SACHA MORGANE KWON
- Don't get emotional (c) Chamallow | ؏ NOM ؏ KWON
؏ PRENOMS ؏ Sacha Morgane
؏ DATE DE NAISSANCE ؏ 13 juillet 1990
؏ EMPLOI/ETUDES ؏ Bien que mouvementé, Sacha Kwon suivit un parcours scolaire classique. Titulaire du High School Diploma en 2008, il fut admis dans une école de cinéma. Il est actuellement en troisième année.
؏ GROUPE & RÔLE ؏ I live my life
؏ POURQUOI CE GROUPE ؏ Naïf et inconscient, l’étudiant n’a pas idée de ce qu’il se trame autour de lui. S’il est en période de doutes le concernant, jamais il n’a pensé détenir une quelconque capacité.
؏ STATUT SOCIAL ؏ Le jeune Kwon est le rejeton d’une famille aisée. Il vit confortablement, sans se soucier des finances.
|
Sur le plan physique, Sacha mesure un mètre soixante-dix-sept pour soixante-treize kilos. En perspective, il rentre dans la norme : ni trop grand, ni trop petit, ni trop maigre, ni trop gros. Il se présente donc comme un jeune homme à l’allure ordinaire.
Ce qui le différencie néanmoins demeure probablement sa coupe de cheveux. Il aborde un style en bataille, quoique proche d’une guerre capillaire. Le nombre de bouclettes du ténébreux parcourant ce qui lui sert de perruque laisse penser à la rénovation de montagnes russes. Il possède un visage innocent et puéril, proche de celui des anges ce qui peut facilement énerver car le jeune homme s’en sert comme d’une arme pour parvenir à ses fins. Ce visage, il le doit davantage à ses sourcils qui lui procurent un regard enjoué. Pour terminer, Sacha a les yeux assez fins d’une couleur noisette, un nez bien dessiné et assurément des lèvres correctes.
D’un point de vu vestimentaire, il s’habille naturellement d’une façon décontractée. Il prône les tenues légères lui accordant une aisance dans ses mouvements même s’il s’adapte, évidemment, à la météo. Concrètement, son look est de loin basique, il ne porte rien d’extravagant et se noie parmi la foule.
Parallèlement, sur le plan psychologique, et bien qu’il ait consulté plusieurs spécialistes à ce sujet, le jeune Kwon ne présente aucun trouble. Il n’est ni plus, ni moins, qu’un jeune étudiant boute-en-train qui se révèle être d’un optimisme sans faille. Son caractère est prédominé par son naturel enjoué et enthousiaste. Enclin à rire, il démontre également un grand sens de l’humour à travers ses paroles et ses actes. De manière plus morale, il apparaît clairement intègre et serviable. L’une de ses spécificités est probablement liée au fait qu’il possède un grand sens de l’aventure et affronte l’inconnu sans aucune crainte.
Le pauvre Sacha n’est pas en reste côté défauts : tête-en-l’air, inconscient, curieux, impulsif, il se décrit lui-même comme un homme de caractère. Sa bonne humeur ne l’empêchant en rien d’attaquer. Lorsqu’il se sent vulnérable, le jeune garçon peut rapidement se transformer en raz-de-marée. Il ne fait pas dans la demie mesure, tantôt inoffensif, tantôt criminel, « se méfier de l’eau qui dort » semble être un bon conseil le concernant. Malgré son côté imprudent, tête-brulée, Sacha est une personne réfléchie. C’est un garçon indépendant qui se forge ses propres idées. Cependant, lutter contre sa nature lui est impossible.
Mon pouvoir ? On pourrait l'appeler réceptacle des sentiments. C’est une empathie poussée à son paroxysme avec, néanmoins, une certaine particularité.
Tout d’abord, qu’est-ce que l’empathie ? D’une façon générale, l’empathie est la capacité d’un être humain à comprendre ce que ressent un autre être humain. Mon don se base donc sur les sentiments des autres. Il me permet d’évaluer et de m’approprier un sentiment caché.
La particularité que je pointais précédemment est que contrairement à l’empathie, qui permet uniquement de comprendre, de justifier un sentiment en gardant une certaine distance, je suis aussi un réceptacle. Je deviens une éponge qui absorbe et s’approprie un état. Il s’agit donc d’un transfert : l’émetteur perd le sentiment qui l’habitait, ce dernier s’installant chez moi.
Comment vous faire comprendre... Imaginez que votre enveloppe corporelle soit une prison. Et votre sentiment un prisonnier. Moi, j’en suis le gardien. Celui qui détient la clé qui permet à ce prisonnier de se libérer et de se réfugier dans ma propre prison. Une fois que je serai plus expérimenté, je pourrai me limiter à de simples visites avec ce prisonnier, à discuter avec lui. Mais c’est encore trop tôt. J’ai besoin d’expériences supplémentaires.
Comment ça fonctionne ?
Principalement grâce aux émotions, aux comportements, aux mimiques.
Ce qu’il faut retenir c’est que mon pouvoir dépend entièrement des autres pour deux raisons.
Premièrement car l'émetteur doit avant tout ressentir précisément ce qui l’anime. Ma capacité ne pourra donc pas s’activer en cas de sentiments ambigus ou bien alors si l'émetteur n’exprime pas, que ce soit par des mots ou un comportement, ce qu’il ressent.
Secondement car l'émetteur décidera inconsciemment de ma réaction émotionnelle selon si ce qui l'anime est un état fort ou atténué. Les conséquences sur moi sont donc en adéquation avec le degré d'intensité du sentiment que je volerai. Par exemple, si l’émetteur ressentait une légère tristesse, j’aurai une baisse de morale sans gravité. Si cette tristesse cachait un chagrin profond, je deviendrai bien plus vulnérable. Ce transfert peut ainsi me transformer en pantin : mes paroles, mes pensées et mes actes seront l’esclave du sentiment absorbé. Par conséquent, je perds toute objectivité et réponds machinalement aux conséquences du sentiment dont je me suis emparé. Je perds alors le contrôle de mon identité et me rapproche dangereusement de la schizophrénie. Dans ces cas-là, je ne suis plus dans l’empathie pure : je suis un réceptacle. Autre exemple, si je me retrouve face à un individu qui ressent de la haine envers une tierce personne, mais que cet individu contient cette haine et l'exprime d'une façon ou d'une autre (serrer les poings, froncer des sourcils, être tendu), je vais pouvoir m'approprier ce sentiment pour l’exploiter. La haine, si elle est profonde peut alors devenir le mobile d'un meurtre dans un cas extrême. La limite entre l'émotion et sentiment étant subtile, il faut comprendre que je ne serai pas en capacité de dérober l'émotion qui est plus considérée comme la manifestation, l’expression, vive d'un sentiment profond. Prenons un nouvel exemple, dans le cas d'une peur, je peux ressentir une crainte, un stress, appréhender un événement sans pour autant en être terrorisé ni traumatisé.
Parfois, et notamment pour ceux que je connais vraiment bien, un contact visuel suffit pour que le transfert s'opère.
Quelles en sont les limites et les contraintes ?
Tout d’abord, mon pouvoir se limite à une personne. Un sentiment est une chose abstraite, complexe qui appartient à chacun. Je suis plus vulnérable face à quelqu’un que je côtoie souvent car il m’est beaucoup plus facile de comprendre ses réactions émotionnelles et ce qu’elles cachent. Les êtres humains, tout comme les animaux, sont animés par des sentiments qu’ils expriment par des émotions. C’est ce qui nous différencie des robots. Nous avons une âme et un cœur. L’émotion est donc une passerelle pour moi. Elle est la clé qui me permet d’ouvrir la cellule du prisonnier. Elle me permet d’aller puiser ce que l’être ressent au fond de lui et de le comprendre. Un homme qui pleure ne signifie pas obligatoirement qu’il soit triste. Il peut être déçu, en colère même heureux ! Chacun d’entre nous réagit différemment face à une situation. C’est une question de caractère, d’éducation et de développement affectif. C’est pour cette raison que je ne peux pas activer mon pouvoir sur un groupe.
L’effet s’estompe dans deux cas :
- une fois que la personne n’est plus dans la même pièce que le réceptacle c’est-à-dire moi ou au-delà d’une distance de quinze mètres minimum en extérieur.
- lorsque j'abrite le sentiment au-delà d'une heure. Une fois la première heure passée, le sentiment que j'abrite s'atténue et progressivement je retrouve mes capacités psychiques et sentimentales.
Mon temps de récupération équivaut à l’intensité exprimée par le sentiment volé. Dans les cas les plus extrêmes : je perds connaissance. Dans des cas plus modérés, je souffre de migraines, je peux être confus également. Dans tous les cas, je perds en énergie. La fatigue se fait alors ressentir. En fonction de l'énergie dépensée, je peux activer mon pouvoir une seconde fois au bout de trois heures si j'ai rapidement récupéré mon énergie et dans les cas les plus éprouvants, je dois attendre vingt-quatre heures après une première utilisation pour l'activer de nouveau.
Comme je l’ai dit plus haut, en contrôlant ma capacité, j’aurai le choix d'absorber ou non le sentiment et de le contrôler. Je pourrais l’amplifier ou l’atténuer si je décide d’en être le réceptacle. Évidemment, je n’aurai aucun contrôle sur les autres : je ne pourrai pas créer un sentiment où le maîtriser tant qu’il ne se logera pas chez moi. Je serai simplement capable de savoir quel sentiment se cache en vous.
Ecrire les différentes manifestations de la capacité de Sacha est essentiel pour comprendre son histoire. Comment ce personnage a-t-il vécu ces épreuves ? Comment cela a-t-il impacté sa vie ? Comment a-t-il évolué ?
La première anecdote s’est déroulée lors d’une nuit d’été. Nous sommes au mois d’août 1999 ; Sacha avait neuf ans. Invité chez un camarade de classe, la nuit s’annonçait amusante surtout jusqu’à ce qu’au cours de la soirée, l’ami de Sacha proposa de regarder un film d’horreur en toute illégalité. Intrépide et audacieux, Sacha fut emballé par cette idée. Il poussa d’ailleurs le vice en éteignant les lumières. « Le découpeur de tête : le retour ». Le film se lança et si Sacha était indifférent à l’angoisse, son ami lui semblait effrayé. C’est au moment où le suspens était le plus insoutenable que les rôles s’inversèrent. Sacha fut percuté de plein fouet par une émotion d’effroi. Il se mit à hurler si fort qu’il réveilla les voisins. Ses yeux se sont écarquillés, il se réfugia dans un coin de la chambre et s’abrita le visage. Les genoux repliés, il fut littéralement tétanisé et pétrifié. Son ami quant à lui, semblait dans les choux. Les parents alertés par les hurlements d’horreur vinrent rassurer les enfants mais Sacha sous l’emprise de la terreur ne parvenait pas à reprendre son calme. Il gigotait suppliant son monde de ne pas lui faire de mal. Il finit par s’allonger par terre se tortillant dans tous les sens comme s’il subissait les pires horreurs. Il perdit connaissance lorsque son ami quitta la pièce. Le jeune Kwon fut hospitalisé suite à cette crise.
Lorsqu’il fut âgé de quatorze ans, la mère de Sacha décéda. L’épreuve la plus douloureuse et de loin la plus intense. Tout s’est déroulé lors de la mise en bière dans un funérarium. L’instant où le cercueil se referma. Déjà très affaibli par cette scène, Sacha capta l’émotion de son père, le chagrin, la douleur, le tourment. Le choc fut insupportable. Quelqu’un lui empoignait le cœur et le compressa pour l’exploser. Son souffle se coupa, l’ambiance était insoutenable. Il pleurait à n’en plus finir. A terre, il était recroquevillé sur lui-même. La douleur le tuait à petit feu. Pour son père, il résista bien mieux à la perte de son ressenti. Bien que le chagrin le gagnait de nouveau. C’est l’un des frères de Sacha qui le prit dans ses bras pour l’emmener loin, pensant son petit-frère désemparé par ce qu’il venait de vivre. Les personnes adoptèrent une attitude de compréhension. Une fois de plus Sacha perdit connaissance, cette fois-ci dans les bras de son frère. Sa réaction était ordinaire et ce qu’il venait de vivre ne choquait personne. Après cette période, il consulta énormément de médecins, de spécialistes tels que des psychologues, psychiatres et leur diagnostic fut sans appel : Sacha Kwon souffre d’hypersensibilité.
Trois ans plus tard, Sacha fit la rencontre d’un garçon. En ce qui concerne sa sexualité, Sacha était un adolescent sérieux qui attendait patiemment l’amour. Il se savait gay et n’avait pas de difficultés à l’avouer. Le garçon dont il est question lui plaisait bien que le côtoyant pour la première fois. Cependant, un attachement s’est très vite créé entre eux deux. Avec envie et probablement déjà influencé par l’inconnu, Sacha quitta ses amis pour le rejoindre. Ce dernier ne manqua pas de le conduire dans son appartement. Dans un premier temps, Sacha repoussait ses avances et prit la décision de partir trouvant le comportement de son hôte indécent. Malheureusement, avant qu’il ne sorte, lui vint l’envie d’embrasser cet homme. Les choses se passèrent d’une façon très lente. Peu à peu, la passion de Sacha prenait le dessus sur la fougue de son amant. La frénésie habitant le ténébreux allant jusqu’à l’extase. Ils partagèrent une folle nuit se retrouvant tous les deux en transe. Essoufflés, à bout de force, ils avaient partagé un moment inégalable que peu de gens avaient pu vivre. Le corps de Sacha, contrairement aux autres fois, avait recueilli l’émotion de son adversaire progressivement. Cependant, le désir de son amant ne s’arrêtant jamais, ils ont continué leurs ébats plusieurs heures. L’échange était unique. Une fois l’acte achevé, Sacha et son partenaire se sont écroulés, complètement épuisés par la nuit. Sacha se réveilla en premier, il prit la fuite.
La veille de ses vingt ans, Sacha sortit s’amuser avec son groupe. Ensemble, ils passèrent une soirée délirante que l’étudiant en cinéma n’oublierait jamais. Il avait raison mais non pour les raisons qu’il pensait. A la fin de cet évènement, alors qu’il rentrait chez lui, le jeune homme se fit agressé par un loubard. Plus vieux, plus fort et surtout armé d’un couteau il porta plusieurs coups de poing à sa victime. Les vêtements de Sacha avaient été déchirés par ces attaques. Le visage de l'innocent saignait et on pouvait apercevoir plusieurs entailles le long de ses bras. Sacha se montrait insolent et inconscient, il insultait et menaçait son adversaire. Bien qu’en position de faiblesse, il était prêt à se défendre. Jamais il ne se laisserait maltraiter. Alors que le gros lard l’avait plaqué contre un mur, prêt à lui planter la lame dans son ventre pour le coup de grace, il se figea. Un sentiment de haine transperça Sacha. Ce n’est pas du sang qui coulait mais de la rage. L’agressé devint l’agresseur. Monsieur Kwon fut envahi de pulsions meurtières. Avec beaucoup de colère, Sacha s’empara du couteau et creusa un trou dans la poitrine de l’homme et y prit plaisir. Une fois en plein cœur, il n’en fallait pas plus pour que Sacha Kwon soit un criminel. Sa colère se dissipa, l’homme ne respirait plus. Sacha s’évanouit et le lendemain il fut arrêté par la police judiciare. L’enquête mena vers de la légitime défense face aux révélations du seul témoin. Il fut alors libérer et n'eut pas de problèmes judiciaires. Pour Sacha, s'il sait que ce meurtre n'est pas aléatoire, il sait tout aussi bien que jamais il ne tuerait sans raison. Il croit en la légitime défense et cela ne l'empêche pas de dormir. Comment avait-il tué cet homme ? Ce meurtre déclencha toutefois une série d'investigations le concernant. Il ne pouvait plus vivre comme si rien ne s'était passé. Les circonstances étaient trop floues pour qu'il en reste à ce stade. De l'hypersensibilité ? Il ne pouvait plus se contenter de cette explication ; même si elle demeurait la seule sur laquelle il se basait. S'il y avait un heureux dans cette histoire c'est bien son psychologue qui faisait fortune.
Tous ces évènements, Sacha ne parvint pas à les exliquer. Un simple pion, c'est ce qu'il est. Il n'a pas idée d'être une évolution. Il n'a pas idée qu'il n'est pas le seul. Sa capacité s'exploite de bien des manières et risquerait de lui apporter davantage de soucis. Temps qu'il vivra dans l'ignorance la plus complète et qu'il ne prendra pas conscience qu'il peut contrôler cette particularité, il reste un citoyen à la foix vulnérable et dangereux. Pour le moment, il se voit comme un étudiant hypersensible qui n'a fait que répondre à ses propres sentiments. Cependant, il se pose de plus en plus de questions et manifeste depuis peu un intérêt pour d'autres hypothèses.
Ce que Sacha projette est de vivre des moments intenses. Il aime voyager, s’aventurer vers de nouvelles contrées avec un simple sac-à-dos. Il est à la recherche de sensations fortes, d’adrénaline. Il aime tenter de nouvelles expériences et espère mourir sans regret. Il veut profiter et c’est pour cette raison qu’il se montre si curieux. Il veut faire et voir un maximum de choses, il veut avoir des histoires à raconter à ses enfants ou du moins ses neveux et ses nièces. Contrairement à ce qu’on pourrait supposer, il n’ambitionne pas à une vie de couple, une vie de famille, stable et monotone.
 (c) Puer | ؏ PSEUDO ؏ Nico
؏ ÂGE ؏ vingt ans
؏ AVATAR ؏ Adam Brody
؏ CODE DU REGLEMENT ؏
؏ EXPERIENCE RP ؏ cinq ans
؏ DISPONIBILITE ؏ régulière
؏ OU AVEZ DECOUVERT LE FORUM ؏ Je l’ai découvert par Ezekiel Tyler
؏ VOTRE AVIS ؏ J’aime beaucoup le contexte et l’ambiance – ayant une sensibilité plus importante pour les forums de ce genre.
|
Accueil 
Sujet: Sacha M. Kwon 
Lun 2 Juil - 18:54
