Andrew Myers
Je suis l'alpha et l'oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin.
© Kagawule | ؏ NOM ؏ Myers ؏ PRENOMS ؏ Andrew ؏ DATE DE NAISSANCE ؏ 19 Mars 1980 ؏ EMPLOI/ETUDES ؏ Master en économie. Très peu utile désormais. ؏ GROUPE & RÔLE ؏ Homme de terrain de l’Agence. Plus couramment : homme de main de l’Agence. ؏ POURQUOI CE GROUPE ؏ Sentiment de solitude et d’incompréhension autant vis-à-vis de lui-même que de son pouvoir. ؏ STATUT SOCIAL ؏ Dépend des contrats. On peut dire qu’il sait où loger, a de quoi se nourrir et n’a pas à se préoccuper de savoir s’il va terminer le mois ou pas.
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؏ CARACTÈRE & PHYSIQUE ؏
Andrew est beau garçon et ça c’est indéniable. Il a le petit côté rocker en costard qui fait fantasmer toutes les collégiennes, et cela lui valut un certain succès au lycée. Mais maintenant, à part les serveuses de resto perdu et les fermières ne connaissant rien au monde urbain, il ne choppe plus rien aussi facilement. Ainsi, même si sa crinière noire et son visage carré ravagent toujours autant, il doit user de tous ses atouts pour pouvoir séduire : son mètre 79 ; ses 80 kilos de peau et de muscles– compréhensible vu le temps qu’il passe à nettoyer, assassiner, s’enfuir en courant – ou encore ses yeux vert bouteille. Bref, tout son attirail de parfait séducteur pour obtenir les numéros des donzelles et passer des nuits au chaud. Pour passer inaperçu lors de ses déplacements, de ses entrées et sorties dans des lieux sordides le costume cravate est de mise. Toujours sombre et sur mesure, cela peut lui donner accès à des endroits aussi bien malfamés que huppés en fonction des besoins de l’Agence. Ses Ray Ban Aviator ne le quittent jamais, étant passe partout ; sans oublier qu’elles sont un peu son fétiche.
Du côté du caractère, Andrew est un homme libre. Affranchi de tout lien social, sans ami connu ou alors, il n’en a pas connaissance et par-dessus tout loyal à l’Agence. Ses décisions censées, sont plus ou moins régies par ses supérieurs. Certains pensent que ce n’est qu’un fer valoir, une main armée et un prolétaire des bas-fonds et ils ont bien raison. Sa vie l’a endurci, son boulot l’a perfectionné. Ainsi, si Andy – son petit surnom huhuhu – agit toujours sous les ordres de l’Agence, il n’en est pas moins doté d’une conscience propre qui lui empêche de tuer tout être innocent et ne méritant pas la mort ; n’étant pas du genre à dégainer le premier quand cela n’est pas nécessaire. Le meurtre est la dernière des options dans les situations ; il préfèrera faire délirer sa cible pour lui faire oublier son passage et l’assommer que de la tuer. Nul besoin de tuer tout l’élevage s’il n’y a qu’un chien enragé. Si il y est contraint, auquel cas on l’aurait reconnu, il ne peut pas s’échapper ou ne peut faire délirer la personne et si l’Agence pouvant être mise en danger : il dégainera et tirera pour tuer.
Il n’est pas défenseur de la possible rédemption et du pardon divin, il sait bien que si l’Agence lui a ordonné de le faire c’est qu’elle est persuadée que cet acte pourra changer les choses. Toujours calme en toutes situations, apte à mettre les mains dans le cambouis et à se salir pour une vie qui lui plait, un homme à tout faire et un esprit asservi, il a tout fait et fera toujours tout pour protéger l’Agence.
؏ CAPACITÉ ؏
Délires hallucinatoires : Andrew va devenir le centre principal de vos peurs. J’explique. Pour activer ce pouvoir il va lui falloir deux choses : Un contact physique et visuel avec la personne visé. Il doit maintenir ça en permanence. Dès lors, la personne se retrouvera à affronter sa plus grande peur. Il peut s’agir d’une sensation de noyade, d’une chute libre ou même du noir le plus complet. Cela dure qu’une quinzaine de secondes, et bien que cela ne soit peu dans le monde réel, dans celui du délire, ça parait durer une heure entière : une heure à affronter votre plus grande peur sans réel moyen d’y échapper.
Les réactions peuvent être différentes selon les personnes ; incapacité à se mouvoir ou convulsions, cri strident ou silence complet. Elles peuvent même se mordre la langue sans faire exprès dans le délire, rien n’est prévisible et chaque personne réagira différemment, ce qui rend la tâche bien compliquée pour Andy qui doit veiller à tout si il doit passer inaperçu et sans éveiller les soupçons, des bleus –liés aux convulsions si la personne se met à trembler de tout son être et à se cogner contre ce qui l’entoure- apparaissant subitement pourraient aider une personne à se remémorer les évènements s’étant déroulés peu avant leur micro-sommeil.
Le délire débute à peu près instantanément après le contact visuel et physique, mais il va crescendo. Pour un claustrophobe, il sentira les murs se rapprocher, petit à petit, sans être capable d’y faire quoi que ce soit. Pour un ablutophobe, il sentira l’eau monter depuis ses semelles progressivement. Un acrophobe commencera par sentir l’air dans sa nuque avant de contempler la vue depuis le haut d’un gratte-ciel par exemple.
Le sujet ne ressent pas les effets du temps. Quelques secondes peuvent s’écouler, il peut en sembler des minutes entières dans le délire. Aucune séquelle mentale n’est laissée, la victime se réveille comme si elle s’était endormie debout pendant un court instant. Pour Andrew c’est une autre paire de manches. Il écope d’un bon mal au crâne, voire de vomissements si la personne résiste à son délire. Pire encore, il peut se retrouver coincé dans le délire de la personne ; ou y ajouter sa propre part de psychose : Il a une peur bleue des clowns. Dès lors que la plus grande peur d’Andrew entre dans le délire, la cible peut utiliser cette faille pour s’en sortir, le rire étant l’arme la plus puissante pour se sortir d’un mauvais rêve. Andrew se retrouve quant à lui pris à son propre piège, et peut rester bloqué dans son cauchemar pendant des minutes voire une heure entière. Une heure, immobile et complètement paralysé par la peur, en attendant que quelqu’un vous réveille, pendant que vous vous faites courser par des gens bariolés de maquillages dans des vêtements extravagants à essayer de vous tuer.
S’il « terrorise » quelqu’un en plein public, il doit généralement prendre ses jambes à son cou, car si le délire ne laisse aucune trace dans l’esprit de la personne, le visage d’Andrew lui peut rester à force d’être observé. La dernière vision avant de s'être endormi, une image résiduelle qui bien qu'estompée par le délire, pourrait être utilisée pour l'identifier.
Après avoir rompu le délire, la capacité d’Andy est indisponible pendant quelques heures, voire une journée s’il a poussé le délire à son paroxysme ( une trentaine de secondes étant la plus grande période jamais tenue à ce jour, équivalent à 2 à 3heures de délire ). Le prochain délire sera moins violent s'il ne s'est pas reposé. Il peut même se transformer en spectacle comique. Une simple claque sur le visage suffit à briser le délire. Un bruit sourd, une secousse. Comme si on vous sortait d'un rêve. Lorsqu'il est coincé dans le délire de la personne, Andrew est tout simplement obligé d'attendre. Il doit chercher dans l'univers de la personne
On peut imaginer qu’avec le temps cette période d’indisponibilité se réduira, ou que le besoin essentiel de contact physique ou visuel disparaîtra : Peut-être sera-t-il capable d’insuffler la peur rien que par un simple regard échangé ou par une main sur l’épaule ? Nous en sommes encore bien loin.
؏ HISTOIRE ؏
"Qu’est-ce que je suis fier de mon travail. Je suis le travailleur de l’ombre. La main sombre dans le noir qui œuvre pour que tout se déroule comme prévu et que rien ne trouble la paix.
J’ai vécu une enfance classique. Etudes forcées par mes parents ; étant assez associable mon don ne s’est pas manifesté très tôt. Je détestais les contacts physiques et cela m’a tenu éloigné des réunions sportives, nightclubs et autres frivolités du genre jusqu’à mes 20 ans. Ce fut lors de ma première altercation avec un vrai trou du cul au détour d’une ruelle avant d’arriver chez moi que je compris que quelque chose clochait avec ma personne. Alors qu’il me tenait fermement par le col, j’ai agrippé ses mains et je l’ai
senti.
Ses yeux se dilataient progressivement, et il ne semblait pas pouvoir quitter mon regard. Il m’avait menacé il y a quelques instants de me battre à mort si je ne lui remettais pas tout ce que j’avais sur moi il y’a quelques secondes, et là je sentais ses genoux tremblaient contre les miens alors que j’étais appuyé contre un mur. Je tenais fermement ses mains, et mon regard ne semblait pas pouvoir quitter le sien non plus. Ses grands yeux tout écarquillés semblaient quémander mon pardon, et après quelques secondes il s’écroula sur le sol, inconscient.
Je fuis aussi vite que je pu. Il avait dû faire une attaque c’était la seule explication. Je ne voyais rien d’autre. Même si c’était peu logique, faire une attaque alors qu’on est l’agresseur ; il devait être un bien piètre agresseur dans ce cas. La lie du crime organisé. Mais après tout, tout pouvait arriver dans une vie. Froussard comme je l’étais à l’époque j’ai utilisé son portable pour appeler une ambulance et je suis parti. Je n’avais pas compris le principe, le processus, ni ce que ça allait engendrer, mais ça allait très vite venir. Après cette péripétie, je me suis senti beaucoup plus fragile les jours qui suivirent, comme si le mal me guettait à chaque instant. Mais j’étais loin de me douter qu’après cet appel aux urgences, j’allais être très vite déniché par ceux qui savent où regarder.
Mon agresseur criait partout et à qui voulait l’entendre à l’hôpital que la personne qui lui avait fait ça était le diable incarné. Qu’il avait vu des choses qui auraient pu aliéner le plus sain des esprits. Ayant très vite quitté les lieux de l’altercation, rien ne pouvait remonter à moi. Mais de mon côté, toutes ces histoires de télépathie, de contrôle de personnes par la pensée, commençaient à prendre une nouvelle dimension. Et si j’étais aussi l’un deux ? Une de ces personnes se prétendant capable de tordre un objet rien qu’à la force de mes neurones, sans aucune action extérieure ? Mes recherches sur le Net ne donnèrent aucunes suites, juste quelques histoires abracadabrantes sur des personnes capables de léviter, de plier des barres de fer juste en les regardant, et autres choses incroyables encore. Je me doutais bien qu’il y avait une part de vérité dans ces histoires disséminées sur la toile, j’étais encore loin d’imaginer qu’avec tous ces mots-clefs entrés sur les différents moteurs de recherches, tous ces sites consultés, il était aisé pour le plus médiocre des hackers de retrouver ma trace, et de faire le lien entre ce qui m’était arrivé ; ma première fois, l’apparition de mon don, et ce qui passait actuellement ; un esprit torturé par un manque de réponse flagrante.
L’Agence m’approcha peu après la fin de mon master. Comme si c’était un signe divin pour me dire que faire après. Ils comprenaient très bien que je n’étais pas dangereux, que je ne voulais blesser personne car je n’avais plus tenté d’utiliser mon don mais que j’étais avide de réponses, de compréhension. Je pris vite la décision de ne pas rester seul plus longtemps ; le décès de mon père suite à son diabète quelques temps plus tôt, suivi du suicide de ma mère face à la dépression me firent quitter ma ville de naissance et à rejoindre le QG de l’Agence à Los Angeles, tout comme mon envie d’en savoir plus et d’être entouré de personnes qui comprenaient que je n’étais pas un danger mais plutôt un bateau perdu seul en mer qui n’attendait qu’une chose : arriver à bon port. Je n’avais plus de famille, et n’ayant jamais été très proches de ma famille germaine, rien ne me retenait ici.
Je pris rapidement goût aux petits boulots qu’on me proposait. Suivre quelqu’un, intimider, tuer aussi parfois, même si cela ne me plaisait pas au plus point, je ne posais pas de questions. Personne ne savait ce qu’on était, et j’étais persuadé que les idéaux de l’Agence nous permettraient d’avancer et d’être un jour au centre de tout sans que personne ne s’en rende compte. Et j’eus raison. On me demanda d’infiltrer un cabinet d’avocat qui se devait de défendre un important homme politique qui avait quelques démêlés avec la justice au sujet d’un meurtre qu’il aurait – ou pas – commis, sous l’identité d’un jeune avocat très prometteur recommandé par une des plus hautes écoles. Des semaines passèrent où je dus faire semblant de collaborer avec eux, pour pouvoir assister aux réunions entre l’avocat de ma cible et elle-même. Je les entendais discuter, dire ouvertement à son avocat de verser des pots de vins énormes pour que l’histoire se règle au plus vite, sachant pertinemment qu’il ne serait pas accusé par manque de preuves dont il s’était déjà occupé. Si j’avais porté un micro sur moi j’aurais pu le faire arrêter des centaines de fois. Je voyais là la perfidie humaine, le genre d’homme qui se croyait au-dessus des lois, de tout. Ce n’était pas un meurtre à proprement parler, c’était une vengeance, une vendetta contre l’Humanité qui ne méritait pas d’être peuplée de vils mécréants tels que lui.
Son assassinat fut très rapide. Une petite piqure de ricine au niveau du pubis alors qu’il était à l’urinoir du cabinet. Je quittai le cabinet avant même que les gens ne s’aperçoivent qu’il avait trépassé. L’Agence s’occupa de détruire toutes traces de mon passage en tant qu’employé, je n’avais jamais existé et je n’existais plus sous cette identité. Quelques semaines plus tard je reçu ma prochaine mission, escorter une gamine de chez elle à un endroit plus apte à la protéger. Je voyais bien que l’Agence, ou plutôt Mr Cristiani, ne voulait que la sécurité et l’ordre. Un homme seul ne pouvait s’occuper de tout, il avait besoin de nous, et nous de lui. La plus infime des brises peut déclencher une avalanche, tandis que le plus puissant des ouragans pourrait faire rire un roseau. Nous étions l’effet papillon, un soupir lâché d’un bout de la Terre qui arrivait en tornade."
؏ PROJETS & ESPÉRANCES ؏
"J’espère de tout cœur pouvoir continuer à servir l’Agence. Je ne désire ni promotion, ni traitement de faveur. Tout simplement être reconnu et félicité pour mon travail bien fait ou au contraire, pointé du doigt et méprisé s’il m’arrivait d’échouer lamentablement. Ma vie n’était pas bien passionnante avant mon arrivée parmi eux ; et je doute qu’elle ne le devienne encore plus si je les quittais. Ma place est ici et c’est ici que je veux rester. Pour moi, je ne suis pas né dans une petite banlieue de New York, mais ici, à mon arrivée à Los Angeles avec eux. 'Vivre et mourir à L.A' disait Tupac Amaru Shakur . Vivre et mourir pour l’Agence."
© Kagawule | ؏ PSEUDO ؏ Iron ؏ ÂGE ؏ 20 ans tout pile ؏ AVATAR ؏ Tyler Hoeclin ؏ CODE DU REGLEMENT ؏- Spoiler:
validé par Sonny ؏ EXPERIENCE RP ؏ Peu ؏ DISPONIBILITE ؏ Souvent ؏ SOUHAITEZ-VOUS UN PARRAINAGE ? ؏ Si possible, afin de juger ma fiche et de me donner les premières impressions vis-à-vis de la description du don qui me semble correcte mais pourrait paraître grobill ؏ OU AVEZ-VOUS DÉCOUVERT LE FORUM ? ؏ Au détour d’une disserte ؏ VOTRE AVIS ؏ Sur le forum ? Très beau *_*
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