Sujet: Liberté relative, sécurité à revoir ! [terminé] Ven 20 Déc - 12:57
22 Avril 2011
La liberté, une notion si abstraite et pourtant à laquelle nous sommes tellement attachés. Calista l'a finalement retrouvé pourtant tout lui semble différent. Elle a repris le travail, esquivant autant que possible les questions de ses collègues. La jeune femme n'a jamais été douée pour mentir. Il lui a fallu préparer ce qu'elle allait leur dire. Elle n'a rien trouvé de mieux que prétexter des problèmes de santé de sa tante, seule membre de sa famille dont elle soit proche. Personne ne lui a posé trop de questions soit parce qu'ils respectent sa discrétion naturelle, soit parce qu'ils s'en moquent au fond. Ce constat ne l'a pas vraiment chagriné, ce fut plutôt un soulagement d'éviter ce sujet épineux en s'embourbant dans ses mensonges. De toute façon elle a de plus gros chats à fouetter que l'indifférence de ses collaborateurs. Tout tourne dans sa tête et elle n'est pas fixée sur la décision qu'elle doit prendre. Peut-elle seulement espérer tenir tête à ces gens qui ont visiblement de gros moyens à leur disposition? Est-ce qu'elle doit fuir, s'effacer ici pour vivre loin de cette menace qu'elle sent planer sans cesse au-dessus de ses épaules? Elle en a perdu le sommeil en tous cas, ne s'estime même plus à l'abri dans son propre appartement puisqu'ils l'ont profané.
Tandis qu'elle hèle un taxi, elle ne peut s'empêcher de regarder autour d'elle en craignant qu'on la suive. Elle va virer paranoïaque à force d'avoir toujours l'impression qu'on épie ses moindres faits et gestes. L'assistante n'a aucun moyen de savoir s'il s'agit ou non d'un effet de son imagination. En tous cas elle n'est pas sereine. Elle n'a aucune idée de vers qui elle pourrait se tourner pour l'aider. Ce n'est pas un sujet que l'on peut aborder devant un psy sans se voir internée. Alors elle se tourne vers ce qui pourtant n'est pas du tout son domaine : la technologie. Cali a déjà bien du mal à utiliser son ordinateur personnel… Ce n'est pas qu'elle ne soit pas douée juste qu'elle préfère les bonnes vieilles lettres voir le téléphone. Elle est depuis longtemps dépassée par tous ces nouveaux gadgets et applications qui sortent chaque année. La possibilité de truffer son appartement de détecteurs ou autres caméras la rassurera au moins un peu. Le souci est qu'évidemment elle n'y connait strictement rien ! La brune a également évoqué la possibilité de déménager pour un endroit plus sûr. Est-ce que cela existe seulement à L.A.?
Le chauffeur la dépose à destination. Elle lui tend machinalement le montant de la course, toujours en pleine réflexion. Peut-elle se croire tranquille si toutefois elle se tient à carreaux et fait ce qu'on lui a demandé? Qui sont ces gens sur qui elle doit rechercher des informations et que leur arrivera-t-il si elle les fournit ? Qu'est ce qui se cache derrière ces noms mystérieux : Genome, l'Agence? L'assistante se sent vraiment désemparée. Elle pénètre dans la boutique d'une grande enseigne spécialisée dans la sécurité qui vend toutes sortes de gadgets et d'alarmes. Elle ne s'imaginait pas l'endroit si vaste !
"Bonjour.
Personne ne prête attention à elle, les vendeurs semblent occupés ailleurs. Calista erre alors dans les rayons, de plus en plus perdue. Elle essaie de se manifester auprès d'un employé.
- Bonjour, excusez-moi je voudrais obtenir quelques conseils sur…
Il passe devant elle sans vraiment la remarquer. Elle réalise qu'il est en grande conversation téléphonique et soupire, désemparée.
- Je voudrais juste savoir ce que je suis censée acheter pour rendre mon chez-moi plus sûr…
Les épaules basses, la mine triste, son sac à main serré contre elle comme un talisman, elle regarde droit devant elle. Ses yeux se posent soudain sur un homme brun qui a le nez dans l'étalage de gadgets à l'usage mystérieux.
- Bonjour. Excusez-moi, vous vous y connaissez un peu en sécurité?
Andrew Myers
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Sujet: Re: Liberté relative, sécurité à revoir ! [terminé] Ven 20 Déc - 14:42
Le réveil était difficile ce matin. Sa nuit à errer depuis les quartiers de l'Agence jusqu'à chez lui ne rendait pas cela plus agréable. Il avait eu besoin de marcher, de réfléchir un peu, et un trajet en taxi n'aurait rien aidé. Depuis quelque temps, Andrew se sentait anxieux. Il n'avait pas eu de contrat depuis un moment, et bien qu'il s'était donné à fond dans son job, il fallait dire que ne rien faire de ses journées à part traîner dans les bureaux ou flâner dans son habitation ne le rendait guère joyeux.
Il s'était d'ailleurs trouvé une occupation, suivre la vie de ses voisins et surtout du petit salopiaud d'ivrogne qui pissait sur son mur lorsqu'il rentrait éméché chez lui. Il l'avait remarqué à la forte odeur d'urine lorsqu'il se levait le matin, et n'arrivant pas à lui mettre la main dessus, il s'était décidé de prendre ça comme passe temps. C'était mieux que de sortir tuer des gens, et il n'avait pas la tête à se prendre un abonnement dans une salle de sport ces temps ci.
Quoi de mieux que quelques caméras postées à l'extérieur de sa maison pour suivre les faits & gestes des passants et ainsi, pouvoir prendre le garnement en pleine affaire. Et qui sait, l'attendre un de ces soirs pour lui dire le fond de sa pensée et lui couper la bistouquette s'il tentait de récidiver. Allumant son notebook, Andrew chercha le magasin de protection et surveillance le plus proche dans Los Angeles. Quelques mots pianotés et deux clics plus tard, il avait l'adresse. Enfilant un polo, une petite laine parce qu'il faisait frais de nos jours, et un jean, il était parti pour quelques emplettes futiles : la solution à l'anxiété depuis Mathusalem et depuis que les femmes savent faire les magasins.
Andrew pénétrait le magasin et découvrait une vraie caverne d'Ali Baba de gadgets tout aussi déjantés les uns que les autres. On se croirait dans l'atelier de l'Agence. Des stylos-caméras, caméras avec vision de nuit, des vêtements avec poche intérieure pouvant contenir un moyen de défense. Le vendeur ressemblait même à Q, pour tout vous dire, et Andrew ne put s'empêcher de lâcher un sourire niais, le premier depuis quelques temps.
En parlant de l'Agence, un coup de fil. Se pourrait-il que ça soit un contrat? Andrew s'empressa de répondre. Déception, un démarcheur téléphonique. Il appelait pour savoir si Andrew était satisfait de son bouquet télévisuel. Grinçant entre les dents, il allait s'égosiller à envoyer le nigaud au bout du fil se faire voir chez les grecs, quant une voix l'interpella.
"- Bonjour, excusez-moi je voudrais obtenir quelques conseils sur… Qu'est ce qu'elle voulait? Il n'y avait pourtant pas de panneau free hugs accroché sur son dos. Peut-être s'était elle adressée à quelqu'un d'autre? Il raccrocha sèchement, s'éloignant volontairement de la conversation que la demoiselle allait avoir avec un de ses vendeurs. Apparemment, la jeune femme ne l'entendait pas de cette oreille.
"- Bonjour. Excusez-moi, vous vous y connaissez un peu en sécurité?
Arf. Elle s'adressait bien à lui. Andrew lui adressa un bref regard avant d'essayer de trouver un vendeur et apparemment aucun d'eux n'était disponible. A vrai dire, il en voyait deux ou trois en train de se marrer derrière un comptoir et reconnaissait bien là les exemples même d'employés. Ils trouveraient sans doute le moyen d'arriver avec un grand sourire dans quelques minutes lorsque l'on aurait plus besoin d'eux.
Avant de s'attaquer à la jeune femme, Andrew raccrocha sèchement le téléphone. Il n'allait pas rappeler avant quelques mois de toute façon, jusqu'à ce qu'Andrew finisse par se désabonner de cette bêtise qu'est la télévision et qui ne lui sert pratiquement jamais à part à avoir un léger bruit de fond chez lui et donner l'impression que quelqu'un est là lorsqu'il est en mission.
-Bonjour.
Elle n'était pas laide; clairement pas le genre de laideron que l'on s'attend à rencontrer dans ce genre de lieux. Mais on sentait bien le manque de confiance qui expliquait sa raison dans cet endroit. Son corps parlait pour elle. Les bras serrés autour de son sac, les yeux cernés par le manque de sommeil, bref, elle n'avait pas l'air dans son assiette et encore moins bien dans sa peau à ce moment là. Bien, elle avait abordé Andrew poliment, il n'avait donc aucune raison valable de l'insulter ou de l'envoyer bouler. Il comprenait après tout, aucun employé disponible et lui dans les rayons en train de chercher quelque chose, il avait l'air de savoir ce qu'il faisait après tout.
Je ne m'y connais pas beaucoup malheureusement, juste la base. Si vous cherchez quelque chose de simple je peux peut-être vous aider.
On était tous les mêmes face à l'adversité des rayons où on ne comprend rien, et puis de toute façon, se pencher sur le cas de quelqu'un d'autre que le sien lui permettrait de passer le temps; un peu de distance avec ses propres soucis qui stagnent ne lui ferait pas de mal.
N'oublions pas de sourire, c'est pas avec notre dégaine de tueur en série qu'on arrivera à la mettre en confiance le petit bout de femme. Si elle est dans un magasin pareil elle doit surement chercher à se protéger de quelque chose et elle doit surement savoir de quoi exactement. C'est un réflexe humain après tout. Fool me once, shame on you; fool me twice, shame on me. On apprend de nos erreurs et de nos expériences, et elle a sans doute dû vivre quelque chose qui l'a poussé à se se préoccuper de sa sécurité désormais. Cela ne regarde pas Andy, il n'a pas besoin de savoir le fond de l'affaire. Il sent ficherait sans doute de toute façon.
Andrew ria bêtement en la regardant. Comment réagirait-elle si elle savait qu'il avait déjà tiré sur des gens, s'il avait déjà poignardé, étranglé, torturé, empoisonné? Il la sentait fébrile et quelque peu brisée à l'intérieur, comme une fleur mourante en manque de soleil. Autant ne pas accentué tout ça.
Calista Freeman
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Sujet: Re: Liberté relative, sécurité à revoir ! [terminé] Jeu 26 Déc - 13:24
Par miracle l'inconnu lui répond. Calista commençait à se croire invisible à force. Les vendeurs ne semblent pas si impatients de fourguer leur matériel. A moins qu'ils pensent que la petite dame se soit trompée de magasin… Allez savoir ! Elle adresse quoi qu'il en soit un sourire reconnaissant à son bienfaiteur. Malheureusement l'homme n'est, de son propre aveu, pas un expert dans le domaine qui l'intéresse. Il en sait forcément beaucoup plus qu'elle en tous cas, c'est une certitude. Elle jette un œil aux articles qui retenait son attention avant de reprendre.
- Je suis vraiment navrée de vous ennuyer, personne ne me répond. Les employés ont l'air d'avoir plus important à faire. Moi qui ne croise d'habitude que de ces vendeurs qui vous sautent dessus à peine franchi la porte…
La brune parcourt à nouveau les rayons environnants du regard, des fois qu'un employé se décide enfin à venir s'occuper d'elle, à moins qu'elle ne redoute qu'un de ses kidnappeurs ne se soit planqué en embuscade au rayon alarme. Son regard revient se poser sur l'inconnu.
- Vous êtes vous-même équipé de ce genre d'appareils chez vous? J'avoue que je ne sais vraiment pas ce qui se fait, à part ce que l'on voit dans les films ou séries télévisées, ma connaissance est on ne peut plus limitée.
L'assistante se rend compte que sa main est toujours crispée sur son sac. Elle tente de se détendre. On vous répète dans les thrillers que dans un lieu public vous ne risquez rien. Elle a appris à ses dépens que ce n'est pas toujours vrai. Surtout vu l'attitude du personnel, elle pourrait se faire enlever ou agresser ici sans que personne n'intervienne. Et que dire de l'homme à qui elle parle sans même le connaître? Il pourrait très bien être envoyé pour la garder à l'œil. Comme une idiote elle lui demande conseil et lui fait part de son besoin de truffer son appartement de gadgets ! Excellente idée, elle n'aura qu'à leur envoyer aussi ses codes quand elle les aura. Il n'est pas facile d'agir quand on ne sait plus à qui l'on peut ou non se fier. Peut-être qu'elle devrait en parler à Keaton. En attendant, si elle ne veut pas leur offrir le plaisir de laisser ces monstres régenter sa vie, elle va devoir apprendre à être plus prudente certes mais aussi à ne pas voir le mal partout. Cali essaie donc de se reprendre histoire de ne pas passer pour une démente aux yeux de ce pauvre homme qu'elle importune.
- On entend parler de tant de choses de nos jours, il est normal je suppose de chercher à protéger sa famille. Si je ne dis pas de bêtises, les systèmes d'alarme une fois déclenchés alertent les autorités de toute intrusion. Ou bien ce sont des sociétés privées qui interviennent? Vous savez comment cela se passe au juste? Je voudrais vraiment trouver le système le plus sûr même si je sais qu'aucun n'est infaillible.
Andrew Myers
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Sujet: Re: Liberté relative, sécurité à revoir ! [terminé] Ven 27 Déc - 2:47
Ils ont toujours l'air d'avoir mieux à faire, répondit Andrew à la jeune femme en pointant les employés du pouce tout en souriant lui aussi à la jeune femme. Quand vous ne faites que jeter un coup d'oeil ils sont tous à vos flancs comme des rapaces mais dès qu'on a besoin d'un coup de main, ils disparaissent subitement !
Elle semblait chercher quelqu'un du regard. Ou plutôt s'assurer qu'il n'y ait personne, du regard. Il était vif et fuyant, comme si elle s'assurait que quelqu'un de particulier n'était pas là. Un ex petit copain peut-être? Ou un huissier trop encombrant, même un proprio. Andrew savait ce que c'était, lorsqu'il devait expliquer ses disparitions pendant des mois à sa proprio qui détestait voir son logement inoccupé. Il fallait toujours trouver de la famille à aller voir, prétexter un voyage professionnel - tout en évitant de dire pour qui on travaille, ça devait faire le 4 ou 5eme voyage gratuit qu'il avait gagné à un jeu radio!
Non malheureusement, mais je cherche à en faire l'acquisition. Figurez-vous qu'un salopiaud s'amuse à uriner sur l'extérieur d'un de mes murs chaque fois qu'il rentre éméché, et je pensais qu'une des caméras qu'on peut trouver ici m'aiderait enfin à attraper ce vil individu.
Il sourit encore une fois. Jaune cette fois-ci. S'il choppait le con qui faisait ça 3 fois par semaines il ne lui ferait pas que souffler dans les oreilles. Lorsqu'on sait qu'on est capable de serrer la gorge de quelqu'un avec suffisamment de force pour l'empêcher de crier tout en lui coupant toutes les voies respiratoires et le voir s'éteindre sous vos yeux, on se dit que remettre un ivrogne en place, c'est une question de formalité.
Pour les systèmes d'alarmes là, je suis déjà un peu plus qualifié. On en a fait posé un dans la dernière boutique où j'ai bossé. Si vous souscrivez à une agence de protection privée, comme la Sentinel Protection(c) par exemple, c'est elle qui s'occupera de dépêcher une unité sur place. Sinon ça sera la police. Mais vu que les cambrioleurs ont réussi à pénétrer dans la boutique, piller tout ce qu'il y avait, et ressortir 30minutes plus tard, j'espère pour vous que vous ne chercher pas à protéger une pièce pleine d'or; ça serait peine perdue.
A protéger sa famille qu'elle disait. Bien sur. Il y'a des signes distinctifs quand on a une famille; le foutue porte clef qu'on possède avec la photo de son mari / ses enfants pour qu'on montre partout, la bague au doigt, la soeur / le frère pot de colle qui vous suit dans tous les rayons, le petit copain jaloux et possessif, le téléphone qui sonne avec un texto de son partenaire qui vous demande " Tu fais quoi? " en pleine conversation, bref ce genre de choses. Si aucune signe ne s'échappe durant une conversation, deux solutions; pas de famille proche, comme c'est le cas de votre humble serviteur dans ce rayon bidules de protection en tout genre; ou on ne veut pas que les gens apprennent qu'on a une famille proche.
Ca serait trop gros de s'inventer une famille dans une rencontre avec un inconnu, donc Andrew va rester sur l'idée qu'elle ne crie pas sur le toits qu'elle a des gens chers à son coeur mais que là, la situation s'y prête bien. Bien, c'état une donzelle en détresse, et l'esprit chevaleresque et galant d'Andrew était mort il y'a bien des années quand Stacy Lindhel avait refusé de l'accompagner à la boom de Benjamin, un autre enfant de son collège. Cette pimbêche n'était soit disant pas invité, mais elle s'est pointée avec un autre mec. Andrew avait retenu une chose ce jour là, une femme, quoique ca fasse, ça finit toujours par vous ba*ser.
Il allait néanmoins l'aider, rassurez-vous lecteurs. Dépourvu d'un esprit de gentleman, il n'était pas insensible au genre humain, bien que ce dernier vous la fasse toujours à l'envers lui aussi. Disons seulement que dans un magasin, nous sommes tous égaux face à l'adversité commerciale, et que dans une même situation, il n'aimerait pas être laissé au dépourvu. Et puis, elle était pas laide. Une brune, une blonde, une rousse, ça ne changeait rien pour Andy. Son moment préféré dans une rencontre intersexuel, c'est quand la fille se rhabille et prend la porte. Pas beaucoup de discussion, beaucoup de pulsions apaisées, et zéro prise de tête. Le seul soucis dans ce genre de relation c'est pour espérer en remettre une couche, il faut que la fille soit prête à ne recevoir aucun signe d'affection extérieur, à part un peu d'amour liquide.
Ca avait plutôt bien marché avec cette prof de la fac pendant quelques mois, mais arrive un moment où elle vous pose un tas de question sur ce qui vous permet de vous nourrir et qu'est ce que vous attendez d'elle exactement, et apparemment " un vagin muet " n'était pas la réponse qui donnait un accès illimitée à la caverne d'Ali Baba.
Mais revenons à nos moutons et cessons de rêvasser ! Andrew regarda la jeune femme et pointa du doigt le rayon caméras à quelques mètres plus loin, tout en lui proposant de s'y rendre. On pourrait en chercher ensemble si vous voulez, on pourrait même s'aider, vous me donnez un avis sur l'esthétique de la chose, et moi je vous dis ce qui pourrait le plus correspondre à ce que vous cherchez. Ca vous va? Toujours souriant, tel était le masque nécessaire pour vivre en dehors de l'Agence. Quand vous n'avez pas de contrat en main, vous êtes le plus parfait inconnu, un civil parmi tant d'autres. Aucun passe droit, aucune forme de préférence, juste un numéro sur un passeport et un ADN un peu louche. Vous êtes Mr ou Mme tout-le-monde, vous faites vos courses, sortez, vous vous occupez comme il vous semble. Si ça vous plait de parler aux jeunes femmes paumées dans un magasin de vidéo surveillance et de protection de l'habitat et de l'être humain, c'est votre problème, et cela ne regarde, que vous.
Calista Freeman
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Sujet: Re: Liberté relative, sécurité à revoir ! [terminé] Mar 31 Déc - 12:13
Cali trouve sa théorie sur les vendeurs relativement intéressante. A bien y réfléchir, elle l'a vérifié à quelques reprises par le passé, aujourd'hui on est en plein dedans. L'homme lui indique la raison de sa présence aussi. Les yeux noisette de la demoiselle s'ouvrent grands, elle connait bien sûr le manque d'éducation de certains. Elle n'en est pas moins surprise chaque fois qu'il est question d'incivisme.
- Oh… Eh bien, j'espère que vous mettrez la main sur cet individu. Certaines personnes ne respectent pas les autres de nos jours, c'est terriblement triste. Quand on voit l'état de nos rues parfois ou de nos parcs, on a peur d'y amener nos enfants.
Il en profite ensuite pour l'orienter sur les alarmes. Cela ressemble vaguement à ce qu'elle s'est imaginée. Sa bouche s'étire en une moue déçue tandis qu'il annonce que l'efficacité n'est pas aussi grande qu'elle l'espérait. De nouveau inquiète, elle se remet à serrer son sac contre elle.
- Vraiment? C'est aussi long? Même pour les entreprises privées?
Son esprit à elle en tous cas manque cruellement d'un système d'alerte. N'importe qui se méfierait d'un inconnu cherchant d'une façon plus ou moins détournée à savoir si son interlocuteur est ou non fortuné. Elle n'y voit aucun mal, peut-être d'ailleurs qu'il ne s'y en cache aucun. Il serait quand même bon qu'elle apprenne à se méfier. Heureusement que sa nature réservée la pousse le plus souvent à ne pas se dévoiler.
- De l'or? Non non, pas plus que des objets de valeur sauf si on parle en terme de valeur sentimentale. Ce sont plutôt les personnes que j'aimerais savoir protégées. Si l'alarme n'est pas une solution alors vers quoi m'orienteriez-vous? Les portes sécurisées ou… Je ne sais même pas ce qui se fait de nous jours.
Trop contente que son interlocuteur lui propose son aide, la brune ne tique pas lorsqu'il limite ses compétences au simple côté esthétique de la chose. D'autant qu'en y réfléchissant, elle ne verrait aucun intérêt à choisir un beau système d'alarme. Ces choses-là ne sont pas faites pour faire jolies à côté d'une cheminée en marbre, mais bel et bien pour vous éviter de désagréables surprises. Elle lui adresse quoi qu'il en soit un sourire reconnaissant et se détend de nouveau. Peut-être que juste en jetant un œil à toutes ces choses elle tombera sur exactement ce qu'il lui faut. Dans le cas contraire, elle ira directement voir une de ces agences privées. Elle aura alors des conseils personnalisés et professionnels. Les commerciaux seront sans doute bien plus motivés à faire leur travail qu'ici. Pourquoi n'y a-t-elle pas pensé plus tôt d'ailleurs?
- C'est vraiment très aimable à vous. Merci, j'accepte avec joie. Au fait, je m'appelle Calista.
L'idée de ne pas donner son vrai nom ne lui a même pas effleuré l'esprit. Surtout que cet homme se montre gentil, elle n'y voit aucune menace. Les employés eux continuent à se désintéresser royalement de ces potentiels clients. La brune fait un pas en avant pour se rapprocher du rayon. Elle regarde un peu mieux les emballages, les indications sur panneau en carton fluorescent. Tout cela lui parait tellement opaque ! Elle ne sait pas bien comment choisir ni aider celui qui l'accompagne. Enfin elle compte bien y mettre toute sa bonne volonté !
- Vous avez déjà une idée des modèles qui vous conviendraient? Et vous travaillez dans quoi maintenant?
Andrew Myers
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Sujet: Re: Liberté relative, sécurité à revoir ! [terminé] Dim 5 Jan - 12:47
- Ne vous en faites pas, j'y compte bien. Je ne peux pas laisser ma propriété être souillée ainsi, voyons ! Exagéra t-il avec le sourire.
A vrai dire ça lui aurait bien passé au dessus de la tête si il avait eu autre chose à faire ces derniers temps. Mais que voulez vous. A défaut de merles on mange les grives. Et une grive pour Andrew ces temps ci c'était tout ce qui pouvait lui permettre de s'occuper l'esprit et ne pas le laisser sombrer dans le néant de l'incompréhension. Mais ne pensons pas à pourquoi il n'avait pas eu de contrat depuis un certain temps, et reprenons plutôt notre quête épique de matériel.
Andrew la rassura sur l'efficacité des alarmes. Si le service communautaire était très lent, il lui indiqua qu'une agence privée elle, si elle y mettait les moyens, posterait une unité en permanence dans le secteur, qui pouvait être sur les lieux dans les 2 minutes après le déclenchement de l'alarme. " Plus près que ça c'est les gardes du corps ma petite dame !" Et encore plus près il fallait vous greffer un commando russe sous vos fesses, et Andrew ne la pensait pas prête à de telles extrémités.
Des personnes de valeur, vraiment? Et bien Andrew était assez surpris. Il pensait plutôt que ça aurait tenu du matériel mais après tout tout le monde avait ses petits secrets, et la charmante demoiselle semblait être assez futée pour dissimuler cela. Néanmoins quelque chose titillait l'esprit d'Andrew; par quoi était elle passée pour recourir à ce genre de matériel? Parfois ce n'est qu'une simple intrusion, parfois c'est un meurtre pendant un cambriolage, parfois ce sont des menaces, et ce n'était pas les suppositions toutes plus invraisemblables qui allaient aider le jeune homme.
Calista. Un prénom peu commun, mais qui sonnait bien à l'oreille. Il ressemblait au nom d'une sirène, comme Calypso Circé ou Calliope. Il aurait juré savoir ce que voulait dire ce prénom, mais malheureusement grappiller des informations dans sa mémoire enfouie était bien difficile quand un si joli bout de femme vous faisait la causette au détour d'une journée aussi morose.
Ils se dirigeaient gaiement vers le rayon alarme ensemble, puis iraient sans doute vers les caméras - ce qui intéressait Andrew en premier lieu. Toutes ces alarmes, on se serait cru dans un vide grenier de l'armée soviétique tant ils avaient le choix. Pour tous les goûts et pour tous les acheteurs, du simple bip silencieux à la trompette de l'hymne américaine en passant par l'aboiement d'une meute de chiens. A croire qu'ils ne s'en sortiraient jamais si elle n'avait pas une idée précise de ce qu'elle voulait.
- Et bien Calista, nous ne sommes pas sorti de la berge si je peux dire. Je travaillais dans un magasin d'armes à feu, celui de mon oncle. Mais après j'ai déménagé ici et je travaille désormais comme jardinier. Et vous, quel est votre métier? Si vous êtes agent secret, ne dites rien, je ne veux pas risquer ma vie.
Avec un clin d'oeil. Smooth, comme dirait le peuple geek. Il avait volontairement esquivé la question du modèle voulu, puisqu'ils n'étaient pas encore arrivé dans le rayon qui l'intéressait. Même si il savait très bien ce qu'il recherchait. Un ensemble de caméras, sobre et assez discrète pour pouvoir en placer deux ou trois autour de chez lui et qui couvriraient un angle de assez large pour pouvoir voir tous les murs extérieurs de sa piaule. Avec un boitier en intérieur; les films d'infiltration où le gentil pirate le boitier qui se trouve JUSTEMENT dans un angle mort des caméras, il connaissait que trop bien. Un bon boitier chez soi, 3 ou 4 caméras d'extérieurs avec un large champ de vision ne permettant aucun angle de mort, pas besoin de thermique ou de vision de nuit pour voir quand le sagouin passait pisser, et c'est tout. Il ferait peut-être l'acquisition d'un tazer aussi, c'était toujours utile caché sous un bureau à défaut d'y mettre une arme à feu.
Andrew était contre tout ce qui lui rappelait le taff chez lui. Si il bossait sur un dossier c'était à l'Agence. Les armes, pareil. Rien de dangereux ou de violent chez lui. Si on remonte jusqu'à lui, c'est qu'il a merdé quelque part et ça sera bien fait pour sa gueule. Nulle raison pour un jardinier / homme d'entretien / chauffeur d'avoir une arme à feu chez lui. S'il était capturé il préférait que cela n'entache pas l'Agence et que rien ne venant de lui ne puisse ramener à elle.
Il se saisit de deux modèles d'alarmes, enfin de leurs boîtiers pour être plus précis, une à reconnaissance digitale, assez coûteuse, et l'autre plus singulière avec un clavier numérique tout ce qu'il y'avait de plus banale. On aurait pu la méprendre avec un digicode, si on était pas assez vigilant.
- Lequel vous préférez?
Calista Freeman
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Sujet: Re: Liberté relative, sécurité à revoir ! [terminé] Ven 10 Jan - 10:32
Cali entrevoit enfin une petite lueur d'espoir concernant sa relative sécurité à travers les propos de l'inconnu. Les sociétés privées sont selon ses dires bien plus efficaces. C'est donc tout naturellement vers elles qu'elle se tournera. La question des tarifs qu'ils pratiquent se pose évidemment. Néanmoins entre son salaire d'assistante du conservateur du Times qui est plutôt confortable et la pension alimentaire plus que conséquente que lui verse son avocat d'ex-mari (il aurait dû savoir que l'adultère le dépouillerait), elle devrait avoir de quoi investir dans un budget pour se protéger. Comme elle n'a aucune idée des tarifs qu'ils pratiquent, mieux vaut ne pas s'emballer.
- C'est bon à savoir merci. Je me tournerai donc vers eux. Vous savez s'ils s'occupent d'installer le genre de matériel que l'on trouve ici ou bien je dois continuer ma recherche parmi ces rayons ? Remarquez cela me donnera toujours un ordre d'idées de ce qui se fait.
La présence de l'homme à ses côtés la met un peu en confiance bien qu'elle ne sache rien de lui. Il est surtout d'une grande aide, sans lui elle serait sans doute encore au beau milieu de la boutique à chercher désespérément à attirer l'attention d'un vendeur. En plus il se montre aimable, patient et est d'agréable compagnie. Pour le coup elle a de la chance d'être tombée sur lui. Elle sourit alors qu'il lui indique être jardinier.
- Cela doit vous changer de semer la vie plutôt que la mort. Et puis ce doit être agréable vu le climat ici de passer ses journées dehors au milieu de la verdure. J'imagine que vous aimez les plantes alors, ou c'est juste un choix alimentaire plus que dicté par l'envie ou la passion ?
La jeune femme écarquille de grands yeux tandis qu'il évoque la possibilité qu'elle soit un agent secret. Elle saisit parfaitement que c'est sans doute une pointe d'humour. Pourtant l'idée qu'elle incarne un tel personnage a quelque chose de tellement grotesque qu'elle en reste stupéfaite. Elle serait bien incapable de faire une telle chose, elle qui ne sait pas mentir, qui ne sait pas trahir, qui est bien trop gentille et trop naïve. Il lui revient alors à l'esprit qu'on attend justement d'elle qu'elle récupère des informations à la solde de ceux qui l'ont enlevé. Sa mine se décompose l'espace d'une seconde, puis elle se reprend et se remet à sourire, un sourire préoccupé toutefois.
- Non, je ferais une piètre espionne, autant d'ailleurs qu'une mauvaise jardinière. Je suis incapable de garder longtemps mes plantes vertes en vie. Soit j'oublie de les arroser soit je leur donne trop d'eau. Et pourtant j'aime en avoir chez moi... Je travaille simplement pour le Times, aux archives.
Elle se garde de lui donner trop de détails assommants sur son travail. A la place elle focalise son attention sur toutes ces sortes d'alarmes. Elle appuie sur un des boutons de démonstration et une sonnerie stridente lui vrille les oreilles. Lançant partout autour d'elle des regards désolée, elle rappuie sur le bouton pour faire taire le vilain boîtier.
- Navrée, je ne pensais pas que ce serait aussi bruyant ! Même si je me doute que c'est le but...
Cali étudie les deux produits que lui propose son conseiller jardinier. Bien qu'elle n'y connaisse strictement rien, elle essaie de faire travailler sa logique pour deviner lequel est le plus efficace. Dans le cas du boîtier numérique, un intrus devrait chercher le code. Dans les films, ils arrivent à le repérer grâce à l'usure des touches ou un quelconque produit qui indique que les doigts se sont posés sur tels numéros. Il ne reste plus alors qu'à trouver le bon ordre. Ce n'est que du cinéma, malgré tout il doit y avoir une part de réalité . Pour le tactile, a priori seule l'empreinte des résidents devraient être à même de couper l'alarme. Là encore il existe certainement des ruses pour contrer cette précaution. La brune soupire un peu dépitée.
- Je dirais le digital, il doit être plus difficile de copier une empreinte que de deviner un code à six chiffres non ? Quel est votre avis ?
Décidément, elle se sent mal à l'aise dans ce domaine, pire qu'incompétente. Elle ne veut pas faire perdre son temps à ce pauvre inconnu qui est déjà assez aimable pour essayer de l'aider. Elle lui sourit à nouveau.
- Vous avez sans doute bien mieux à faire que d'accompagner une indécise dans sa quête de l'impossible. Nous devrions nous occuper de vos caméras. J'ose espérer que les sociétés de sécurité privées dont vous m'avez parlé sauront venir à bout de mes angoisses. Vous travaillez pour la ville de votre côté ou pour des particuliers ?
Andrew Myers
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Sujet: Re: Liberté relative, sécurité à revoir ! [terminé] Mar 14 Jan - 23:04
- Ils s'occupent de l'installer mais suivrons les directives sans trop poser de questions. Leur but étant la sécurité du client avant tout, ils vous conseilleront mais sauront tout de même tendre oreille à vos remarques, ne vous inquiétez de rien.
Andrew parlait sans réelle expérience. Ils n'avaient fait appel à aucune agence de sécurité pour protéger le QG, tout avait été fait par les membres eux mêmes jusqu'au câblage. C'était mieux de toute façon, nulle question de laisser ce travail fait par des membres extérieurs et risquer de savoir les plans connus par des étrangers. Il fallait pouvoir tout contrôler, et ça les membres hauts-placés étaient très clairs là dessus, moins les gens en savent sur nous, plus nous étions supérieurs à eux.
Calista était curieuse sur le changement, entre guillemets, de style de vie d'Andrew. C'est vrai, sa vie de jardinier l'avait beaucoup changé, mais si seulement il savait qu'il continuait toujours de semer la mort dans son nouvel emploi. La mort était malheureusement, bien plus facile à donner que la vie. Il répondit par un hochement de tête, et expliqua à la jeune femme que c'était plus par nécessité que par envie qu'il était jardinier. Cela limiterait les questions sur un emploi dont il ne savait fichtrement rien, et il aurait ainsi loisir de se documenter pour renforcer son bobard et sa crédibilité.
Son visage changeait soudainement, et Andrew le nota. Elle sembla pensive, comme si elle se souvenait d'une course importante, ou toute autre chose de bien plus important que de chercher une alarme. Car le cerveau dans toute sa magnifique complexité savait pertinemment placer les idées dans un ordre de priorité et tachait de vous rappeler une chose, bien plus importante que ce que vous faites actuellement. Vous savez très bien de quoi je parle; lorsque vous êtres tranquillement à flâner sur internet et que vous avez soudainement une illumination: ce travail à rendre pour la semaine prochaine qui prend 3 semaines à faire. Vous baissez la tête, soupirer, et vous dites que vous commencerez dans une heure, juste après cette dernière vidéo de chats qui se plantent, parce que c'est des chats et c'est trop mignon.
- Aux archives vous dites? Vous êtes donc une sorte d'historienne moderne en somme, ou une bibliothécaire un peu plus avancée. Désolé si c'est massacrer votre emploi, c'est comme ça que je le perçois !
Le bruit strident qui s'en suivit fit sursauter le jeune homme qui ne prêtait pas attention à ce qu'elle faisait mais plutôt à ce qu'elle disait. Oui miss, c'est le but de ce genre d'appareil; faire du bruit pour alerter les voisins et faciliter les services de polices pour localiser la maison volée. Elle lui demandait son avis sur lequel des boîtiers était le meilleur à son humble avis. Et bien les deux se valaient selon Andrew. Il expliqua que si le numérique était certes plus simple à déchiffrer, c'était tout de même un six chiffres, et donc retrouver la combinaison de ce genre d'appareil était impossible sans l'aide d'un supercalculateur: et si les personnes qui lui en voulaient posséder ce genre d'appareil, elles avaient certainement les moyens de lui couper la main pour avoir son empreinte également. Bien sur, après cette explication un peu lugubre, il lui avoua qu'il préférait quand même le boitier numérique, tout simplement parce que ça lui semblait plus fiable, toujours à son humble avis.
- Et bien détrompez-vous, je n'ai rien d'autre à faire aujourd'hui que d'aider une inconnue dans sa quête aussi "impossible" soit elle, dit-il en souriant. Il reprit plus sérieux : Je travaille pour des particuliers, l'ancien jardinier avait fait un travail superbe et je ne suis là que pour garder ce qu'il a fait, arroser tailler et j'en passe. On peut dire que j'ai un travail génial, et je dois avouer que même si je ne m'y imaginais pas, c'est une excellente façon d'avoir un nouveau regard sur l'ensemble des choses, en quelque sorte.
Si on omettait le fait qu'il mentait sur la véritaaaable nature de son emploi, il n'y avait pas plus sincère que lui à ce moment là. Il était réellement satisfait de son emploi qui pouvait lui prendre tout son temps par moment ou au contraire le laisser en paix pendant des semaines, où il était payé à ne rien faire, à part à passer en coup de vent à l'Agence. Et il pensait que ces longues périodes creuses étaient nécessaires à la santé mentale de ses employés, qui commettaient des atrocités pour une cause juste. Il semblait même qu'après un assassinat ou une torture il était courant d'être mis sur le côté pendant un temps donné, histoire de se ressourcer, et il était normal de se voir assigner une mission des plus simples comme une filature ou une reconnaissance, rien de bien folichon mais qui permettait de rester dans le bain.
- Mais arrêtons de parler boulot voulez-vous? Nous prenons chacun sur notre temps libre, pas question de parler emploi. Hormis transformer votre chez-vous en bunker impénétrable, vous faites autre chose de votre temps libre?
Andrew ne tenait pas à continuer la conversation sur leurs boulots respectifs. Il arriverait bien un moment où il serait coincé et ne pourrait pas trouver de conneries à sortir. Rien de mieux que de changer de sujet, la base avec les femmes lorsque vous voulez être tranquilles c'était de demander à ce qu'elles parlent d'elles. Il n'y a rien de plus bavard qu'une femme qui parle d'elle, elle est prête depuis sa naissance à ce qu'on parle d'elle, elle n'attendait que VOUS pour maintenir la conversation et à l'écouter des heures et des heures. Telle était la place de l'homme depuis que la femme savait qu'elles étaient le sexe fort.
Calista Freeman
Messages : 1333
Sujet: Re: Liberté relative, sécurité à revoir ! [terminé] Lun 20 Jan - 10:01
L'aide et les conseils de cet inconnu si serviable sont loin d'être superflus. Bien au contraire, Calista se sent moins perdue en terme de sécurité. Elle sait à présent comment faire et surtout à qui s'adresser. Pour le reste, le tour de la boutique lui donnera quelques idées, ou plutôt un aperçu de ce qui se fait. Puis elle ne se voit pas faire faux bond à son bon samaritain maintenant qu'elle a obtenu l'information principale qu'elle venait chercher. Malgré le traumatisme qu'elle a vécu, il lui est difficile de se montrer méfiante envers cet étranger. Elle ne remet nullement en doute les détails qu'il lui fournit à son sujet. La jeune femme trouve même plaisante sa façon de présenter son travail à elle.
- Ne vous en faites pas, je ne trouve ni l'un ni l'autre péjoratif et vous n'êtes pas si loin que cela de la vérité. Les archives du journal sont sa mémoire. Nous conservons des éléments qui datent quasiment des premières années du Times à Los Angeles. Ce sont de vrais petits trésors ! Du moins quand on aime et s'intéresse à ce genre de choses évidemment.
Après la bruyante expérience du bouton, le genre de petite chose sur laquelle on devrait en vérité écrire « ne surtout pas toucher ! », elle écoute l'inconnu qui ne lui a toujours pas indiqué son nom par ailleurs. Sa réflexion sur le boîtier digital se tient.
- Je ne suis absolument pas une experte mais il me semblait qu'il existait des genres d'appareils capables de tester toutes sortes de combinaisons numériques en un temps record. Avec les bonds technologiques, c'est difficile de ne pas l'envisager. Et pour suivre votre raisonnement, des personnes mal intentionnées capables de me trancher un doigt doivent savoir comment obtenir de moi un code à plusieurs chiffres j'imagine.
Cette perspective n'a rien de très rassurante d'ailleurs. Il est vrai qu'on ne lui a pas fait de mal à proprement parler durant sa détention. On lui a juste infligé toute une batterie de tests et privé de sa liberté. Malgré cela, elle ignore de quoi ces gens sont capables si on les contrarie... Par chance le jardinier change de sujet et amène son attention ailleurs. Il parle de son travail avec enthousiasme. Le constater arrache un nouveau sourire à l'assistante. Il est si plaisant de croiser des personnes qui aiment, voir se passionnent pour ce qu'ils font pour gagner leur vie. C'est assez rare, surtout quand la grande majorité des gens se plaint de tout et de rien, souffre d'aller travailler. Elle a aussi cette chance d'aimer son boulot, bien que depuis son enlèvement et sa séquestration, elle a plus de mal à trouver le goût de se rendre aux archives chaque matin. Cela tient probablement au fait qu'elle ne se sent en sécurité nulle part et qu'elle doit fouiller pour Genetic dans les informations possédées par le Times.
- Est-ce qu'il vous arrive de dessiner des jardins ou bien vous contentez-vous de les entretenir ? Ce doit être fabuleux d'esquisser un coin de nature à l'aide de fleurs et d'arbustes comme le ferait un peintre avec ses couleurs et ses pinceaux.
Puisqu'il lui demande de ne plus s'appesantir sur le domaine professionnel, elle hoche doucement la tête en souriant. Il lance la discussion dans une toute autre direction, celle des loisirs. En venant ici Cali ne s'attendait pas à faire la connaissance de quelqu'un au rayon alarmes. Bien qu'elle soit du genre discrète et réservée, elle a du mal à se soustraire aux questions. Elle n'a pas grands choses à cacher concernant ses goûts et ses hobbys de toute façon.
- Je suis surtout passionnée de littérature et plus ou moins de ce qui a trait à la culture comme le théâtre, les expositions, l'opéra... Je n'ai pas pris le temps de sortir en arrivant à Los Angeles parce que je trouve que seule c'est un peu moins réjouissant. Mais j'ai déjà planifié tout un tas de choses à faire et à voir pour les semaines à venir. Et vous qu'aimez-vous faire ? Vous appréciez la ville ?
Andrew Myers
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Sujet: Re: Liberté relative, sécurité à revoir ! [terminé] Lun 27 Jan - 8:24
- Il existe effectivement ce genre d'appareil, mais comme je vous l'ai précisé, si quelqu'un possède ce genre d'appareil veut s'introduire chez vous, ce n'est certainement pas votre plus gros soucis sur le coup!
Et oui ma petite dame, ce n'est pas bien drôle mais c'est la vie. Andrew riait intérieurement. Un code de plusieurs chiffres, ou une empreinte digitale, rien de tout cela n'était bien difficile à se procurer quand on savait s'y prendre. Pour le digital il suffisait de passer un peu de poudre à empreinte sur le clavier, mais il fallait être rapide et assez fort en maths. En effet une combinaison de 6 chiffres, et quant à ce boitier, c'était 5 chiffres et un symbole, c'était pas facile à calculer de tête. Mais on pouvait essayer de prévoir la suite de chiffre en jaugeant la force utilisée pour appuyer sur les boutons. Je ne dis pas que c'est facile, bien au contraire, il faut une panoplie d'engins du tonnerre, et vous avez mieux fait de couper l'alimentation dans tout l'immeuble que d'essayer, mais c'est possible. Quand à l'empreinte digitale, un simple verre peut faire l'affaire. Et Dieu, que c'est aisé de subtiliser un verre lors d'une soirée ou en se faisant passer pour un plombier, approuvé par votre cher ami. Mais revenons à nos affaires. Elle sourit, qui plus est. Alors ça ne doit pas être si mal, apparemment, d'être en la compagnie d'Andrew. En général la gente féminine s'en plaignait assez vite, son côté rustre et peu galant reprenant le dessus, les femmes lui donnant généralement envie de se tirer une balle dans la tête ou de les étrangler lorsqu'elles commençaient à trop parler, surtout pour ne rien dire. Mais elle, timide comme elle est, ressemblait beaucoup plus à une huître qu'on meure d'envie d'ouvrir, quitte à s'ouvrir la main avec son foutu couteau. N'y voyez là aucune allusion.
- Je dois vous avouer que je ne suis pas, encore, capable de dessiner avec des fleurs et tout ce qui s'en suit. Je travaille depuis trop peu de temps pour pouvoir le faire, à peine quelques mois, mais je suis devenu un as en tonte de buisson !
Oups. Là c'était pas fait exprès. Côté rustre et peu galant. Il ne le remarqua même pas, il se permit même de faire un grand sourire, avec tous les chicots blancs qui ressortaient. Dans son genre, techniquement, Andrew c'était un playboy. Il avait toutes les caractéristiques pour l'être. Sa grossièreté pouvait être confondue avec de l'assurance, et ses vilaines manières pour, hem, là je sèche. Mais il avait tout de l'amant qui séduit par son indifférence, si si ! Pour être parfait il aurait fallu qu'il ne puisse pas parler. Malheureusement pour lui, c'est ce qu'il pensait aussi de la gente féminine en général.
- Ben écoutez, moi je suis plus pour le sport. Football américain, basketball, et même hockey sur glace. J'essaie de temps à autre de regarder un match, même si les diffusions télé ont l'avantage d'apporter le loisir de la maisonnée et l'intensité du match. J'aime beaucoup le cinéma également, même si je ne trouve pas toujours le temps d'aller au complexe le plus proche. Ensuite, hem... Et bien c'est dans ce genre de situations que l'on se rend compte qu'on a pas beaucoup de passe temps.
Il sourit nerveusement. Effectivement, son plus gros hobby c'était aussi son job. Alors dès qu'il en sortait, il fallait dire qu'il n'avait pas beaucoup de choses à raconter. A chaque fois qu'il parlait il devait prévoir de pas sortir de conneries plus grosses que lui tellement il n'était pas habitué à discuter sans jouer un rôle ni vouloir obtenir quelque chose de précis. Il était tellement absorbé par le fait d'essayer de paraître normal, qu'il venait de remarquer qu'il avait oublié de dire à la damoiselle comment il s'appelait.
- Et bien j'espère que vous aurez le temps de faire tout ce que vous avez prévu. Je m'appelle Andrew, au fait.
Calista Freeman
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Sujet: Re: Liberté relative, sécurité à revoir ! [terminé] Sam 1 Fév - 8:37
A l'évocation de tous les sports que son interlocuteur dit pratiquer, la demoiselle détaille sa carrure. Ce n'est pas du tout le genre de regards appuyés d'une femme se pâmant devant une belle musculature, plutôt un réflexe comme pour confirmer ses dires. Comme quand on vous annonce qu'il fait gris et que vous levez le nez vers le ciel même si vous l'aviez vous-même noté. Calista n'a jamais été une grande sportive, sans doute parce que durant ses études elle a été traumatisée par ses cours dans cette matière. Gauche et manquant d'assurance, ce n'était pas un domaine dans lequel elle excellait. Par contre elle avait pour habitude de s'entretenir en faisant du sport chez elle une fois mariée et elle aime énormément nager. De toute façon il y a peu de chances que l'inconnu se passionne pour ce genre de détails la concernant...
- Et vous trouvez le temps de pratiquer tous ces sports ? demande-t-elle naïvement. Vous devez aimer travailler en équipe puisque c'est le cas de tous ceux que vous m'avez cité. Il est vrai que le septième art nous offre souvent des divertissements de qualité. Quel genre de films a votre préférence?
Elle s'attend un peu à ce qu'il lui réponde « action » évidemment, sans pour autant sombrer dans les sempiternels clichés. Il n'a pas particulièrement l'air de se trouver parmi le rare public à se passionner pour les films d'auteur. La jeune femme pour sa part aime aussi beaucoup le cinéma. Malheureusement, et comme d'ailleurs c'est le cas pour beaucoup d'autres loisirs culturels, elle a la fâcheuse manie d'oublier de quoi traitait le film quelques heures après avoir quitté la salle obscure où il était projeté. Elle serait donc bien incapable de citer plus de cinq chefs d’œuvre cinématographiques et surtout d'en faire le pitch sauf si par chance elle l'a lu quelque part.
- Voulez-vous que l'on s'occupe de vos caméras à présent que mon problème est réglé ?
Elle aperçoit le rayon en question et y dirige ses pas. Elle a après tout suffisamment accaparé ce pauvre Andrew puisque tel est son nom. Tout en marchant, elle tourne son visage vers lui et lui sourit de nouveau.
- Enchantée de vous connaître. Vous allez suivre une formation ou peut-être l'avez-vous fait pour votre métier ? Puis-je avoir l'indélicatesse de vous demander votre nom de famille ? Si un jour je tombe par hasard dans quelques années sur un jardin que vous aurez réalisé. Vous connaissez les jardins à la française ou japonais ? J'ai eu la chance d'en visiter quelques reproductions à Chicago, ils sont vraiment merveilleux. Je me demande où les artistes, quelques soient leurs domaines de prédilection, vont chercher leur inspiration. Cette question me fascine.
Arrivée devant l'étalage de matériel vidéo, elle se fie de nouveau aux étiquettes. Dire qu'elle a toujours trouvé déplaisant, autant que rassurant pour être parfaitement honnête, de se savoir sans cesse observée dans les rues ou les lieux publics. Il est vrai qu'on ne remarque plus certains de ces gadgets. Est-elle prête à en installer à son entrée et comment réagira-t-elle le jour où des individus mal intentionnés apparaîtront sur son écran ? Ce sont autant de questions auxquelles elle aurait aimé ne jamais avoir à répondre.
- Je suppose que voir sur votre téléviseur un ivrogne se soulageant devant votre porte doit être moins palpitant qu'un bon match de l'un de vos sports préférés.
Andrew Myers
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Sujet: Re: Liberté relative, sécurité à revoir ! [terminé] Sam 1 Fév - 21:02
- J'adore les jeux d'équipes, c'est pour moi le meilleur moyen de tisser des liens. Le dépassement de soi et la confiance qu'on a en ses partenaires, tout ça fait la beauté de ses sports. Bien que d'autres sports bien plus individuels tels que le tennis ou même le golf font preuve de dépassement également, mais ils ne peuvent s'en prendre qu'à eux même, et en aucun cas ils ne disposent d'un filet de sécurité s'ils échouent.
Andrew remarqua le regard de la jeune demoiselle, qui semblait être très loin de l'admiration et à milles lieux de la séduction. Vérifiant simplement ses dires, Andrew remercia son boulot de le préserver de la paresse et de lassitude, l'obligeant perpétuellement à être en bonne condition physique et à s’entraîner à l'Agence pour garder la forme et être prêt à toute éventualité. Si certains avaient un job pour la mutuelle, Andrew lui était là bas pour être utile tous les jours, et être utile tous les jours à n'importe quel moment était indissociable de la forme physique.
- Vous allez trouvez ça bête mais j'adore les thriller ou les films qui vous retournent l'esprit tout le long jusqu'au super twist de fin qui vous laisse pantois en vous disant " oh.mon.dieu.". J'adore ces films, même si je ne peux m'empêcher de tout comprendre avant la fin et de me tromper misérablement. Sinon, comme la plupart des américains, je me laisse absorber par les blockbusters ou les bonnes comédies. Etant plutôt du genre littéraire, je suppose que ça ne vous attire pas plus que ça !
Elle se dirigea naturellement vers les caméras. Ils n'avaient en rien résolu son problème d'alarmes puisqu'elle n'avait pas choisi. M'enfin, c'est une femme, un esprit compliqué qui est parfois en contradiction avec lui même. Il suivit Calista, tout en l'écoutant. Une formation pour son métier? Il répondit non de la tête, expliquant qu'il n'avait malheureusement pas l'occasion de prendre des congés et que ces formations s'étalaient sur des semaines entières, et son employeur ne le tolérerait pas.
- Myers. Andrew Myers. Pour vos jardins français ou japonais, je dois dire que je n'en ai pas la moindre idée, mais au moins je saurais sur quoi me documenter après ma lubie des caméras.
Andrew rigola doucement en entendant la blague de Calista. C'est vrai qu'un bon match de NFL c'était mieux que de surveiller les alentours de sa baraque, mais pour l'instant il n'avait rien de mieux à faire. Après tout il n'y avait rien de débile dans la vie. Tant que l'on y trouvait son compte sans déranger son prochain, on était libre de faire ce que l'on voulait. Libre à lui de tenter de trouver le garnement qui pissait sur son muret.
Il soupesa l'une des caméras présentées et commença à en lire les caractéristiques énoncées sur l'étiquette. Vision nocturne, portée raisonnable, et en plus la caméra n'était pas gigantesque ni immonde, rien qui n'attire l'oeil du premier coup quoi. Malheureusement il n'en restait qu'une évidemment, alors qu'il lui en fallait au moins 3... Il se mit à en chercher une paire d'autres caméras, orientées cette fois-ci vers l'extérieur. Tout en les cherchant des mains, il continua.
- Mais grâce à ce malpropre, vous avez pu avoir des conseils sur ce que vous veniez chercher ! Sans lui, vous seriez encore en train d'attendre qu'un employé ne daigne vous parler.
Calista Freeman
Messages : 1333
Sujet: Re: Liberté relative, sécurité à revoir ! [terminé] Ven 7 Fév - 9:23
Avec toujours la même attention, l'assistante écoute les propos tenus par son conseiller. Il évoque sa passion pour les sports d'équipe et bien qu'elle ne la partage pas, Calista peu tout à fait concevoir pourquoi il les apprécie. C'est plutôt le côté compétition qu'elle n'aime pas en réalité dans ce domaine. La conversation glisse ensuite vers le septième art. Et si son interlocuteur balaie un cliché en avouant préférer les thrillers, elle ne sera pas en reste.
- Oh vous savez je ne jure pas que par les films d'auteurs étrangers. Je suis assez bon public en vérité même s'il arrive qu'au sortir d'un film qui a enthousiasmé les amateurs, je reste plus réservée que les autres. J'aime tout comme vous être surprise, que les scénaristes me captivent, que le jeu d'acteurs rendent leurs personnages plus vrais et que les rebondissements me scotchent sur mon fauteuil. Il est vrai que ce sont plutôt les livres qui arrivent à me transporter au point que je n'arrive à les lâcher que tard la nuit ou une fois terminés.
Avec cette précision, la jeune femme ne risque pas de gommer l'image qu'il doit commencer à se faire d'elle. Elle estime ne pas avoir à rougir en tous cas du fait qu'elle se passionne pour la lecture. Cela lui offre un excellent moyen de s'évader, de voyager, d'oublier tout ce qui dans la vie de tous les jours peut bien lui peser. Tant pis si elle a l'air ainsi de sortir tout droit d'un temps révolu ou qui se meurt doucement. L'homme finit par se présenter à son tour. A la grande surprise de Cali, il ne connaît absolument pas les jardins inspirés des cultures lointaines. Ils sont pourtant parmi les plus réputés. Enfin s'il débute dans le milieu ce n'est peut-être pas si surprenant. On prétend d'ailleurs que les américains ont la fâcheuse manie d'oublier tout ce qui dépasse les frontières de leur pays. Il suffit d'évaluer leurs connaissances géographiques pour se le voir confirmer. Il existe bien pire tare que celle-ci de toute façon.
- Je vous le conseille oui, vous verrez ils font des choses absolument fabuleuses. Elles pourraient fort bien vous inspirer à votre tour.
La brune se tient un peu en retrait tandis qu'il fait son choix. Du coin de l’œil, elle repère un vendeur qui se décide enfin à venir offrir son assistance. Arrivé à leur hauteur, il propose au « couple » de les orienter.
- C'est aimable à vous de vous préoccuper de vos potentiels clients après tout ce temps passé à chercher votre attention. Ce monsieur a eu la gentillesse de me conseiller et puisque vous ne semblez pas impatient d'augmenter votre chiffre d'affaires, je vais me tourner vers la concurrence.
Son comportement l'étonne elle-même quand elle est d'habitude si gentille (trop) et a tendance à subir les travers des autres. D'un autre côté, cela fait du bien parfois d'exprimer ce qui vous tape sur les nerfs et de remettre à leur place ceux qui le méritent. Se tournant vers son interlocuteur principal comme pour oublier celui qui travaille ici autant qu'il a volontairement oublié jusque là que Calista était dans son magasin, elle lui sourit et lui tend la main.
- Merci encore pour votre aide Andrew. J'ai été ravie de faire votre connaissance. Je vous souhaite de mettre la main sur celui que vous cherchez et de lui apprendre les bonnes manières. Bonne chance avec votre métier, j'espère qu'il vous apportera l'épanouissement que nous cherchons tous. Bonne journée. »
Après avoir reçu à son tour son salut, elle tourne les talons. Prochaine étape : contacter une des entreprises privées de sécurité les plus réputées !
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Sujet: Re: Liberté relative, sécurité à revoir ! [terminé]