Sujet: Get Out Of My Way [terminé] Ven 31 Mai - 11:42
12 février
Ils m’énervaient, tous… Ces gens, là, qui couraient partout dans les rues de Los Angeles à la recherche du cadeau parfait pour la saint-valentin. Je ne savais même pas ce que c’était que cette fête avant que je demande au junkie qui me servait de colocataire et qui m’avait expliqué que c’était une sorte de fête où les gens en couple s’achetaient des cadeaux et s’invitaient au resto. Eh bien, ça craignait. Ça aurait lieu dans deux jours et les vitrines s’étaient décorées de rose bonbon à gerber. Je ne comprenais vraiment rien aux croyances de tous ces gadjé et mon clan me manquait. On nous traitait de simplets, mais nous au moins, on ne décorait pas nos caravanes d’angelots aux visages bouffis et portant des couches alors qu’ils tiraient des flèches dans des cœurs en carton-pâte. Aberrant. Ma vie me manquait, et plus je traînais dans Los Angeles, moins j’aimais cette ville et ses rues pleines de petits bourges qui voulaient en mettre plein la vue à tout le monde avec leur allure ou des cadeaux super chers. Car j’avais bien compris que dans leur culture, le Dieu s’appelait Dollars. Encore un qui m’avait abandonnée.
Pourquoi avais-je décidé de passer par cette rue fréquentée ? Je faisais terriblement tache au milieu de tous ces fils à papa, bien fringués, bien coiffés, tout droit sortis de cette chose qu’on appelait la publicité. Moi, je portais un pantalon troué et un pull trop long, alors que ma casquette domptait à peine ma tignasse brune. Pourtant, j’avais fait un effort, je ne portais pas mon éternelle robe au vert un peu passé. Il fallait dire que je revenais d’un entretien pour un petit boulot. Un mi-temps très très mi-temps. Superbement mal payé. Mais ça ferait un peu de sou. Je serais coursière quelques temps. Le gars qui m’avait embauchée m’avait dévisagée de la tête aux pieds, il a certainement eu pitié de moi. Je n’en sais rien. Il m’avait donné un « biper », ne me demandez pas, je n’ai strictement aucune idée de la manière dont ça fonctionne. Il m’a dit que dès qu’il aurait une course pour moi, il me biperait l’adresse. Ah et il me faudrait un vélo aussi. J’en piquerai un, les gens en laisse plein dans la rue et il n’y avait rien de plus facile que de briser les antivols.
Bref, j’avais eu l’idée saugrenue de passer par les artères principales pour rentrer plus vite chez moi. Mais pourquoi ? Qu’est-ce qui avait bien pu me passer par la tête pour que je fasse cela. Ça puait le bourgeois endimanché ici. Ils me dégoûtaient tous. Je revoyais comme si c’était hier cette bande de jeunes qui s’en était pris à ma mère et moi, nous insultant, nous disant que nous n’avions rien à faire ici, car on polluait leur ville. Je me souvenais parfaitement des coups portés sur ma mère. Ils l’avaient tuée, juste parce que nous n’appartenions pas à leur ville de merde. J’étais de plus en plus mal dans cette rue et dans cette foule. Il fallait que je quitte ce monde au plus vite.
J’accélérai le pas, enfonçant ma casquette sur ma tête. Moins je verrais ces ploucs, mieux je me porterais. Je voulais chaparder un vélo, rentrer chez moi et attendre patiemment d’être contactée par mon nouveau patron ou par l’Agence. Ils avaient dit qu’ils trouveraient le moyen de me joindre, je commençais à en douter. Seulement, j’étais si pressée que je ne fis pas attention à ce qui se passait autours de moi. D’habitude, en me voyant, les gens s’écartaient, comme pour éviter la peste que je semblais trimbaler avec moi, alors je ne leur prêtais pas attention. Sauf qu’un choc eut raison de moi. Un imbécile venait de me rentrer dedans. Non, nuance, une imbécile. Une saleté de pin-up rousse que j’eus envie de baffer dès que je la vis avec son petit air outré et suffisant.
« Non mais tu ne peux pas regarder où tu marches ou c’est trop compliqué pour toi ?! »
Lana Stein-Anton
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Sujet: Re: Get Out Of My Way [terminé] Sam 29 Juin - 8:34
« Si tu avais été remarquable au milieu des déchets, peut être que je t’aurais évitée. »
Glaciale, Lana toisa la fille qui venait de lui rentrer dedans. Le faisceau de son regard la balaya de haut en bas et un demi sourire se dessina lentement sur les lèvres de la rousse. Tiens donc, on s’est perdu dans les beaux quartiers ? En temps normal, Lana n’aurait même pas prêté attention à cette silhouette grise au milieu du décor, sauf qu’outre lui rentrer dedans, elle se permettait d’ouvrir la bouche.
Dans sa main, un petit paquet estampillé du logo d’un bijoutier du coin, un petit cadeau pour sa mère dont l’anniversaire approchait. Lana respirait l’argent, c’était un fait, même si elle avait été un jour aussi laide et grise que cette fille qui la toisait, frondeuse. Elle espérait tout de même que le délicat bijou en cristal n’avait pas eu de mal dans la collision, sinon, elle serait obligé de demander un remboursement et, à en juger par la tenue de la fille, cela demanderait un prêt sur vingt ans. Lana soupira légèrement. Dimanche, ils devraient aller diner chez leur parent, qui, évidemment, n’était absolument pas au courant du tournant qu’avait prit la relation qu’elle entretenait avec Micah. Cela voulait donc dire faire semblant et si la rousse était une comédienne hors pair, ce n’était pas le cas de Micah. D’ailleurs, il était mal à l’aise a l’idée de se retrouver face aux parents et cela avait le don d’agacer sa sœur. Et quand Lana était agacée…Elle avait tendance a glisser du côté obscur de la force comme l’on disait. Une face d’elle que Micah n’aimait pas franchement et qu’il atténuait souvent rien qu’en étant là. Sauf qu’ici, dans cette rue illuminée et bardée de décoration de saint valentin, il n’était pas là. Sans doute le nez dans un de ses bouquins, enfermé dans son bureau.
Levant le paquet sous le nez crasseux de la fille, elle l’agita doucement :
« Prie pour que je n’entende pas le délicat chant d’un cristal brisé, parce que vu tes fringues, il te faudra pas moins de 30 ans pour me rembourser je crois. »
Mesquine, Lana esquissa un sourire que n’aurait sans doute pas renier un requin. Même si le cadeau était brisé, elle savait pertinemment qu’elle ne serait jamais remboursée, combien même, ce n’était qu’un banal accident et si cette fille avait fermé sa bouche, Lana n’aurait même rien dit, malheureusement, il avait fallu qu’elle l’ouvre, déclenchant automatiquement les hostilités avec la rousse. Et autant le dire, Lana n’était pas franchement d’humeur a se laisser faire sans broncher.
[HRP : Désolée du retard ma douce <3]
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Sujet: Re: Get Out Of My Way [terminé] Sam 29 Juin - 16:15
« Au milieu des déchets que tu fréquentes, crétine. »
Elle y était, au milieu des déchets cette gourdasse, elle ne s’en rendait pas compte ? Encore une de ces bourges, la même sale race que ceux qui avaient tué ma mère, juste parce qu’on ne puait pas le savon comme eux. Je pris alors le temps de la dévisager. Elle me regardait comme si je n’étais qu’un cafard sous sa chaussure, mais elle s’était vue, elle avec ses cheveux du diable et son visage trafiqué par des couleurs ? Je refusais de baisser les yeux face à elle. Alors je me tins bien droite et fixai mes prunelles dans les siennes… avant de loucher devant le truc qu’elle m’agitait sous le nez. J’eus un mouvement de recul, réflexe malheureux, mais tant pis. Elle rêvait ou quoi la grognasse ? Que je la rembourse ?
« Tu pue le fric à plein nez, t’as qu’à faire ta chouineuse et gentil papa t’en offrira un autre. Tu peux courir pour que je te rembourse. Y a des gens qui crèvent de faim, dépense au moins ton argent utilement. »
Je dus retenir de justesse le « grognasse » que j’avais sur le bout de la langue. Je ne pouvais déjà pas me payer à manger tous les jours, ce n’était certainement pas pour lui rembourser un petit joujou de fillette pourrie gâtée. Ça me dégoûtait, ce genre de personne. Comment Dieu avait-il pu engendrer une telle… une telle… pouah ! Jamais les gens de son espèce n’ouvraient les yeux. Jamais ils ne voyaient la misère des enfants qui peuplent leurs rues quand ils sont bien au fond de leur petit fauteuil molletonnés. Et elle devait être du genre à picorer dans son assiette en jetant les restes quand mes neveux bramaient la faim. J’avais envie de lui cracher au visage. Au lieu de cela, je la bousculais pour passer.
Au lieu de reprendre mon chemin, je me tournais vers elle, un sourire provocateur sur mon visage. Je m’approchais lentement d’elle, jusqu’à être toute proche et sans la quitter des yeux, je lui murmurais :
« En même temps, est-ce qu’une petite princesse des beaux quartiers supporterait un petit chien galeux comme moi juste pour quelques soussous ? L’odeur ne dérange pas tes douces narines ? Ma vue ne te fait pas trop mal aux yeux. Ce serait un supplice pour toi, ma douce. »
Et, par pure provocation, je collais mon nez sur sa joue, comme pour humer son parfum. Franchement, de nous deux, je me demandais qui puait le plus… Je n’allais certainement pas me laisser marcher sur les pieds par quelqu’un comme elle. Je n’étais plus la petite fille effrayée et chétive que j’avais pu être quand j’avais sept ans. Depuis, j’avais changé, j’avais tué. Je ne disais pas que je salirais un peu plus mon âme à cause d’une fille pareille, mais en même temps… ne serait-ce pas rendre service à l’humanité que de la débarrasser de l’incarnation même des sept péchés capitaux qui n’avait certainement jamais mis les pieds dans une Eglise et qui n’avait certainement jamais regardé la misère en face ? Cette fille était une mauvaise herbe, pas meilleure que moi… elle le payerait tôt ou tard.
Lana Stein-Anton
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Sujet: Re: Get Out Of My Way [terminé] Sam 29 Juin - 17:31
La sale connasse avait du répondant et Lana sourit avec un peu plus de mesquinerie.
« Moui, je préfère mes déchets aux ordures dans ton genre, c’est certain. »
Décidément, ce n’était pas sa journée. Déjà se taper les boutiques, toutes autres filles adoreraient mais pas en pleine saint valentin lorsqu’on était incapable d’afficher tranquillement sa relation sans choquer la moitié de la famille. Saleté de situation qui n’aidait pas franchement Lana a la pondération ou même au sang froid. Si il y avait une chose dont elle avait horreur, c’était bien de se faire sauter dessus par une pouffiasse jalouse jusqu’aux yeux de ce qu’elle n’avait pas. Evidemment, le résidu de fausse couche trouva le moyen d’enchainer et Lana afficha un air profondément ennuyé. Avant de plonger la main dans sa poche et d’en sortir un billet qu’elle balança directement dans la tronche de son agresseur, à savoir, un truc totalement immonde et qui devait plus qu’a son tour trainer les rues.
« Voilà, satisfaite ? »
Sourit elle froidement, et voilà, prise a rebrousse-poil, forcément. Mais ne croyez pas que Lana en avait quelque chose a foutre de blesser la fierté d’une autre. C’était bien le cadet de ses soucis, tout comme elle savait pertinemment que même si l’objet était cassé, elle ne serait pas remboursée, c’était juste pour asticoter l’autre abrutie qui n’attendait que cela pour réagir au quart de tour. Lana soupira lourdement en se faisant encore bousculer. La technique de base des pauvres petites filles pour faire sa grande madame, elle ne réagit même pas, laissant la connasse renifler son parfum or de prix puisque cela semblait lui faire plaisir, haussant une épaule avant de s’esclaffer doucement.
« Pourquoi une merde de clébard me gênerait ? Elle partira avec les égouts, tu dois savoir de quoi je parle non ?. Tu sais, ma mignonne, la jalousie est un très vilain défaut, la vulgarité l’est encore plus et ta tenue est une véritable horreur de mauvais gout. Alors quoi ? Tu veux que je te file ma veste pour que tu te sentes mieux ? Allez, je peux faire mieux que cela, tu as raison, soyons généreuse puisqu’on en a les moyens…Voyons…Mes chaussures peut être ? Quoique non, tu ne saurais même pas marcher avec – elle frappa dans ses mains, comme mu par une idée subite – Oh je sais ! Je peux embaucher ta mère pour récurer mes toilettes, ça la sortira du trottoir sur lequel elle t’a pondu qu’est ce que tu en pense ? Je paye bien tu sais, a ta place, je n’hésiterais pas. »
Un air angélique sur le visage, Lana laissa un sourire mesquin relever ses lèvres, il existait une lueur cruelle au fond de ses iris et même si elle tenait d’une main de fer ses émotions trop violentes, là, elle ne se gênait pas. C’était presque un parcours de santé pour elle. Des petites connes dans le genre de celle qui lui faisait face, il y en avait une paire à l’université et il en fallait beaucoup plus pour déstabiliser la rousse. Son sourire mourut brusquement et le vert de ses iris se para de glace avant que sa voix ne tombe comme un couperet.
« Va jouer ailleurs, ma belle, tu risques d’y perdre tes dents a vouloir faire mumuse dans la cours des grands. »
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Sujet: Re: Get Out Of My Way [terminé] Dim 30 Juin - 18:49
Quelle putain de garce ! Ça ne devrait même pas exister une fille pareille. C’était la lie du genre humain, les filles comme elles, pas les gitans comme moi. Nous au moins, nous vivions avec des valeurs : tolérance, charité, humanité. Des mots que son cerveau de guenon déguisée et arriérée ne devait pas connaitre. Je ne bronchai même pas quand elle me balança son fric pourri au visage. J’avais besoin d’argent, mais je ne m’abaisserai pas à accepter le sien.
« Tu peux te torcher avec, princesse. »
Plutôt mourir de faim que de la laisser se croire supérieure. Si seulement elle pouvait se retrouver le nez dans la boue cette pimbêche ! ça lui ferait du bien. Une truie chez les porcs, un juste retour des choses. Et je m’imaginais déjà lui écrasant son joli teint de pèche. Et cette femme était la pire engeance qu’on pouvait trouver sur cette terre. Elle ne respirait que le mépris et ne dégageait que du vice. Elle irait en enfer, sa place lui était déjà réservée et elle régnerait sur tous les charognards qui avaient un jour pollué l’air.
Je me contentais de secouer la tête face à son flot de paroles sans intérêt. Elle voulait faire mal ? Il faudrait qu’elle s’y prenne mieux. Non, je ne saurais pas marcher avec des chaussures de pouf, et je m’en portais très bien. Ma tenue lui déplaisait ? Qu’est-ce que j’en avais à foutre ? Elle s’était vue avec son déguisement de carnaval ? Pitié… En revanche, cette gourdasse aurait dû après à fermer sa grande gueule de bourge car bientôt, elle n’aurait plus de dents pour faire ses jolis sourires de poufiasse. Tous mes nerfs venaient de se tendre, mes muscles se durcirent et mon regard se fit plus noir que jamais. Elle venait de faire jaillir en moi une flamme de haine comme rarement j’en avais éprouvée. Même à l’époque du meurtre de ma mère… Il fallait dire qu’à l’époque, mon père m’avait fait prier, encore et encore. Sauf que désormais, chaque jour qui passait m’ébranlait dans ma foi… Je doutais… de plus en plus. Et comment croire, face à une telle garce que Dieu pouvait exister ?
Et surtout, de quel droit parlait-elle de ma mère comme d’une trainée ? Que savait-elle d’elle ? Elle avait toujours été une femme exemplaire et respectée au camp, suscitant l’admiration de toutes les autres. Elle s’était pliée en quatre pour mes frères et sœurs et moi, elle nous aurait tout donné. L’imaginer nettoyant la merde de cette connasse imbue d’elle-même me révoltait. Je me demandais si cette chose en moi allait sortir de nouveau… encore fallait-il que cette teigne soit une menace et franchement, je la soupçonnais d’être du genre à pleurnicher si elle se cassait un ongle. Ce que je ne pus contrôler en revanche, ce fut cette colère qui m’animait désormais et dès qu’elle eut enfin fermé sa grande gueule, mes doigts se replièrent sur son cou. Je serrais doucement ma prise avant de coller mon visage au sien.
« Ecoute ma bien, la merde qui sort de ton trou du cul, je te la ferai bouffer si tu manques encore de respect à une morte et crois-moi, dans ma culture, c’est bien la dernière chose à faire. Je ne sais pas quelle est la femme qui t’a mise au monde, je ne me permettrai pas de l’insulter, mais je la plains. Tu n’arrives pas à la cheville d’une femme qui a tout donné pour ses enfants et son clan, elle t’aurait fait un bien trop grand honneur en venant nettoyer ta merde. »
Je desserrais les doigts. Je n’allais tout de même pas l’étrangler en pleine rue, ce serait encore lui donner trop d’importance. On pleurerait la pauvre petite américaine agressée par une saleté de gitane… Elle me manquait, ma mère. Atrocement. Et voilà que cette garce osait la traiter de… comment osait-elle attaquer son honneur ? ça me révoltait… il faudrait que j’aille au cimetière, que je lui parle…
« Le jour où tu apprendras les mots honneur et respect, peut-être que tu vaudras quelque chose et que tu ne seras pas qu’une poupée qu’on saute en agitant un beau diamant et du « champagne » ».
Je crachai à ses pieds. Même pas sur elle, à quoi bon, elle n’était que du vent.
Lana Stein-Anton
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Sujet: Re: Get Out Of My Way [terminé] Lun 1 Juil - 12:52
« Tiens, aurais-je fait mouche ? Maman était une sainte à ce que je vois. Tellement qu’elle ne t’a finalement offert que la rue en terrain de jeu, je n’ai pas vraiment envie d’arriver à la cheville d’une femme qui s’est juste laissée bouffer par ses mioches ingrats même pas foutu de s’en sortir pour lui offrir mieux qu’une tombe, en faux marbre je suis sûre. »
Susurra doucement la rousse avec un air particulièrement moqueur. Les insultes avaient le bon gout de glisser sur elle comme de l’eau sur les plumes d’un canard. Lana n’avait rien a prouver a sa mère et celle-ci n’avait rien a lui prouver non plus. Alors elle se contenta d’esquisser un léger sourire amusé. Qu’il était facile de faire sortir quelqu’un de ses gonds. Tellement facile. Il suffisait de frapper les points les plus évidents, telle que les parents par exemple, cela marchait une fois sur deux. Ensuite, l’on pouvait décliner tranquillement en passant par le petit ami, la fierté exacerbée…Des failles tellement grandes ouvertes qu’elles n’étaient franchement pas difficile a trouver. Bien qu’insulter une morte n’était pas franchement quelque chose qu’elle faisait par plaisir, même si elle pouvait laisser penser le contraire, il y avait certaine chose qu’elle respectait tout de même. D'ailleurs son angle d'attaque avait légèrement changé.
Lana qui offrait une véritable muraille de sang froid et de mesquinerie combinée. Elle savait trop se servir de ce genre d’arme pour se laisser toucher et puis…Ses failles à elle étaient bien plus dissimulées, cachées, pas comme cette andouille qui comptait lui donner une leçon de civisme et de politesse. Mais la politesse, ma grande, Lana n’en a rien a foutre.
« Mais on dirait Blanche neige en personne ma parole ! Dis moi, tu parle aux oiseaux aussi ? Oh mon dieu ! Devrais-je me prosterner devant tant de générosité et de bonté d’âme ? Respect, honneur…Tu as raison Blanche Neige, c’est grâce a cela que tourne le monde et que tu crève la dalle en agitant une fierté qui doit te tenir chaud la nuit et remplir ton assiette. Brave fifille qui va me rétorquer qu’elle a sa conscience pour elle….Grand bien te fasse, tu n’es pas prête de sortir de la rue crasseuse qui te sert de lit. J’espère au moins que tes sacro saint principes remplissent ton compte en banque, mais ça n’a pas l’air d’être le cas. Courage, Blanche Neige, tu n’as pas fini de ramasser la merde des autres, la mienne aussi, si tu comptes un jour me la faire bouffer comme tu le dis si bien, pour ne serait-ce que mettre des fleurs sur la tombe de sainte maman. Je n’ai pas besoin d’écarter pour avoir du champagne, toi par contre, tu devrais l’envisager, mais pour un dollar, c’est la valeur de tes insultes et même de ta carcasse a mes yeux.»
Le nez de Lana se plissa quelque peu au geste fort peu féminin de l’espèce non identifié qui lui faisait face.
« Et en plus tu es une truie….Tout pour plaire, a n’en pas douter. »
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Sujet: Re: Get Out Of My Way [terminé] Lun 1 Juil - 20:20
S’il n’y avait pas eu tous ces gens, j’aurais été capable de la tuer. Je l’aurais égorgée avant de lui aurais ensuite mis les entrailles à l’air pour exhiber la pourriture de son être. Elle dégageait une odeur nauséabonde, elle était le mal incarné. Et un jour, je lui ferai la peau. Je la tailladerai avec un plaisir non dissimulé. Quel genre d’être était sa mère ? Quel monstre avait pu lui inculquer si peu de valeurs et tant de mal ?
« Tu ignores tout de la sainteté. Tu ne sais rien sur la vie réelle ma pauvre fille. »
Et pour cause, elle avait dû dormir dès qu’elle n’était qu’un marmot dans des draps de soie et chier dans des couches en cachemire. A tous les coups, elle n’avait jamais eu à se battre pour quoi que ce soit. Tout lui était dû juste parce qu’elle était née du bon côté de la barrière. L’âme de ma mère avait été insultée par une imbécile et c’était mal. On n’avait pas le droit de faire cela. Là où elle était, elle pouvait le sentir, elle l’entendait. Elle était salie et moi… à cause de tous ces gens et de leurs putains de lois, je ne pouvais rien faire. J’étais sur leur territoire, à tous ces abrutis imbus d’eux-mêmes et j’étais incapable de défendre l’âme de ma mère. Cette ville me dégoûtait. Ces gens me dégoûtaient. Et cette fille remportait la palme de la révulsion haut la main.
Je levais un sourcil. J’ignorais qui était la blanche neige dont elle parlait, mais puisque son nom avait été prononcé par cette garce, je ne voulais jamais la connaitre ou en entendre parler. Elle n’était que mépris. Quel plaisir trouvait-elle à ça ? Quel vie minable avait-elle pour se sentir à ce point obligée d’être… ce qu’elle était ?
« Tu as raison. Je n’ai pas un hôtel à ma disposition pour dormir. Je n’ai pas un resto quatre étoiles pour remplir mon ventre et tu sais quoi, je sais que je ne sortirais pas de cette rue. Mais j’m’en cale. J’ai eu une mère qui m’a aimée. J’ai eu une famille. Et je te parle pas d’un père qui signe un chèque une fois de temps en temps pour faire plaisir. Je ne vaux peut-être guère plus d’un dollar, mais moi j’ai eu des gens qui m’ont aimée. Sans vouloir te manquer de respect, princesse, je doute que ce soit ton cas. M’enfin, tu t’achèteras un canard en plastique. Dépenser un peu plus de fric pour avoir l’impression d’être aimée, ça doit de connaitre. Et puis un vice de pus ou de moins. A quand l’inceste, le stupre et la luxure, hein ? Dégage maintenant. »
Je supportais sa vue de moins en moins et visiblement, nous avions toutes deux des choses bien plus intéressantes à faire et si possibles, bien loin l’une de l’autre. Alors je la contournais comme si elle avait la peste et fis quelques pas pour partir.
« Rentre chez toi, princesse, dans ton grand château doré où tu seras toute seule. Le pire, c’est que tu le sais. »
Lana Stein-Anton
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Sujet: Re: Get Out Of My Way [terminé] Mar 2 Juil - 14:59
Lana laissa un léger rire s’écouler de sa gorge. Le genre de rire qui n’est qu’un son doux et moqueur, bas, si bas. L’éclat de ses iris claires n’a pas changé et il en faudrait beaucoup pour que cela se fasse, mais il lui apparaissait que la truie devant elle n’avait absolument pas les griffes pour ne serait ce que l’égratigner. Dommage. Enfin, d’un certain point de vue. La rousse était sûre que si Micah la voyait, là maintenant et surtout, si il l’entendait, elle aurait droit a un beau savon. La faute a cette pauvre fille qui a décidé d’asticoter qui il ne fallait pas. Ce n’était pas son monde, cela ne le serait sans doute jamais. Pas son territoire, une erreur d’une certaine façon.
« Celle qui ne sait rien, c’est toi. Je te souhaite de t’en sortir avec tes bons sentiments suintant le miel et le mièvre, dans ce monde, tu te feras manger toute crue. »
Et allons y pour un étalage bien sentit de la chose. Bon sang ! Comment faisait cette manouche pour ne serait ce qu’arriver a s’acheter une culotte avec une telle notion de la vie ? Respect, amour mais bien sur, apprends a nager avec des requins pauvre fille, sinon, tu finiras en hachis….Quoique, son gout devait être dégueulasse.
« Et allons y pour la psychanalyse de bas étage ! C’est tout ce que tu as trouvé ? Je serais presque déçue, vraiment…Désolée pour toi, ma petite truie, mais il se trouve que papa mange tous les jours a notre table, que je n’ai pas de chèque mais un compte en banque approvisionné selon mes résultats a l’université, tu sais au moins ce que c'est qu'une université, rassure moi... Que j’ai deux petits frères qui m’adorent et une maman qui me fait la cuisine. Oups…Je crois que l’on sort de ton stéréotype là non ? Déçue ? Je suis sûre que non, désappointée peut être de ne pas correspondre a ton idée. Pardon, je suis littéralement mortifiée. »
Lana sourit froidement. Brave fifille débile qui songeait vraiment la toucher avec ce genre de laïus tout droit sorti d’un épisode de Madame est servie. C’était pathétique.
« C’est a toi de dégager, Cochonnou. Ce n’est ni ton monde, ni ta place. Je te l’ai dis pourtant, ne t’aventure pas là où tu ne feras que t’enfoncer. Tes belles paroles ne sont que des lambeaux de papier qu’un souffle fera s’envoler et tu ne seras jamais rien tant que tu t’y accrocheras. »
Lana agita la main d’un air dédaigneux, un parfait petit stéréotype duquel elle se servait, duquel elle s’amusait.
« Rentre dans ton trou a rat, Blanche neige, et que sainte maman prenne soin de toi vautrée dans la boue au quelle tu appartiens. »
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Sujet: Re: Get Out Of My Way [terminé] Jeu 4 Juil - 21:03
Comment de telles personnes pouvaient exister ? Déjà les salopards qui avaient tué ma mère m’avaient paru exceptionnels par leur inhumanité et leur barbarie, mais finalement… ils n’étaient pas les seuls. Cette garce les dominaient tous. Et je l’imaginais très bien les regardant battre ma mère jusqu’au sang en se marrant. Ou en se plaignant qu’une goutte de sang tache ses beaux vêtements. Il y avait longtemps que je savais que le monde réel n’était qu’un panier de crabes, une vaste arène où des chiens galeux s’entretuaient. J’avais vécu dans une caravane et la pauvreté à la limite de la ville… elle croyait vraiment que je vivais dans un monde merveilleux et que je découvrais l’univers ? Quelle conne.
« Oh non princesse, ils se casseront les dents avant de pouvoir seulement me briser un os, ils ont déjà essayé. La mauvaise herbe, ça ne disparait pas. Par contre, la chair fraiche de petite fille sentant le savon, ça… c’est du pain béni. Crois-moi, tu crèveras avant moi. Ou du moins, tu te casseras la gueule et le truc, c’est que tu ne sauras pas t’en tirer, ma grande. Sors de tes rues, princesse, et tu ne vaux plus rien. Ta langue bien pendue ne te protègera pas d’un petit coup de couteau bien placé. »
Parce que son baratin là, sorti des beaux quartiers, il ne la protègerait pas. Bien au contraire. Je pouvais parier qu’elle se ferait égorgée en deux jours dans une ruelle crasseuse si elle ne devenait pas la poule de luxe d’un chef de gang. Par contre, le monde était vraiment merdique et injuste, car malgré les mots compliqués, je comprenais que cette sale garce avait tout. Mais il y aurait tôt ou tard un retour de bâton. Tout se paye dans la vie.
Je ne désirais plus l’écouter. Une pauvre conne n’avait rien à m’apprendre de la vie. Par contre… Je me retournai vers elle et lui décochai un crochet du droit en pleine tronche, attirant le regard de quelques passants. Mais ce n’était que des trouillards, jamais ils ne s’en mêleraient et je le savais pertinemment. Je n’avais peut-être pas la langue aussi acérée que la sienne, mais mes poings étaient ceux d’une fille qui égorgeait les poulets et se battait avec ses frères. Et j’avais cogné fort. Elle aurait un joli hématome et j’en étais ravie, même si la connaissant, elle parviendrait à tout cacher sous trois tonnes de fond de teint. Je l’agrippai alors par le col.
« Voilà ton monde princesse, aucun pour te venir en aide. Tu n’es qu’une merde ici aussi. Mais écoute moi bien, ose encore salir l’âme de ma mère et je ferai bien pire qu’amocher ton joli visage de pouf mal baisée. Fais attention, princesse. Je t’ai peut-être mis un peu de boue sur le visage. Mais c’est bon pour la peau. »
Je fis semblant de lui envoyer un baiser et je mis les voiles. Comme prévu, pas un ne tentant de m’arrêter mais tous s’écartèrent sur mon passage. Quelle conne. Pour moi l’affaire était clause, restait à savoir s’il en était de même pour la fille de Satan.
Lana Stein-Anton
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Sujet: Re: Get Out Of My Way [terminé] Sam 24 Aoû - 17:03
« Ce serait amusant mais vois-tu, je ne vais pas dans ces rues pouilleuses et puantes dans lesquelles tu sembles évoluer, j’ai horreur de salir mes Loboutins mais je suppose que tu ne sais pas ce que c’est… »
Quant au coup de couteau…Un cicatrice fine sur sa cuisse attestait sans doute qu’elle avait déjà subit ce genre d’agression. Une soirée au gout d’enfer et de douleur qu’elle n’avait pas oublié. Oh, elle avait fait étalage de son don certes mais jamais il ne lui avait semblé si inutile et dangereux que cette fois là. Lana avait senti un frisson d’excitation lorsque l’œil du terroriste avait explosé, vite suivit d’un tremblement de dégout. Envers lui ? Non, envers elle d’une certaine façon. Sa réaction, ce plaisir a le voir souffrir, a voir sa vengeance se concrétisé aussi visqueusement. Il le méritait, elle le savait, il avait touché a son frère mais tout de même…
Lana haussa un sourcil, persiflant son venin comme elle savait si bien le faire, cherchant la faille et la trouvant sans problème. Si elle-même était un stéréotype, cette truie l’était tout autant.
Le coup la prise par surprise et durant quelque seconde, la douleur l’aveugla avant que la colère et la rage ne prenne le pas sur celle-ci…Lana serra immédiatement les dents, ne sachant que trop bien ce qu’il adviendrait si elle laissait la colère prendre l’avantage sur la conscience. Elle serra les poings si fort que ses ongles s’enfoncèrent dans sa paume, une goutte de sang perla. Elle ne devait pas perdre sa maitrise, surtout pas pour une petite truite ! Mais c’était sans doute plus facile a dire qu’a faire. Surtout qu’a cela s’ajoutait la frustration de ne pouvoir s’afficher avec Micah, une certaine rage face a l’impuissance qui dormait parfois en elle face a lui. Impuissance a l’aider, a le soutenir, cette fille crasseuse, c’était la goutte d’eau, celle décisive qui faisait déborder le vase de ses émotions maintenues sans cesse sous contrôle.
Un éclair sombre, presque aussi noir que l’enfer traversa les iris de la rousse. Un désir de faire mal aussi puissant que sa colère ou que la douleur qui lui vrillait la mâchoire, aussi rouge que le sang qui s’écoulait de sa lèvre. Oh, elle ne bougea pas, elle n’en eut pas besoin…Elle n’en avait jamais eu besoin. Un rictus malsain ombra les lèvres de Lana tandis que la tension qui torturait son âme explosa…
Spoiler:
Oui- Oui : Déclenchement du don à 75% Oui_Non : Déclenchement du don à 45 % Non-Oui : Déclenchement du don à 35% Non-Non : Déclenchement du don à 15% Je te laisse le soin des blessures / désagréments occasionnés selon les pourcentages
[HJ = Désolée du retard je t’aime /o/ ]
The judgment
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Sujet: Re: Get Out Of My Way [terminé] Sam 24 Aoû - 17:03
Le membre 'Lana Stein-Anton' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Oui/Non' :
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Sujet: Re: Get Out Of My Way [terminé] Lun 26 Aoû - 11:19
Petite pétasse de mes deux. Elle me gonflait avec sa prétention et ses grands airs. Comme si elle avait la moindre idée de ce qu’était la vraie vie. Quelle conne. En plus je savais pas ce que c’était moi, de l’eau bouquin. Non… qu’est-ce qu’elle avait dit ? Rien à foutre de toute façon. En me saoulait, j’en avais rien à foutre de sa gueule. Je voulais juste rentrer dans mon taudis qui puait moins que son parfum de bourge. Et surtout je préférais largement la présence des rats que de cette grognasse. Mais avant de la laisser rentrer dans sa petite cage dorée, je ne pus retenir une envie pressante. Ça me démangeait tellement que je n’eus même pas mal quand je la cognais. C’était grisant comme sensation. Parfait. J’étais bien contente maintenant qu’elle avait reçu ce qu’elle méritait. Je dormirais mieux ce soir.
Et j’étais presque bien alors que je repartais après lui avoir réglé son compte. Sauf que je sentis quelque chose s’abattre sur moi. Comme si on me giflait. Pas un coup de poing juste… une gifle invisible, venue de nulle part. Je portais mes doigts à mes lèvres et y découvris du sang. Ma lèvre inférieure pissait le sang. Rageuse, je parcourais la foule du regard. D’où ça venait ? Qu’est-ce que… Je la vis. Elle. Cette pouffiasse, bien droite, sourire de sale rat sur le visage, les griffes bien acérées et poings serrés. Ça venait d’elle ? Elle était un monstre ! Comme… moi ? Non, je refusais cette ressemblance. Nous étions deux monstres différents. Mais deux monstres. Elle ne valait vraiment pas mieux que moi cette enfant du diable ! Elle n’était qu’un monstre… Et bizarrement, cette pensée était autant réconfortante qu’elle me mettait en colère.
Me foutant royalement de la foule je me ruais sur elle, la faisant tomber à terre. Je la maintenais au sol, sous le regard choqué des passants qui formaient un cercle autour de nous. J’enfonçai ma casquette sur ma tête d’une seule main, avant de soulever le col de miss bourge 2011 pour la forcer à me regarder droit dans les yeux.
« T’es un putain de monstre en fait. T’es pas normale, tu vaux rien. T’es même pas humaine. Tu pues le mal. T’es un monstre et tu finiras toute seule quand les gens sauront ce que tu es ! Monstre ! Monstre ! »
Ah ah ! petite princesse ne valait pas plus qu’une pauvresse des rues ! Je donnerais cher pour qu’elle le sache… tellement… quel dommage… Je la claquais une nouvelle fois au sol, avant de me relever et de la regarder, triomphante. Moi je savais qu’elle ne valait pas plus que moi. Ça me suffisait.
« Qu’est-ce que vous regardez ? » aboyai-je contre les passants qui s’écartèrent un peu. Un monstre. Même eux n’étaient pas épargnés. Il y avait peut-être une justice finalement. Dieu ne m’avait pas maudite, moi seulement. Elle aussi. J’espérais qu’elle souffrait bien en tout cas.
[HJ : moi je t'aime aussi, mais pas Ivy... Vu le pourcentage faible, j'ai mis quelle se prenait une baffe XD je me rends pas vraiment compte si ça suffit XD]
Lana Stein-Anton
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Sujet: Re: Get Out Of My Way [terminé] Lun 14 Oct - 13:27
Il était souvent difficile de contenir ce qui ne peut pas l'être. En l’occurrence, Lana en faisait l'expérience dans la foulée. Que la petite dinde crasseuse s'estime heureuse d'une simple sensation de gifle, parfois cela pouvait être bien plus grave et intense que cela. C'était sans doute pour ça que, même a terre, Lana souriait très ouvertement. Le paquet destiné a sa mère était sur le trottoir, certainement brisé, le cristal est si fragile. Mais cela n'avait plus vraiment d'importance. La jeu_ne femme serra les poings, se retenant de griffer langoureusement le visage hideux qui la surplombait. Et ces mots....Lana en explosa de rire, un rire silencieux mais qui ne pouvait échapper a cochonnou.
"Quand ai je dis que je n'en étais pas un, cochonnou ?"
Pas de chance pour toi Blanche Neige, Lana sait exactement ce qu'elle peut être et oui, elle peut être ce monstre que tu lui hurle au visage en pensant la blesser suffisamment. Mais dans l'histoire, il n'y a que toi de blesser, que toi d'outrée, que toi a te penser meilleure que les autres.
"Regarde toi...Tu as l'impression d'avoir tout gagné non ? Pauvre petite chose qui ne contente de si peu."
Lana ne se sentait pas écrasée, ni même diminuée, sa peau était bien trop dure pour cela.
"ESPECE DE MALADE ! AU SECOURS ! QUE QUELQU'UN APPELLE LA POLICE !"
Cria-t-elle soudainement, affectant une mine pâle, choquée, se tenant la joue et des larmes perlant a la lisière de ses yeux clairs. Penses toi supérieure, petite truie, tu n'es pas sur ton territoire.
"Ils regardent un épouvantail agresser quelqu'un dans la rue...Combien de temps avant que la police ne vienne et ne t'embarque Blanche Neige ? Combien parie tu sur ta parole contre la mienne ?"
Siffla doucement la vipère rousse, une étincelle moqueuse dans l'iris tandis qu'elle se relevait souplement, déguisant son sourire dans une grimace de douleur, époussetant son manteau délicat, fronçant légèrement le nez devant une tache...
"Combien de témoins prouvant que tu m'as agressée sans raison ?"
continua-t-elle dans un murmure que l'autre percevait pertinemment.
"Cours Blanche Neige..."
ajouta-t-elle en sortant son portable.
[hrj : Désolée pour mon retard é_è *se mets a genoux* ]
Ivy M.
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Sujet: Re: Get Out Of My Way [terminé] Mar 15 Oct - 19:07
Elle me dégoutait. Cette fille était un monstre, dans tous les sens du terme. Elle avait l’âme noire, aussi sombre que les démons, et en plus, elle n’était pas humaine. Elle en était fière… J’avais envie de lui cracher à la figure, c’était tout ce qu’elle méritait. Le monde n’était pas juste. Des monstres pareils allaient et venaient en toutes liberté. Ils avaient droit à une belle maison, à tout ce qu’un homme recherchait. Alors qu’elle aurait dû rôtir en enfer. Et elle riait, cette garce.
Je la relâchai. Je ne voulais plus toucher cette chose immonde et monstrueuse. J’étais pas la pauvre petite chose qu’elle décrivait. Si elle savait ce dont j’étais capable. S’il n’y avait pas tous ces gens, il y avait longtemps que je l’aurais tuée. Je n’avais jamais pris le moindre plaisir à tuer, mais là, je sentais que les choses pourraient changer. De toute façon, je finirai en enfer, alors autant savourer la joie de voir son sang s’écouler de son corps, de la regarder trembler dans des derniers soubresauts. Est-ce que j’avais tout gagné ? Absolument pas. J’avais même perdu mon temps avec cette garce.
Je l’entendis alors hurler comme une demeurée. Même les trompettes de Jéricho ne devaient pas faire plus de bruit. J’aimais pas qu’on me regarde. Et cette saleté avait attiré encore plus les regards. J’aboyai contre ces gens. Que des lâches, pas foutus d’intervenir. Je n’avais aucun respect pour eux. Petits bourgeois de merde. Je me tournai une dernière fois. Cette pétasse jouait particulièrement bien la comédie. Et ces crétins, prêts à la défendre. Pauvre petite fille riche. Et elle avait tout, y compris les flics. Mon clan ne les avait jamais aimés. Et il y avait une bonne raison. Ils étaient à la solde de tous ces crétins prétentieux, aux poches débordant de dollars. J’avais ce monde en horreur, cette ville en dégoût. Et je refusais de me faire arrêter à cause de cette petite conne.
« Mais pas un pour te défendre. J’espère que ton paquet est bien cassé. Et reste dans tes rues, princesse, ne t’aventure pas dans les ruelles, ne te perds pas car moi je te trouverai toujours. »
*Oh oui… perds-toi dans mes rues, petite princesse, viens donc faire un tour dans le monde réel, je te servirai de guide avec plaisir.*
Je quittai cette rue nauséabonde. Plus jamais je n’y remettrai les pieds, il y avait bien trop de rats par ici. Et pas d’une bonne espèce. Je préférai rentrer dans mon taudis. Peut-être qu’il était miteux, peut-être qu’il était petit, mais au moins, il n’y régnait pas cette atmosphère malsaine qui entourait cette garce. Et je prendrai une douche aussi, pour effacer à jamais les traces du moindre contact que j’avais pu avoir avec cette garce que je ne manquerai pas de tuer à notre prochaine rencontre.