Alejandro Ciccelli
© &mily | ؏ NOM ؏ Ciccelli ؏ PRENOMS ؏ Alejandro Vito Leonardo ؏ DATE DE NAISSANCE ؏ 13 août 1969 (41 ans) ؏ EMPLOI/ETUDES ؏ Alejandro a obtenu son bac (diploma di maturità) avec mention en Italie. Il a d'abord observé les affaires de son père puis a très vite été amené à travailler dans les affaires de la famille Cristiani. Suite à la disparition tragique de sa femme, il a répondu à l'appel de son ami et s'est envolé pour les USA afin de se mettre définitivement à son service. Il enchaîne donc les missions pour le clan Cristiani avant de toucher l’héritage de sa femme qui lui permet d’acheter l’immeuble où il vit actuellement. Le rez-de-chaussée est devenu l'Araba Fenice, un bar en apparence, ou règne une atmosphère douteuse et tendue, pour les initiés, repère bien connu des mafieux de la ville, entre autre, qu’il tient d’une main de fer. La police évite autant se peut d'y fourrer son nez. Ils n'aiment pas bien avoir à faire à ces réseaux de mafieux au bras long. Ainsi, Alejandro règne en maître absolu des lieux.
Capo de The Agency, il gère le réseau d'informateurs de Cristiani et celui de la prostitution. Les deux derniers étages de son immeuble sont d'ailleurs réservés à ses "filles". En tout cas, les deux qui rapportent le plus durant les derniers mois. Celles qui ne font pas d'erreurs et dont la loyauté est assurée.
؏ GROUPE & RÔLE ؏ Alejandro est un Capo. Il gère tout ce qui concerne le service de renseignements de l’Agence. Peu importe l’information dont il s’agit, votre rémunération et votre message passeront par lui et par personne d’autre. Essayez de lui faire un coup tordu et vous le paierez au prix fort. Son bar est une couverture et sert également, entre autres, au blanchiment d'argent.
؏ POURQUOI CE GROUPE ؏ Il a l’entière confiance d’Anthony Cristiani qui est comme un frère pour lui, et ne la trahira pas, même s’il doit vous ficher une balle entre les deux yeux pour vous empêcher de parler. Par conséquent, il en sait plus que beaucoup sur l'organisation que n'importe qui, mais il ne cherchera pas à influencer son ami, se contentant de le conseiller s'il lui en fait la demande. Autrement, c'est une tombe. Il sait quelle est sa place et il s'y tient. Il est né pour ça. L’ascension sociale ne l'intéresse pas.
؏ STATUT SOCIAL ؏ aisé
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؏ CARACTÈRE & PHYSIQUE ؏
Il paraît que je ne suis pas quelqu’un de facile à vivre, de dur, en affaire et dans la vie privée aussi, ma fille me le reproche souvent. Elle n’a pas complètement tort cela dit. Je me dois de l’être, je ne sais pas faire autrement, c’est mon rôle de père, de chef de famille et je veux ce qu’il y a de mieux pour ma progéniture, qu’elle puisse compter sur moi, quoi qu’il arrive. J’ai la mentalité italienne, je suis l’Italie et toutes ses traditions. Thalya est ma vie, la prunelle de mes yeux, même si je ne suis pas doué pour le lui exprimer, je lui témoigne mon amour à ma façon, subviens à tout ses besoins, veille sur sa sécurité, même si pour cela, je dois la faire surveiller. On n’est jamais trop prudents avec ses enfants, et les soucis ne font qu’amplifier avec l’âge. Elle me donne de plus en plus de cheveux blancs, depuis qu’elle devient femme et qu’elle essaye de s’affirmer. Mais quoi qu’elle fasse, pour moi, elle restera toujours ma petite fille. C’est qu’elle a du caractère la petite ! Comme sa mère… et elle lui ressemble de plus en plus en grandissant, me rappelant mes erreurs et mes fautes passée. Je me dois de la protéger par tous les moyens.
J’ai des yeux et des oreilles dans toute la ville, et mon bar est connu, pas seulement pour la bière ou les vins qu’on y sert. La renommée des Ciccelli n’est plus à faire dans le milieu, tout comme celle des Cristiani. Ma réputation me précède, et les gens qui me connaissent, savent très bien à qui ils ont affaire, surtout dans le monde de la mafia. Ceux qui ne me connaissent pas encore, apprennent vite. Dans mon travail, je suis intraitable. Faites moi une crasse, menez moi en bateau et vous le payerez cher. Généralement, les gens ne me cherchent pas de noises, il vaut mieux pour eux. Je suis Italien, je suis sanguin, provoquez moi et vous ne viendrez pas vous plaindre des conséquences de mon courroux par la suite.
Je n’ai peur de rien, et quand j’ai décidé quelque chose, c’est comme cela et pas autrement. Si cela ne vous convient pas, vous finirez par être d’accord avec moi, vous verrez ! Je sais être très persuasif.
Je n’ai qu’une parole, et quand je vous la donne sur l’honneur, vous pouvez être sûrs que je ne reviendrais pas dessus, et que je la tiendrais, coute que coute.
Je suis le bras droit de Cristiani, et tous les renseignements passent par moi. Je sais tout, sur tout le monde, mais je suis une tombe. C’est d’ailleurs pour cela que j’ai la confiance absolue d’Anthony et je ne la trahirais pour rien au monde. Je lui suis éternellement redevable des services qu’il m’a rendu par le passé, et c’est de mon devoir que de lui rendre la pareille. Il est comme mon frère, il n’y a aucun secret entre nous, il fait partie de ma famille, ou c’est plutôt moi qui fait partie de la sienne. Nous sommes tous une grande famille.
Si vous ne m’avez pas encore assez bien cerné, vous me reconnaitrez rapidement. J’ai un physique qui ne s’oublie pas. Je suis Italien, et même si cela fait des années que je vis sur le continent américain, mon accent est ma fierté et illustre parfaitement mes origines. Je parle parfaitement l'américain, mais avec mes pairs et la famiglia, c'est Italien. Je suis un homme mûr, j’ai une carrure assez imposante, les cheveux coupés courts, les yeux marron et je porte souvent une barbe de trois jours. Il parait que je suis toujours aussi séduisant, même avec l'âge. Mais que voulez-vous ? c'est la classe Italienne ça ! On est réputés pour avoir le sang chaud, c'est bien connu.
Ma vue a tendance à décliner avec l’âge, alors j’alterne entre le port de lunettes et des lentilles de contact. Que dire ? Je ne suis pas quelqu’un de très souriant, de base, un peu bourru, certes. Mais je ne suis pas complètement inexpressif non plus, il suffit de bien me connaître, c'est tout. J’ai un style vestimentaire plutôt classique et sobre et si vous voulez me trouver, je suis généralement à mon bar l'Araba Fenice, si je n’y suis pas, c'est que j'ai sans doute mieux à faire, faites-moi demander si c'est urgent, mais ça a intérêt d'être pour une sacrée bonne raison ! En attendant, prenez un verre, faites comme chez vous et détendez-vous.
؏ CAPACITÉ ؏
Ouïe sur-développée. Je possède une ouïe plus développée que la moyenne, depuis très jeune. Ma capacité s’est déclenchée alors que je jouais dehors avec Anthony, lors de notre enfance. Je suis soudain devenu la proie de maux de crânes abominables, dus à un vacarme assourdissant de bruits, de voix entremêlées, résonnant telle une véritable cacophonie dans ma tête. Ce jour là, croyant que ma tête allait exploser, je n'ai pas compris ce qu’il m'arrivait. La douleur, tellement insoutenable, m'avait donné la nausée et fut la cause de ma perte de connaissance.
Tout d’abord, ma capacité se déclenchait n’importe où, n’importe comment. j'ai vite appris qu’il fallait que je m’isole quand cela se produisait, et le fait de m’enfermer plus ou moins longtemps dans le noir parvenait à me calmer, à atténuer mes maux, à me permettre de reprendre le contrôle. Peu à peu, je me suis rendu compte que je pouvais dissocier les sons que j'entendais, les bruits, des voix…
Je pu expérimenter et tester ma capacité pendant de nombreuses années et je parviens maintenant à la contrôler. Il m'arrive encore qu’elle se déclenche intempestivement, mais je sais comment faire en sorte de ne pas me laisser envahir par tous ces sons. J'ai appris à la déclencher de moi-même, à affiner mon ouïe afin de pouvoir dissocier chaque voix, les reconnaître et entendre distinctement les conversations quand je me concentre. Cela m'est très utile au quotidien dans mon métier d’informateur.
J'entends tout dans mon bar et peut séparer les sons pour ne me concentrer que sur une seule conversation. Mon périmètre d’action n’excède pas les vingt mètres quand je suis en forme, et la durée d’écoute varie en fonction de la distance à laquelle je me trouve et des obstacles susceptibles de se dresser entre moi et ma cible (une cloison par exemple). Si j'écoute une conversation à 20 mètres, je ne pourrais tenir que 10 minutes et serais en proie à de violentes migraines, de même que si une cloison me sépare de ma cible. La difficulté varie en fonction de l'isolation phonique des cloisons.
Si les protagonistes sont plus proches, je peux épier une conversation pendant 30 minutes maximum, les répercutions étant les mêmes que pour une distance plus grande, je serais obligé de m’isoler dans le noir afin d’atténuer ses maux de tête.
Je ne peux me concentrer que sur une conversation à la fois, tant que les protagonistes ne se mettent pas tous à parler en même temps. Il m'arrive de capter d'autres conversations en même temps, mais si je ne me concentre pas sur une seule en particulier, très vite, ma concentration est amoindrie, je m'expose alors à une perte de contrôle, une cacophonie insupportable de tous les sons et voix entremêlées, génératrices de malaise.
Je suis capable d’utiliser ma capacité trois fois dans la journée, mais je ne peux pas l’utiliser d’affilée. Si je m’amuse à user de mon ouïe développée alors que je viens à peine de me calmer, les maux de crânes récidiveraient encore plus violemment et nécessiteraient un nouvel isolement. Je dois attendre un minimum de deux heures entre chaque utilisation.
En vieillissant, Je sui de plus en plus victime d'acouphènes suite à l'utilisation prolongée de ma capacité, souvent immédiats, même après m'être calmé dans une pièce sombre. J'ai appris à vivre avec.
Je peux toutefois aller au-delà de mes limites, à mes risques et périls. Si je force trop, je finirais par perdre connaissance et les maux de tête pourrons persister plusieurs heures à mon réveil, voir même plusieurs jours. Cela pourrait aussi provoquer une incidence fâcheuse et irréversible sur mes tympans, comme l'amplification des acouphènes qui me pourrissent déjà bien la vie, ou encore des lésions de l'oreille interne. Je n’ai toutefois encore jamais poussé ma capacité jusque là.
؏ HISTOIRE ؏
Je m’étais rendu à la demeure des Cristiani, pour rendre visite à mon vieil ami afin de lui faire un rapport détaillé sur les récentes informations que j’avais récoltées au sujet de Gen&Tech et des moyens qu’ils semblaient avoir mis en œuvre pour négocier avec l’Agence. J’atteignis le petit salon sans encombre, j’étais un habitué des lieux et de la famille. Je connaissais tout le monde là bas, on me laissait aller librement dans la propriété, c’était un peu comme chez moi. Anthony me rejoignit bien vite et ordonna à sa sécurité rapprochée de nous laisser afin que nous puissions nous entretenir en privé. Nous avions à parler affaire. Une fois n’était pas coutume, Anthony, connaissant mes bonnes vieilles habitudes, m’avait proposé un verre de son meilleur Whisky et un cigare.
Pas mal de choses changeaient pour nous en ce moment. Anthony avait décidé qu’il était temps de faire sortir l’Agence de l’ombre, de revendiquer son existence et de faire sa place dans le monde mutant face aux groupes qu’étaient Genetic et Genome. L’agence prenait donc de l’ampleur, ce qui impactait directement mon réseau d’information qui se devait de se montrer à la hauteur des ambitions de mon frère. Je redoublais les contacts dans toute la ville, j’avais des yeux et des oreilles partout et ne laissais rien n’au hasard. Mes informateurs le savaient, j’étais intraitable. Rien ne devait m’échapper, je ne devais pas négliger la moindre information qui pourrait être décisive pour les projets d’Antony, et je ne laisserais personne lui mettre de bâtons dans les roues. Certains l’avaient appris, à leurs dépends. Valentino, pourtant un de nos proches collaborateurs, s’était montré réticent aux idée d’Anthony, et nous lui avions vite fait comprendre qui était le patron.
Puis nous avions dérivés sur la « famiglia ». Nous échangeâmes sur nos inquiétudes respectives à propos de Lucy et de Thalya, nos pupilles. Ma nièce était plus impliquée et plus concernée par l’Agence que ma propre fille, qui, beaucoup moins mature, s’était mise en tête l’idée saugrenue de faire carrière dans la mode. Un caprice d’ado qui lui passerait bientôt. Je la laissais faire pour l’instant, préparant le terrain à l’Agence pour le moment où elle révèlerait l’existence d’une capacité, afin de la protéger. Mais j’avais de plus en plus de mal à l’appréhender, à discuter avec elle, qui plus est, sa ressemblance de plus en plus troublante avec Livia ne me facilitait pas la tâche, je devais l’avouer. J’étais effrayé de sentir qu’elle m’échappait, qu’une distance s’instaurait entre nous. Ma petite fille… Je me devais d’être plus ferme avec elle, malgré ma crainte de répéter les erreurs que j’avais commises avec sa mère.
Anthony me rassura, me rappelant comment j’étais à son âge et qu’il fallait que jeunesse se fasse. J’avais été jeune et con, turbulent et bagarreur, j’avais roulé des mécaniques pour épater la gente féminine, mais je n’avais jamais été aussi insouciant. J’avais appris à mes dépends que faire le mariole ne m’apporterait rien d’autre que des emmerdes, et des séjours inutiles à l’hosto, qu’on ne faisait pas toujours ce qu’on voulait dans la vie, que je devais défendre l’honneur de ma famille coute que coute.
A l’âge de Thalya, je baignais déjà dans les sombres affaires de mon père, l’utilité de ma capacité me permettait de connaître les limites à ne pas franchir si je ne voulais pas payer le prix fort. Je ne posais jamais de question, je n’avais pas besoin. Les ignorants, en apparence, étaient bénis.
A son âge, j’avais plus de plomb dans la cervelle, j’étais déjà marié à l’amour de ma vie, et j’étais prêt à assumer mon rôle de père de famille. Je perdis mon père, qui lui, pour le coup, est mort après s’être vraiment pris du plomb dans le crâne, probablement après un règlement de compte avec un clan adverse, me laissant sur la paille. Il n’avait pas que des amis dans le milieu. Et c’est à cette époque que j’ai commencé à travailler pour Anthony, pour sauver mon honneur de chef de famille, subvenir aux besoins de ma femme et de ma fille, et laver le nom des Ciccelli.
Nous gardâmes tout deux le silence, sirotant nos verres. Ce qu’il s’était passé ensuite, nous ne l’évoquions plus jamais. C’était notre secret de famille. Anthony avait perdu sa femme, j’étais devenu le parrain de sa fille et l’avais prise à ma charge afin de l’élever comme ma propre fille. Puis Livia, ma femme, nous avait quittés. Tragique accident. C’était la version officielle. La seule chose que j’avais pu avouer à Thalya quand elle m’avait posé des questions à son sujet. Sujet tabou. Je ne m’en étais jamais remis. Je m’en voudrais toute ma vie.
Anthony m’avait soutenu comme un frère, je lui en serais éternellement reconnaissant. Il m’avait permis de continuer d’élever ma fille, lors de ma fuite aux Etats-Unis, en échange, je lui offrais mes bons et loyaux services en faisant ce que je savais faire de mieux, le trafic d’informations.
؏ PROJETS & ESPÉRANCES ؏
L'Agence est ma famille, je lui dois tout et j’en ai bien conscience. Ma vie appartient à Anthony et il le sait. Je ne le trahirais jamais.
Concernant Thalya, je suis inquiet. J’ai le sentiment que depuis quelques temps, elle prend ses distances avec moi. Nous ne nous parlons plus autant qu’avant et j’ai peur pour elle. J’ai fais redoubler sa surveillance afin d’assurer sa protection.
Elle n’a toujours montré aucun signe de possession d’une quelconque capacité, mais j’aimerais qu’elle intègre l’Agence. Je ne lui ai jamais rien caché. Elle connaît toute les ficelles et pourrait facilement prendre ma suite si elle le voulait. Je la formerais s’il le faut. Je ne serais pas éternel, et je sais que la Famiglia prendra soin d’elle pour peu qu’elle accepte de s’intéresser et de prendre part aux « affaires ».