Le membre 'Dakota R. Cooper' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Précision attaque' :

On ne s'habitue pas au bruit d'un coup de feu. Chaque fois que je perçois une de ces détonations mon cœur a comme un raté. Sauf que je ne peux pas me permettre de m'asseoir dans un coin en me bouchant les oreilles et en espérant que les méchants vont disparaitre comme par enchantement. On est dans une sacrée panade. Je ne pense qu'à deux choses : protéger nos peaux et celles des autres membres. Mon instinct me souffle juste de me barrer d'ici, et y a cette autre petite voix agaçante qui me radote que je ne peux pas tourner le dos une seconde fois à ces gens. Foutue conscience de merde ! Bon : analyser, réfléchir puis agir. Je voudrais trouver un moyen de nous garder en vie Meira et moi-même. Les flics sont censés être formés pour gérer ce genre de situation et je n'ai pas le temps de m'inquiéter pour eux. Pendant qu'ils se dépatouillent de leurs conflits, on a une toute petite fenêtre pour effacer certains éléments qui pourraient permettre de trouver les autres ou ce qu'on fabrique ici. Même si à deux nous sommes plus fortes, je ne vois pas d'autres solutions que de nous séparer pour gérer les deux sources d'informations à cet étage. La voix de Brennen me sort de mes pensées. Je me penche pour regarder ce que fait monsieur FBI. Par chance il va fouiner dans la mauvaise pièce. Je me tourne donc vers ma comparse de Genome.

- Tu devrais filer dans la salle des machines. Débrouille-toi comme tu veux pour les empêcher de mettre la main sur les fichiers d'Anna. Et enferme-toi aussi bien que tu peux. Je vais m'occuper des archives de mon côté.    

Pas le temps de discuter, je me dirige au pas de course vers la pièce que j'ai mentionné. Je ne sais pas si notre cyber génie protège ses fichiers, la connaissant j'imagine que oui mais on ne sait jamais. Et avec un peu de chance, Meira sera à l'abri là-dedans. Pour moi ce sera plus compliqué. Sans m'assurer qu'elle est ou non sur mes talons, je fonce. En passant devant la seconde porte de la Grandroom, celle qui se trouve juste en face de la pièce où je me rends, j'aperçois le policier qui tombe comme au ralenti. Mon cœur se serre. Je marque une hésitation, je voudrais l'aider comme il a essayé de nous aider. Je pousse un peu plus la porte et constate qu'il a pris une balle en pleine tête. Je ne peux rien pour lui, c'est sûr. Je n'ai plus qu'à m'occuper de ce que j'ai à faire. Ce qui m'ennuie c'est que j'ignore ce que va faire la brune qui reste. L'autre est blessée, je ne sais pas si elle a eu son compte avec les deux tirs… Je me surprends moi-même de ne pas être obnubilée par l'idée de sauver ma peau. Si un jour on m'avait dit que je jouerais les héroïnes, je serais sans doute tombée morte de rire.

Purée je ne pensais pas que c'était autant le bordel dans les archives. Y a plein de cartons partout empilés. J'essaie de repérer les plus importants, les plus compromettants. J'agis au plus vite et j'en attrape deux, je sauverai ce que je peux ou détruirai plutôt. Direction les toilettes juste à côté en vérifiant ce que font les autres : personne. Et je noie la paperasse dans les petits coins. Le papier  plein d'encre et l'eau ne sont pas de grands amis.

Ca s'engueule sévère juste à côté. Méira commence un peu un comprendre - même si à vrai dire elle se moque assez de ce genre d'histoire pour le moment. Cette Dakota et ce flic ont été ensemble, c'est pas possible autrement ! Ils s'envoient tant de haine à la figure qu'ils ont été liés d'une façon ou d'une autre dans le passé. La blondinette se focalise sur toutes ces voix. Après tout, derrière cette étagère, Addison et elle ont un petit temps de répit, et vu comment ça s'engueule sec juste à côté, on les oublie presque. Voilà un atout de taille.

D'ailleurs, en parlant d'atout, Addison ne met pas longtemps à comprendre l'avantage qui s'offre à elles et se tourne vers Méira pour lui indiquer la marche à suivre : sa collègue ira aux archives détruire les dossiers, Méira devait rejoindre la salle des machines. Est-ce qu'il y aura quelqu'un pour les aider ? Dans les couloirs, les salles ? C'est dingue ça, c'est comme si elles étaient totalement seules, livrées à elles-mêmes. C'est très étrange comme situation, voilà un plan que Genome n'avait sûrement pas prévu, parce que personne n'est prêt. Surtout pas Méira, qui ne sait pas se servir d'une arme encore. Les entraînements sont la prochaine étape, mais avec le virus, la blondinette avait du pain sur la planche. Elle est médecin, pas militaire. N'empêche qu'à ce moment précis, elle préfère encore être militaire. Médecin au milieu des ennemis, comment vous dire que c'est inutile ...

Alors que Méira et Addison s'avancent vers la sortie de la Grand'Room, un coup de feu retentit de nouveau. Décidément, ce sont des fous de la gâchette ! La jeune femme se retourne et découvre le flic, allongé par terre, un balle en pleine tête. Elle en perd son souffle l'espace de quelques secondes. Le seul qui semblait à peu près de leur côté vient de se faire exploser la cervelle par Dakota. Malgré ses blessures, elle est précise. Méira en a froid dans le dos. Comment peuvent-elles, Addison et elle, échapper à cette furie ? ... La blondinette reprend sa respiration et se faufile dans le couloir, suivant Addison de près.

Une fois sortie, chacune se dirige vers la pièce qui la concerne. Méira jette un dernière coup d'oeil derrière elle : personne en vue. Elle ouvre la porte de la salle des machine, s'y engouffre et referme tout de suite derrière elle. La jeune femme reprend son souffle, dos contre la porte, les yeux fermés. Il faut trouver un moyen de bloquer cette porte ... Elle rouvre les yeux et détaille la pièce. Elle trouve une sorte d'étagère, faisant sa taille - pas bien grande - mais qu'elle peut pousser seule, ce qu'elle fait immédiatement. Elle dirige avec quelques difficultés l'armoire pour la mettre contre la porte. Ce n'est pas la protection de folie, mais ça fait gagner du temps.

Les fichiers d'Anna ... Méira n'est pas trop nulle en informatique, mais ce n'est pas non plus une hacker ... La blondinette soupire et s'installe devant l'ordinateur, placé dans un coin de la pièce. Elle parcourt les fichiers rapidement et arrive à trouver les plus compromettant. Un mot de passe est nécessaire pour les ouvrir - bah oui forcément ... N'empêche qu'à Genetic ils ont sûrement des génis ...
Bon. Autre solution. Méira tourne autour d'elle, cherchant des outils. Elle trouve entre temps une sorte de pied de biche - qu'est-ce que ça pouvait bien faire dans cette pièce ? Elle farfouille dans l'armoire qui bloque la porte et fini par trouver un tourne vis. Elle esquisse un sourire, exactement ce qui lui faut !
Elle dévisse les visses de la tour et ouvre l'animal mécanique. Elle jette un oeil et reconnaît le disque dur. Satisfaite, Méira prend place sur la chaise, les yeux rivés sur la porte - enfin l'étagère surtout, l'ordinateur étant placé contre le mur de la porte. Si l'étagère bouge, Méira le saura tout de suite - et ça la protégera temporairement des balles qui pourraient sortir de cette porte ...

Si quelqu'un du côté ennemi tente d'entrer ici, Méira explosera le disque dur. Elle serre le pied de biche avec détermination. Elle lance une pensée à Addison, en espérant que tout se passe bien de son côté. Et où sont les autres ? Quand ce cauchemar prendra-t-il fin ?

Le membre 'Addison Atkins' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

#1 'Précision attaque' :


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#2 'Oui/Non' :

Méira reste assise, les yeux rivés sur la porte, et la peur au ventre. Elle appréhende une entrée surprise. Elle n'a pas vraiment envie de voir cette poignée ou l'étagère bouger. Elle ne se sentait pas des masses en sécurité, avec ce pied de biche entre les mains. A part réussir à détruire un disque dur, elle ne serait sûrement pas capable de planter ce truc dans quelqu'un. Elle n'a jamais blessé personne, jamais tué personne. La jeune femme connaissait les risques, mais maintenant qu'elle se trouve dans le danger, elle se rend compte que de devoir tuer pour survivre est bien plus compliqué qu'elle ne l'aurait pensé. C'est ça le problème. Enfermée seule dans cette pièce, elle a le temps de se rendre compte, de cogiter. Face au danger, dans un moment présent, on ne réfléchit pas, on agit. Là, elle a le temps de penser et de repenser les différents scénarios.

Et c'est là que ça arrive. Seconde explosion. Cette fois, c'était tout près d'ici. Méira se fait expulsé de sa chaise et l'écran de l'ordinateur tombe et s'explose par terre. Les quelques affaires dans les étagères s'écroulent, une bibliothèque s'écroule même à son tour sur le sol. Méira se met en position du fœtus, tachant de se protéger au mieux des débris.

Une fois l'explosion passée, Méira relève la tête. Quelques bouts d'écran lui ont écorché le visage, mais elle n'a pas de blessure grave. Elle récupère son pied de biche, un peu perdue. La porte n'a pas bougé, l'étagère est restée à sa place - bien qu'il manque quelques bibelots. La jeune femme se laisse retombée sur la chaise. La tour de l'ordinateur est tombée sur le côté, mais n'a rien de cassé. La blondinette remet l'engin en place et attend de nouveau. Qu'est-ce qui se passe encore ? Et Addison, est-ce qu'elle va bien ?

La panique ne tarde pas à gagner ceux qui se trouvent dans les locaux de Genome. Les sorties sont bloquées, beaucoup se sentent pris au piège comme des rats. Les explosions retentissent à tous les niveaux, fragilisant la bâtisse et faisant des victimes de plus en plus nombreuses. Seuls les membres de Genetic gardent leur calme. Ils ont un coup d'avance et un plan bien ficelé pour sortir d'ici. Seulement les choses ne se déroulent pas toujours telles qu'on les prévoie. Et tandis que le mutant amplificateur mêle son pouvoir à celui du téléporteur pour rapatrier les membres de leur groupe, ils englobent sans le vouloir presque la totalité des êtres vivants se trouvant dans le quartier général. Tous se retrouvent à l'extérieur en un battement de cils, un peu désorientés.

Les membres de Genome profitent de l'aubaine pour fuir sans demander leur reste dans la panique la plus complète. Ils sont imités par tous ceux qui se sont trouvés mêlés à cette histoire sans avoir rien demandé, certains aidant les blessés à partir. La chance se trouve surtout du côté de ceux qui allaient être faits prisonniers, Lorsque le pouvoir de téléportation s'est activé, ils ont été séparé de leurs poursuivants. Ils en profitent pour quitter les lieux au plus vite. Les secours ne tardent pas à arriver, venant en aide aux personnes inconscientes ou nécessitant des soins urgents.

L'évacuation des agents de Genetic se fait rapidement et dans l'ordre. Des véhicules se chargent de ramener les membres jusqu'aux locaux du groupe où les blessés sont pris en charge par le personnel médical. Seule Kate Reynolds est conduite à l’hôpital en urgences puisqu'elle est sur le point d'accoucher. Les exécutants missionnés par l'Agence regagnent également leur base, par leurs propres moyens. Ils ont pour consigne de faire leur rapport au plus vite. L'absence de Brennen Meade ne passe pas inaperçue. Snow P. Boomer relate sa mort, il a été tué par Dakota R. Cooper d'une balle en pleine tête. Remington Pillsbury a de son côté réglé le sort d'Adam Spine, membre de Genome.

Ces noms s'ajoutent à la longue liste des cadavres qui seront trouvés au fil des jours de recherches dans les décombres du bâtiment. Ainsi, Dean S. Swofford, Soraya Stanton et Pandora R. Stonem ont été identifié comme victimes de l'effondrement parmi les rangs de Genome. Genetic de son côté déplorera la perte de Rose McAllister et de Thalia Thompson qui ont perdu la vie dans les mêmes circonstances. Crow Merill et Shawn Riordan Jr qui se sont retrouvés au beau milieu d'un bâtiment inconnu sans en comprendre la raison, figurent tous deux parmi les pertes de cette sombre journée. Ils ont tenté de fuir sans trouver d'issue possible alors que retentissaient les premières explosions. Ils se sont jetés par la fenêtre du quatrième étage et n'ont pas survécu aux blessures provoquées par la chute.  Ross Mc Gregor et Elias J. Climber viennent tous deux de perdre un fils en cette triste journée. Indio Climber a péri lors d'une des explosions. Le plafond s'est écroulé sur lui, enfouissant le petit être sous de lourds blocs de matière enflammée et le tuant sur le coup. De son côté, Wyatt P. Callahan s'est sacrifié pour sauver un membre de Genome. En le poussant pour lui faire éviter l’effondrement d'un mur, il s'est lui même trouvé pris dessous.

Si certains se réjouissent de cette victoire, il en est beaucoup pour la trouver bien amère étant donné le prix du sang versé. Les uns pansent leurs blessures, les autres pleurent leurs proches tombés. Le quartier général de Genome n'est plus que ruines et bon nombre de ceux qui y voyaient un refuge se retrouvent à la rue. Mais s'il est bien une valeur chère à ce groupe, c'est la solidarité. Cette fin de journée en sera sans doute la preuve une fois de plus.