AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

Partagez
 

 ♦ In#2 ♦ « One Way or another, I'm gonna find ya'» [Terminé]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
Anonymous

Invité
Invité







♦ In#2 ♦ « One Way or another, I'm gonna find ya'» [Terminé] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: ♦ In#2 ♦ « One Way or another, I'm gonna find ya'» [Terminé]   ♦ In#2 ♦ « One Way or another, I'm gonna find ya'» [Terminé] - Page 2 Icon_minitimeLun 7 Fév - 9:08

Si elle vous prend en photo, vous êtres sûrs de faire la une dès le lendemain.

Un sentiment insidieux se fraya un chemin dans l’esprit de Maxime quand Aaron prononça cette phrase. Elle porta son regard sur la petite emmerdeuse mais nulle compassion ne pouvait plus être lue. La vie était un grand terrain de chasse et cette fille n’était pas dans son camp. Elle était l’ennemie.

Maxime ne la détestait pas puisqu’elle ne la connaissait pas. Ce qu’elle ressentait à son égard était bien plus primaire que ça. Cette fille pourrait trouver un mutant incapable de contrôler ses pouvoirs, ou un inconscient se pensant à l’abri de tout, n’ayant pas connaissance de l’existence de Genetic, et qui voudrait révéler ses capacités extraordinaires au monde entier. Sauf que l’anonymat était synonyme de salut pour Maxime et les siens. Pour sa famille symbolique. Et il était hors de question qu’un de ses proches, ou bien elle-même, finisse dans un laboratoire à Genetic.
Cela allait d’ailleurs plus loin que ça. Révéler au monde l’existence des mutants alors que le monde avait déjà bien du mal à accepter ceux qui s’éloignaient un tant soit peu de la norme : homosexuels, transexuels etc… Comment réagirait la masse face à des êtres non seulement différents mais également puissants et donc, dans une certaine mesure, dangereux. Ils les parqueraient, les étiquetteraient comme des flacons dans un laboratoire, les dissèqueraient pour comprendre, et enfin les extermineraient pour que surtout rien ne change. Parce que dans notre société, la différence est sans doute le plus grand crime.

Que Robinson ose faire le moindre geste pour les révéler. Maxime la tuerait.

La française n’avait pas les mêmes scrupules moraux qu’Aaron. Elle n’était pas psychopathe pour autant mais elle ne croyait pas à l’utilité des idéaux face à l’ennemie. Si un choix devait être fait entre la vie de cette petite journaliste teigneuse et la protection de son entourage, la décision serait rapide et sans équivoque. Pas par haine, cependant. Pas non plus dans une volonté héroïque. Simplement parce qu’elle était humaine dans tout la primitivité et l’animalité du terme.

Superman était bien gentil de laisser vivre cette fille… Elle n’avait rien contre, tant que jouer les super-héros ne la mettait pas elle-même en danger.

Le parasite, parce que c’était ce qu’il redevenait aux yeux de la française, reprit la parole et elle le toisa froidement. Il savait qu’elle était blessée ? Tant mieux, qu’il vienne donc, qu’il la touche, il ne serait pas déçu.

- Vas y viens, je t’attends.

Un chat qui hérisserait les poils de son dos. Maxime n’avait pas peur, mais ses muscles se bandaient dans l’attente d’une confrontation. Elle était sur ses gardes. Aaron avait sans doute perçue le changement dans son attitude, il avait déjà vu de quoi elle était capable. Ce n’était pas glorieux, mais c’était ainsi. S’il fallait mettre ce type hors-jeu, elle n’hésiterait pas.

- Ta copine ne sortira pas d’ici, et il vaut mieux pour elle d’ailleurs.

Fini le temps des négociations. Le choix était sans appels. Instinctivement, la française maigrelette serra les poings, prête à devenir toxique au moindre geste d’hostilité. Un rictus déforma ses lèvres. Elle était animale sauvage, louve luttant pour sa survie et celle de sa meute. Dans un combat à la loyal, ce type lui aurait mis la raclée de sa vie et elle n’aurait eu aucune chance. Elle n’était pas réellement musclée mais elle avait un avantage considérable, il ne savait pas de quoi elle était capable. Il pouvait être dupé par son apparence. Et puis surtout, elle était hargneuse et ses principes ne répondaient pas aux critères moraux socialement accepté des super-héros. De plus, il était hors de question qu’elle crève ici, elle n’estimait pas que sa vie valle grand chose mais elle y tenait assez pour s’y accrocher par tous les moyens possibles. Elle n’était pas une de ses héroïnes prêtes à se sacrifier pour le bien commun. Les super héros finissent toujours mort lors de l’ultime confrontation.

Ce ne serait pas son cas.
Revenir en haut Aller en bas
Aaron O'Hara

Aaron O'Hara
Superman au rabais





Messages : 11482

All about you
Your secret life:
Disponibilité:


♦ In#2 ♦ « One Way or another, I'm gonna find ya'» [Terminé] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: ♦ In#2 ♦ « One Way or another, I'm gonna find ya'» [Terminé]   ♦ In#2 ♦ « One Way or another, I'm gonna find ya'» [Terminé] - Page 2 Icon_minitimeMar 8 Fév - 16:00

Je tournai vers la française un regard aussi perplexe que ce que je l'étais : elle avait changé d'avis du tout au tout. elle avait commencé par tenter de me faire pencher en faveur de Robinson avant de rebrousser chemin et de se placer de mon côté. Enfin, j'avais l'impression qu'elle était de mon côté mais, en réalité, ce n'était pas tout à fait. Peu importe. L'irlandais collé aux basques de l'emmerdeuse ne semblait pas vouloir en démordre mais j'avais comme l'impression que son assurance se tassait quelque peu : peut-être était-ce du à la vigueur du ton de Maxime qui contrastait tant avec celui du "parasite".
Ça lui allait bien : il avait parasité l'alimentation électrique de Genome pour récupérer Robinson. Mais savait-il seulement à quoi il s'exposer ? Savait-il réellement à qui il allait tenter de rendre la liberté ? Moi-même, après deux mois de détention, je ne savais toujours pas qui elle était. Pour moi, elle représentait juste la menace de la révélation. Qui voulait être révélé au grand jour parmi nous ? Les mutants ? Mis à part cette illuminée, personne. Croyait-elle que parce qu'elle allait donner "la connaissance" au reste du monde, elle allait être traitée différemment de nous ? Parce que moi, j'en avais une petite idée, de ce qui nous attendait : tests, détention, isolement, création de base de quarantaine et peut-être même, dans le pire des cas, euthanasie...
Je n'avais aucune envie de mêler le gouvernement à tout ça sans savoir exactement comment nous pourrions agir en cas de problèmes. Elle allait rester là. Au moins jusqu'à ce que je sache comment la maîtriser une fois redéposée à l'air libre.

« Robinson... Tu sais où est ta chambre, n'est-ce pas ? Pas besoin que je t'y raccompagne ? »

Je me tournai directement vers "Sean". Très irlandais comme nom. Tout à fait commun. Un vrai John Smith en somme. Je fis deux pas vers lui, lentement, sans le perdre de vue. Je ne comptais pas le garder ici, lui aussi, parce que je voyais bien qu'il n'était pas du genre, comme notre journaliste en herbe, à rêver de paillettes et de reconnaissance. « quand à toi, Sean, si tu veux qu'on ne connaisse de toi que ta fausse identité, je te conseille vivement de déguerpir très vite... » J'étais étonnamment calme. Alors que quelques minutes plus tôt, je n'avais plus été sûr de moi, sûr de mon self-control, là, je me maîtrisais. Peut-être parce que je pensais pouvoir ne pas craindre ce type. Mais est-ce que je savais quoi que ce soit sur son pouvoir ? Non. Absolument rien. Je reconsidérai illico mon assurance : je gardais le contrôle mais je n'étais plus aussi sûr. J'allais devoir la jouer fine pour le faire flancher ou au moins découvrir un minimum de choses sur la nature de son don, pour voir si je devais prévenir le renfort et surtout, si j'avais le temps de prévenir le reste du bâtiment... « Tu ne comptes quand même pas te battre et risquer ta vie pour une journaliste qui vendrait son âme pour récupérer ses clichés et être enfin reconnues ? »

J'espérais qu'il ne comptait pas se battre réellement. J'avais peur de devoir utiliser ma capacité. Je ne l'avais pas vraiment fait depuis le gymnase et j'avais l'impression de ne plus vraiment connaître cette partie de moi. Avant, je connaissais tout de mon pouvoir, enfin, tout ce qui ne concernait pas ses limites. Mais aujourd'hui, c'était à peine si je pouvais savoir quel était le dosage précis pour déplacer uniquement une pierre sur le sol. Trop risqué de faire appel à ma capacité en cas de pépin. Max aurait droit à ce mauvais rôle. Je savais qu'elle n'aimait pas utiliser sa capacité sur les autres mais vu l'estime qu'elle portait à ce type, j'étais certain qu'elle n'hésiterait pas à agir. « Tu as deux minutes pour prendre ses directives concernant son poisson rouge et après, tu dégages. »
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité
Invité







♦ In#2 ♦ « One Way or another, I'm gonna find ya'» [Terminé] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: ♦ In#2 ♦ « One Way or another, I'm gonna find ya'» [Terminé]   ♦ In#2 ♦ « One Way or another, I'm gonna find ya'» [Terminé] - Page 2 Icon_minitimeMer 9 Fév - 10:45

Laisser tomber ? Aussi facilement et sans même essayer de se débattre un peu ? L’irlandais aurait aimé dire que ce n’était absolument pas son genre, malheureusement, c’était le cas. Il avait toujours été un peu lâche… Même s’il préférait se vanter d’être prudent, il n’était pas dupe.
Le regard contrarié du jeune homme se posa sur la silhouette frêle de Nell. Elle portait encore des marques visibles de son accident et ses grimaces de douleur, dues à sa migraine, la faisait paraitre bien vulnérable. Et une fois encore, Nalláan se laissa aller à penser à sa sœur et l’envie de faire sortir la journaliste de là se fit plus pressante encore.
D’un autre côté, il n’était pas certain d’être capable d’affronter deux mutants maintenant. Il avait toujours été du genre à fuir, du genre à être « prudent » et même si le combat au corps à corps ne lui faisait pas peur, il doutait qu’Aaron et sa copine se contente de ça. Surtout qu’en l’occurrence, il ne savait pas vraiment à qui il avait à faire. Tout ce qu’il savait c’était qu’O’Hara avait saccagé tout un bâtiment dernièrement (et fait des victimes) à l’aide de ses pouvoirs et que la brune à l’accent européen était blessée. Ce dernier point pouvait jouer en sa faveur mais c’était tout ce qu’il savait d’elle et les inconnues étaient trop nombreuses pour qu’il aille s’y frotter.

N’empêche que leurs remarques cinglantes lui donnait bien envie d’oublier toutes ces conneries et de se jeter tête baissée dans la bagarre. Surtout l’attitude de la brune qui semblait avoir une sacrée dent contre lui, sans qu’il comprenne vraiment pourquoi. Est-ce qu’ils s’étaient déjà croisés auparavant ? Si c’était le cas, Nalláan n’en avait aucun souvenir…
Puisque Nell était aveugle, il fallait qu’il les fusille du regard pour deux et ce n’était vraiment pas un problème pour lui ! Ces enfoirés ne payaient vraiment rien pour attendre ! En réalité, leur attitude lui rappelait celle des vilains de comics qui sortaient des répliques débiles et cyniques aux héros en mauvaise posture pour les narguer.
On était bien loin de la vision idyllique de certain sur Genome… Il se félicitait aujourd’hui de ne pas avoir cherché à rejoindre leur rang.

« Va t’faire foutre, pauvre type » articula-t-il entre ses mâchoires crispées par la colère, ses yeux azurés braqué en direction du chef bien pathétique de la base « J’ai pas b’soin de deux minutes avec elle parce que j’peux vous assurer que vous vous débarrasserez pas d’moi aussi facilement. Je serai là demain et tous les autres jours si ça m’chante »

En réalité, même si cette phrase sonnait comme une menace, il l’avait lâchée pour rassurer un peu Nell, lui montrer qu’il ne l’abandonnait pas. Il allait partir, c’était un fait à présent, sa décision était prise. Mais s’ils avaient perdu cette bataille, leur guérilla était loin d’être perdue.

« Et vous savez quoi ? Je passerai par la grande porte, j’ai pas à me cacher. Toute façon on entre ici comme dans un fichu moulin » ajouta Nalláan dans un demi-sourire moqueur adressé à O’Hara

Il ne chercha même pas à répondre aux remarque du mutant quand à sa véritable identité. Personne ne savait qui il était, pas même Nell, ni Genetic qui était pourtant à son cul depuis des lustres. Il était une ombre. Il était insaisissable.

Se détournant, l’irlandais redonna toute son attention à Nell. Une main posée sur son épaule, il chercha vaguement à croiser son regard. Mais la jeune fille garda les yeux obstinément fermés pour se préserver de la lumière trop agressive pour elle de la pièce. Il posa une main réconfortante sur son épaule sans prononcer un mot.
Si un jour on lui avait dit qu’il aurait ce genre de comportement face à Nell Robinson, chieuse de première…

Poussant un soupir, il replaça son oreillette et jeta un dernier coup d’œil coléreux au duo responsable de son échec et de la prolongation de l’enfermement de son amie.

« Si vous la pensiez chiante, attendez de me voir à l’œuvre » cracha-t-il simplement avant de s’adresser au technopathe qui, il en était certain, était resté sur le qui-vive « Le code, Elvis »

Après avoir saisi les données, Nalláan se retourna le plus naturellement du monde pour pianoter sur le clavier. L’envie d’attraper le bras de Nell et de l’emporter avec lui le traversa mais il n’en fit rien. A quoi bon risquer sa vie, celle de la jeune femme et des mutants encore endormis dans l’enceinte du bâtiment. Il reviendrait. Mais la patience n’avait jamais non plus été une de ses qualités.
La porte s’ouvrit dans son dos et, l’irlandais s’en rapprocha à reculons.

« Voyez ? Comme dans un putain d’moulin… »
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité
Invité







♦ In#2 ♦ « One Way or another, I'm gonna find ya'» [Terminé] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: ♦ In#2 ♦ « One Way or another, I'm gonna find ya'» [Terminé]   ♦ In#2 ♦ « One Way or another, I'm gonna find ya'» [Terminé] - Page 2 Icon_minitimeVen 11 Fév - 1:15

    C’était l’estomac tyrannisé par l’angoisse que Nell observait Nallaan s’en aller sans elle. Enfin, l’observait, c’était un bien grand mot. Elle n’avait juste pas été capable de résister à l’envie d’y jeter un œil, juste le temps de le voir disparaitre à reculons. Vivre toute cette scène les yeux fermés avait été un supplice. Ouvrir les yeux, même faiblement, avec cette lumière, ça aussi ça avait été un supplice. Maintenant, voir l’irlandais se tirer sans qu’elle ne soit de la partie terminait le cauchemar en beauté. Nell n’avait jamais essuyé un taux d’échec aussi élevé. Les perspectives étaient toutes plus affreuses les unes que les autres. Et même si une paire de petites mains mentales se raccrochait désespérément à l’imper’ élimé de Nallaan, elle n’arrivait pas à se défaire de ce sentiment d’avoir perdu. C’était certainement le sentiment le plus frustrant, et le supplice le plus atroce de cette soirée. La jeune journaliste avait à la fois envie de se laisser tomber par terre pour pleurer, et à la fois envie d’exploser comme une furie et d’hurler toute sa rage aux deux autres.

    Tout ça c’était la faute de cette française ! Nell l’avait toujours dit, on ne pouvait pas faire confiance aux français. Non en réalité elle n’avait jamais dit ça, mais à partir de maintenant elle allait le clamer haut et fort… aux plouques qui squattaient Genome avec elle… parce qu’il semblait qu’elle n’allait avoir personne d’autre avec qui parler pour encore un moment. Nallaan semblait sincère lorsqu’il promettait de revenir, seulement maintenant qu’ils s’étaient fait griller, la jeune fille pariait que la sécurité allait être renforcée autour de ses jolies petites fesses. Ils n’allaient plus la lâcher d’une semelle et l’empêcheraient d’être toute seule trop longtemps. Ils n’avaient aucune idée du pouvoir de Nallaan puisqu’il avait eut assez de présence d’esprit pour marcher au lieu de se volatiliser, alors du coup, ils n’allaient certainement pas prendre de risques. Peut-être même qu’ils allaient faire poser une caméra dans sa chambre. La perspective était atroce. Les pires scénarios se déversaient dans son crâne douloureux, et finalement, il était peut-être mieux qu’elle ait les yeux fermés. Ca empêchait les larmes de venir s’incruster. Puis ça l’empêchait de voir leurs deux têtes d’affreux.

    Maintenant qu’elle se retrouvait toute seule avec eux, elle pariait qu’elle allait avoir droit en plus aux moqueries. Elle haïssait le ton que prenait O’Hara pour lui causer. Un ton condescendant, comme si elle était la pire des raclures. Il lui parlait comme on parlait au pauvre junkie qui vient vous réclamer une pièce, l’aiguille dans le bras, en vous jurant d’un air larmoyant qu’il n’est pas alcoolique…
    La bonne blague ! Pour qui est-ce qu’il se prenait ce dégénéré ?! Vendre son âme au diable c’était très drôle, car pour l’instant, son diable à elle, c’était lui ! Elle n’était pas croyante pour un sous, par contre elle ne doutait pas que certains endroits pouvaient prendre de vrais allures de paradis, d’autres, d’enfer. Ici, c’était clairement le sien.

    Qu’est-ce qu’il croyait exactement ? Qu’elle allait publier ses clichés tels quels dans n’importe quelle feuille de choux ? Il était complètement débile ou quoi ? Il n’avait de toute évidence aucune idée de comment fonctionnait le monde de la presse. Chaque domaines avait ses foutus lois, ses foutus principes. Elle ne savait même pas à quoi ressemblaient les photos prises le soir de l’explosion, elle n’avait pas été autorisée à les voir, bien entendu. Pourtant elle avait demandé plusieurs fois. Sur le coup elle s’était attendue à ce que ça ne donne franchement rien. Avec tout ce bazar et cette poussière. Seulement si O’Hara les gardait aussi bien planquées c’est qu’elle avait dû saisir quelque chose d’important. Peut-être le prof avec ses yeux lasers, qui sait ? Comment savoir, elle était coincée dans ce trou ! Même pas le temps de commencer à vraiment leur casser les pieds, ils assumaient qu’elle allait se précipiter n’importe comment avec les premières photos potables venues. Mais qu’est-ce qu’elle allait en retirer ? Que dalle ! 3 semaines à la Une, c’est tout. N’importe qui de normal en aurait tiré la même conclusion. On avait montré un milliard de photos d’OVNI et autre Nessi au monde, certaines avaient été reconnues fausses, d’autres restaient un mystère. Est-ce que le gouvernement avait balancé une ogive dans le Loch Ness ? NON ! Parce qu’il fallait la science derrière les images. Un dossier tangible, un scénario correctement rédigé, du temps, des moyens, de la recherche, beaucoup d’ambition, de confiance, et un carnet d’adresse bien rempli.

    O’Hara n’avait rien comprit, Nell ne visait pas qu’un Pulitzer ou deux, elle visait carrément une petite place dans les livres d’histoire d’ici deux ou trois centaines d’année. Comme pionnière.
    Est-ce que tout ça annonçait forcément de mauvaises choses pour les mutants ? … ça restait une possibilité. C’était surtout le pire scénario envisagé, mais pas le seul. Nell le savait, parce qu’elle les avait tous envisagés méthodiquement. Mentalement pour l’instant. Mais elle avait surtout envisagé le meilleur. Le meilleur pour tout le monde, mais surtout pour elle bien sûr. Puisque c’était son idée et qu’une fois qu’elle aurait prouvé au monde que son idée était la meilleure idée de leur entière génération, elle aurait son Pulitzer, son nom dans les livres d’histoire, et une petite place au paradis. Au cas où, car personne ne lui avait jamais prouvé l’existence du paradis, elle retenait surtout que personne n’avait encore réussit à prouver le contraire.
    Finalement, peut-être que Nell avait un peu plus foi en l’homme que ces deux gros nazes qui se permettaient de faire la loi. En tout cas, elle croyait au destin, elle croyait surtout au sien, et même si pour l’instant, elle était coincée ici, elle savait au fond que ça n’était pas la fin de l’histoire.

    Waw, Pince-mi et Pince-moi avaient bien failli réussir à la faire flancher, elle venait de passer à deux poils de la déprime totale. Mais elle était plus forte que ça, et surtout plus maligne. Ils ne l’auraient pas à l’usure, Nell ne s’usait pas.

    « J’me demande bien comment il a réussit à craquer votre code aussi rapidement » minauda Nell en essayant d’adopter le ton le plus détaché qu’elle pouvait « C’est pas que j’veux me mêler de votre soupe interne les gars, mais franchement ? O’Hara tu devrais virer le responsable de la sécurité et engagé ta poufiasse à la place. Elle est bien dressée. Mais de ce que j’en ai vu, tu devrais un peu mieux la nourrir. D’ailleurs ça serait pas mal que tu lui rajoute la fonction ‘chienne d’aveugle’, parce que j’sais pas si t’as remarqué, mais j’ai comme un petit souci… »

    Nell savait bien que c’était tenter le diable et sa petite démone francophone, mais merde, après tout c’était eux qui la retenaient séquestrée. A partir de là, ça n’était pas si étonnant que ça qu’elle manque de coopération et qu’elle soit légèrement de mauvaise humeur…
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité
Invité







♦ In#2 ♦ « One Way or another, I'm gonna find ya'» [Terminé] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: ♦ In#2 ♦ « One Way or another, I'm gonna find ya'» [Terminé]   ♦ In#2 ♦ « One Way or another, I'm gonna find ya'» [Terminé] - Page 2 Icon_minitimeJeu 17 Fév - 11:37

Maxime écouta le parasite piquer sa crise puis s’éloigner. Ses sentiments allaient de la rage à la frustration en passant par la colère et l’appréhension. Enfoiré de merde. Ils allaient le laisser partir comme ça sérieusement ? Alors qu’il allait revenir les emmerder à vouloir jouer les héros pour les beaux yeux d’une folle furieuse ? Crispée, la française hésitait à poursuivre ce fichu irlandais et à lui faire cracher ses dents une à une. Elle lança un regard furieux à Aaron. Superman ne faisait rien, il laissait juste ce type partir.

Tout un coup Genome ne paraissait plus être, aux yeux de Max, un endroit ni si sûr, ni si bien dissimulé. De quoi serait capable ce type s’ils ne cédaient pas à ses requêtes ? Allait-il falloir les éliminer lui et sa pimbêche ? Elle n’hésiterait pas à le faire elle-même, mais en arriver à cette extrémité ne la réjouissait pas. Ce monde était décidément pourri. Rien à voir avec Oui-oui ou les Barbapapas.

La pimbêche reprit alors la parole, ne pouvant pas s’empêcher de fanfaronner et de lancer des petites remarques acerbes. Sale petite serpent dont le venait ne parvenait pas à prendre. Maxime avait entendu des propos bien pire à son propre sujet et elle n’y accordait pas plus d’importance que ça. En réalité, elle trouvait même pitoyable cette manière d’agir. Qu’elle continue à débiter ses conneries, elle se lasserait toute seule si personne ne lui répondait.

- Il y a pas moyen de la bâillonner ?


Trop tentant. Sa petite voix nasillarde lui tapait sur le système nerveux.

Aaron raccompagna son emmerdeuse personnelle dans sa cellule. Dos au mur, elle ressassait les évènements. Elle aurait très bien pu se tirer d’ici et ne plus jamais revenir, continuer tranquillement sa petite vie mais elle avait la sensation de ne pas pouvoir se le permettre. Aaron était trop gentil pour faire ce qu’il fallait faire. On ne combat personne avec des idéaux et de belles phrases bien ficelées. Jouer les héros ne sert qu’à se foutre dans la merde et à mourir. L’idée de devoir faire « partie » de quelque chose comme Genome mettait à rude épreuve son indépendance et son caractère solitaire, mais elle n’avait pas assez confiance en cette organisation pour gérer le problème « Robinson ». Et elle ne pouvait pas permettre à cette petite journaliste d’annoncer au monde entier l’existence des mutants.

Persuadée de n’être d’aucun autre côté que du sien, Maxime attendit que la silhouette d’Aaron se découpe dans le couloir pour l’interpeller.

- Superman, il faut qu’on parle.


Non elle n’allait pas lui dire qu’il aurait mieux fait de les tuer tous les deux bien qu’une partie d’elle-même ne pouvait pas s’empêcher de le penser.

- Tu comptes faire quoi pour eux ?

Dieu qu’elle avait envie d’une cigarette…

Elle espérait qu’il lui dirait qu’il comptait retrouver Sean et son acolyte Elvis et qu’il s’arrangerait pour qu’ils ne soient plus un problème.

- « Sean », elle appuya sceptiquement ce nom, est un SDF. Enfin il l’était encore il y a quelques mois. Si jamais tu veux le retrouver, je pourrais t’aider.

Elle n’avait pas été très sociable durant cette période mais elle savait à qui s’adresser pour avoir des informations.

- Quant à elle, fit Maxime avec un mouvement du menton vers l’extrémité du couloir. Je veux que tu me laisses lui parler. Qu’on soit clair, je compte la droguer pour savoir à quel point elle est dangereuse et, si jamais effectivement elle est cinglée au point de vouloir tout révéler …

Elle laissa sa phrase en suspend. Aurait-elle le courage de lui tirer elle-même une balle dans la tête ? Peut-être pas… Mais il faudrait la faire taire, de ça elle était sûre.
Revenir en haut Aller en bas
Aaron O'Hara

Aaron O'Hara
Superman au rabais





Messages : 11482

All about you
Your secret life:
Disponibilité:


♦ In#2 ♦ « One Way or another, I'm gonna find ya'» [Terminé] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: ♦ In#2 ♦ « One Way or another, I'm gonna find ya'» [Terminé]   ♦ In#2 ♦ « One Way or another, I'm gonna find ya'» [Terminé] - Page 2 Icon_minitimeJeu 10 Mar - 16:33

J'avais retrouvé mon calme, malgré toutes les remarques insolentes de Robinson. Après tout, elle était en position de faiblesse et ainsi, elle devait croire qu'elle avait encore un peu de dignité et d'influence.
Pauvre fille.
Je n'avais plus aucune compassion pour elle. Elle ne comprenait pas, ne comprendrait jamais et elle mettait Genome en danger. Oui, elle allait partir puisque c'était ce qu'elle souhaitait par-dessus tout. Elle allait dégager bien vite, je lui épargnerais avec regrets le coup de pied bien placé qui pourrait accélérer son départ et nous serions tranquille pour quelques jours. Savait-elle seulement à quoi elle s'exposait ? Sûrement pas mais tant pis. J'avais bien entendu exagéré quand j'avais parlé de Genetic et de sa tête mise à prix, mais en y réfléchissant un peu mieux, c'était ce qui allait se passer. Harwell l'avait bien vue et il connaissait son nom puisque à peu près tout le monde avait eu le droit d'entendre chacun des noms des personnes présentes dans les vestiaires du gymnase prononcés. Qu'elle parte. Elle reviendrait bien vite la queue entre les jambes.

Avant de refermer la porte de ses "quartiers" derrière elle, je me penchai vers Robinson pour remettre les horloges à l'heure : « Pour ton information personnelle, personne n'est payé ici : tout se fait sur la base du volontariat. La rémunération aide simplement les personnes en difficulté et ça n'a rien à voir avec une sorte de relation professionnelle. Si ton pote est facilement entré et sorti, c'est uniquement parce que Genome n'est pas sécurisé de façon trop importante : il faut que les personnes dans le besoin puisse nous joindre en cas de problèmes. » Je lui jetai malgré un regard plein de dédain et d'ironie. « Mais je comprends bien que tu aies du mal à saisir comment on fonctionne : toi toi et toi sont tes seuls centres d'intérêts. Je suis certain que le mot "altruisme" n'existe chez toi que lorsque tu sers ta merde à ceux pour qui tu bosses. » Et sans même attendre de réponse, je sortis et refermai la porte à clé.

Je fus immédiatement rejoint par Max. Sa réaction face à tout ça avait été étonnante : elle semblait réellement prête à aider. J'avais senti chez elle quelque chose de différent le jour de notre rencontre mais j'étais loin de m'imaginer qu'un jour, elle lutterait avec nous. Enfin, là, elle était encore convalescente donc elle restait ici pour se faire soigner. Seulement, elle trainait beaucoup dans la zone travaux, recherches et surveillances et semblait s'intéresser de près à ce que nous faisions. Simple curiosité ou réel intérêt ? Pour l'instant, mon avis était presque simple : elle voulait savoir comment elle pourrait facilement sauver sa peau une fois sortie. Même si elle avait quelque chose d'irritant et une attitude sauvage, j'appréciais presque sa présence ici. Elle ne parlait pas pour rien et ne cherchait en aucun cas à s'attirer la sympathie ou la pitié des autres : j'aimais ça.

Droguer Robinson ? Alléluia.
Pourquoi n'y avais-je pas pensé avant ? Ses piaillements nous auraient ainsi été épargnés depuis longtemps déjà. La française semblait visiblement inquiète : elle croyait comme moi qu'il fallait se méfier de Robinson. Mais là où je voyais en elle une gamine qui voulait jouer dans la cours des grands, elle voyait une sorte de terroriste de l'information. Peut-être était-elle lus proche que moi de la réalité. En tout cas, son idée me plaisait. Tout comme son aide. « Ne t'en fais pas, elle va bientôt dégager. Son clébard veut la récupérer ? Il va être servi. En attendant, je te laisse carte blanche en ce qui la concerne : elle est ton "hôte". » Je ne pus m'empêcher de sourire : je me doutais bien que Nell Robinson risquait fort de regrettait ma présence maintenant qu'elle serait à la charge de Maxime. « Tu fais partie intégrante de toute cette histoire maintenant : je te tiendrai au courant de la suite. Là, je vais libérer les types que tu as trouvés bâillonnés tout à l'heure. Dès que tu as fini avec Robinson, viens me voir. » Je lui tendis un double de la clé qui ouvrait la porte de Robinson, double que j'avais bien fait de garder sur moi finalement.

Je tournai les talons, toujours ce sourire affiché sur mon visage : Genome accueillait vraiment toutes sortes de personnalités et c'était très intéressant comme histoire...

Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé







♦ In#2 ♦ « One Way or another, I'm gonna find ya'» [Terminé] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: ♦ In#2 ♦ « One Way or another, I'm gonna find ya'» [Terminé]   ♦ In#2 ♦ « One Way or another, I'm gonna find ya'» [Terminé] - Page 2 Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

♦ In#2 ♦ « One Way or another, I'm gonna find ya'» [Terminé]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

 Sujets similaires

-
» ♦ In#2 ♦ « One Way or another, I'm gonna find ya'» || 2ème Partie [Terminé]
» So why do I try, I know I'm gonna fall down [Terminé]
» Find out what we're made of
» S.O.S Doctor Flowers ! [Terminé]
» Do you need some help ? [Terminé]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
EVOLUTION :: GENOME GROUND ZERO :: GENOME ARCHIVES-