؏ NOM ؏ Johnson, née Collins ؏ PRENOMS ؏ Gillian, Andrea ؏ DATE DE NAISSANCE ؏ 01/02/1980 ؏ EMPLOI/ETUDES ؏ Hackeuse professionnelle, diplômée de la M.I.T en génie informatique. ؏ GROUPE & RÔLE ؏ I walk with the Agency, logisticienne spécialisée en informatique et hackeuse-informatrice. ؏ POURQUOI CE GROUPE ؏ On ne choisit pas d’intégrer The Agency, c’est elle qui vous en persuade. Alors quand son mari fut enlevé et qu’on menaça de la balancer aux autorités à moins qu’elle ne coopère, Gillian n’a pas cherché à savoir si c’était du bluff. À sa connaissance ces gens-là ne bluffent pas. ؏ STATUT SOCIAL ؏ Modeste, issue de la classe aisée.

؏ CARACTÈRE & PHYSIQUE ؏

« Gillian Collins ? C’était de loin l’une des meilleures de sa promotion à l’époque ! Une élève très appliquée, extrêmement rigoureuse. Jolie, aussi, mais je ne l’ai jamais vu en jouer. Un peu comme si elle ignorait qu’elle pouvait être séduisante pour les garçons de son âge… Disons qu’elle était du genre à passer ses soirées à réviser plutôt que d’aller faire la fête sur le campus. Contrairement à d’autres élèves issus de familles aisées, je ne l’ai jamais vu utiliser l’influence de son père pour se faciliter la vie de temps à autre. C’est un sujet qui semblait la mettre mal à l’aise plus qu’autre-chose, mais Collins n’était pas le genre de personne à confier ses problèmes à qui que ce soit d’autres qu’elle-même. »
Adam Petrovski, professeur en programmation et développement informatique à la M.I.T.

« Ce que je peux vous dire c’est qu’en plusieurs années d’amitié je n’ai rien appris de plus sur Gillian Collins que ce qu’elle a bien voulu me raconter ! Ce qui se passait véritablement dans sa tête restera un mystère total, même pour moi. Ça a son charme au début, on est fier d’avoir une amie aussi intrigante et charismatique mais, croyez moi, ça fini par vous mettre sur les rotules. C’était quelqu’un de bien, mais je n’ai pas supporté qu’après tout ce temps elle semble toujours m’accorder autant de confiance qu’à une étrangère. Alors j’ai coupé les ponts plutôt que d’en souffrir. Aujourd’hui encore il m’arrive d’avoir un pincement au cœur en pensant à elle. Je l’aimais comme une sœur et je mettrais du temps à l’oublier. Si un jour j’y arrive. »
Sarah Miller, ancienne colocataire sur le campus de la M.I.T.

« C’est une louve solitaire. Elle a toujours été comme ça, économe en paroles, préférant observer de loin et garder ses opinions pour elle plutôt que de se mêler aux conversations. Les gens s’arrêtent souvent à cette première impression de froideur indifférente qu’elle dégage, mais ils ont tort. Car parfois il suffit de faire fondre la glace pour délivrer un océan de douceur, et j’aimerais que plus de monde soient capables de voir ce que je vois quand je regarde dans le bleu de ses yeux. En même temps ça me ferait bien chier… Si c’était possible, ça fait longtemps que je l’aurais glissé dans la poche de mon jean pour la garder pour moi tout seul. »
Eli Johnson, mari et âme-sœur.

« Quand j’ai vu cette fille passer la porte du bar, je me suis tout de suite dis qu’un morceau de femme pareil il fallait absolument que je croque dedans. Elle avait ce truc mystérieux tellement sexy que dégagent les beautés froides, je sais pas si vous voyez ce que je veux dire. Enfin, de toute manière je me suis pris un râteau phénoménal. Ça lui a même pas prit deux minutes pour me faire comprendre que je la lourdais et qu’elle attendait quelqu'un d’autre. C’est toujours pareil avec les jolies meufs : ce sont toutes des pétasses. »
Un habitué du « Wild Life Bar » à New-York.

« La voisine du dessus ? Oh, c’est une petite adorable ! Elle a toujours un bonjour quand l’on se croise et elle m’aide à porter mes courses si j’ai les bras chargés. Si les jeunes étaient tous comme elle il y aurait moins de voyous dans les rues, c’est moi qui vous le dis ! »
Mme Richard, retraitée et ancienne voisine d’immeuble.

« Un putain de génie ! Cette gamine m’a tiré d’un mauvais pas en hackant le système des archives de la N.Y.P.D y a quelques années de ça. C’était donnant-donnant, elle n’a pas fait ça gratuitement, mais l’honneur c’est important chez nous et elle m’a tiré d’un mauvais pas. Je lui en dois une à l’avenir. »
Dylan Burrows, un dealer du Bronx.

؏ CAPACITÉ ؏

Technopathie, capacité de manipuler et contrôler l’électronique par l’esprit.

À l’origine : Très jeune déjà, Gillian semblait avoir une compréhension innée du câblage et des mécanismes de l’électronique. Dans le sous-sol de la maison, elle avait aménagé un véritable atelier de bric-à-brac où elle s’amusait à jouer les mécanos modernes. Elle pouvait passer des heures à désosser des ordinateurs et à rafistoler toutes sortes d’appareils défectueux. À l’école, elle adorait les projets de sciences où il fallait construire des maquettes et en arrivant au lycée elle intégra très vite le club de robotique. Sa capacité ne commença véritablement à s’éveiller que vers la fin de son adolescence cependant, même si elle ne s’en rendit pas compte. Quand sa chaîne hifi changeait toute seule de pistes alors qu’elle l’avait à peine touché, elle mettait ça sur le compte de la fatigue. Quand une dispute particulièrement violente éclata entre elle et son père et que la télévision se mit à grésiller, elle attribua la faute au temps orageux planant à l’extérieur. Ces petits incidents passaient relativement inaperçus dans son quotidien. C’est en entrant à la M.I.T que Gillian finit par se poser de vraies questions. Son don devint plus sensible à cette époque alors qu’elle travaillait presque constamment sur des ordinateurs. Elle se mit à les comprendre, comme s’ils parlaient entre eux un langage. Parfois ses doigts arrêtaient de pianoter sur le clavier et pourtant les lignes de codes continuaient à défiler à l’écran. Si au début elle ne semblait pas toujours contrôler ce qu’elle faisait, elle réussit à apprivoiser son pouvoir avec le temps.

Limites : Gillian ne créait pas le courant électrique. Si la machine n’est pas alimentée énergiquement, son pouvoir est inutile. Elle doit également avoir un contact direct avec elle et ne peut en contrôler qu’une à la fois. Sous le coup d’une forte colère il lui est arrivé de déclencher le grésillement d'un appareil dans la pièce où elle se trouvait mais cela reste le seul phénomène qu’elle ait pu produire à distance, de façon inconsciente qui plus est. Être technopathe ne lui donne pas non plus le pouvoir de dépasser les limites d’une machine. Un réseau pourri restera un réseau pourri. Un circuit grillé restera un circuit grillé. Quand elle hack via un ordinateur, ce sont ses connaissances acquises pendant ses études qui rentrent en compte. Son don lui permet juste d’aller plus vite et de mieux lire les informations, son cerveau transmettant directement ses connaissances. Quand elle explora le plus son pouvoir sous le pseudonyme d’Axobia, elle découvrit notamment que pour infiltrer des systèmes particulièrement sécurisés elle pouvait carrément se brancher à son ordinateur, projetant ainsi son esprit au cœur même des circuits, comme si elle devenait la machine. Une pratique assez désagréable puisque pour cela elle doit s’entailler le bras et glisser un câble sous sa peau. Connectée de cette manière, elle perd aussi tout contact avec le monde extérieur. C’est-à-dire qu’elle devient sourde et aveugle à ce qui se passe autour d’elle, ce qui la rend totalement vulnérable pendant les dix minutes durant lesquelles elle peut maintenir cette forme. Plus généralement, une utilisation prolongée de sa capacité la rend sujette à de violentes migraines. Elle ne supporte pas de l’utiliser plus de deux heures par jour, une durée tout à fait malléable selon son état de fatigue ou de stress. Il lui est déjà arrivé de perdre connaissance en forçant trop d’ailleurs.

؏ HISTOIRE ؏

Petite, il arrivait que Gillian se réveille en sursaut dans son lit, hurlant et pleurant jusqu’à ce que son père accoure dans sa chambre et qu’elle puisse nouer ses bras autour de son cou. Elle s’accrochait à lui comme s’il était le seul dans l’univers à pouvoir la préserver des monstres rôdant sous le lit ou dans les placards. Des monstres faits de métal, qui poussaient de grands cris stridents comme celui des parechocs froissés des voitures se rentrant dedans au carrefour. Le bruit d’un souvenir, en vérité. De ce jour où, solidement attachée dans son siège-enfant sur la banquette arrière, Gillian avait vu sa mère mourir alors que la sirène de l’ambulance se rapprochait au loin. C’est ce que son père lui avait raconté. Et c’est ce qu’elle crut durant de longues années.

En grandissant, il fut difficile pourtant pour la gamine de ne pas remarquer que la présence de sa mère était tout simplement inexistante dans la grande maison de banlieue dans laquelle elle vivait. Chez ses amis d’école, quand elle était invitée à un goûter d’anniversaire, elle voyait accrochés sur les murs ou posé sur le manteau des cheminées, les portraits de famille souriants et elle restait fascinée devant eux. Elle se demandait pourquoi il n’y en avait pas chez elle. Sa mère était morte quand elle n’avait que trois ans, pas de quoi remplir des albums entiers de souvenirs, mais la seule photo qu’elle possédait d’elle était cachée au cœur d’un médaillon qui ne quittait jamais son cou. Le reste avait tout simplement disparu et son père refusait catégoriquement d’en entendre parler. Il en fit un sujet tabou. Quand elle l’interrogeait, son visage se fermait et ses grandes mains se levaient dans les airs avant de retomber bruyamment sur ses genoux. Il éludait rapidement les questions. Il prétendait que parler de tout cela était trop douloureux et que revenir sur le passé n’avait jamais changé quoi que ce soit au présent. L’absence devint alors une présence à part entière dans l’esprit de Gillian. Un petit quelque-chose sournoisement pesant, qui ne voulait pas la lâcher. Et qui peu à peu allait l’éloigner de ce père, ce héros, qu’elle avait si tendrement aimé.

Du plus loin qu’elle s’en souvienne, Gillian connut toujours son père comme un homme contrarié. Constamment en colère contre n’importe qui, n’importe quoi : le toaster grillant ses tartines le matin, les bouchons qui allaient le mettre en retard au travail, la femme de ménage qui avait encore déplacé un bibelot quelconque sur son bureau, ou les idées populistes de ces satanés démocrates qui ne tarderaient pas à mener le pays à sa ruine. Il y avait peu de répit dans cette immense diatribe, même quand l’homme parvenait à aménager une journée dans son emploi du temps de ministre pour consacrer quelques-unes de ses précieuses heures à sa fille bien-aimée. Car Malcolm Collins n’était pas n’importe qui. Ses dents longues et son sens aigu du commerce avaient fait de lui un businessman accompli dont la multinationale enregistrait chaque année un chiffre d’affaire en millions de dollars. Dans la crise de l’adolescence, Gillian en vint à mépriser le mode de vie qui était le sien. Elle se mit à haïr l’argent qui l’entourait. Les problèmes de communication avec son père s’aggravèrent au point où il devint rare qu’ils aient une conversation sans que le ton ne finisse par monter. Pour le contrarier, elle alla même jusqu’à se revendiquer socialiste même si ces idéaux tenaient plus au défi qu’autre-chose. Dans le fond elle restait une gosse de riche un peu larguée à la recherche de l’affection du seul parent qui lui restait. Celle de ce père qui l’avait modelé à son image bien plus qu’elle n’aurait osé l’avouer.

Tout comme lui, Malcolm Collins fit de sa progéniture une louve solitaire. Une taiseuse brillante, un brin torturée, qui excellait dans les sciences tout en se passionnant pour la littérature anglaise et la plume exacerbée des grands poètes américains comme Walt Whitman. Quand elle obtint sa graduation, Gillian hésita d’ailleurs à suivre un cursus littéraire mais elle fut finalement admise dans la célèbre université de la M.I.T, the Massachussetts Institut of Technology, au département du génie informatique. De L.A, elle traversa alors le continent pour atterrir à Cambridge, dans une chambre universitaire du campus – au grand damne de son père qui avait dû se faire à cette nouvelle lubie de femme du peuple alors qu’il s’était proposé de lui payer un appartement en ville. Il n’y a pas grand-chose à dire de ces années, vraiment. Gillian découvrit le premier amour, les premières désillusions de la vie, les déboires et les joies d’une jeune fille au début de son existence. Elle s’épanouit en tant que femme, et une fois ses diplômes en poche elle retourna à L.A cinq ans plus tard, en 2004.

La petite fille avait alors bien grandi, au point qu’il était parfois difficile de la reconnaître. Les amis et associés de son père qui l’avaient connu à l’époque où elle jouait à la marelle ou était encore une adolescente revêche s’émerveillaient de son intelligence. Emerson Wyatt fut le premier à suggérer qu’elle intègre le département informatique de l’entreprise, dans la recherche en software. Une proposition alléchante qu’elle ne sut refuser. Pas qu’elle n’en ait pas envie – il lui tardait de faire ses preuves – mais disons qu’elle choisit la facilité plutôt que de s’interroger sur ce qu’elle désirait vraiment. Et c’est ainsi, par piston, qu’elle entra dans la vie active. Boulot, métro, dodo. La torpeur du quotidien se drapa autour des épaules de la jeune femme sans qu’elle ne s’en aperçoive. Elle se retrouva de plus en plus souvent devant sa fenêtre ou assise seule sur un banc, dans un parc, à regarder le flot humain se presser dans les rues. Toute cette machinerie ne semblant se préoccuper que d’elle-même lui semblait de plus en plus absurde. Sa vie réglée comme sur du papier à musique avait un goût irréel et futile. Pourquoi ? Comment ? Dans quel but ? Autant de questions qui la rattrapèrent sans qu’elle ne se les explique vraiment. C’est à ce moment, celui où elle s’y attendait le moins, que sa vie devait basculer du tout au tout…

Cela se passa de la plus incongrue des manières. Deux épaules se heurtant par hasard au détour d’une rue. Le choc fut si violent et inattendu que Gillian atterri sur les fesses avant de comprendre ce qui venait de se passer. « Andrea ?! » L’homme âgé d’une cinquantaine d’années qui venait de l’aider à se relever avait le visage sidéré par une émotion entre la joie et la stupéfaction. Sa main était fermement accrochée à la sienne, comme s’il refusait de la lâcher, quand elle lui répondit qu’il devait la confondre avec quelqu’un d’autre. Andrea était bien son second prénom, mais personne ne l’avait jamais appelé ainsi et elle ne voyait pas de raison pour. « Non, je ne peux pas me tromper. Je ne me trompe jamais. Vous êtes Andrea Sandford, la fille de Thomas et Ellen ! Je croyais que l’accident de voiture vous avez tué vous aussi. C’est ce qu’ils ont dit dans la presse à l’époque. Oh je suis si soulagé ! Votre mère était une amie très chère à mes yeux. C’est elle qui m’a appris à accepter mon… vous savez, mon "don". » L’accident… Gillian entendit à nouveau le bruit crissant des pneus sur le bitume avant le choc du carambolage. Le souvenir la prit à la gorge comme quand elle était enfant et hurlait à cause de ses angoisses nocturnes. « Je ne sais pas de quoi vous parlez. Lâchez-moi. Lâchez-moi ! » La respiration sifflante, elle s’arracha de l’étreinte de l’inconnu et s’enfuit sans se retourner. Tout cela était complètement absurde. Elle s’appelait Gillian. Gillian Collins. Cet homme était un fou, un illuminé. Il ne pouvait se tromper ? Comment pouvait-il affirmer une chose pareille ? La connaissait-il mieux qu’elle ne se connaissait elle-même alors qu’elle ne l’avait jamais vue de sa vie ?! Ô combien elle avait tort de penser ainsi… Elle ignorait encore à cette époque qu’il y avait d’autres personnes comme elle, et que là où elle avait le don de parler aux machines, peut-être qu’il existait quelqu’un en ce bas monde avec le pouvoir de ne jamais se tromper sur l’identité de ses pairs. Qu’ils en soient eux-mêmes conscients ou non.

De retour chez elle, en sécurité derrière les quatre murs de son appartement, elle parvint à retrouver son calme et rangea cet incident dans un coin de sa tête. Elle parvint à ne pas y penser les jours qui suivirent, mais son esprit lui jouait des tours une fois la nuit venue. Elle se remit à faire des cauchemars. Elle revivait encore et encore le jour de la mort de sa mère, mais à travers les flashs entrecoupés il lui sembla bientôt qu’une autre personne avait été présente ce jour-là. Un homme. Une silhouette indicible derrière le volant.

Avant que son esprit rationnel ne l’en empêche, Gillian se retrouva à faire des recherches sur internet. Thomas Sandford avait été un employé de l’entreprise pharmaceutique Gen&Tech avant que lui et sa femme Ellen, une infirmière, ne disparaissent mystérieusement de la circulation en 1981. La seule trace que l’on retrouvait d’eux après cette date était celle de leur décès, deux ans plus tard, lors d’un accident de voiture dans l’Ohio qui avait également coûté la vie à leur fille de trois ans, Andrea. Mais le véritable choc fut de découvrir la photo d’Ellen et de sa petite fille. La même femme que dans son pendentif. La même enfant que dans le portefeuille de son père. Mais Malcolm Collins l’était-il seulement ? Jamais Gillian n’avait été autant hystérique que quand elle déboula dans la maison qui l’avait vu grandir. Jamais elle ne hurla autant sur l’homme qui l’avait élevé que quand elle l’exhorta à lui dire la vérité. Et celle-ci tomba comme un couperet. Il n’était pas son père. Ses deux parents étaient morts dans ce fichu accident. En 1981, avant même la création de Genetic, Thomas Sandford avait fait des découvertes troublantes sur les recherches menées par son employeur sur le gène mutant. Il avait pris peur. Peur de ce qu’on lui demandait de faire. Peur pour sa femme qui possédait le don de contrôler la croissance des plantes et pour cette enfant d’à peine un an qu’ils avaient mis au monde. Alors Thomas prit la décision de fuir plutôt que de prendre le risque de voir les deux femmes de sa vie finir comme des rats de laboratoire. Malcolm ne savait pas si l’accident qui les avait tués était d’origine criminelle ou non. Tout ce qu’il avait fait avait été de respecter une promesse faite il y a bien longtemps. Il avait récupéré l’enfant et avait grassement payé les bonnes personnes pour la faire disparaître et lui donner une nouvelle identité. Qui était-il ? Pas son père, non, mais son arrière-grand-oncle. Un mutant, comme elle, son pouvoir de régénération cellulaire ayant allongé son espérance de vie tout en le faisant paraître deux fois plus jeune qu’il ne l’était vraiment. Sur son lit de mort, sa sœur lui avait fait jurer de veiller dans l’ombre sur ses descendants, surtout ceux qui développeraient le Gène. C’est ce qu’il avait fait en élevant Gillian comme sa propre fille et en taisant son secret. Pour la protéger ! Car le monde, là, dehors, n’était pas prêt à ouvrir les yeux sur les gens comme eux ! Peu importe si elle ne pouvait le lui pardonner, hurlait-il, tant qu’elle comprenait que jamais, jamais elle ne devait révéler ce qu’elle était.

Gillian ne sait plus comment elle finit par sortir de là. La tête lui tournait quand elle rentra chez elle et boucla une valise de fortune. Elle sauta dans le premier bus venu, s’arrêta au hasard dans une petite ville, prit un taxi jusqu’au concessionnaire le plus proche et acheta une voiture d’occasion. Elle prit alors la route et s’évapora dans la nature, apprenant à vivre sous le radar. Ce n’était pas si compliqué pour elle dans une société régie par l’informatique. Elle s’habitua à payer et à recevoir de l’argent en cash, à travailler au black, à utiliser des téléphones prépayés et à falsifier des papiers officiels grâce à son don. Elle changeait souvent d’identité et ne restait jamais au même endroit plus de quelques mois. Ce fut une période extrêmement solitaire de sa vie. Elle errait sur les routes, passant de jobs minables en jobs minables tout en commençant à se forger une réputation de hackeuse professionnelle sous le pseudo d’Axobia. Pourquoi faisait-elle cela ? Elle l’ignorait et n’avait aucune envie de se trouver des excuses. Elle aida autant des criminels que des bons samaritains. Sans distinction. Sans se poser de questions. Cela dura près de deux ans avant que sa route ne croise celle de Staja, un autre pirate informatique. Ils s’amusèrent pendant des mois tous les deux à s’envoyer des programmes cryptés à déchiffrer ou à se lancer des défis plus ou moins stupides. Quand ils se rencontrèrent enfin pour de vrai à New-York, dans le courant de l’année 2007, ce fut tout simplement le coup de foudre. Comme dans les contes de fée. Un amour qui vous submerge et ne vous quitte plus. Il s’appelait Eli Johnson, et comme elle il n’y avait pas grand-chose pour le retenir à sa vie. Alors il partit sur les routes avec elle. Il devint son unique point de repère dans ce road-trip interminable. Leur amour paraissait chaque jour un peu plus inébranlable alors qu’ils se confiaient leurs secrets les plus intimes et découvraient qu’ils étaient tous deux des mutants. Se marier deux ans plus tard, même si ce fut sur un coup de tête à Las Vegas, fut plus qu’une évidence. C’était leur destin.

Leur vie aurait pu continuer ainsi pour toujours. Ils ne demandaient qu’à ce qu’on les laisse s’aimer et vivre en paix. Malheureusement le destin en décida autrement. Avec le temps, Axobia s’était faite une réputation solide qui finit par parvenir aux oreilles d’Anthony Cristiani. Son flair lui dit que derrière ce génie de l’informatique devait bien se cacher un don particulier qui servirait ses affaires à merveille et il envoya alors ses agents sur la piste du hacker. Gillian ne sut jamais comment ils découvrirent son identité, la faute à un autre mutant probablement, mais le fait est qu’ils la retrouvèrent. Et sa faiblesse crevait les yeux. Eli. Le choix ne fut pas difficile à faire. Soit elle acceptait de les rejoindre à Los Angeles et sauvait la vie de son mari, soit il mourrait et l’Agence n’aurait aucun scrupule à la dénoncer aux F.B.I pour ses activités illégales.

C’est ainsi qu’après six ans de cavale à travers le pays, Gillian remit pour la première fois les pieds dans la cité des anges et qu’elle découvrit le combat des mutants. Pour le meilleur, mais surtout pour le pire.

؏ PROJETS & ESPÉRANCES ؏

Ses espérances ? Elles se résument aujourd’hui à peu de choses maintenant que l’Agence lui a mis le grappin dessus et tient son mari en otage pour s’assurer de sa coopération. Plus que toute autre-chose au monde, Gillian souhaite avant tout le retrouver. Il était sa bouteille d’oxygène et le seul qui semblait pouvoir donner un sens à son existence depuis que leurs routes s’étaient croisées. Consciente de cette dépendance exacerbée qu’elle forgea avec le temps, elle sent bien qu’elle perdra vite pied et ne supportera pas d’être séparée de lui trop longtemps. Pour le retrouver, elle est donc prête à tout pour prouver sa bonne foi à Anthony Cristiani. Ce ne sera pas la première fois qu’elle commet des actes frauduleux de toute manière… Sur le long terme, évidemment, Gillian aimerait également retrouver sa liberté et son indépendance, deux choses auxquelles elle attacha aussi toujours beaucoup d’importance.

؏ PSEUDO ؏ Ccil ؏ ÂGE ؏ 23 ans ؏ AVATAR ؏ Carrie-Anne Moss ؏ CODE DU RÈGLEMENT ؏ Spoiler: ؏ EXPÉRIENCE RP ؏ Je sais jamais trop ce que ça veut dire cette question... Je fais du RP depuis plusieurs années en tout cas. ؏ DISPONIBILITÉ ؏ Je me charge assez peu en RP pour pouvoir tenir un rythme décent. Je ne suis pas du genre à répondre du tac au tac non plus, mais j'essaie de faire des efforts. ؏ SOUHAITEZ-VOUS UN PARRAINAGE ? ؏ Non merci, ça ira ! ؏ OU AVEZ-VOUS DÉCOUVERT LE FORUM ? ؏ Tout ça c’est la faute d’Aaron ! ؏ VOTRE AVIS ؏ Y a du taff et le contexte se tient bien. J'aime particulièrement le fait que le rp soit surtout axé sur le côté humain et pas sur des méga pouvoirs de la mort qui tue.

C'est pas de ma faute, c'est faux ♥

Bienvenue, toi qui succombes aux fous !!

Je me prosterne devant vous, gentils admins, pour implorer votre pardon pour cette fiche un tantinet longuounette. D'habitude je fais court parce que j'aime pas l'étape présentation, mais je me suis comme qui dirait un peu lâchée ce coup-ci... Ronron me dit de vous dire qu'elle promet de filer un coup de main le weekend prochain pour vérifier que tout ça colle bien au forum ^^'

edit : merci les filles !

Bienvenueeeee Gigi ^^

Bon courage pour la fifiche

Et c'est toujours la faute de Ronron ^^

Sois la bienvenue parmi nous Trinity !

Carrie-Anne Moss... Mon cœur fond comme la première fois...   
(et le premier qui dit "quel coeur, t'en as pas", je n'hésiterai pas à le torturer)

I walk with the agency en plus... Tu accumules les points positifs... Le seul point négatif sur ton CV, c'est Aaron... Dommage.

Bienvenue et bon courage pour ta fiche. Si besoin le staff est là. Même si Aaron va lire ta fiche, le spécialiste diplômé de l'Agence est là aussi.  Et Johnson te va mieux que Collins.   

Je vous préviens, je ne sors la tenue en cuir que pour mon mari (autant dire qu'en ce moment c'est l'abstinence totale... et c'est dur) !

Rem je n'hésiterai pas à faire appel à toi si y a besoin. J'espère qu'on se croisera en RP en tout cas

Merci à tous pour l'accueil !

Bienvenue à toi jolie Gillian.
J'espère que tu te plairas parmi nous. En choisissant l'Agence tu vas en effet côtoyer de sacrés personnages !

Bonne chance pour la validation quand tu te seras dépêtrée avec ton pouvoir.

Bienvenue parmi nous ^^

Bon courage pour la rédaction de ta présentation. Si nécessaires, le staff est là pour toute interrogation

Carrie-Anne Moss !

Bienvenue et bon courage pour ta fiche

Personnage vachement intéressant, et classe le pouvoir ^^

Bienvenue !

Ccil genre Ccil genre ISIS ???

**a les yeux qui brillent**

Perspicace la Kate  

Merci à tous pour vos messages, ça fait plaisir. Logiquement j'ai terminé ma fiche mais y aura sûrement des précisions à apporter je pense (y a un club de soutient pour les gens qui savent pas expliquer leur pouvoir ?) !

Oui oui t'inquiète ^^
C'est toujours un peu délicat le pouvoir. Mais les admins vont t'aiguiller

  

J'étais pourtant persuadée d'être passée par ici   Bon courage pour la validation et bienvenue parmi nous

Il est parfait ce pouvoir !!!! Mais si mais si !!!

 

Bienvenue!
Juste...trop stylée! L'avatar, le pouvoir, tout!  

salut!!!bienvenue! bon courage pour la validation Trinity!! *.*

Hello bienvenue dans la matrice ^^, big up pour ta fiche. LA t'attend sagement .

Je m'occuperai de ta fiche demain   

A nous deux !

Groupe et rôle : Il manque le rôle qu'elle joue dans le groupe.

Capacité :
"Quand sa chaîne hifi s’allumait toute seule alors qu’elle l’avait à peine touché, elle mettait ça sur le compte de la fatigue." Cette partie n'est pas possible puisque tu indiques clairement (et ça c'est bon) que  "Si la machine n’est pas alimentée énergiquement, son pouvoir est inutile"
Sa capacité étant de manipuler et contrôler l’électronique par l’esprit.  Je ne vois pas pourquoi elle doit faire ce qui ceci puisqu'elle ne génère pas d'énergie >  "elle doit s’entailler le bras et glisser un câble sous sa peau"

Histoire :
Il y a une petite incohérence entre les deux phrases ci-dessous :
"La petite fille avait alors bien grandit, au point qu’il était parfois difficile de la reconnaître"
"Vous êtes Andrea Sandford, la fille de Thomas et Ellen ! Je croyais que l’accident de voiture vous avez tué vous aussi"

Je ne comprends pas pourquoi parler de "retrouver" son mari et d’en être séparée.
Nulle part (à moins que j’aie lu trop vite) il n’est dit qu’il fuit ou est enlevé ou que sais-je ?
Pourquoi ne l’a-t-il pas suivie à LA s’ils sont si proches ?

Enfin, l y a des petites fautes d’inattention au niveau des conjugaisons et des accords (par exemple, la plupart des participes passés ne sont pas au féminin)

Bon courage pour les modifications

Aussitôt dit, aussitôt fait !

Groupe : J'avais effectivement zappé ce détail.

Capacité : Corrections apportées. Pour le fait qu'elle se "branche" à la machine ça n'a rien à voir avec l'énergie en fait. Simplement, de la sorte, elle se retrouve d'autant plus reliée à elle, comme si son esprit s'infiltrait directement dans les circuits. C'est plus pour le fun qu'autre-chose.

Histoire : J'ai essayée de faire disparaître les fautes d'inattention mais ça doit faire des années que je me plante quelque part dans la règle de l'auxiliaire avoir parce que j'en ai pas trouvé tant que ça... Faudrait peut-être que je révise ma grammaire XD
Sinon j'ai apporté des éclaircissements sur les passages cités. Quand je dis que certaines personnes ont du mal à la reconnaître quand elle rentre à L.A après ses études, je parle des amis de Malcolm, son "père". Puis c'est plus une façon de parler qu'autre-chose, comme quand on vous fait "olalala, mais qu'est-ce que t'as grandiiiii !" sur ce ton suraigu tellement insupportable XD L'homme qu'elle croise dans la rue et l'appelle Andrea est un ancien ami de sa mère, qui n'a du la voir que quand elle était encore toute bébé mais qui dispose d'un don lui permettant de reconnaître l'identité de quelqu'un immédiatement (une sorte de médium pourrait-on dire).
Pour le mari, j'ai précisé dans le paragraphe des espérances qu'effectivement il est retenu en otage et sert de moyen de pression sur Gillian pour la faire obéir sagement. Et vice-versa. En gros l'Agence les a séparé pour mieux les mener à la baguette ^^

Puisque l'histoire du câble n'est pas une question d'alimentation, c'est bon, comme le reste de ta fiche
Tu vas pouvoir sauter le pas chez les fous XD
Le guide du nouveau membre si tu ne l'as pas déjà lu peut être utile. Les membres du staff sont là aussi pour répondre à tes éventuelles questions

Amuse-toi bien ^^

Merci à la Dream Team