Parce qu'après tout, c'est ton anniversaire... /!\ Scène à caractère sexuel /!\ [Terminé]
Elias J. Climber
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Sujet: Parce qu'après tout, c'est ton anniversaire... /! Scène à caractère sexuel /! [Terminé] Ven 11 Jan - 12:39
Joyeux anniversaire...
Capucine & Elias Ҩ tears buried.
Après tout, c’est son anniversaire. Il me faut cette raison, cette excuse même, pour oser m’aventurer dans ce chemin créé intégralement de curiosité, d’envie, d’impatience, de désir…tout un tas de faits pas nécessairement louables, loin de là. Mais je ne peux lutter contre ces ressentis qui jour et nuit me font penser à elle. Ce coup de téléphone inattendu, violemment doucereux, tendrement insupportable fut comme un choc électrique. Un coup de fouet. Un coup de pied au c*l pour le dire plus familièrement. Ce fut utile d’après moi et je ne saurais plus nier les choses que je vois, que je crois comprendre : je dois rattraper tout ça. Arranger les choses, donner des excuses, ne serait-ce que prouver que si elle a eu tant raison de parler de moi comme d’un lâche, je suis capable de me ressaisir… Et puis, après tout, c’est son anniversaire.
M’étant arrangé avec le groupe scolaire situé à deux rues de l’appartement peu de temps avant qu’Indio arrive à L.A, je n’ai rencontré aucune difficulté à le placer dans cette école. Enfin, pas d’autres difficultés que celle de laisser son enfant à des inconnues, avec d’autres marmots tous plus ou moins malades et bruyants… Ainsi, en ce milieu d’après midi je suis libre. Comme l’air, ou presque. Dans une heure et demi je dois être près pour récupérer le petit bout mais j’imagine que c’est largement suffisant. Être père m’a toujours paru compliqué, plus que jamais désormais que je suis seul à m’occuper de mon fils. Quoiqu’avec Sarah, ce n’était pas de tout repos non plus. Alors, l'adresse de ce café retrouvé dans les papiers de Capucine au fond de la poche, ou ai-je posé ce paquet de… ? Ah le voilà ! Après tout…c’est son anniversaire.
Enfilant le blouson de cuir pendu à cette porte depuis des mois, j’abandonne à sa place la veste du costume que j’avais au bureau ce matin et je passe une main nerveuse dans mes cheveux, me jetant un regard pitoyable dans la glace. Je ne le remarque que maintenant, mais en fait, j’ai envie de lui paraitre…en forme. En tout cas je n’ai aucune envie de l’entendre me demander ce qu’il m’arrive sous prétexte que j’ai une tête de déterré. Je suis ravi de constater que depuis qu’elle a appelé – quatre jours à peine – les choses ne cessent d’évoluer dans un sens qui me satisfait, que j'ai bien meilleure mine et hâte de tenter ma chance. Je cours partout, je n’ai pas une minute à moi et les ennuis semblent avoir pris la porte. Quelle joie !
Il en reste un cependant mais je ne le vois pas aussi empoisonné que les autres. Au contraire, j’ai plutôt l’impression qu’il s’agit d’un problème à résoudre et cette fois, il est tant ; Eh, c’est son anniversaire !
« Capucine !...bonjour, je n’te dérange pas ? C’est…joyeux anniversaire ! »
Vêtu de bonnes volontés ; Ignorant les différents passants que je croise ; J’entre en souriant dans ce fameux café ; Attendant patiemment qu’enfin tu me toises…
Dernière édition par Elias J. Climber le Mar 15 Jan - 19:54, édité 1 fois
Capucine Rider
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Sujet: Re: Parce qu'après tout, c'est ton anniversaire... /!\ Scène à caractère sexuel /!\ [Terminé] Dim 13 Jan - 11:43
J'avais 20 ans. Toute personne de mon âge devrait se sentir heureuse de se rapprocher de la majorité absolue, quoique personnellement, je n'ai jamais eu à souffrir de mon jeune âge. Mais pas moi. Ce devait sûrement être pour cette raison que je ne ressentais aucune gloire, aucun contentement devant une nouvelle année achevée. Une année difficile, une année douloureuse. Aussi bien physiquement que psychologiquement, mais ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort et à l'heure actuelle, j'étais forte. Même s'ils n'étaient pas définitifs, les résultats de mes examens montraient que le cancer me laissait un peu de répit. Mes résultats à la faculté étaient réguliers et bons, montrant ainsi à certains professeurs réticents que j'étais prête à me battre pour obtenir ce que je voulais. Bref. N'était-ce pas les deux éléments qui auraient dû suffire à me combler ? Non, car les bonnes notes et les conclusions d'analyses n'allaient pas me souhaiter un joyeux anniversaire.
Aujourd'hui était également le jour de la St Valentin et d'après ce que la propriétaire m'en avait dit, le salon de thé serait bondé. C'était prévisible. Ce qui l'était moins fut l'attitude de ma patronne. En effet, elle m'avait proposé une journée de liberté pour que je puisse fêter mon anniversaire avec mes amis. Elle avait demandé à ses petites filles de venir l'aider comme tous les ans, me faisant presque comprendre que ma présence serait superflue. Le problème restait que je n'avais aucun plan. Je venais à peine de retrouver Emy, Sonny et je me voyais mal leur demander une telle chose. Et pour Wyatt.... Bref passons.
Je me retrouvais donc dans le salon, vêtue de ma tenue de serveuse, prête à affronter cette journée d'enfer. Qui sait ! Je réconforterai peut être un ou deux cœurs en peine, brisé à cause d'une nana exigeante qui n'aurait pas eu le diamant de ses rêves ou son espèce préféré de fleurs. Je ne comprenais pas cet engouement pour la St Valentin. Sûrement parce que mon anniversaire tombait en même temps. Ce n'était pas plus mal en fin de compte, mais par contre, ça limitait le nombre d'amis aux célibataires pour les fêtes. Pour le moment, je me contentais d'arranger les tables sous les regards en coin de ma patronne et de ses deux petites filles.
- « Quoi ? Je semble si pitoyable que ça ? »
Les trois visages me regardèrent avec surprise devant ce pétage de plomb.
- « Non... C'est juste que tu as mis ton tee shirt à l'envers »
Bug... Mes yeux se baissèrent pour constater mon étourderie. Ok, cette journée promettait d'être longue. Au lieux de travailler, j'aurai peut être dû rester cachée sous ma couette. Prenant mon courage à deux, je remettais les choses en ordre juste au moment où la porte d'entrée se mit à sonner. Une fois tout remis à sa place, je me retournais et là, second bug. D'accord... J'aurai vraiment mieux fait de rester coucher.
Élias était là, près de la porte, à quelques mètres de moi. Il me souriait, un peu gêné, tout en me souhaitant un joyeux anniversaire. Que... Que... Mais c'était quoi ce bordel, pu**** ? Il n'avait pas le droit. Il ne pouvait pas rentrer dans ma vie comme bon lui semblait. C'était cruel, surtout qu'il utilisait mon anniversaire.
- « Qu'est ce que tu fais là ? Tu veux aussi que je quitte ce salon de thé ? »
C'était bas, surtout qu'il faisait des efforts. Mais des efforts pourquoi ? Pour que je rentre dans son appartement d'où il pourra me virer quand il le voudra ? Pour que nous restions de simples amis alors que mes sentiments étaient plus que réels. Non... Je ne le comprenais pas.
- « Rentre chez toi. Je ne sais pas ce que tu essayes de prouver, mais épargnons nous tout ça, toute cette souffrance. Nous ne poursuivons pas les mêmes objectifs. C'est tout... »
Je me retournais pour m'adresser à la patronne, tout en retirant mon tablier.
- « Désolé... Je vais finalement prendre ma journée comme vous me l'avez proposé. »
Mon tablier pendu sur la patère, je remontais les marches pour aller me cacher sous ma couette comme j'aurai dû le faire. Franchement, quand apprendrais-je à suivre mon instinct ?
Point de vue de Mme Rose, patronne du salon de thé :
Cela faisait peu de temps que je connaissais cette petite, mais de toute évidence, sa vie n'avait pas été facile. Je ne prétendais pas la connaître par cœur, mais il y avait de ses expressions qui ne laissaient aucun doute. Elle aurait dû profiter de sa journée, mais non, elle s'évertuait à vouloir travailler et à envoyer balader un type qui semblait pleins de bonnes intentions. Seulement, les intentions ne suffisaient pas et je devais reconnaître que la petite avait raison de ne pas s'attendre à un changement. Elle s'était tout de même retrouvée à la rue du jour au lendemain. Heureusement qu'elle avait un petit boulot ici, sinon je n'aurais pas donné cher de sa peau. Enfin bref, ces histoires ne me concernait pas. Même si les voir malheureux tous les deux me fendaient le cœur. Capucine n'aurait jamais dû s'enfuir comme ça. Elle aurait dû avoir une discussion. Peu importe. Ça ne me concernait pas. Pourtant, il était venu jusqu'ici avec un cadeau. Pour le moment, personne ne s'était présenté pour lui souhaiter un joyeux anniversaire et le fait qu'elle soit là prête à travailler prouvait bien qu'elle avait peu d'amis. Tssssss.
Reposant mon stylo, je me dirigeais vers cet homme, me reprochant déjà ce que j'allais faire.
- « Quelles sont vos intentions à propos de cette petite ? Parce qu'elle est arrivée ici après avoir passé une nuit dehors, me demandant si elle pouvait dormir dans les vestiaires, le temps de trouver une solution. Elle semble avoir beaucoup souffert et se contente de travailler depuis ce jour. Alors si vos intentions sont honorables, sa chambre est au dernier étage, la porte au fond du couloir. Sinon, partez et ne revenez plus. »
Suite à ce petit laïus, je me contentais de le regarder. Je ne rigolais pas. J'aimais bien cette petite et si ce bellâtre n'assurait pas, j'espérais qu'un jour, elle trouverai le mec qui prendrait enfin soin d'elle comme elle le méritait sans la rejeter. Pour le moment, je veillais à ses intérêts.
Elias J. Climber
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Sujet: Re: Parce qu'après tout, c'est ton anniversaire... /!\ Scène à caractère sexuel /!\ [Terminé] Dim 13 Jan - 14:03
« Quitter le salon de… ? »
Je ne m’attendais pas à ça. En fait j’ai pris la décision de venir sans m’attendre à quoique ce soit. Je connais Capucine elle ne peut pas me le retirer et je sais que si son cœur est énorme et empli de bonnes choses, elle reste une jeune femme au caractère de feu. Je vous assure.
Blessé de voir que mon sourire ne trouve aucun écho, je ravale ma gaieté pour ne pas paraitre plus pitoyable devant les quelques regards curieux que clients et personnels du café me lancent. Elle n’est pas contente, soit, je referme la bouche en me répétant inlassablement que c’était prévisible : Cap a été blessée, la tâche sera difficile. Obligatoirement. Du coup je me mords la lèvre avec culpabilité et je m’apprête à tendre le bras pour approcher le paquet de son joli minois. Elle le sait aussi bien que moi, nous ne pouvons rester dans cette situation.
« Mais enfin Capucine laisse moi essayer de… ! »
Merde, je vais pouvoir terminer une phrase ? Lançant un regard sévère à un moqueur assit à ma gauche – quelle tête de sal*pard – je fais deux pas pour suivre la demoiselle. Bien entendu mon cœur hurle à la mort et je ne m’aperçois même pas de ma main tremblante qui manque de renverser le paquet cadeau. Je n’ai qu’une envie, celle à laquelle je m’accroche depuis qu’elle a téléphoné, celle qui me ramène je crois sur le droit chemin…progressivement. Je veux arranger les choses. C’était prévu…c’est normal que ce soit si dur…ça ne peut pas être facile ; eh. Je stoppe mes pas devant une charismatique bonne femme.
« …Bonjour. Je, euh, mes intentions sont ...personnelles, madame, mais il n’y a rien de négatif à l’intérieur. Que vous a-t-elle dit ?! »
M’aurait-elle fait passer pour un enfoiré ? Ah je ne dis pas qu’elle aurait été dans l’erreur. C’est juste, assez moche d’en venir à une haine si profonde vous ne trouvez pas ? Il n’y a rien à faire, j’ai beau retracer le cours de notre courte mais intense histoire, je ne vois pas comment Cap peut en être arrivée à me détester si fortement. Elle a fuit. Elle est partie en courant.
J’ai voulu être seul ce soir là et elle n’est jamais revenue. Incompréhension. Quiproquo. Exagération. Stupidité. Alors au téléphone je lui ai dit ce que je pensais sincèrement à l’époque : elle était mieux sans moi. Plus en sécurité qu’à mes côtés car preuve en est, je n’étais pas capable de la rendre heureuse ; ça ne collait pas mais...les temps changent non ? Les vents tournent et tout ce bazar ! Alors puis-je avoir une seconde chance ? Si c’est pour la voir souffrir, je ne puis que faire demi-tour. La patronne me l’a très bien dit, je devrais partir et ne plus revenir si mes intentions sont pour elle douloureuses. Comment savoir ? Je viens pour l’aimer, elle s’enfuit parce que je la blesse ! Mais ce n’était pas mon intention au contraire ; Bordel.
« Je veux la voir. »
S’écartant pour me laisser passer, la dame ne se fait pas radine en regards réprobateurs et je secoue la tête pour me concentrer sur l’essentiel, balayant de mes esprits ces airs mauvais qu’on m’a tendu jusqu’alors. Si je ne prends pas le bon chemin en grimpant ces escaliers, je ne me le pardonnerais jamais. Seulement voilà, quand bien même je serais fautif d’ici quelques heures, à ce moment précis : je l’ignore encore et je me laisse le bénéfice du doute, une touche d’espoir, une pincée d’amour pour y croire.
Toc toc toc Doucement j'ouvre la porte, faisant mon possible pour méconnaitre ce mal insupportable qui enserre mon cœur alors que mon regard se pose sur cette rouquine affligée...
Voilà tout ce que je fais ; Encore des larmes et bientôt des cris ; Voilà tout ce que je connais ; Beaucoup de douleur avant l'oubli...
« Capucine, il faut qu’on se parle… »
...Mais laisse moi tenter ; Pour l'une des toutes premières fois ; De laisser mes sentiments s'exprimer ; Sur ce que j'éprouve pour toi & moi.
Capucine Rider
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Sujet: Re: Parce qu'après tout, c'est ton anniversaire... /!\ Scène à caractère sexuel /!\ [Terminé] Dim 13 Jan - 15:08
Point de vue de Madame Rose:
Je n'étais peut être pas la mieux placée pour jouer ce rôle de protectrice, mais le fait était que Capucine ne semblait avoir personne d'autre pour assumer ce rôle. Même s'il m'avait semblé la voir en compagnie d'une jeune femme il n'y a pas si longtemps, personne n'avait cherché à la voir durant ses services, ni même déconcentrée. Pourtant, il me semblait que c'était l'âge idéal pour batifoler et s'amuser. Il fallait croire que cette petite avait grandit trop vite. Alors, oui... Je me permettais de la protéger contre cet homme qui semblait l'avoir blessé.
L'homme en question semblait surpris de mon intervention, mais devant mon air revêche, s'arrêta pour me faire comprendre que ses intentions ne me concernaient pas. Voulait-il réellement jouer à cela avec moi ?
- « Je comprends bien que vos histoires ne me concernent pas, mais si vous êtes venus pour l'achever, vous aurez à faire à moi. Sinon, elle ne m'a rien dit, mais je reconnais le regard d'une jeune femme au cœur brisé. Alors choisissez bien. »
Puis, je le quittais, retournant près du comptoir à côté de la porte qu'il devait emprunter s'il voulait la voir. Ainsi, je restais à proximité. Un coup d’œil me permit de voir un balai à portée de main qui me permettrait de le virer sans ménagement. J'en étais capable. Ce ne serait pas la première fois que j'utilisais cet instrument à cette fin. Une fois sa décision prise, l'homme passa près de moi pour monter les escaliers. Je ne pouvais que leur souhaiter bonne chance pour arranger les choses. J'espérai que Capucine pourrait à nouveau lui accorder sa confiance et abaisser les barrières qu'elles semblaient s'être imposées, tout comme j'attendais de cet homme un réel engagement.
Dans la chambre de Capucine :
A peine entrée dans ma chambre, je me jetais sur mon lit pour oublier la scène qui venait d'avoir lieu. Pourquoi était-il revenu ? Il n'avait aucune raison de me retrouver car je ne changerai pas et il ne changerai pas non plus. Les gens ne pouvaient pas changer. Du moins, pas en aussi peu de temps. Trois semaines ne pouvaient suffire à résoudre nos problèmes et encore si nous voulions que ça s'arrange. Personnellement, je n'y croyais pas. Il était bien trop obsédé par Sarah pour se remettre avec une femme qui aurait son âge. Alors une gamine à problème comme moi, ce n'était même pas la peine d'y songer un seul instant et je m'y interdisais.
J'enserrais mon oreiller dans le vain espoir de faire disparaître cette douleur dans ma poitrine, car le pire, était que j'avais été heureuse l'espace de quelques secondes. Combien de fois avais-je imaginé, rêvé de le voir passer la porte de ce salon de thé pour m'embrasser ? Trop pour toutes les compter. J'avais été heureuse de le revoir. Oui, mais cela ne voulait pas dire que nous pourrions recommencer à vivre ensemble. Ce serait bien trop dur de continuer en ignorant l'éléphant rose au plein milieu du salon. Ce serait au dessus de mes forces.
Soudain, j'entendis des pas dans les escaliers. Était-ce Madame Rose qui venait s'assurer que je ne m'étais pas ouverte les veines entre temps ? Peut être m'apportait-elle un morceau de gâteau pour me faire digérer cette peine de cœur... Ce ne serait pas de refus. Je l'entendais toquer à la porte avant d'entrer. Seulement, ce n'était pas Madame Rose. C'était lui. Discrètement, je me passais rapidement ma manche en dessous des yeux dans le but de me retirer l'air pathétique que je devais avoir. Sa phrase n'était pas sans me rappeler celle que tout personne prononçait avant de rompre. Je me tournais pour revenir en position assise, me contentant de regarder un point lointain au niveau de la moquette. Ma chambre était un vrai bordel. Rien à voir avec son appartement, mais c'était mon chez moi. Je ne devais pas avoir honte de m'en être sortie seule. Cela prouvait une fois de plus que je n'avais besoin de personne pour continuer d'avancer.
- « Tu sais que lorsqu'une personne dit ça, c'est pour annoncer son désir de rompre avec l'autre. Heureusement pour toi, nous n'avons jamais atteins ce stade. Tu peux t'épargner l'éternel refrain « c'est pas toi, c'est moi » Je le connais suffisamment... »
Je me montrais méchante, agressive et pourtant, il n'y avait aucune colère dans ma voix. Bien au contraire, j'essayais de le blesser pour qu'il s'en aille rapidement. Je sentais que je m'apprêtais à m'effondrer et je ne voulais pas lui faire ce plaisir de me voir dans cet état. J'étais triste. Aussi triste que le jour où on m'avait appris la mort de ma mère, aussi triste que le jour de la mort de mon père ou encore ma rupture avec Wyatt.
- « Pourquoi es-tu revenu vers moi ? Ça n'a pas de sens... »
Elias J. Climber
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Sujet: Re: Parce qu'après tout, c'est ton anniversaire... /!\ Scène à caractère sexuel /!\ [Terminé] Dim 13 Jan - 21:38
L’achever. A-t-elle dit avant de me laisser passer. L’achever. Mais quand j’ouvre cette vieille porte grinçante pour presser mon regard de tomber dans le sien, ce n’est qu’un visage humilié et blessé qui m’est donné d’observer. L’achever. Peut-on achever quelqu’un qui porte dans le brillant des pupilles l’amertume et la rancœur incarnées ? Peut-on achever quelqu’un qui semble avoir déjà vécu le pire du haut de ses vingt ans à peine ?... L’achever. Peut-on – bordel de m*rde – achever quelqu’un que l’on aime ?
Je déglutis face à cet air meurtri qu’elle porte et qui s’accroche à elle malgré les efforts que je peux deviner. Tentant de rester impassible, quasiment froide, si rude, Capucine m’apparait déjà achevée. En fait. Elle ne pourra le cacher, en tout cas pas à moi. Je la sens plus bas que terre dans un contexte qui à première vue peut sembler acceptable, mais qui au fond, dans son cœur, dans son entité même, est déplorable. L’achever. J’ai si peur de l’avoir déjà fait ; malheureusement.
J’attends qu’elle ait terminé de dire ce qu’elle souhaite dans ce premier temps. Certes, l’heure me presse un peu mais je viens tout juste d’arriver je pense pouvoir tenter la douceur et l’application plutôt que de me précipiter dans des excuses maladroites. Oh et puis de toute façon, je serais maladroit. Je peux néanmoins essayer d’être le plus précautionneux des maladroits… J’acquiesce doucement, les paroles de Capucine n’étant pas dénuées de sens, au contraire.
« …Une personne qui veut rompre commence peut être ainsi, si tu le dis. Mais ça ne peut pas être mon cas. Premièrement nous avons je crois rompu tout ce qui pouvait l’être la dernière fois, et puis comme tu le dis nous ne sommes jamais allés jusqu’à ce stade ; deuxièmement je…euh, je me décrirais comme peu logique dans une telle situation. Du coup je peux bien commencer par ce qui me chante je serai imprévisible et ; oh Capucine. »
Dis-je pour arrêter le débit de conneries qui me sort de la bouche. Je suis avocat, pas forcément bavard, juste avocat. Les mots sont mes alliés, mes amis souvent, parfois pourtant ils sont fourbes, traitres et imprécis. Ils bâtissent de solides malentendus, des faux pas impardonnables et qui peuvent sans mal détruire tout ce à quoi vous teniez pour ne vous laisser que cette construction d’échecs et de bêtises. Je dois dire les choses telles qu’elles sont, je dois agir tel que je suis ! Je soupire, comme si cette réaction me permettait de me libérer de toute stupidité puis je reprends avant qu’elle ne puisse m’interrompre.
« Si je suis revenu c’est que je ne supporte plus ton absence. Tu ne te rends pas compte à quel point je, j’ai pitié de ce qu’on a fait ! Reconnais-le, nous avons été stupides. J’aurais du contenir ma colère en te voyant fouiller mes papiers, je n’ai aucun doute quand à tes bonnes intentions mais j’ai tellement tout gardé pour moi, si longtemps, sans jamais rien dire ce…c’était si dur. Les papiers que je t’ai arraché des mains m’ont fait réfléchir, tu m’as ouvert les yeux. Tu m’as mis une grosse claque Capucine et elle était urgente, vitale. Je suis allé chercher mon fils…Indio est ici, il, il vit avec moi depuis deux jours à peine, il était la première étape de ma renaissance et ; je suis là car tu es la seconde. »
Je m’attendais tellement à ce qu’elle revienne. Au cœur de la nuit. Au levé du soleil. Je pensais si fortement qu’elle reviendrait. Qu’on se tomberait bêtement dans les bras, que je lui ferai réchauffer quelque chose pour l’installer devant la télévision et qu’inconsciemment nous nous serions mis à discuter. A nous livrer. A évoquer cette histoire de papiers, de paternité indigne. Je serais allé chercher mon petit et l’aurai fièrement présenté à Capucine… Je m’attendais tellement à ce qu’elle revienne. J’y ai cru plusieurs jours de suite. Puis une évidence m’est apparue ; en toute logique. Elle était mieux loin de moi ; Aujourd’hui, sans doute dans un excès de prétention – remarqué mais accepté – je sens que nous nous sommes trompés. Perdus. Égarés. C’était beaucoup mieux ensemble. Maintenant, mon grand, tu n’as plus qu’à le lui dire.
« Je te l’ai dit par téléphone : comme tu ne revenais pas je pensais que c’était mieux. Pour toi comme pour moi. Il y a…il y a cette différence d’âge, il y a ces tensions qui nous mettaient mal à l’aise, il y a cette jalousie naissante…toujours présente. Je n’ai pas su gérer la rapide évolution de notre relation. Tu as tous les droits de me détester, je n’ai pas l’intention d’incarner la victime car quelque part moi aussi je te déteste…je n’ai jamais voulu que tu partes. J’ai réagit comme un vrai gamin en plein caprice. Capucine, je ne peux sans doute pas tout réparer mais s’il te plait : pardonne-moi. »
J’attrape sa main – que je relâche au moindre signe de réticence visible – et je me laisse une ou deux secondes pour reprendre ma respiration. Les sanglots menaçants d’ébranler ma voix, il me faut bien ça pour récupérer mon assurance. Mes yeux circulent un instant dans la pièce avant de lui revenir. Je ne sais pas ce que je peux faire pour arranger les choses, je serais prêt à tout. Si elle veut revenir, c’est avec la plus grande joie évidement. Mais juste la revoir sourire, l’entendre me dire qu’elle comprend et pardonne l’erreur que je reconnais. Je rêve sans doute, mais je suis venu avec une envie : arranger les choses. Je ne lâcherai pas l’affaire.
« …Dis-moi quelque chose. Exprime-toi, je suis sûr que ça ne peut que nous faire du bien. Cap…les apparences sont contre moi mais tu le sais, n’est ce pas ? Je ne me suis jamais servi de toi. »
Je me souviens encore de cette main agrippée ; Ta peau étais si froide, ton regard troublé ; Je me souviens des premiers mots échangés ; Des politesses déjà de tendresse imbibées…
Capucine Rider
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Sujet: Re: Parce qu'après tout, c'est ton anniversaire... /!\ Scène à caractère sexuel /!\ [Terminé] Lun 14 Jan - 12:53
Une question venait d'être posée et j'attendais une réponse claire, nette et précise. Si en plus, elle pouvait être rapide, ce serait l'idéal. Il n'y avait aucune raison pour qu'elle apparaisse sous la forme d'une dissertation. Après tout ce qui s'était passé entre nous ou plutôt devrais-je dire tout ce qui ne s'était pas passé entre nous, comment une histoire pouvait-elle naître entre nous ? Que pouvais-je faire de toute manière ? A quoi m'attendais-je ? Tout ceci n'était en fin de compte ma faute. J'avais été la seule à désirer plus. J'avais été la seule à vouloir l'aimer et la réciproque ne pouvait être forcée. Je m'étais fait des idées alors que j'aurai dû rester à ma place. Je n'aurai jamais dû fouiller dans ses affaires, ingérer dans sa vie privée alors qu'elle ne me concernait pas du tout. En m'offrant l'hospitalité, il ne m'offrait qu'un rôle de colocataire. Telle était la vérité, aussi difficile était-elle à attendre. Plus vite, je l'accepterai, plus vite, toute cette histoire, cette souffrance ne serait plus qu'un lointain souvenir. Il était temps que je m'occupe de moi et uniquement de moi puisque de toute évidence, personne ne le ferait comme je semblais le vouloir. On n'était mieux servi que par soit même, non ?
Lorsqu'il ouvrit la bouche, j'eus l'irrépressible envie de lui demander d'arrêter. S'il souhaitait faire le triste état des lieux de cette relation avortée, c'était totalement inutile dans la mesure où j'étais présente lors des faits. Mes yeux se posèrent sur la porte qui de toute évidence pourrait être la seule à me sauver de cette inextricable situation. D'ailleurs, je me levais jusqu'à ce que je l'entende m'appeler par mon prénom. Je levais les yeux au ciel dans l'espoir de renforcer les barrières de mes larmes. Que cherchait-il ? Voulait-il me punir ? Me punir d'avoir fouillé ? Le simple fait de me jeter hors de sa vie ne lui suffisait-il pas ? Les bras croisés contre ma poitrine, les yeux baissés vers le sol, j'attendais ma sentence en essayant de ne pas oublier de respirer. Mais lorsqu'il me fit savoir que mon absence lui était supportable. Je restais interdite alors qu'il me donnait son ressenti sur notre situation et son gâchis.
J'entendais toutes ses paroles, je comprenais tous les mots, mais j'avais dû mal à les intégrer. Je me contentais seulement de répéter dans ma tête les informations les plus importantes.
- « Sarah a accepté... Elle m'a écouté... »
L'avais-je dis tout haut ? L'avait-il entendu ? Oui... Non... Peut être. Peu m'importait. J'étais seulement en train de me rendre compte que je lui avais manqué. Que même s'il avait récupéré son fils, je lui manquais. Il me donnait également son sentiment sur notre coup de téléphone et les raisons de notre éloignement. Il attendait même mon pardon en me prenant la main. Je regardais ma petite main dans la sienne. Elle était si chaude, si grande, si... complémentaire de la mienne. Ce fut à ce moment là, qu'une goutte tomba sur elles. Mes yeux se portèrent sur le plafond à la recherche d'une quelconque fuite du toit, mais rien. Ce n'était pas le toit qui fuyait mais moi. Mes larmes avaient décidé de jouer les troubles fêtes.
Génial ! Il ne manquait plus que ça. Au lieu de pleurer, je devrais, au contraire, me jeter dans ses bras et l'embrasser. Pourquoi ne le faisais-je pas ? Pourquoi ne pouvais-je pas m'arrêter de pleurer ? Certainement parce que je me croyais en plein rêve, que ceci me paraissait tellement fou. Je n'aurai jamais imaginer qu’Élias passe le pas de cette porte et comme je le désirais ardemment, peut être que je m'étais simplement endormie. Seulement, non. Ce n'était pas possible. Dans le monde des rêves, je ne ressentirais pas cette chaleur, je serais incapable de ressentir la douleur de ses mots et de son envie de réparer. Il ne me demanderait même pas de formuler mes pensées et se contenterait de m'embrasser.
Je pris « appui » sur sa main pour me rapprocher de lui et déposer ma tête contre son torse. Je n'avais pas envie de parler. Les mots étaient inutiles. Je souhaitais seulement sentir ses bras autour de moi et profiter de cet instant. Ma main lâcha la sienne pour s'agripper à son blouson comme s'il était l'ancre pour me garder ici.
- « J'espère pour toi que tu sais ce que tu veux... »
Elias J. Climber
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Sujet: Re: Parce qu'après tout, c'est ton anniversaire... /!\ Scène à caractère sexuel /!\ [Terminé] Lun 14 Jan - 14:07
Je lui explique, je lui raconte le plus simplement du monde ce qu’il s’est passé. Nous le savons, nous l’avons vécu et en partie partagé. Mais je continue de narrer ces différents faits – ambiguïté, dispute et coup de fil – comme si en les jetant ainsi sous nos yeux enfin réunis, nous pouvions, elle et moi, les voir autrement. Il parait que prendre des distances, du recul sur certains évènements – notamment les plus insupportables d’une existence – est utile. Voire même indispensable si l’on veut pouvoir transformer une plaie béante en une éraflure qui, après le temps, rend la peau abimée à cet endroit plus forte. Plus personnelle. Plus unique. Les deux morceaux de chair écartées par une coupure peuvent correctement cicatriser, se rejoindre et s’embrasser si les meilleures précautions sont prises. Appliquons les bons soins alors, et…Quoi ?
La gorge serrée à cause de l’émotion qui m’envahi – comme à chaque fois que je suis si près de Capucine – ajoutée à ce contexte triste et tendu, je manque de m’étouffer en l’écoutant parler de Sarah. Que dit-elle ? Est-ce seulement possible qu’elles aient discuté ?...Cap aurait-elle…réussi à emporter avec elle les informations suffisantes le soir de cette tragique dispute ? Je la regarde afin d’obtenir une réponse aux interrogations muettes mais claires que mes yeux formulent ; mais rien. Comme si elle était ailleurs, dans une dimension parallèle à la notre, superposée dessus, l’effleurant, la caressant sans pour autant la transpercer, je sens la jeune femme plongée dans un flux insoutenable de pensées.
Bêtement, j’en viens à espérer pouvoir lui tendre la main. Prendre la sienne, et la tirer de ce gigantesque désordre d’informations et de problèmes plus douloureux les uns que les autres. Mais nos mains sont là, l’une contre l’autre, et si je n’ai pas à tirer sur son fin bras, je vais tout faire pour lui éviter la noyade.
« Je…ne comprends pas, tu l’as… »
Appelée ? Mais qu’est ce que j’en ai à foutre sérieusement ! Je laisse nos doigts se refermer plus solidement les uns sur les autres afin que la demoiselle s’approche. Bien que je ne m’attendais pas à cela, aucune défiance n’est exprimée par mon corps qui ne souhaitait en fait que ça ; lui. Ma main libre s’élance dans son dos sans que la seconde ne quitte la sienne et je laisse mon torse accueillir son doux visage dans un gonflement soulagé. Apaisé. Ça va déjà tellement mieux. Je me sens déjà si tranquillisé ; Le traitement agit. Efficacement. Les deux accotements de la blessure se rapprochent enfin. Je la blottis tendrement contre moi sans terminer cette phrase superflue. Je me fiche bien de ce qu’elle a fait. Là, maintenant, je veux être le pansement qui va dans un premier temps assécher ses déchirures avant d’entamer la parfaite guérison.
« Bien sûr. Je sais ce que je veux, je connais mon but. J’ignore simplement de quoi sera composé le chemin jusque là mais je, je ferais tout pour y parvenir. »
C’est aussi simple que ça. Je sais ce que je veux, je veux bannir tout ce qui s’oppose à notre entente, tout ce qui se met en travers de notre relation, tout ce qui entache la perfection de ce qui nous unit. Tout ce qui gène nous. La mission peut s’avérer risible, impossible voire utopique, mais j’en ai bien conscience. Je sais ce que je veux, je ne lâcherais rien. Jamais. Elle était mon équilibre, elle est victime de ma stupidité, je veux détruire toute potentielle fragilité dans notre am… ; notre amour. Oui. Je l’aime si fort. Bon sang. Cette crépitation à la fois unique et caractéristique dans les battements de mon cœur, ce besoin énorme de venir là, le plus vite possible, ce plaisir de sentir son parfum, de toucher sa peau et d’entendre sa voix, si torturée soit-elle, tout est clair, limpide, lumineux. Je tiens tant à elle et son bien être pour la simple et bonne raison que le mien en dépend !
« Capucine…eh, Cap…regarde-moi. Je n’ai jamais été aussi faible et abattu que lorsqu’on s’est rencontré. Tu n’étais pas éclatante de santé non plus et pourtant, j’en prends conscience peu à peu, on revient de loin. Tu sais ça ? On revient de très loin. Ça ne se serait jamais ainsi déroulé si nous n’avions pas été tous les deux. »
Le plus délicatement qui soit, je relève son visage pour que nos yeux se croisent. Je lutte énergiquement pour ne pas laisser son regard profond et captivant m’enivrer et je poursuis, docilement, confiant et prévenant.
« J’ai fait des conneries et je n’suis pas à l’abri d’en commettre d’autres, mais je ne serais jamais assez fou pour t’abandonner, risquer de te perdre Capucine. Laisse-moi t’aider, laisse-nous une chance…parce qu’on a besoin d’être tous les deux. Cap…je t’aime… »
J’ai peur. Je panique. Ça ne se voit sans doute pas – merci le sang froid – mais je suis terrorisé à l’idée qu’elle émette une contestation. Mes doigts glissent de ses joues à son menton pour redresser encore un peu ce visage attirant et, après un bref regard ardent, je clos les paupières pour laisser nos bouches se sceller.
Je capture délibérément et tendrement tes lèvres désirables ; La cicatrisation dans un baiser avide et chaleureux s’opère ; Puis langoureusement je t’invite à cette danse admirable ; Partageant caresses et souffles, je retrouve mon indispensable repère…
Capucine Rider
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Sujet: Re: Parce qu'après tout, c'est ton anniversaire... /!\ Scène à caractère sexuel /!\ [Terminé] Mar 15 Jan - 10:16
Le nez enfoui dans sa veste, je laissais mes mains glisser le long de son dos dans le but d'abolir définitivement cette douloureuse distance. Il était revenu, il avait fait ce pas tant attendu et il venait de reconnaître que je lui avais manqué. J'étais heureuse, si heureuse qu'il me choisisse au lieu de se laisser ronger par le passé. Par sa présence, il me prouvait qu'il tirait un trait définitif sur son ex-femme et qu'il envisageait un avenir à mes côtés malgré notre différence d'âge. Mes mains s’agrippèrent désespérément à sa chemise pour lui faire comprendre que ce serait sa deuxième et dernière chance. Après une telle déclaration, il me serait désormais impossible de revenir en arrière et de le considérer en simple colocataire ou ami. J'avais besoin de lui. Ma vie en dépendait et je la lui confiais.
Néanmoins, je ne pu m'empêcher de poser la question. Cette terrible question qui lui permettrai de se rétracter au cas où il se serait avancé sur ses sentiments pour moi. Je préférais avoir mal tout de suite plutôt que de vivre quelques jours de bonheur avant de me prendre en pleine face un retour à la réalité. Il passa l'étape haut la main. Tout dans son discours laissait à penser qu'il était prêt à nous accorder une véritable chance d'être heureux à deux. Ou devrais-je dire à trois. Maintenant qu'Indio était revenu chez Élias, ce dernier devait être aux anges. Il avait dû se rendre compte que même s'il était difficile de faire confiance aux autres, il ne fallait pas pour autant se renfermer sur soit car c'était le meilleur moyen de blesser ceux qui nous aimaient. Je l'aimais. Oh oui... Je l'aimais tellement.
- « Merci, merci d'être revenu. J'ignore ce que je serais devenue si tu ne l'avais pas fait. »
Je tentais de sécher mes larmes, mais cela semblait impossible. Elles avaient toujours été là, prêtes à longer la courbe de mes joues depuis notre séparation. Bien sûr, il m'était arrivé de craquer le soir avant de m'endormir ou juste après être entrée dans cette chambre. Je m'étais même effondrée à d'autres moments moins propices à ce genre de débordement, seulement, ils avaient été trop rares. Je préférais jouer les fortes têtes, les boutes en train alors même que mon âme et mon cœur se mourraient. Soudain, il me demanda de le regarder, mais je ne voulais pas lui donner cette triste image de moi. Pas aujourd'hui, pas le jour de nos retrouvailles. Il me rappela rapidement notre état lors de notre rencontre et me faisait voir une vérité que j'avais déjà compris depuis longtemps. Malgré nos différences, nous nous épanouissions mieux ensemble et le simple fait de nous éloigner était synonyme de tristesse et autres sombres pensées.
Je le laissais néanmoins continuer sur sa lancée, attendant patiemment ces petits mots libérateurs qui semblaient arriver. Sa main vint à la rencontre de mon visage pour que nos regards puissent se retrouver et oh mon Dieu, qu'il était beau... Je pouvais lire dans ses yeux tout l'amour qu'il me portait, ses regrets pour avoir mis aussi longtemps avant de me revenir. Il était désormais mien et je n'étais pas prête à le laisser s'en aller. Encore moins lorsqu'il prononça les mots magiques. Mon cœur battait si fort qu'il était quasiment impossible qu’Élias les ignore. Il battait pour lui. Il n'y avait que lui. C'était lui. Un point c'est tout.
Ses lèvres capturèrent les miennes lentement, doucement, amoureusement et il ne reçu aucune résistance de ma part. Au contraire, mes mains quittèrent son dos pour prendre position sur ses épaules solides. Sur la pointe des pieds, je laissais mon corps se presser contre le sien. Mes lèvres laissèrent un peu de répit aux siennes le temps de lui dire :
- « Je t'aime aussi. »
Il m'était impossible d'en dire plus tellement l'attraction qui me poussait vers lui était forte. Je ressentais le besoin de sentir ses mains sur mon corps, de rester dans ses bras pour le reste de la journée car rien ne pourrait rendre ce jour encore plus merveilleux qu'il l'était.
Après un énième baiser échangé, nous reprîmes tous les deux notre respiration tandis que nos fronts restaient collés. Les yeux légèrement fermés, je savourais l'instant. Mes mains descendirent de ses cheveux pour caresser ses épaules, son torse. Ressentait-il la même chose que moi ? Hésitante, je le regardais attendant une quelconque confirmation, sachant pertinemment qu'il ne valait mieux pas forcer. Je voulais que cette première fois soit parfaite et toutes les conditions semblaient réunies.
Elias J. Climber
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Sujet: Re: Parce qu'après tout, c'est ton anniversaire... /!\ Scène à caractère sexuel /!\ [Terminé] Mar 15 Jan - 12:59
Il faut que je pense à lui donner son cadeau. Mais lèvres et langues s’amusent avec une retenue touchante, elles jouent et se redécouvrent avec un plaisir non dissimulé. Réapprenant le gout de l’autre, réajustant nos respirations, accordant nos gestes si naturellement délicats, doucereux, nous retrouvons l’oxygène qui nous manquait à ce moment précis ou nos souffles se font courts et nous ordonnent de nous séparer. Quand ma bouche s’écarte de la sienne je modère un râle de frustration. Je ne veux pas qu’on se détache, je ne veux pas qu’elle s’éloigne, jamais, je ne veux plus supporter la distance entre nos corps, entre nos cœur ; La tristesse n’a néanmoins pas le temps de s’installer suite à cette fausse déchirure car les paroles que Capucine articule, en réponses aux aveux soufflés plus tôt, me comblent de bonheur.
Oh bordel, quel soulagement. C’était si évident, c’était si simple d’en arriver là, de se regarder droit dans les yeux et de reconnaitre l’unique vérité, la seule certitude que je reconnais : je l’aime. C’est ainsi. Capucine fête aujourd’hui ses vingt ans, j’ai presque deux fois son âge, je suis papa d’un petit garçon, la belle est étudiante, dotée de pouvoir, je suis avocat avec une fâcheuse attirance pour la boisson en temps de crise… mais je l’aime. Les baisers sont plus explicites et appréciables que n’importe quel mot que je pourrais articuler pour la remercier. Savourant chacun d’eux comme le plus précieux trésor, je me délecte des sensations offertes et libère mes mains de tout embarras pour les laisser librement parcourir les courbes gracieuses de la jeune femme.
« Excuse moi d’avoir été si long…je suis là, je serais toujours là pour toi. »
Furtivement, nos caresses reconnaissantes deviennent plus franches, précises et sincères ; les regards n’observent plus seulement une personne chérie mais effleurent un corps désirable, si attrayant ; et inévitablement les idées se frayent un chemin jusqu’aux désirs les plus sensuels, les plus charnels qui peuvent lier deux êtres complémentaires. Ardents. Amoureux. L’atmosphère se réchauffe et nous calfeutre dans une bulle, nous coupant du monde avec tout notre consentement.
« Capucine… »
Y a-t-il plus belle démonstration de passion ? Pas que je sache. Mon corps à besoin du sien, j’ai besoin de savoir que nous sommes là, tous les deux, ensemble, en parfaite harmonie, jusque dans la libération des gestes, le partage d’une bienfaitrice et fabuleuse luxure. Ma respiration brûlante s’échoue contre ses lèvres que je ne peux m’empêcher de retrouver alors que je lutte pour maintenir une lenteur aussi frustrante que provocatrice afin de ne jamais brusquer la belle. Nous ne devrions peut être pas ; peut être pas ici et maintenant en tout cas ; et après ? Certaines pulsions ne se contrôlent pas et je n’en ai jamais vécue de si fascinante…
Mes doigts viennent se faufiler sous le vêtement qui recouvre son buste, un sourire taquin s’étire sur mes lèvres et quand nos yeux se croisent dans une entente alléchante, je comprends que rien ni personne ne pourrait nous brider. Ma main découvre alors ce fabuleux grain de peau, relevant le tissu au fur et à mesure de sa progression, caressant le ventre jusqu’aux premières côtes qu’elle contourne pour deviner le galbe d’un sein ; L’autre, posée contre le bas du dos de Capucine s’assure que la proximité ne soit pas ébranlée tandis que je me penche, un peu, davantage, dominant avec assurance cette silhouette, maitresse de mes réactions. Les sourires s’invitent entre les baisers, se répètent et s’amusent de malice au moment ou mes lèvres viennent directement gouter la peau, circulant librement de l'abdomen au cou en passant par la poitrine qu'elles dégustent avec une générosité assurée.
Ensorcelé, je me laisse guider par cette faim qui entraine les habits de Capucine de plus en plus loin d’elle pour me laisser le loisir d’accéder à ce contact, ce touché tant rêvé, espéré, fantasmé. Les peaux se frôlent, se plaquent et murmurent dans les glissements languissant pour enfin être parfaitement dénudées. Je prends le temps de la contempler, de deviner ses possibles appréhensions pour heureusement n’en trouver aucune mais au contraire un sourire aussi béat que le mien m'est donné. L’enchantement est féérique mais je ne prends aucun recul pour l’analyser : je dévore cette gourmandise sans aucune modération, avide et embrasé ; Nos nez se frôlent, ma main glisse, espiègle, jusqu’à son bas ventre qu’elle provoque avec talent pendant que je vole un nouveau baiser. Quel cadeau ?
Deux soupirs à l’unisson ; Nous partons pour le septième ciel ; Divinement nous nous aimons ; Enfin, mon cœur, nous deviens officiel…♥
Capucine Rider
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Sujet: Re: Parce qu'après tout, c'est ton anniversaire... /!\ Scène à caractère sexuel /!\ [Terminé] Mar 15 Jan - 19:52
« Excuse moi d’avoir été si long…je suis là, je serais toujours là pour toi. »
Peu importait le passé maintenant qu'il était à mes côtés. Peu importait la souffrance maintenant qu'il me serrait dans ses bras. Seulement, une petite voix dans ma tête se refusait à croire que ce conte de fée serait éternel. Je tentais de la repousser hors des limites de mon esprit, mais même enfouie sous cette joie immense, tapis en dessous de ce bonheur infini, elle resterait toujours présente. A peine eut-il prononcé ces mots que je le forçais à se taire en apposant mes lèvres sur les siennes pour partager un autre baiser un peu moins chaste que le premier. Aux vues des caresses que nous nous échangions, il ne faisait plus aucun doute sur la suite de nos retrouvailles. Seulement, nos vêtements devenaient une gêne pour notre progression si bien que mes mains firent doucement glisser son blouson de ses épaules.
Tous ces gestes, toutes ces attentions faisaient naître en moi une fièvre sans pareille. Je me sentais fébrile entre ses bras et il me donnait l'impression de pouvoir me briser en une étreinte. Pourtant, à nul moment je n'oserais lui demander de cesser. Au contraire. Je voulais ressentir sa présence contre moi, souhaitais avoir sa marque sur mon corps et le sentir au plus profond de moi. Je fondais littéralement de désir pour cet homme et n'attendais qu'une seule chose : ne former plus qu'un avec lui.
Ce désir s'accrut lorsque ses doigts partirent à la conquête de mon corps, provoquant en moi des vagues de frissons incontrôlées. Son regard ne manqua pas non plus de m'envoûter alors que son sourire se faisait carnassier me laissant deviner assez aisément le rôle que l'on m'avait attribué. Seulement, nous étions au XXIème siècle et je me refusais de jouer les potiches. Je décidais à mon tour de m'amuser avec lui en m'attaquant directement à son désir. A partir de cet instant, ce fut à mon tour d'afficher cet air carnassier car il était claire que je ne me laisserais pas faire dans cette recherche de domination de l'autre. Pour le punir de l'effet de ses caresses, je lui retirais mes lèvres pour les déposer sur son cou avant de remonter jusqu'à son lobe d'oreille que je mordillais.
- « Vous m'appartenez Maître Climber »
J'appuyais sur le maître tout en affichant un air taquin dans le simple but de rendre cette première fois mémorable. Nos vêtements finirent par joncher le sol et je le poussais lentement, mais sûrement sur le lit. Je pouvais sentir la caresse de son regard sur mon corps qui semblait être la plus belle des parures. Un sourire naquit sur mes lèvres, mais celui-ci ne dura pas dans la mesure où sa main provoquait une partie sensible de mon corps. Instinctivement, je me les mordis dans l'espoir de retenir un profond soupir de bien être. Je m'embrasais et ne pouvais me résoudre à ne pas répliquer. Ainsi, mes mains attaquèrent sa virilité dans l'unique but de le mettre au supplice. Mais rapidement, le traitement délicieux qu'il m'infligeait me fit pousser mes premiers soupirs et gémissements. Il était évident que si cela me gênait, mon corps ne se presserait pas ainsi contre lui. A tout moment, il m'était possible de le repousser, mais l'idée ne me venait même pas en tête. Au contraire. Je n'attendais que ça. Après toutes ces semaines d'abstinence, cela ressemblait à une délivrance.
- « Si tu continues ainsi... Je... Je ne vais plus pouvoir tenir longtemps. », soufflais-je à son oreille.
Elias J. Climber
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Sujet: Re: Parce qu'après tout, c'est ton anniversaire... /!\ Scène à caractère sexuel /!\ [Terminé] Mer 16 Jan - 15:35
Si seulement elle savait, que je lui appartiens depuis déjà plusieurs longues semaines. Je crois que le début de notre histoire – aussi atypique que fantastique, fabuleux que bouleversant – ne cessera jamais de me surprendre. Je ne saurai oublier ce regard croisé par hasard au détour d’une ruelle. Cette jeune rouquine, assise à même le sol et mourante. Plus encore psychologiquement que physiquement si je me souviens bien ; Tant de détresse…mais les jours qui suivirent ont été un tournant dans ma vie. Dans nos vies, je pense. Ce quotidien que nous avons appris, telle une habitude de famille, de couple, ces quelques manies et ces folies enfantines, mutines, qui faisaient la majorité de nos soirées ;
S’il y a eu ces problèmes, ces cris et ces larmes entre nous je les reprocherais à la précipitation. Oui, nous nous sommes adorés si rapidement. Trop rapidement. Sans entrainement préalable, sans parfaitement se connaitre nous étions ouvert à l’autre et confiant comme jamais. C’était dangereux, nous ne l’avons vu que trop tard mais tout ne s’est pas écroulé : car ce n’était que le début. Il y avait une suite que je n’ai pas immédiatement soupçonnée, qui désormais m’habite et me colle à la peau, nous nous aimons. Et nous allons vivre cet amour réciproque avec toute la passion qu’un couple peut manifester !
En guise de réponse, je me contente d’exhaler un soupir dans un hochement de tête, et je laisse la belle m’allonger sur le lit – prenant soin tout de même qu’aucune trop large distance ne s’immisce entre nous. Collé l’un contre l’autre, la respiration déjà un brin saccadée et les yeux brillants d’appétence et plaisir mêlés, nous entamons une sulfureuse torture – appréciée, évidemment – sur notre partenaire avec un savoir-faire, une expérience joliment adaptée sans que le nouvel amour exprimé ne soit contraint au silence. Au contraire. Je me découvre une telle subtilité dans l’application de mes soins – et autres supplices – que j’esquisse un sourire fier, étonné. Quand alors le beau regard de Capucine se pose dans le mien je déchante ; que voulez-vous faire face à une telle grâce ?
Sensuelles plaintes, dangereuses inspirations et spasmes impatients composent le début de cette étreinte alors que la jeune femme – sublime – semble ne plus savoir gérer cette fièvre ; parfait chérie : nous sommes deux.
«…Alors n’attendons pas plus longtemps… »
Ma remarque est quasiment compréhensible tant je lutte pour contrôler les frissons qui parcourent mon corps avec intensité. Je dépose délicatement une main contre sa nuque que je caresse, en douceur, puis je resserre mes doigts dessus, réclamant un appui vigoureux – ainsi qu’un baiser s’il vous plait – tandis que nos intimités, solliciteuses, s’épousent dans un gémissement étouffé en parfaite synchronisation ; La chaleur pourrait paraitre insoutenable mais la transe qui s’empare des deux amants que nous sommes nous détache définitivement de la réalité pour rendre chaque émoi divin, différent, dévorant et pourtant si loin de nos âmes scellées. Mes sens en ébullition concentrent toute leur attention sur Capucine ; je ne veux rien manquer d’elle, de son être, de ses réactions face à mes charnels assauts et je referme jalousement mes bras dans son dos, ramenant mes lèvres à sa gorge en articulant son prénom et autres cajoleries, essoufflé.
Jouant de rythme et de puissance ; Je t’admire et cajole cette dernière chance ; T’appartenir enfin est une véritable délivrance ; Nous serons, je te le promets, une majestueuse alliance ;
Capucine Rider
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Sujet: Re: Parce qu'après tout, c'est ton anniversaire... /!\ Scène à caractère sexuel /!\ [Terminé] Sam 19 Jan - 18:00
Après toutes ces péripéties, qui aurait pu penser qu'une suite était envisageable entre nous ? S'il n'avait pas pris sur lui de venir jusqu'ici, nous ne nous serions jamais retrouvés et nous n'aurions jamais vécu un tel instant de pur bonheur. Il ne s'agissait pas d'une vulgaire histoire de sexe, mais bien d'une histoire d'amour et de la communion de nos deux âmes. A travers ses gestes, je ressentais cet amour si fort, si puissant qu'il me portait. Il m'était également donné de ressentir sa culpabilité de m'avoir laissé partir et son désir d'obtenir mon pardon. Mes baisers, mes caresses, tout mon corps essayait de lui faire comprendre que le passé n'avait plus d'importance. Il était là, c'était la seule chose à retenir.
Je devais reconnaître que tout semblait nous opposer et pourtant, il semblait être le seul à pouvoir me faire oublier que je n'était pas grand chose. Nos passés respectifs nous avaient considérablement meurtris et ce n'était que par notre union que nous devenions un être à part entière. Seul, nous n'étions rien si ce n'était que l'ombre de nous même. Sa souffrance était ma souffrance et inversement. Ce n'était qu'en nous unissant que nous finirons par nous guérir de cette peur maladive de l'abandon et de l'échec. Que les autres comprennent ou non ce qui nous arrivait n'était pas le plus important. Ils auraient beau nous juger, nous dire que ce n'était pas convenable et alors ? Il avait été là pour moi dans les moments difficiles. Nous étions également libres de nos choix et nous n'avions rien promis à personne. C'était lui et personne d'autre.
Les préliminaires passées, je lui fis comprendre, entre deux gémissements, que mon corps ne saurait en supporter davantage s'il continuait à m'infliger une aussi douce torture. De nombreux frissons parcouraient mon corps et chacune de ses caresses laissaient sur ma peau des langues de feu brûlantes. Je me consumais et il était la cause de ce feu ardent qui bouillonnait en moi. Alors qu'il me donnait le feu vert, je pris appui sur mes bras pour coller davantage nos intimités. Sans aucune précipitation, je me laissais lentement glisser sur son pieu de chair en retenant avec difficulté mes gémissements de plaisir. Je nous laissais ainsi quelques secondes de répit avant d'entamer cet inlassable va et viens.
Je ne saurais clairement expliquer ce qui se passait en moi, mais force était de constater que mon plaisir s'intensifiait à mesure que nos regards restaient liés. Je me sentais fondre et plus rien n'avait d'importance si ce n'était mon amour pour cet homme. Peu importait que le cancer m'emporte demain. Peu importait que je me retrouve sans famille tant qu'il restait auprès de moi. Il était devenu ma famille.
Nos respirations devenaient de plus en plus saccadées, nos corps en sueurs étaient de plus en plus sollicités. Les mains d’Élias continuaient de parcourir mon corps dans le simple but de me prodiguer les meilleurs attentions jusqu'à ce qu'elles me prennent avec force pour inverser nos positions. En l'espace d'une seconde, je me retrouvais allongées sur le lit avec ce bel étalon au dessus de moi. Instinctivement, mes jambes entourèrent son corps pour bannir la distance qui s'y était installée, alors que je levais la tête pour lui quémander un baiser. De concert, nous donnions un petit coup de reins qui nous permis de finir d’unir nos deux corps dans un râle de plaisir et d’impatience enfin assouvi. Il ne s'écoula guère plus de quelques secondes pour qu'une vague de plaisir intense se diffuse dans mon corps, me laissant échapper un léger cri de jouissance malgré mes efforts pour le contrôler. Essoufflée, le corps encore tétanisé, je regardais Élias avec tendresse avant de l'embrasser avec amour.
Elias J. Climber
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Sujet: Re: Parce qu'après tout, c'est ton anniversaire... /!\ Scène à caractère sexuel /!\ [Terminé] Sam 19 Jan - 21:36
Il n’y a pas de plus belle sensation que d’assister à la naissance de ce tout – brillant ensemble et éternelle magie – le laisser prendre de l’ampleur au rythme des gestes et des souffles entrecoupés jusqu’à ce qu’il n’y ait plus que lui. Ce tourbillon de bonheur triomphal en unique toile de fond, par-dessus lequel seuls nos corps trouvent repos et atteignent l’idéal ; Tout ce que Capucine peut exprimer durant cette union de nos corps donne naissance à des vagues entières de frissons incontrôlés, de puissantes crispations et langoureux échanges. Baisers reconnaissants, caresses ardentes, délices amoureux et regards passionnés. L’heure est à la victoire sur de tenaces passés, succès d’une alliance improbable de nos deux âmes liées, nous savourons avec une intensité non modérée chaque seconde de ce prélude à une histoire fantastique. Je le sais. Je le sens. Et toi, mon cœur ?
Encore placé au dessus de la belle, j’ai besoin de quelques secondes pour reprendre mes esprits. En fait il faudra plusieurs heures, ça ne fait aucun doute. Mais un léger retour à la réalité entame de s’imposer néanmoins et c’est en souriant que je quitte les étoiles. Aucun regret, ni pour l’embarquement ni pour la fin de ce premier trajet aux cimes du plaisir. Je me sens plus fort et plus fragile à la fois. Personne ne saurait désormais m’atteindre, personne à par toi.
Ma main vient délicatement dessiner le contour de son visage tandis que mes yeux répondent à sa tendresse puis, on ne peut plus consentant, je viens lui donner ce baiser qu’elle semble désirer tout autant que moi. Je me sens presque bête d’avoir mis tant de temps à le reconnaitre : je l’aime comme un fou.
Il va falloir briser le silence. La deuxième étape pour rejoindre notre monde. Mais je n’ai aucune envie de venir déranger l’ambiance, de faire osciller cette bulle d’amour qui nous enveloppe et se fait notre dernière rempart contre la réalité ; Pourtant – après avoir doucement repris mon souffle et m’être allongé à ses côtés, une main toujours artiste de ses courbes – je réalise qu’il n’y a pas la moindre crainte à ressentir : nous rejoindrons la jouissance quand nous voudrons ; car nous sommes nous. Souriant, je me soulève, appuyé sur un coude et je lui souris, épanoui. Heureux.
« Je t’aime… » Dis-je dans un murmure pour entamer la réapparition de la parole. « Tu, tu dois travailler jusqu’à quelle heure ?...Il faut que j’aille chercher le petit à l’école mais je… » Ne veux pas que l’on soit séparé. « Je peux t’appeler quand tu as terminé, tu penses ? »
Un sourire presque hésitant ; Singulier après de si beaux ébats. Je te vole alors un flamboyant baiser d’amant ; Pour amoureux te serrer contre moi.
Capucine Rider
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Sujet: Re: Parce qu'après tout, c'est ton anniversaire... /!\ Scène à caractère sexuel /!\ [Terminé] Dim 20 Jan - 17:02
Nos corps venaient à peine de se séparer que le mien le réclamait une nouvelle fois dans l'unique but de ne pas perdre ce contact si délicieux. Je devais être au Paradis ou en plein rêve, quoiqu'il en soit, je ne ressentais aucune envie de quitter cet endroit merveilleux. J'avais tout ce que je pouvais désirer. Le plus important n'était-il pas de posséder le cœur de l'être aimé ? Toutes les épreuves, tous les obstacles ne suffiraient pas à nous abattre tant que nous resterons ensemble. Mais peu importait, ce n'était pas le moment de prévoir une fin funeste à cette relation qui ne faisait que débuter. Allongée à ses côtés, je mourrais d'envie de me lover dans ses bras et de passer le reste de la journée à l'embrasser. C'était de loin le meilleur anniversaire de ces dernières années. Même si certains d'entre eux avaient été passés avec des amis, ce n'était pas la même chose que de le passer aux côtés de l'homme que l'on aimait. Tout semblait beaucoup plus beau, plus intense et dans ce cas là, on devenait presque heureuse de gagner une année supplémentaire.
M'approchant doucement de lui, mes lèvres prirent possession des siennes pour partager un nouveau baiser. Décidément, je ne m'en lasserai jamais. Suite à cela, je me laissais retomber sur le lit et me contentais de le regarder silencieusement. Je n'éprouvais pas le besoin de rompre le silence qui s'était installé. Au contraire, je le trouvais récupérateur et savoureux. L'une de mes mains franchit la distance qui nous séparait pour dessiner quelques arabesques invisibles sur son torse. Cela me semblait si normal, si clair. J'aurai loupé quelques chose si je l'avais renvoyé chez lui sans lui accorder une seconde chance et surtout... je m'en serais voulu. Je lui accordais ma totale confiance pour ce qui nous concernait. Il n'y avait plus qu'à prier pour que tout fonctionne comme il se devait. Nos peines passées nous rapprochaient, nous nous comprenions. Nous étions à même de savoir qu'il ne s'agissait pas d'un simple jeu. Si l'un de nous prenait cette histoire à la légère, il serait tout simplement responsable de la destruction de l'autre et même si cela s'était fait rapidement, nous en connaissions les enjeux.
Élias se sentit obligé de rompre le silence qui s'était installé entre nous et même si de simples mots auraient été inutiles, les trois premiers qu'il prononça étaient on ne peut plus recommander. Mes yeux caressèrent son front avant de descendre le long de ses joues pour terminer leur route sur ses lèvres parfaites. J'entendais ses mots, mais n'arrivais cependant pas à leur donner un sens. J'étais dans un autre monde, perdu entre souvenir et présent. Mon corps se rappelait de l'empreinte de ses mains, de la chaleur de ses lèvres. Je me sentais si bien que les mots comme « travail » ou « petit » n'avaient aucun sens. Pourtant, il me faudrait bien redescendre, rien que pour avoir le plaisir de remonter là haut avec cette même méthode.
- « Je ne suis pas obligée de travailler aujourd'hui. Comme je n'avais rien d'autre de prévu, je m'étais préparée pour les aider quand même, mais la patronne m'avait donné ce jour. Et tu es arrivé.... »
J'étais si heureuse de sa venue. Je n'aurai pas pu imaginer de meilleur anniversaire aux vues des circonstances actuelles. Seulement, Élias devait aller chercher Indio, ce qui signait la fin de nos retrouvailles. Bien sûr, je ne doutais pas que nous nous reverrons dans les jours prochains, mais j'étais à peu près certaine d'avoir l'impression que sa visite n'avait été le fruit que d'un rêve mêlé d'un fantasme. Il me serait difficile d'attendre jusque là, mais cela ne nous ferait pas de mal d'y aller pas à pas. Cela pouvait paraître contradictoire après ce qui venait de se passer, mais nous n'étions plus seuls maintenant. Indio était là et il était normal qu'il reste la priorité d’Élias.
- « Si tu as le temps, tu pourrais peut être me raconter ce qui s'est passé après mon... départ. Depuis combien de temps as-tu récupéré Indio ? »
Elias J. Climber
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Sujet: Re: Parce qu'après tout, c'est ton anniversaire... /!\ Scène à caractère sexuel /!\ [Terminé] Dim 20 Jan - 17:50
Elle est si belle. Perdue dans un songe que nous avons créés tous les deux, la rouquine a le regard ailleurs, l’air pensif et les lèvres encore fébriles. Je pourrais rester des heures à la contempler, comprenant enfin ces paroles qui sortent des livres romantiques ou des répliques qu’on donne aux acteurs sensés jouer des amoureux. Je pourrais terminer ma journée, poursuivre toute ma vie ainsi, ma main contre sa peau si délicate et les yeux sur ce corps. Enveloppe d’une âme, d’un cœur à qui je concède ma vie délibérément ; Elle est si belle. Ses fins cheveux esquissent des boucles aux allures de cœurs et je souris bêtement tandis que nos mains se répondent de tendres frôlements. Nos deux silhouettes allongées l’une contre l’autre portent encore l’attestation d’une passion généreusement consommée, les preuves d’un amour délivrant, grandissant. Non ce n’est pas la fin d’une attirance. Me voilà définitivement dépendant de Capucine, de tout ce qu’elle représente. Mon salut, ma délivrance, mon bonheur, ma deuxième chance. C’est le début d’un conte que je promets de savourer…
Et je suis arrivé. Dit-elle. Pour une fois, l’évocation de ma présence ne m’est pas difficile à accepter. Au contraire. Savoir que ma venue lui inspire ce sourire fabuleux, c’est sans doute le plus beau cadeau que l’on m’ait fait. Ce n’est pourtant pas mon anniversaire, mais ce visage qu’il m’est donné d’admirer restera dans mes pensées aussi longtemps que mes sentiments le réclameront. Autant dire que lorsque je fermerais les yeux, à partir d’aujourd’hui, il n’y aura pour m’accompagner plus la moindre mélancolie. Aucune tristesse. Zéro néant. Il n’y aura que son visage lumineux et rassurant ; J’acquiesce lentement sans m’arrêter de cajoler son visage, son épaule puis la naissance de son cou.
« Oui, j’ai encore un petit moment je crois… »
Me contorsionnant – avec regret – je m’éloigne de Cap une seconde pour attraper mon pantalon et en sortir mon téléphone. Je ne porte même plus de montre, pour ne pas compter les heures qui nous ont séparés. Il me reste une petite demi heure, c’est largement assez – et pourtant si insuffisant ; Je reviens au plus vite contre elle, lui ouvrant mes bras, et j’entame de résumer aussi innocemment que possible les derniers évènements. Je n’aurais pas du les vivre sans elle, toutes ces journées. Mais c’est ainsi et ce vide est maintenant derrière nous.
« C’est très simple, comme je te le disais tout à l’heure ton coup de téléphone m’a mis une sacrée claque. Dont j’avais besoin. Je me laissais lamentablement aller tant tu me manquais et…et j’ai adopté le plus pitoyable des comportements. J’ai tenté de ne pas négliger mon travail mais j’ai vidé quelques bouteilles et raté pas mal de train du sommeil. » Un léger sourire balaye le trop de ridicule du portrait que je brode là. « Je ne suis pas toujours un homme fort, j’ai des faiblesses mais, je crois n’avoir jamais été aussi bas. Je m’en excuse. Si j’avais été un peu plus solide, tu n’aurais sans doute pas traversé tout ça. »
Le sourire peine à rester en place et je détourne le regard. Ma mâchoire se desserre autant que faire se peut pour me laisser articuler les prochaines phrases. Je n’ai pas répondu à sa question et me lancer dans un honteux récit ne nous avance à rien. Je reprends alors, me raccrochant à la réponse attendue.
« Il m’a fallut deux jours pour m’organiser, contacter l’école, Sarah. Puis je suis allé le chercher, avant-hier. J’ai retrouvé le papier avec l’adresse du café en rangeant l’appartement pour libérer un coin pour lui. Du coup, le temps de m’organiser avec les derniers détails…je me suis dit que, pour ton anniversaire…enfin, il fallait que je vienne, c’est tombé ainsi. »
Ce qui me fait penser au cadeau ; j’ai bien faillit l’oublier. Je me penche avant cela au dessus de ma belle, mon regard joueur provocant le sien alors que mes lèvres lui offrent un doux baiser. Je trouve tout cela bien joli, moi. Pas forcément fan de romantisme – qui est une fleur qui pique contre laquelle j’ai versé plusieurs gouttes de sang – je suis ici si bien, si à l’aise, qu’encore une fois je serais capable de donner un sens aux poèmes et sérénades. Je l’aime. C’est un soulagement pour mon entière existence ;
« Alors voilà, j’avais bien l’intention de t’offrir ceci. Quoique tu décides pour nous. Car je t’aime. Je ne peux lutter contre et je n’en ai aucune envie… »
Je lui tends le petit boitier que j'ai amené tout en argumentant mon choix. Un bijou ne se sélectionne pas par hasard. Avant tout il faut qu’il plaise. A celui qui offre et évidemment à celui qui le reçoit. C’est parfois compliqué d’être sûr de cette deuxième nécessité mais je verrais bien. Je ne suis pas particulièrement croyant, en quoique ce soit. Néanmoins, j’ai tendance à m’attacher à des valeurs qui me paraissent sublimes, nobles, enrichissantes.
« J’ai toujours considéré que la solidité d’un couple tient surtout à trois choses rares et précieuses. L’amour, le respect et la complicité. Ça peut paraitre bête – et terriblement naïf je te l’accorde – mais j’ai trouvé que c’était un joli symbole de ce que je souhaite pour nous. Joyeux anniversaire. »
Spoiler:
Trois diamants comme trois valeurs que nous protégeons, mon cœur. Joyeux anniversaire.
Pour toi je décrocherais la lune ; Je ne veux plus jamais t’abandonner ; Le sens-tu ? Nos âmes ne font qu’une ; Je ne suis qu’au début de t’aimer… ♥
Capucine Rider
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Sujet: Re: Parce qu'après tout, c'est ton anniversaire... /!\ Scène à caractère sexuel /!\ [Terminé] Dim 27 Jan - 23:13
Allongée dans ce petit lit, je me laissais tendrement bercer entre les bras d’Élias. Il était encore tôt, ce qui laissait supposer que ma journée n'était pas prêt de se terminer. Or, le fait qu'il doive aller chercher son fils à l'école la raccourcissait énormément. De part sa présence, sa chaleur, tout son être rendaient cette chambre de bonne beaucoup plus accueillante. Que se passera -t-il lorsqu'il la franchira ? Une horrible petite voix me murmurait que ceci n'allait pas durer, qu’Élias finirait par rebrousser chemin pour au final, m'abandonner définitivement. Nos situations étaient si différentes, nos âges respectifs pouvaient également constituer une entrave à notre relation. J'avais peur. Peur de le perdre. Peur de le voir s'éloigner sans que je puisse le convaincre de rester à mes côtés. Aussitôt, j'exerçais une plus forte pression contre lui pour l'avoir encore plus près de moi.
- « Tant mieux... J'ignore si je serais capable de te laisser partir... »
Il commença à me raconter sa vie lorsqu'il se trouvait loin de moi et je n'aimais pas ce que j'entendais. Je levais les yeux pour que nos regards soient liés pendant que ma main caressait doucement sa joue. Même si sa situation avait été désastreuse durant notre séparation, je ne pu m'empêcher d'être... contente. J'étais contente qu'il ait pu ressentir cette souffrance tout comme moi. Même tenus éloignés l'un de l'autre, nous l'avions partagé et j'imaginais que nos souvenirs étaient la seule chose qui nous tenaient chaud la nuit. Mes lèvres se déposèrent rapidement sur ses lèvres dans le but de le réconforter, lui prouver que j'étais désormais à ses côtés.
Mais soudain son regard m'échappait. Il me parlait désormais d'Indio, de son arrivée à Los Angeles et aussi de la façon dont il m'avait retrouvé. Il était vrai que j'avais eu ce boulot peu de temps avant notre séparation et même si je l'avais mis au courant, je ne lui avais jamais montré les lieux. De toute façon, il était déjà bien occupé par son travail et ses soucis avec Sarah que je n'avais pas voulu en rajouter. Je m'étais contentée de faire au mieux dans l'appartement et pour lui, mais force était de constater que seule, Sarah pouvait faire quelque chose contre sa tristesse. Elle était la seule à pouvoir lui donner le droit de voir son fils. Comme l'idée de kidnapper Indio n'était pas forcément la meilleure, je m'étais empressée de trouver les coordonnées de Sarah pour finalement, l'appeler. Et franchement, cette femme craignait. J'espérais pour moi qu'elle avait changé depuis sa relation avec Élias, sinon je me poserais quelques questions sur ses goûts en matière de femme. Non pas que je sois la plus équilibrée, il ne faisait aucun doute que j'étais moins despotique qu'elle.
- « Si tu n'étais pas venu, mon vœux d'anniversaire aurait été de t'oublier, car malgré ces quelques semaines de séparation, il ne s'est pas passé un seul instant sans que je pense à toi. J'espère sincèrement que tu es sérieux et que tu ne quitteras pas cette chambre pour toujours après ce que nous venons de faire... »
Il avait beau me dire qu'il m'aimait, qu'il ne me quitterait pas, pourtant cette craint ne me quittait pas. Je ne voulais pas être une fille d'un jour... Punaise, que mes pensées étaient naïves. Me voilà tout droit sorti du royaume des bisounours. Je devais vraiment arrêter au risque que tout ça se lise sur mon visage. Je n'étais qu'une fille amoureuse qui avait vécu beaucoup trop de galères pour son jeune âge. Alors, soyez indulgent !
Après un regard provocateur et un léger baiser, je le vis se pencher pour saisir le paquet qu'il m'avait présenté tout à l'heure. Ses mots eurent raison de mes dernières craintes, surtout lorsqu'il prononça à nouveau les trois petits mots magiques. Si seulement il savait à quel point ce cadeau m'importait peu car sa présence était le seul cadeau que je désirais. Je sentais le rouge me monter jusqu'aux oreilles alors que je me saisissais du paquet.
- « Le seul fait que tu sois là est déjà un beau cadeau. Tu n'aurais pas dû... »
Je défais le ruban qui entoure le boîtier avant de l'ouvrir. Je n'en croyais pas mes yeux. Je pouvais entendre les paroles d’Élias, mais celles-ci me semblaient bien loin comparé aux battements sourds de mon cœur. Je caressais du bout des doigts cette merveille avant de regarder à nouveau Élias.
- « Je... Je ne sais pas quoi dire. Il est magnifique. Je... Merci. »
Sur ce dernier mot, je l'embrassais. Si les mots me manquaient, je pouvais toujours lui montrer ma reconnaissance et ma joie à travers les gestes. Mes deux mains vinrent se déposer sur ses joues en une caresse avant de se mettre autour de sa nuque. Le baiser rompu, je laissais nos fronts collés pour garder cette intimité.
- « Je t'aime... »
Spoiler:
Petit cadeau pour cette journée pas marrante
Elias J. Climber
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Sujet: Re: Parce qu'après tout, c'est ton anniversaire... /!\ Scène à caractère sexuel /!\ [Terminé] Lun 28 Jan - 20:54
M’oublier. Capucine aurait choisi de m’oublier si j’avais laissé l’absence perdurer. M’oublier. Ça n’aurait sans doute pas été une mauvaise idée si aujourd’hui, en ce jour de son vingtième anniversaire, je ne m’étais pas trouvé là. La regardant dans les yeux avec tout l’amour que les miens peuvent exprimer ; caressant sa délicate main avec autant de tendresse que si mes doigts glissaient sur un trésor inestimable. M’oublier. Elle aurait choisi de m’oublier non par haine – bien que cette dernière a du être présente à côté de mon image plus d’une fois – mais parce que l’absence n’avait que le reflet de mon visage. M’oublier, pour guérir. Capucine aurait préféré m’oublier si je n’étais pas venu aujourd’hui, mais y serait-elle parvenue ? Moi je le sais déjà : quand bien même j’ai tenté de la chasser de mes pensées, le doux visage de la femme que j’aime m’est toujours revenu.
Désolé d’être la source de tant d’ennuis qu’elle a du traverser, je n’arrive pas à exprimer quoique ce soit de plus pour me faire pardonner. Après ce qu’il vient de se passer, dans cette chambre, entre nos corps, entre nos lèvres, ces mots murmurés et pesés, il n’y a rien que je puisse ajouter pour qu’elle le voie. Je suis navré. Je m’en veux énormément et il n’y a rien que je m’empêcherais d’effectuer si cela pouvait la soulager. Rien qu’un peu. Alors que je lui tends le paquet, j’esquisse un fin sourire en réponse à ses contestations. J’ai décidé de lui faire ce cadeau, elle n’a pas bien le choix ! Évidemment rien ne l’obligera à porter ces quelques diamants…mais nous vivons dans une société on ne peut plus matérielle et je n’ai pas trouvé déplacé le fait de lui offrir un présent. Même si face à notre immense amour, tout n’est que superflu.
« Je suis content qu’il te plaise. »
Dis-je quand nos lèvres se séparent après un somptueux baiser. Le regard pétillant de passion et le corps encore marqué de tous ces récents et sulfureux souvenirs, j’entame néanmoins de me revêtir. Il va falloir que je parte, il n’y a d’ailleurs qu’une seule et unique raison qui pouvait me retirer de ce lit : Indio. Je ne peux pas me permettre d’être en retard lors de sa première sortie de classe à L.A… Mais je le sais, je le sens, nous sommes sur la bonne voie. Nous allons nous en sortir, car nous sommes. Jamais je n’oublierais cette pseudo promesse que je me fais, implicitement. Je vais rendre Capucine heureuse car ceci est ma seule volonté. Une fois habillé, ma main revient sans tarder à sa joue qu’elle caresse tendrement.
« …J’ai vraiment des tas de choses à te raconter, en fait. Je ne pensais pas avoir envie de tant discuter mais, dès que possible je veux te revoir…c’est comme tu veux, d’accord ? Mais saches que moi je, j’suis toujours là. Si besoin. Il y a un soir dans la semaine ou tu m’autoriserais à t’emmener au restaurant ? On pourrait continuer de discuter…j’ai fait la liste des babysitter du coin je devrais m’en sortir. »
J’ai l’air débordé, non ? Je suis juste père, avocat et amoureux. Beaucoup finissent par devenir parents, plus encore ont un travail quand à l’amour…voilà un sentiment qui frappe parfois même sans que l’on s’en rende compte ! Ma vie n’a rien d’exceptionnelle – si ce n’est Capucine – mais je suis plus débordé que jamais ces temps ci. Paradoxe : je n’ai jamais été aussi ravi de l’être ! Attendant la réponse de mon amour, je termine de me préparer, plaçant mon regard ardent sur elle dès que j’en ai la possibilité. On ne se prive pas de sa gourmandise préférée.
Tu as des raisons de douter ; Tu as le droit de n’avoir foi ; Mais j’ai l’intention de te le prouver ; Je ne saurai plus vivre sans toi…
Capucine Rider
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Sujet: Re: Parce qu'après tout, c'est ton anniversaire... /!\ Scène à caractère sexuel /!\ [Terminé] Dim 10 Fév - 22:17
Arrêt sur image. Deux yeux bruns chaleureux m'observaient avec amour. Des lèvres pleines, frémissantes, avides prêtes à fondre sur les miennes dans un désir de possession. Ses longues mains qui me tenaient tout contre lui, reflet de sa promesse de ne plus jamais me lâcher. Cet instant était parfait. Il n'y avait pas d'autres mots pour le qualifier et j'aurai aimé que celui-ci dure éternellement. C'était totalement fou, totalement naïf de ma part d'imaginer qu'une relation entre nous pourrait perdurer aussi longtemps. Pour autant, même en ayant conscience de cet état de fait, je ne pouvais m'en empêcher. Je ressentais cette boule de bonheur éclater en moi dès que nos regards se croisaient, dès que nos peaux se touchaient. Je voulais tant y croire que j'arrivais à me convaincre de cette pure folie. Bien sûr, ce ne serait pas simple. Évidemment que certaines personnes nous jugeront sans même chercher à comprendre le lien qui nous unissait. Mais l'important n'était-ce pas ce que Élias et moi ressentions ? Les épreuves, les obstacles étaient peu de chose lorsqu'on les franchissait à deux.
Néanmoins, je ressentis un léger pincement au cœur lorsqu'il commença à se rhabiller. Non pas que l'idée de lui demander un second round soit devenue une obsession, mais j'aurai aimé rester un peu plus longtemps à ses côtés. Malheureusement, Indio était à Los Angeles et je ne pouvais décemment pas demander à Élias de choisir entre son fils et moi. Alors, il ne me restait plus qu'à le regarder se rhabiller, rabattant doucement la couette contre ma poitrine. Sa main caressa ma joue, m'obligeant à croiser son regard. J'appuyais mon visage contre elle pour m'imprégner davantage de cette sensation. Je voulais qu'elle me marque, qu'elle reste présente jusqu'à notre prochain rendez vous. Rendez vous qu'il me proposait. Cependant, je ne pu m'empêcher de constater qu'il préférait dîner à l'extérieur, plutôt que de passer une petite soirée dans son appartement. Certes, il y avait son fils, mais si Élias m'aimait réellement, cette rencontre devrait forcément se faire un jour ou l'autre... Était-ce moi qui cherchait la petite bête ou... STOP ! Voilà que je recommençais à perdre confiance en lui et surtout en moi. Je devais tout simplement me montrer patiente et un jour, il me ferait entrer dans sa vie comme il se devait.
Je mis un petit sourire sur mes lèvres en vue de cacher mon trouble avant de prendre mon agenda. Il n'y avait pas grand chose d'écrit dessus dans la mesure où mon emploi du temps se résumait à mon travail de serveuse dans ce salon de thé et mes derniers rendez vous médicaux. Les résultats des derniers examens ne devraient pas tarder à tomber et ce sont eux qui me diront s'il faut refaire une série de chimiothérapie. Je croisais les doigts pour que ce ne soit pas le cas car les conséquences sur mon travail risqueraient de m'en être fatales. Bref... Là n'était pas la question du jour.
- « En fait, je suis libre tous les soirs, mais ce sont les heures qui varient. Pour demain et jeudi, je termine mon service à 17h. Par contre, mercredi et vendredi, je ne serais libre qu'à partir de 20h-20h30. Et toi ? »
J'espérais qu'en restant vague, il ne se demanderait pas pourquoi l'écart était aussi conséquent. Je ne voulais pas lui parler de ça. Pas aujourd'hui. Et surtout... je ne voulais pas qu'il se fasse de faux espoirs. Après tout, la première série n'avait pas fonctionné, alors qui pouvait me certifier que la seconde serait un succès ? Je préférais encore me préparer au pire plutôt que d'y croire et de me rétamer après un énième croche patte de la vie.
- « Tu n'es pas encore parti et pourtant, je sens déjà que tu vas me manquer... »
Elias J. Climber
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Sujet: Re: Parce qu'après tout, c'est ton anniversaire... /!\ Scène à caractère sexuel /!\ [Terminé] Lun 11 Fév - 21:03
Il faut bien que je me rhabille. Que je songe à retourner jusqu’à la voiture. Que je prenne pour la seconde fois déjà le chemin de l’école afin de récupérer Indio. Il faut bien. Car tout à une fin, même les bonnes choses…surtout les bonnes choses. Alors machinalement et en essayant de rester parfaitement impassible – en vain – j’enfile mes vêtements sur mon corps encore bouillant de passion et d’amour pour la jeune femme. J’ai envie de sourire, bêtement, j’ai envie de pleurer, niaisement, j’ai envie de hurler ce que je ressens pour Capucine ne serait-ce que pour montrer aux autres que le bonheur fini par tomber du ciel mais j’ai également envie de me terrer ici avec elle, sous cette couette, d’oublier le monde entier et de profiter égoïstement de nous. De ce que l’on créé, depuis en réalité plusieurs semaines, et de voir cette histoire évoluer sans jamais perdre ce gout de folie et d’adoration que ses baisers laissent sur le coin de mes lèvres ; Ce gout qui jamais ne doit quitter mes journées.
Alors que j’observe le collier à son cou – qu’elle dissimule quelque peu sous la couverture revenue à son buste – j’essaye de nous organiser une prochaine rencontre. Parce qu’il n’y a de toute façon pas de doute ni la moindre hésitation : je veux la revoir, très vite. Et c’est là l’important car la revoir est évident. Indispensable. Vital. J’écoute sa réponse en faisant le tour de mes affaires d’une rapide palpation puis je me rassois sur le lit. Il va falloir que je parte, mais bon sang, c’est laborieux.
« Vingt heures trente ? Tu commences plus tard j’espère, ça te fait de grosses journées. » Sans esquisser le moindre sourire, je tente de percevoir dans son doux regard un léger indice. Un petit truc qui me soufflerait que je n’ai pas à m’inquiéter, que forcément, le mercredi et le vendredi ne sont pas plus chargés que les autres jours. « Moi je ; j’essaye de m’organiser autrement. Pour Indio. Et pourtoi. J’ai laissé passer des années à être installé à mon bureau alors même si j’ai du travail, j’essaye de m’alléger. Me rattraper. J’ai contacté plusieurs cabinets pour voir s’ils étaient intéressés pour un partenariat ou une collaboration… »
J’abrège ce résumé de ma vie professionnelle probablement ennuyeuse à mourir d’un mouvement de tête et je reprends, un rictus désolé sur les lèvres. Elle m’a répondu de façon brève et claire, pourquoi faut-il que je m’étale ? Si elle ose se moquer je saurais prétexter mon bouleversement face à son sublime visage ; mais reprenons.
« Je quitte le bureau avant dix-huit heures et quand je suis au tribunal et bien, tout dépend mais, je ne plaide pas cette semaine…alors soit tu passes à l’appartement quand tu finis tôt, soit je passe te chercher ici en début de soirée quand tu as une plus grosse journée. C’est vraiment comme tu veux. » Je lève les yeux au ciel comme pour ajouter à ma remarque une note d’espièglerie, d’aveu précipité d’un mensonge impossible à cacher. « Bon. A choisir je préfère que ce soit demain. Et les jours qui suivent aussi…tu penses pouvoir supporter un pareil harcèlement ? »
Dans un mouvement enfantin je viens nicher mes cheveux sombres contre son épaule et bien vite mon visage se déplace pour laisser à mes lèvres le loisir d’embrasser délicatement la peau accessible. Elle me manque aussi. Avant même que je parte, elle me manque. Car l’appartement sans son rire est vide. Car la pièce sans son parfum est fade et ma vie sans l’éclat de ses yeux ne rime à rien ; Doucement je glisse un bras dans son dos et réajuste ma position pour que nous soyons front contre front.
« Tant que je n’ai personne pour m’occuper du petit après l’école, je suis ‘obligé’ de rentrer pour seize heures. Passe demain, quand tu as terminé, quand tu veux, je vais appeler une des baby-sitters dès ce soir et j’aurai le temps de discuter avec elle avant l’heure du diner !...je ne suis pas certain de pouvoir attendre des jours avant de te revoir. »
Doucement mais surement ; Nous aurons nos envies, nos repères ; Toi et moi progressivement ; Partagerons la même vie, respirerons le même air.
Capucine Rider
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Sujet: Re: Parce qu'après tout, c'est ton anniversaire... /!\ Scène à caractère sexuel /!\ [Terminé] Sam 2 Mar - 21:53
Ma peau restait brûlante. Mon cœur battait à tout rompre. Rien que le fait de le regarder se rhabiller réussissait à m'émoustiller. Seulement, il se rhabillait pour me quitter et au fond de moi même, je ne le désirais pas. J'aurai aimé rester dans ses bras toute la journée, toute la nuit, toute la vie même. Pourquoi ne pas être ambitieuse à ce niveau là ? Je le voulais pour moi et seulement pour moi. Malheureusement, il avait aussi Indio et je me sentais... jalouse. J'étais jalouse d'un petit garçon parce qu'il m'enlevait son père le jour de mon anniversaire après plusieurs semaines de séparation. Il me l'enlevait le jour même où celui-ci avait enfin prononcé les trois petits mots que j'attendais depuis si longtemps. J'allais déjà devoir partager Élias... J'espérais au moins que nous nous entendrons bien. J'ignorais si j'étais réellement à l'aise avec les enfants. Certes, il m'avait déjà été donné de côtoyer cette espèce, mais je n'avais jamais poussé l'expérience aussi loin que celle qui semblait se profiler. J'appréhendais fortement la rencontre même si celle-ci serait inévitable dans la mesure où je ne comptais pas me séparer d’Élias. La seule raison qui pourrait l'éviter viendrait donc de lui...
Une fois rhabillé, il vint s'asseoir à mes côtés et je laissais la couverture retomber pour porter mes mains de chaque côté de son visage pour l'embrasser. Décidément, je n'étais pas prête à le relâcher. Il était venu jusqu'ici, il était là devant moi et je ne voulais pas qu'il parte. Mon cœur et mon corps le réclamaient encore. Que c'était dur.... Je le laissais me répondre quant au prochain rendez-vous selon ses propres disponibilités, même si celui-ci semblait plus s'inquiéter sur mon emploi du temps que le sien. Cela tombait mal puisque j'aurai aimé ne pas le tenir au courant de mes rendez vous médicaux. Je ne souhaitais pas lui faire miroiter une quelconque guérison pour au final lui annoncer qu'une autre période de chimiothérapie serait nécessaire. Je ne pouvais lire dans ses yeux cette lueur d'espoir pour la voir s'éteindre lorsque je devrais lui donner les résultats. Cela me ferait trop mal de lui dire une si cruelle vérité. Alors je me contentais une nouvelle fois de déposer mes lèvres contre les siennes pour faire taire toutes ses inquiétudes. C'était le moyen utilisé par les femmes pour ne pas répondre aux questions délicates.
- « Oui, n'en fais pas trop non plus. Tu as les traits tirés... Prends soin de toi en m'attendant. »
Suite à cela, il m'expliquait rapidement son emploi du temps qui semblait tout à fait favorable à nos envies communes. Dans un sens, il était rassurant de le savoir aussi impatient que moi, de sentir son désir d'être auprès de moi d'une telle intensité. C'était trop beau pour être vrai. Il était bien là, assis sur mon lit, tenant mes mains dans les siennes.
- « Hmmm, une histoire de harcèlement.... Il me faut donc un avocat à la hauteur de mes espérances qui saurait défendre mes intérêts... Tu en connais un ? », dis-je avec un sourire tout aussi espiègle que le sien.
Provocatrice ? Si peu... J'avais besoin de cette légèreté pour me préparer à cette nouvelle séparation, même si celle-ci serait beaucoup plus courte que la précédente. Pour autant, une pointe de tristesse commençait à apparaître et celle-ci me poussait à lui avouer le manque que j'éprouverais suite à son départ. Aussitôt, la tête vint se déposer contre mon épaule et je laissais mes bras l'entourer comme pour le protéger des mauvaises choses de ce monde. S'il voulait quitter cette pièce, il allait devoir lutter car je n'étais vraiment pas prête à relâcher la pression que j'exerçais sur lui. Quoique... Il venait de changer de position sans que j'oppose une once de résistance. Nos fronts désormais collés, je me laissais porter par l'instant présent au point de nous faire tomber tous les deux sur le lit. Je ne cherchais pas à le déshabiller ou à raviver la passion qui venait de nous unir. Seulement, je recherchais cette tendresse que l'on ressentait après avoir fait l'amour.
- « Cela ne posera pas de problème... Je veux dire avec Indio. Je sais qu'il arrivera bien un jour où nos chemins se croiseront, mais il vient de quitter sa mère. N'aura -t-il pas l'impression que je te vole à lui ? Enfin, ce n'est qu'une supposition. Je ne sais pas ce que pense un enfant de cet âge. »
Ou je l'imaginais que trop bien ! Si moi même j'avais l'impression qu'Indio me volait Élias, la réciproque devait exister quand bien même cela me ferait mal d'avouer que je n'avais pas évolué depuis... Je détournais la tête pour cacher la honte et la gêne qui devaient se lire sur mon visage. Je me trouvais stupide de penser ainsi. Pourtant, j'allais devoir m'y mettre si je voulais garder Élias à mes côtés.
Elias J. Climber
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Sujet: Re: Parce qu'après tout, c'est ton anniversaire... /!\ Scène à caractère sexuel /!\ [Terminé] Dim 3 Mar - 14:18
Les traits tirés ? Oh. Oui, probablement. De toute façon avant de mourir d’inquiétude pour elle, pour son état de santé, ses conditions de vie et tout simplement ce qu’elle peut vivre depuis qu’elle a quitté l’appartement je mourais d’inquiétude pour Indio de le savoir avec sa mère qui est totalement en train de devenir folle. J’exagère peut être mais quand on veut priver un gamin de son père ; non ? J’acquiesce doucement, reconnaissant ses propos. Maintenant si moi j’ai l’air fatigué – et que j’approche d’un âge ou non seulement il est plus compliqué de dissimuler son épuisement mais en plus on dispose davantage d’ennuis – la jeune femme installée face à moi de tout juste vingt ans, aujourd’hui même, me parait troublée. Je sais. Le terme est flou. Je ne puis affirmer qu’elle parait fatiguée, pas plus que triste ou inquiète. Néanmoins il y a une once de perplexité, de doute, d’angoisse que je crois deviner dans le reflet de ses jolis yeux. Je suis peut être parano, peut être que j’espère tant la voir espérer me revoir que j’invente tout mais dans le fond ; ça lui va si bien ;
« Hum…j’en connais un relativement doué. Suffisamment malin pour esquiver les pièges les plus coriaces ; habile, perspicace, doté d’une belle anticipation et d’une répartie admirable oh et j’ai failli oublier : un petit sourire qui ne manquera pas de te plaire ! Il faut que je te présente ce maitre Climber. » Ça ne fait jamais de mal de se jeter quelques fleurs – à condition de se mettre une petite tape derrière la tête de temps à autre et de se souvenir qu’on n’est pas grand-chose…je pense néanmoins le savoir. Et puis après tout le ton que j’emploie comme l’air que j’affiche montrent que je plaisante largement, tout comme elle. « J’ai pas dit que je devais partir moi ? »
Un nouveau coup d’œil à ma montre alors que nous sommes allongés sur le lit ; sur ce lit que je bénis. Inutile de vous expliquer pourquoi j’imagine. Le parfum de Capucine habitude cette pièce qu’elle occupe depuis quelques jours et toutes ses habitudes, son quotidien, ses manies, ses larmes et les sourires qu’elle a pu laisser s’échapper en mon absence ont fait de ce lieu l’atmosphère particulière et touchante qui a accueilli l’union de nos corps. Notre première et merveilleuse étreinte. Oh bon sang ; il faut déjà que je m’en aille ; Les paroles qu’elle entreprend d’articuler éveillent alors une étrange curiosité et je l’observe en détachant mon front du sien, fronçant les sourcils sans malice aucune, juste étonnement, puis j’esquisse un sourire quand ses lèvres se retrouvent.
« …Je ; je t’avoue que j’ai aussi beaucoup de mal à supposer ce qu’il peut avoir en tête. A son âge. Mais pourquoi tu dis ça ? Me voler à lui ? Tu ; c’est grotesque ! » Dis-je dans un rire quasi nerveux. « Le rôle que j’ai pour lui est totalement différent du rôle que j’ai envers toi et s’il est jeune je suis certain qu’il le saura. Il fait parfaitement la différence entre lui et sa mère par exemple, il le fera pour vous deux…hum… » Mes yeux observent un instant le drap et reviennent à elle, doucement suspicieux. Mon sourire maintenu à mes lèvres. « Toi, tu crains qu’il ne me dérobe ? Tu sais Capucine, j’ai beaucoup de choses à rattraper avec mon fils mais je veux qu’Indio ai deux parents. Je veux qu’Indio ne manque ni de moi ni de Sarah et je veux, surtout, pouvoir me reconstruire. Pour ça il faut que tu sois avec moi… je ne saurais te négliger. Je te l’ai dit et je me répète : tu vas vivre un vrai harcèlement. »
Un baiser est déposer contre sa joue et je m’extirpe en hâte – et ô combien difficilement de ses bras – pour une fois pour toute me retrouver debout, prêt à partir. Cette fois c’est bon, je m’en vais. Non ce n’est pas une feinte, non je ne retrouverais pas la douceur des draps, la chaleur de sa peau et l’envie de ses attentions. Je dois aller chercher mon gamin à l’école pour lui donner un gouter, passer un peu de temps avec lui avant que plus tard dans la soirée, je le confie à la première baby-sitter que j’engage… Quelle aventure. La vie. Ma main se tend dans l’espoir d’effleurer la sienne une dernière fois pour cette fin d’après-midi.
« Appelle-moi si tu as un empêchement…je t’attends ce soir. D’accord ? A tout à l’heure ; miss Rider. »
Joueur, espiègle, avouons-le presque bête, je lui offre un clin d’œil prometteur et enfile mon blouson pour rejoindre la porte de la chambre. La journée n’est pas terminée, nous allons nous revoir si tout se passe comme prévu. Je me suis carrément invité pour son anniversaire, le début de conversation fut houleux et ce n’était pas gagné quand à des réconciliations mais eh : ç’aurait pu être pire ! De plus, ses vingt ans devraient être arrosés une nouvelle fois à la tombée de la nuit et si elle ne rencontrera pas Indio aujourd’hui même, je vais faire en sorte que ce soit pour bientôt. Que tout se passe pour le mieux. Que ces deux personnes s’entendent autant que faire se peut… Optimiste. C’est optimiste et motivé que je quitte les lieux.
« Je t’aime ! »
Les plus beaux et importants plaisirs ; Les meilleurs moments ; Ne sont pas impossibles à vivre ou à dire ; Il suffit de prendre le temps… ♥
Capucine Rider
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Sujet: Re: Parce qu'après tout, c'est ton anniversaire... /!\ Scène à caractère sexuel /!\ [Terminé] Dim 3 Mar - 22:58
La partie était engagée ! Alors que je lui demandais les coordonnées d'un avocat spécialisé en harcèlement, celui-ci me fit une description de l'homme idéal qu'il était supposé incarner. Je disais bien « supposer » pour tenter de contrebalancer les fleurs qu'il était en train de se faire. Du moins, je pensais cela alors même qu'il serait le premier au courant si j'avais un soucis avec la justice. D'une part, parce qu'il était un peu le seul à connaître les mécanismes juridictionnels et d'autre part, parce qu'il était la personne à contacter en cas d'urgence. Je savais que je pouvais lui faire confiance, qu'il serait là pour moi si un ennui venait à apparaître. Même si j'espérais qu'une telle situation ne se présenterait jamais, je le sentais capable de me faire évader d'une prison en se faisant tatouer le plan sur le corps. Du moins, il faudrait pour ça des prisons mixtes et ce n'était pas gagné ! Sinon, il était à peu près certain que ce lieu n'aurait d'une prison que le nom et que cela ressemblerait davantage à un bordel. Le pire dans tout cela c'était que je serais capable de rester enfermée s'il était le seul à pouvoir me toucher et réciproquement. Seulement, là... Je dérivais totalement du sujet. Je devais me concentrer sur Élias, avocat et harcèlement !
- « Il m'a l'air tout à fait charmant. J'espère pouvoir le voir bientôt... »
Dernière petite blague avant de retourner à la triste réalité. Élias qui devait s'en aller pour récupérer son fils à l'école. Le monde était cruel de me l'enlever aussi vite. Où était donc cette foutue télécommande pour arrêter le temps dans ces cas là ? Pfffff, c'était pas juste ! Mon homme me fit à nouveau le constat qu'il devait s'en aller et cette fois-ci, je ne pouvais lutter. Par contre, je ne pu m'empêcher de m'interroger sur ce que penser Élias du fait que je le volais à son fils et réciproquement. C'était tout à fait stupide de ma part et j'en avais bien conscience. Je savais également que si celui-ci devait faire un choix entre Indio et moi, il choisirait Indio, ce qui était une fois encore tout à fait normal. Et quand bien même, il me choisirait, j'étais à peu près certaine de me désister pour le laisser à cet enfant. Si je continuais ainsi, on ne tarderait pas à m'appeler Mère Térésa ou encore Bouddha. Entre la grand mère ridée et le sumo bienheureux, j'ignorais lequel des deux était le mieux...
Il m'expliquait sa vision des choses qui était selon moi logique, aussi je taisais mes réelles pensées. C'était sans compter sa perspicacité. Il venait de deviner mes horribles réflexions. Je me sentais honteuse de penser ainsi. Ma main agrippa un oreiller pour le coller sur mon visage afin qu'il ne puisse voir mon embarras. En fin de compte, je restais bien une gamine égoïste. Une gamine égoïste et encore plus jalouse lorsque le nom de Sarah fut prononcée. Je l'aimais vraiment pas cette femme et je me demandais bien comment Élias avait pu faire pour vivre avec elle. Antipathique au possible ! Par contre, je me sentis radoucir lorsqu'il m'avoua qu'il avait besoin de moi pour se reconstruire. Timidement, je relevais l'oreiller pour le regarder dans les yeux. D'ailleurs, l'oreiller ne fit guère long feu puisque l'envie de m'embrasser le prit. Par contre, je fus déçue que ce ne soit pas sur la bouche... J'avais la terrible impression qu'il gardait l'image d'une gamine en agissant ainsi.
Nos doigts finissent par s'effleurer avant de retomber dans le vide. La fin était bien là et il n'y avait plus aucune façon de la retarder. Il me rappela toutefois que cette séparation n'était que de quelques heures, ce qui dans un sens me rendit le sourire. Je hochais de la tête pour lui montrer que j'avais compris ses directives et m'apprêtais à le laisser partir. Seulement, je voulais un véritable baiser. Élias prononça une fois encore les trois petits mots magiques qui m'aidèrent à prendre une décision. Il enfilait son blouson et était prêt à prendre la porte lorsque je me levais pour le plaquer doucement dessus et l'embrassais comme jamais je n'avais embrassé. Un moyen comme un autre de le faire revenir très vite. J'y mettais toute la passion, toute l'ardeur dont je savais faire preuve. Puis je me reculais avec un sourire satisfait avant de lui ouvrir la porte pour l'expulser gentiment de mon antre. Je refermais la porte et tapotais mes mains.
- « Et voilà, le travail. Maintenant, douche ! »
Parce qu'après tout, c'est ton anniversaire... /!\ Scène à caractère sexuel /!\ [Terminé]