mes distances avec Genome suite à ça pendant quelques mois. J'en voulais à tout le monde pour la mort de mon ami, et encore plus à moi-même. Je n'avais plus aucune envie d'entendre parler de mutants et de tout leur bordel. Je voulais juste me consacrer à ce que je savais faire : aider des gens que j'avais une chance de sauver. La mort de ce garçon m'a vraiment beaucoup affectée. Y a peu de gens dont j'ai été aussi proche que lui dans ma vie. Il m'a fallu du temps pour surmonter ça et me remettre en question, pas le genre de choses qu'il m'arrive souvent de faire.
Chapitre 4 – Entre le 1er janvier et le 30 avril 2011 Finalement je suis retournée vers Genome pour proposer mon aide. J'ai décidé qu'il était temps de ne plus fermer les yeux et de me battre aux côtés de ceux qui luttent pour nous tous. J'ai essayé un peu d'apprendre à se défendre à ceux qui sont assez fous pour aller sur le terrain et j'espérais finir par avoir assez leur confiance pour les accompagner moi aussi un de ces jours. Je n'en ai pas eu le temps, notre refuge a été attaqué. Je m'en suis tirée de justesse, d'autres n'ont pas eu cette chance. Quand Aaron a décrété que Genome n'existait plus, j'ai repris ma vie de mon côté en gardant contact avec certains. Je voulais juste me faire oublier pour que ce qui s'était passé ce jour là ne m'arrive plus jamais. Vous pouvez penser que c'est de la lâcheté, moi je dis que c'est de la survie.
Ellipse temporelle
Une décennie dans l'ombre – Entre le 1er mai 2011 et le 31 décembre 2020 Je me suis faite discrète le temps d'obtenir mon doctorat de chirurgie puis j'ai été embauchée à Boston en tant que chirurgienne urgentiste. En 2015 on m'a dépisté un cancer du sein, il a été pris suffisamment tôt pour que je puisse déclarer être en rémission après un long traitement. J'ai perdu Clyde mon chien quelques mois plus tard. J'ai décidé de prendre une année sabbatique pour voyager. J'ai parcouru l'Europe et ensuite l'Asie. Pour terminer, je devais passer quelques mois au Congo où j'aidais une association humanitaire. J'ai commencé à trop m'impliquer et à être affectée par tout ce que je voyais alors j'ai prolongé mon séjour. En 2019, j'ai été malade comme un chien durant des mois. J'ai cru que le cancer revenait alors je suis repartie aux Etats-Unis. Quand le diagnostic est tombé, cela m'a fait un choc : déni de grossesse. Celle-là, je ne l'avais pas vu venir ! Au moins ce n'était pas une saleté qui me tuerait de l'intérieur, juste une crevette qui squatterait les prochains mois, que je devrais nourrir et qui ne paierait même pas de loyer. Il était trop tard pour me faire avorter, j'étais enceinte de 14 semaines. Je l'ai mené à terme en me disant que le moment venu je trouverais une famille à ce mini humain qui ne savait pas dans quel monde merdique il allait atterrir.
Ma fille est née le 1er décembre 2019. Et toutes mes décisions, mes résolutions ont foutu le camp dès qu'on me l'a mise dans les bras. J'ai su que c'était à moi de la protéger, de l'aider à grandir. J'ai su que jamais je ne pourrais la confier à quelqu'un d'autre. Moi qui n'avais jamais vraiment mesuré la valeur du mot famille, je me le suis pris d'un coup dans la face ! Cela a remué certains souvenirs de l'époque de Genome. Je me suis retrouvée mère célibataire et tout n'a évidemment pas été facile, déjà parce que je n'avais RIEN prévu pour l'arrivée d'Amelia, pas même de lui trouver un nom. Au fil des mois, j'ai senti que ma place n'était pas à Boston. Je ne m'y étais jamais sentie à la maison. Je ne voulais pas y élever ma fille.Voilà comment je suis revenue à Los Angeles en septembre dès que j'ai eu un poste sur place. Les dernières semaines ont été bien remplies entre les cartons, le boulot et un bébé qui grandit trop vite. Surtout avec ce climat angoissant lié à la pandémie mondiale, au moins on entend plus trop parler de chasses aux mutants... (Jusqu'ici.)
Volume 2
Prologue – Entre le 1er janvier 2021 et ... Blablabla (à remplir au fil de la reprise du jeu)
Les liens du personnage
KENSIE F. LOCKWOOD Ԇ LA BONNE COPINE : Autant dire la vérité, on ne s'est pas entendues tout de suite. Il faut dire qu'on a un peu les mêmes caractères donc cela fait des étincelles parfois. Et finalement ce sont nos points communs qui nous ont amené à devenir complices. On s'est connue via Genome et on s'est moins donné de nouvelles ces dernières années. EMY MORGAN Ԇ UN PEU EN FROID Emy était proche de Tyler. Il essayait de nous rassembler et on a fini par bien s'entendre. A sa mort j'ai été assez dure avec elle, ma fichue manie de garder les gens à distance quand je souffre ou crains de trop m'attacher. Je m'en veux un peu de m'en être prise à elle alors qu'elle essayait juste de me faire revenir à Genome. On s'est quittée un peu en froid malheureusement. KATE REYNOLDS Ԇ MON MENTORLe docteur Reynolds est une femme qui en impose. On la dit souvent glaciale, moi je l'ai toujours admirée. C'est aussi une bosseuse qui sait ce qu'elle veut et fait tout pour atteindre son objectif. C'est elle qui m'a donné envie de me tourner vers la chirurgie. Elle m'a secouée parfois, ça me donne juste davantage envie de me battre. AARON O'HARA Ԇ RESPECTJ'ai beaucoup de respect pour lui, même si je ne partageais pas toujours ses choix et que je ne me cachais pas pour le dire. Je sais qu'il n'a pas un rôle facile. Quand j'ai choisi de m'investir auprès de Genome, il m'a confié certaines tâches pour l'aider comme gérer les stocks, les soins et veiller sur sa cousine ainsi que Luna. Quand l'existence des mutants a été révélée, que les choses ont dérapé, j'ai préféré prendre me distances. Je suppose que je suis trop une solitaire pour m'intégrer dans la communauté qu'ils ont constitué.