Sujet: C'est mon taxi ! [Terminé] Sam 11 Fév - 17:27
Never gonna give you up by The black keys
Ce matin s'était le cœur que je me suis rendu à un rendez-vous d'affaire tout ce qu'il y a de plus normal, je devais rencontrer les avocats de mon cabinet pour qu'on fasse le point sur leur travail, les suggestions qu'ils ont à faire. Ce genre de chose qu'on fait tous les ans pour voir si on continue comme ça on si on change quelque chose. Comme toujours on était resté plusieurs heures dans la grande salle de réunion et notre charmante secrétaire venait nous servir du café bien chaud avec des petits biscuits. Je remarquais qu'un des avocats avait des vus sur elle, ça ne la gênait pas du tout, ils devaient sûrement être ensemble, je devrais leur parler il est hors de question qu'il se passe des choses non professionnelle entre mes employés sinon c'est la merde quand ça casse. Les avocats pouvaient être fier d'eux, cette année encore j'avais les meilleurs avocats de la ville avec un taux de réussite de leurs affaires très élevé. J'avais fait un bon choix en les prenant mais surtout en disant bien qu'on ne s'occupait que de grosses entreprises, il y a toujours beaucoup d'argent en jeu et puis ça donne une belle image de dire qu'on s'occupe du groupe Lagardère.
La réunion ayant pris fin j'avais été voir mon collègue qui fricotait avec la secrétaire, je lui demandais de soit mettre fin à sa relation avec la secrétaire sur le champ soit il se tient correctement au travail faisant comme si il n'y avait rien entre eux. Il crut que je lui faisait une blague comme si toutes les histoires de travail se terminaient mal ou avaient des interférences sur leur travail. Je lui disais que dans le passé j'avais déjà eu une histoire avec une collègue et ça m'avait servi de leçon, je ne lui disais pas les raisons de notre rupture. Nous nous étions quitté en mauvais rapport après que j'ai castré son amant, au grand mot les grands moyens. Il me dit qu'il ferait le nécessaire pour que rien n'interfère dans son travail. Je le remerciais et prenais mon manteau, il était près de 8 heures du soir et je commençais à avoir sacrément faim. J'aurais du prendre mon parapluie ce matin, mais il faisait beau je m'étais dit qu'il ne serait pas nécessaire de le prendre. Je m'en mordais les doigts il faisait un temps horrible. Je remontais le col de mon manteau et héla le premier taxi que je vis, je bondis dedans tout mouillé et indiqua au chauffeur l'adresse de mon immeuble. Je me retournais et vis à ma droite une charmante jeune femme, mince je venais de lui prendre son taxi je me sentais vraiment mal.
Bonsoir, je suis désolé je ne vous avais pas vu, je n'ai pas très loin à aller mais avec ce temps je ne vais pas rentrer chez moi à pied … Vous me voyez confus
Je détaillais un peu plus du regard la jeune femme, une jolie brune au teint mate tout ce que j'aime. Elle était vraiment très belle, j'ai toujours eu un penchant pour les femmes au type latine même si il m'est arrivé de faire des exceptions comme avec Maggie par exemple qui avait le type écossais plus qu'autre chose. Le chauffeur poursuivi sa route silencieuse, il n'y avait que la musique de la radio pour nous accompagner, je mis ma sacoche sur mes genoux et souris à la jeune femme. Je ne vois pas ce que je faisais de mal, je souriais juste à une femme même si les idées qui trottaient dans ma tête n'étaient pas du tout catholique. Maggie veut pas de moi je peux donc faire ce que je veux de mon corps, je n'ai rien sur la conscience. Je lui tendis la main pour me présenter dans les formes officielles.
Je m'appelle John Ford et vous ?
Sonny Malone
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Sujet: Re: C'est mon taxi ! [Terminé] Ven 17 Fév - 15:26
5 octobre, 16h. Sonny avait été convoquée au tribunal de Los Angeles pour une histoire de papier manquant pour son passeport ou son visa. Elle n’y comprenait pas grand-chose et n’aimait pas du tout les blagues des administrations. En plus, moins son nom pouvait apparaître sur des documents officiels, mieux elle se portait. Elle avait fui la France pour une bonne raison, et là-bas, elle avait été déclarée morte, et elle craignait vraiment que l’incendiaire connaisse son nom et qu’il vienne la chercher jusqu’aux Etats-Unis. Alors plus elle pouvait passer inaperçue, mieux c’était.
Elle avait passé presque quatre heures pour une broutille et vraiment, c’était plus que rageant. Elle avait dû renoncer à aller travailler pour une stupidité administrative et dans sa situation, elle ne pouvait vraiment pas se permettre de perdre de l’argent aussi inutilement. Et pour parachever la journée gâchée, elle se retrouva sur les marches du tribunal sous une pluie battante. Superbe. Elle s’était habillée de la façon la plus élégante possible : tailleur-jupe et talons aiguilles et voilà qu’il pleuvait. C’est à se demander pourquoi faire des efforts. Alors elle courut sur le parvis glissant, manquant de se fouler la cheville toutes les deux minutes, jusqu’à la bouche de métro la plus proche… pour y découvrir qu’une panne paralysait la ligne.
Bon sang, mauvais karma aujourd’hui. Elle ne pouvait pas retourner sur le campus à pieds, sous cette averse glaciale et en talons. Ce fut dépitée qu’elle se résolut à prendre un taxi. Et voilà une partie de son loyer qui s’envolerait dans une course…
Par chance, elle n’eut pas à attendre bien longtemps. Elle héla un taxi qui la prit aussitôt. Trempée, les cheveux dégoulinants, et gelée, elle s’assit dans la voiture et demanda à ce qu’il la ramène sur le campus. La seule chose qui lui remonta le moral fut l’accent hispanique du chauffeur et elle se fit un plaisir de baragouiner avec lui en espagnol, langue que sa mère lui avait apprise.
Mais alors qu’elle commençait à se laisser aller à ses rêveries, elle entendit la portière s’ouvrir et un homme d’une trentaine d’années s’engouffra à l’intérieur. Avant qu’elle put dire quoi que ce soit d’autre que “ Hey ! C’est mon taxi je vous signale ” – et elle aurait râlé encore longtemps, ça, c’était certain – le passager indésirable se confondit en excuse, mais ne quitta pas le véhicule pour autant. Visiblement il n’allait pas très loin, et il s’était retrouvé victime lui aussi de la pluie traîtresse.
“ Je vais sur le campus”, lui répondit-elle, “ si vous nous faites faire un détour, soyez certain que je ne paierai pas, hors de question. ”
Super, elle devait paraître pour une intrigante radine. Eh bien, zut. Qu’il pense ce qu’il veut et d’ailleurs, habillé comme il l’était, il ne devait pas manquer d’argent. Costard sur mesure à la coupe impeccable. Même trempé il avait de la classe. Et elle, de quoi avait-elle l’air ? Affamée et trempée jusqu’aux os, elle ne devait pas être belle à voir…
Surprenant, le nouvel arrivant se présenta le plus naturellement du monde, brisant le silence de la route, ce qui la désarçonna. A Paris où elle avait vécu pendant des années, cette situation aurait fini soit en pugilat soit dans un silence de mort. Mais pas ici. Histoire de ne pas paraître plus mal élevée qu’elle ne l’était, elle accepta la poignée de main et entra dans son jeu :
“ Sonny Malone, victime de la pluie comme vous à ce que je vois. Je suis désolée pour tout à l’heure. Mauvaise journée. ”
Sonny Malone ? Elle venait de pester parce qu’elle avait dû apposer son nom sur des papiers et voilà qu’elle le donnait au premier John Ford venu. Bon, tant pis, ce qui est fait est fait…
“ Pour être habillé comme ça, vous êtes soit un avocat, soit un producteur, soit un homme qui se rend à un rendez-vous, pro ou perso. Laquelle des possibilités est la bonne ? ”
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Sujet: Re: C'est mon taxi ! [Terminé] Ven 24 Fév - 20:13
Avec un temps pareil je me voyais mal courir avec un journal sur la tête jusqu'à mon immeuble. C'était bon pour les gens qui ne sont pas de ma classe, vous avez souvent vus vous des hommes d'affaires ou des avocats courir sous la pluie ? Non c'est une chose que l'on ne fait pas pour la bonne raison que l'eau ça mouille je sais c'est idiot à dire mais c'est la vérité et avoir son costume Armani tout mouillé ce n'est franchement pas le top surtout quand on a un rendez-vous après. Dans mon cas je n'ai pas de rendez-vous d'affaire mais bon c'est une habitude de ne pas avoir à marcher sous la pluie. De dehors je n'avais pas vu que le taxi était déjà pris, pour le peu de chemin que j'avais à faire il pouvait très bien m'emmener à mon immeuble et ensuite conduire l'autre personne où bon lui semble. Mais bon la jeune femme n'était pas du tout contente de me voir malgré mon charmant visage et mon sourire. Ça n'allait pas être facile à lui faire entendre raison, elle était sûr d'elle, avait une grande assurance et croyait que tout simplement parce qu'elle allait payer sa course comme tout le monde le taxi lui appartenait, aux dernières nouvelles elle n'a pas écrit son nom sur le taxi j'ai out à fait le droit de m'incruster dedans même si ce n'est pas le plus élégant à faire surtout en charmante compagnie. Je soupirais en plus de dire que ce taxi lui appartenait elle devait être le genre de femme à compter avec précision son argent de poche, j'en déduis vu sa destination que c'est une jeune étudiante qui ne gagne pas des sommes faramineuses et doit donc faire très attention à son budget. Je prenais dans ma veste mon porte-feuille en cuir qui vaut le double voir le triple de sa tenue et lui tends plusieurs billets qui lui ferait redonner le sourire.
Je pense que vous pourrez en plus de payer la course de passer une semaine dans une chambre du Ritz … Et je dois dire que ce taxi ne vous appartient pas, vous ne l'avez pas payer vous ne faites que profiter du service que le chauffeur propose
On me reproche des fois que mes paroles sont un peu dures, il est vrai que j'aurais pu modérer mes propos et lui dire les choses autrement mais la vérité est ce qu'elle est. Et puis j'ai une formation d'avocat je tiens à dire les mots appropriés à la situation, remettre les choses dans le contexte au lieu de dire n'importe quoi. Je lui avais tendu ma main car c'est la chose que l'on fait quand on a une bonne éducation et qu'on se présente, on mettre à la personne en face que l'on a rien à cacher, ou presque dans mon cas. Bref c'était une façon polie de me présenter comme ferait tout gentleman de ma condition. Elle accepta ma poignée de main et se présenta, elle présenta aussi ses excuses pour son comportement. Je pouvais tout à fait comprendre et je n'étais nullement vexé de ses paroles, j'ai connu pire si elle savait mais bon je ne peux lui dire le genre de personne que je fréquente pour mon travail sinon il y a deux solutions soit elle prend la poudre d'escampette, soit elle courre à la gendarmerie pour me dénoncer. Sonny je n'avais jamais entendu ce prénom, je pensais que c'était uniquement un jeu vidéo.
Ne vous en faites pas, vous avez un prénom bien originale je ne l'avais jamais entendu, quelle est l'origine de Sonny, vous m'excuserez mais la dernière fois et seule fois que je l'ai entendu c'était le nom du jeu vidéo Sonny ... Ça arrive à tout le monde d'avoir des mauvaises périodes, en fin de journée surtout et la pluie n'arrange pas les choses
Je voulais montrer en tournant les phrases comme il le faut que même si on dit que les gens qui sont plutôt mignons n'ont rien dans le cerveau et bien je suis l'exception à la règle. Les seules fois où je peux montrer que j'ai un peu de culture c'est avec les femmes histoire de les impressionner un peu et quand je rencontre des avocats lors de réunion. Elle avait deviné rien qu'en regardant ma tenue que je n'étais pas un étudiant. On me reproche souvent de trop montrer que j'ai de l'argent, j'ai le droit de dépenser mon argent comme je l'entends à savoir posséder une belle voiture que je change régulièrement quoique mon Aston martin je ne la changerais pour rien au monde. Mais j'aime m'habiller chez des grands couturiers et porter du parfum qui vaut le prix de ce taxi. Elle venait de me faire un compliment sans le savoir, je remis un peu d'ordre dans mes cheveux en passant une main et en essayant de me regarder dans le rétroviseur du milieu.
Vous avez en partie raison je suis avocat et vu l'heure je ne me rend pas à un rendez-vous mais chez moi, vous avez l’œil … Vous êtes étudiante en quoi ?
Sonny Malone
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Sujet: Re: C'est mon taxi ! [Terminé] Sam 25 Fév - 14:11
Une forte tête ce John Ford, à n’en pas douter. Il l’a rembarra sans ménagement après qu’elle eût râlé… Dire qu’on ne pouvait même plus engueuler les gens sans se faire engueuler soi-même. Un comble. Mais bon, la surprise passée, il ne sembla bientôt plus offusqué de son comportement, ni elle du sien, même si le coup de la liasse de billets l’avait quelque peu vexée. Ça ressemblait un peu trop au tarif qu’on tend à une prostituée, bien qu’il se soit parfaitement conduit de ce point de vue. Mais soit, s’il n’avait que faire de son argent, elle, elle lui trouverait une utilité, ne serait-ce que remplir son frigo.
Il se mit soudain à lui parler de tout et de rien, mais surtout de son prénom. Sonny, oui, c’est vrai que ce n’était pas banal, même s’il passait mieux ici, aux Etats-Unis qu’en France. Elle n’avait pas la moindre idée d’où il pouvait provenir. Peut-être de Sunny, ou pas. Elle ne s’était jamais posé la question en fait. Elle se prenait la tête pour beaucoup de choses inutiles, mais son prénom, c’était juste son prénom.
« Le jeu Sonny ? Vous voulez dire Sonic non ? Avec le hérisson bleu et l’écureuil à deux queues ? Je ne pense pas que mes parents aient choisi ce prénom en se basant là dessus… ou alors je devrais m’inquiéter. Quoique je cours vite en fait. Enfin, pas avec ces talons, entendons-nous. Je ne m’attendais pas au coup du hérisson… à la limite, vous m’auriez dit “ Sonny, comme dans I, Robot ”, j’aurais compris. Non, je ne sais pas d’où il vient. »
Sonny, Sonic, oui, elle pouvait comprendre le rapprochement, mais visiblement, cet homme et elle n’appartenaient pas au même monde. Elle, elle vivait dans les jeux vidéos, les dessins animés débiles et les bons gros blockbusters américains. Lui, il devait être du genre sérieux, bien installé dans la vie, à faire des choses intelligentes.
Enfin, à faire des choses intelligentes, cela restait à prouver car à l’instant où elle pensa cela de lui, il passa une main dans ses cheveux et s’admira dans le rétroviseur. Sonny eut envie de rire, mais elle se retint. Non, franchement, cela ne se faisait pas de se moquer de la coquetterie d’un inconnu. Mais tout de même… Quoiqu’en fait, passée l’envie de rire, elle porta instinctivement sa main sur ses cheveux trempés, comme pour les discipliner un peu. Ils allaient finir par boucler, et adieu sa jolie crinière.
« Oui, je suis étudiante, à l’UCLA, c’est pour ça que je vis sur le campus. Vous voyez, vous, vous défendez ou accusez les tueurs, les voleurs, les malfaiteurs, moi j’étudie leurs histoires, comment ils fascinent les auteurs. Ou enfin, c’est plutôt des visions fantasmées, hein. J’étudie la littérature française. Pas très original et pas très utile pour la société, mais bon, je crois que je suis vouée à être un parasite. Je ne suis pas sûre non plus que ça nous aide à trouver un sujet de conversation très probant pour la route… je n’y connais rien en droit, je pourrais essayer de vous baratiner, mais je pense que je ne ferai pas illusion bien longtemps.»
Il rentrait chez lui. Tiens, cela leur faisait au moins un point commun. Rien de tel que de rentrer chez soi après une longue journée pluvieuse, à ne rien faire. A se vautrer en pyjama sur son lit à lire ou regarder des âneries, ou pour lui à embrasser femme et enfants. A non, il n’était pas marié, ou du moins, il ne portait pas d’alliance. Bizarre qu’un homme de son standing rentre seul le soir chez lui, en célibataire. Allez comprendre.
« C’est que vous êtes gay ou que vous êtes un salaud ? Je veux dire, vous êtes avocat, propre sur vous, plutôt bel homme, riche apparemment et vous rentrez chez vous tout seul, en célibataire. Il y a forcément une arnaque quelque part. »
Sonny n’avait pas voulu être insultante et elle espérait bien que John le comprendrait. Elle avait parfois tendance à ne pas du tout contrôler le lien entre ce qui lui passait par la tête et ce qui lui sortait de la bouche. Deux possibilités maintenant, soit elle allait se faire engueuler comme du poisson pourri, soit il allait exploser de rire. Dans les deux cas, advienne que pourra.
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Sujet: Re: C'est mon taxi ! [Terminé] Dim 26 Fév - 16:35
La plupart des prénoms viennent de la mythologie grecque, des noms de saint dans la religion ou tout simplement de personne célèbre, c'est très intéressant l'histoire des prénoms quand on se penche sur la question quelques minutes. Mais elle apparemment ne c'était jamais posé la question, c'est bien dommage et bizarre on se demande toujours à un moment pourquoi nos parents nous on donné ce prénom et pas un autre. Enfin moi j'ai absolument voulu savoir pourquoi je m'appelais John et puis j'ai rapidement su que c'était le prénom de mon grand-père paternel c'est ici que c'est arrêté ma quête à propos de mon prénom. Je venais de faire une faute en effet le jeu vidéo ne s'appelle pas Sonny mais Sonic, je n'ai jamais joué à ce jeu alors il faut m'excuser de mon erreur on a pas tous les mêmes références et il est plus dur de se souvenir de quelque chose qu'on a pas vraiment connu. Ça peut faire aussi référence à la marque de matériel électronique Sony qui a donné naissance à la marque de téléphone portable Sony Ericson mais là encore je doute que ses parents étaient fous d'électronique pour l'appeler ainsi. Ça m'étonnerait fort que Mark Zuckerberg appel son fils Apple ou Intel.
Oui Sonic excusez moi je n'ai jamais joué à ce jeu, je pensais aussi à la marque informatique Sony mais bon à mon avis il n'y a aucun rapport … En tout cas c'est intéressant d'entendre des prénoms différents John c'est commun dirons-nous … Je suis cinéphile pourtant mais je n'ai pas vu I robot que voulez-vous on ne peux pas tout voir il y a tellement plein de film intéressant
Je n'ai pas vu ce film et pour cause les histoires de robot qui veulent prendre le pouvoir ça m'énerve passablement, je ne vois pas l'intérêt de ce genre de film, c'est juste pour montrer que les réalisateurs savent faire des effets spéciaux. Mais l'histoire de fond n'est jamais bien, alors je préfère largement regarder des films de Martin Scorsese ou Stanley Kubrick il y a plus de matière et puis c'est tellement bien filmé avec des bons acteurs qu'on ne peut que passer un bon moment. J'avais vérifier dans le rétroviseur si la pluie ne m'avait pas trop décoiffé, je n'aime pas être décoiffé, je ne passe pas non plus des heures dans la salle de bain à voir si je suis impeccable avant de partir. Je suis toujours impressionné par les femmes qui passent beaucoup de temps dans la salle de bain devant la glace en train de se pomponner ou de vérifier que leur coiffure est parfaitement mise. Ça me fait rire mais bon là je ne devais pas être mieux à me recoiffer vite fait, j'imagine qu'elle devait se retenir de ne pas rire mais elle devrait aussi s'occuper de sa coiffure, ses cheveux partent dans tout les sens. Avocat ce n'est que ma couverture, je ne suis pas souvent en train de m'occuper d'un client à défendre, je m'occupe plutôt des clients à livrer, des personnes à surveiller ce genre de chose que l'on fait dans les affaires pas très légales mais je ne vais pas lui dire cela.
En effet je doute fort que vous trouviez beaucoup de travail après avoir fait ces études, à part être professeur de lettre je ne vois pas mais je pense que cela doit être très intéressant au niveau de la culture d'apprendre tout ceci … Si cela peut vous rassurez je ne connais pas le droit sur le bout des doigts je n'ai jamais été un écolier modèle, on a toujours nos livres avec nous nous autres avocats, mais comme vous dites je verrais bien si vous me mentez à propos de quelque chose en droit
Le taxi s'arrêta coincé dans les bouchons, si il y a bien une chose qui m'énerve en ville ce sont les bouchons, les conducteurs qui klaxonnent et s'énerve dans leur voiture parce que quelqu'un devant ne roule pas assez vite ou vient de caler. Je venais de passer une journée assez fatigante et j'avais envie de rentrer chez moi, prendre un bon bain chaud en écoutant Chopin, c'était bien avant quand je rentrais ce n'était pas souvent directement chez moi je faisais un saut chez Maggie et on passait la soirée ensemble quand on ne s'engueulait pas bien sur. Ce n'était plus ça aujourd'hui, maintenant qu'elle avait un nouveau Don Juan en tête ça allait être dur de le lui faire abandonner l'idée de faire sa vie avec un autre. C'était triste à mon âge de rentrer chez soi tout seul, surtout quand je suis avec des personnes de mon âge, c'est difficile de les entendre parler de leurs femmes et de leurs enfants, moi je vais devoir attendre avant que tout ceci ne se fasse. Je crus que j'allais m'étouffer par ce qu'elle venait de dire, moi homosexuel je n'y crois pas. Comment pouvait-elle penser une telle chose de moi ? Je ne montrais pas que je me laissais démonter pour autant et me contenta de sourire mais un sourire sans plaisir pour bien lui montrer que je n'acceptais ce genre de remarque.
C'est bien la première fois qu'on me dit que je suis gay, j'ai du sang italien dans les veines vous croyez vraiment que je suis ainsi. Si vous insistez je peux vous montrer que je suis un parfait amant tout ce qu'il y a de plus hétérosexuel. Ma vie me convient parfaitement tel quelle est et au moins comme dit le proverbe « mieux vaut être seul que mal accompagné »
Ça me répugnait au plus haut point les homosexuels, je suis homophobe et alors je n'ai pas peur de le dire, l'idée que un engin vienne dans mes fesses cela me dégoûte. C'est d'ailleurs pour cette raison que je ne me permet pas de faire l'amour à une femme par derrière, je suis traditionnel dans mes positions et ce n'est pas aujourd'hui que je vais changer. Je lui avais paru peut être un peu sec sur ma réponse mais elle ne va pas croire que les gens aiment ce faire traiter d'homosexuel, ce n'est pas franchement ce qu'il y a de plus sympathique et agréable. Merci de me faire rappeler que Maggie ne veut pas revenir avec moi mais écarte les cuisses pour un autre.
Sonny Malone
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Sonny n’avait pas de logique. Ses pensées vagabondaient toujours à droite et à gauche sans suivre de ligne directrice. Un esprit à saut et à gambades, comme le disait Montaigne. Mais alors celui de John Ford n’était pas plus organisé. Il lui parla de son prénom, d’une marque d’électronique, de son nom à lui, de films, de ses études inutiles en lettres, de ses études à lui en droit. Mais comme elle réfléchissait de la même manière, elle arrivait à suivre. Et ce John était aussi bavard qu’elle. Entre eux deux, Remington serait devenu fou.
Par contre, elle n’avait pas du tout prévu de le vexer à ce point. En fait, ce qu’elle avait dit partait plutôt d’un compliment. Elle s’étonnait juste qu’un tel homme puisse ne pas être accompagné. Mais visiblement, l’orgueil macho italien venait d’être froissé. A tel point d’ailleurs qu’il lui proposa de lui prouvait à quel point il était hétéro.
« Non, merci, je veux bien vous croire. J’ai déjà un cent pour cent hétéro qui s’occupe de moi. Mais je constate que vous êtes plus vexé par « gay » que par « salaud », c’est intéressant. Prenez-le bien, j’étais juste surprise qu’un homme comme vous ne soit pas aux bras d’une magnifique femme, voire d’un mannequin. »
Sonny ne voulait pas rajouter. Elle n’aimait pas les homophobes et elle pourrait dire des choses que la bienséance réprouvait. Il fallait vite changer de discussion sinon…
Mais que dire à un parfait inconnu ? Que dire à quelqu’un avec qui on n’a aucun point commun ? C’était horrible. Il n’était pas censé habiter bien loin et elle non plus. Mais les embouteillages, ces maudits embouteillages avaient décidé de prolonger leur tête-à-tête impromptu. La pluie, l’énervement, les coups de klaxons qui ne servent à rien. Une bonne journée bien gâchée. Elle rêvait d’aller se coucher au fond de son lit avec juste de quoi grignoter et de ne plus en sortir. Demain elle verrait peut-être Remington s’il n’était pas trop occupé. Et cette pensée suffit à la faire sourire. Il aimait la traiter de perverse. Etait-ce pervers que d’imaginer que cet homme pouvait être homosexuel ? Sonny n’était pas choquée par ce genre de chose. Du moment que les gens trouvaient leur bonheur, c’était tout ce qui comptait. Bon sang, stop, il fallait arrêter de penser à cela.
Son ventre grouilla, la ramenant à la dure réalité. Il était tard, la journée avait été longue. C’était atroce. Et ça ne lui ressemblait pas du tout de rester silencieuse. Mais alors pas du tout.
« Vous vivez à Los Angeles depuis longtemps ? Vous dites que vous avez du sang italien dans les veines, ça vaut dire que votre famille est européenne ou vous y avez vous-même vécu ? Je ne suis allée qu’à Rome et Naples. Moi je viens de France, américaine par mon père, colombienne si je vais chercher du côté de ma mère. Je viens d’arriver ici, tout est nouveau pour moi. »
Brasser de l’air, pour cela, Sonny était très forte. Mais si cet homme était bien européen, peut-être auraient-ils enfin un sujet de conversation potable. S’il était un américain pur jus, cela serait plus difficile. Elle ne connaissait Los Angeles que depuis la fin août et uniquement le quartier du Queens de New-York. L’Italie. Elle avait beaucoup aimé ce pays. Ses pâtes, ses pizzas, ses glaces merveilleuses. Ses antiquités, le Colisée, le musée de Naples. Les fontaines cachées entre deux rues peu ragoutantes. Et l’accent italien. Elle avait appris, au lycée, à parler cette merveilleuse langue chantante, mais elle avait beaucoup perdu.
« Vous parlez italien ? Moi je ne me souviens plus que de « Buongiorno », « Voglio un gelato », « Voglio un caffè », « ti amo » ou encore « stronzo », très utile ».
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Sujet: Re: C'est mon taxi ! [Terminé] Mer 29 Fév - 21:29
Croire que moi John Ford puisse être homosexuel c'est fort de café. Je veux dire ça se voit quand même que je suis hétérosexuel, elle m'aurait vu dans un café ou autre elle aurait pu remarqué que dès que je vois une jolie fille je la regarde. J'ai des yeux en parfaite état de marche je ne vois pas pourquoi je devrais me fermer à la beauté qui nous entoure, chaque femme est unique et chaque femme est belle à sa manière. Même quand je suis en couple je ne me ferme pas, il me semble normal de dire à une femme qu'elle est belle je ne vois pas pourquoi elle devrait se contenter de son copain, compagnon pour se faire entendre dire qu'elle est belle et tout a fait attirante. Un petit ami vous le dit même le matin avec une tête digne d'un savant fou qui vient de faire exploser une expérience bien chimique. Ou avec des traces de drap sur la joue, on trouve tous ça moche et en plus les filles vous le font remarquer mais si on a le malheur de leur dire au moins une fois elles le prennent mal. En effet comme elle le soulignait si bien j'avais été plus vexé par le fait qu'elle dise que j'étais homosexuel que par le fait qu'elle dise que j'étais un salaud.
Et bien je n'apprécie pas le fait que vous disiez que je suis homosexuel, ma famille est traditionnelle les hommes vont avec les femmes, ont des enfants. On n'est pas fou au point de ne pas utiliser les nouvelles technologies comme la contraception, c'est juste que voilà nous sommes une famille italienne et me dire ça je me concentre pour pas faire un meurtre là. Ensuite pour répondre à votre accusation de salaud, je pense que vous sous-entendez que j'ai des relations sexuelles avec plusieurs femmes ce qui est vrai je dois l'avouer ne trouvant pas la perle rare avec qui je voudrais passer le reste de ma vie, avoir des enfants il faut bien que je fasse des sortes de « test » afin de al trouver. Les femmes avec moi savent très bien ce qu'il se passera le lendemain elles ne s'attendent pas à ce que je les demande en mariage ou autre chose … Alors oui je suis une sorte de salaud si ça peut vous faire plaisir
Un gros silence s'était fait entre nous, elle venait de toute façon clairement de comprendre par mes mots que je suis homophobe sinon je n'aurais peut-être pas mal réagit à ses mots. Mais je n'y peut rien je suis comme ça, je suis toujours sur la défensive c'est normal pour un avocat de défendre les gens et en premier lieu se défendre. Je n'avais pas envie de m'étendre davantage sur le sujet parce que peu de jeunes gens de nos jours sont homophobes, beaucoup vivent avec ça et elle ne comprendrait pas ma position c'est sur. J'avais presque envie de sortir du taxi et de finir le chemin jusque chez moi à pied, j'ai horreur d'attendre dans les embouteillages et je pense qu'elle aussi. Son ventre venait de grogner signe qu'elle avait qu'une envie rentrer chez elle pour aller manger quelque chose, vu l'heure des biscuits avec un café enfin moi c'est ce que je vais faire en rentrant prendre une boîte de biscuit et me faire du café. J'allais lui répondre sur ma petite vie peu enviable, il n'y avait pas grand chose à faire que la conversation mais mon portable vibra dans ma poche, je met toujours mon portable en vibreur lorsque je travaille. Aleksandra voulait savoir si elle pouvait passer chez moi, je lui répondais que c'était d'accord, qu'elle vienne mais avec le dîner ce serait cool je n'ai pas envie de cuisiner ce soir. Je faisais cela rapidement pour ne pas être impoli envers Sonny.
Désolé une amie me demandait quelque chose … Et bien ma mère est italienne, mon père était américain, je suis né comme mes frères et ma sœur à Los Angeles mais j'ai fait mes études à Washington, j'étais revenu ici à l'enterrement de mon père et je ne suis revenu ici qu'il y a trois ans. Je ne suis pas souvent allez en Italie ce qui fait que je ne parle pas tellement italien. J'adore les pizzas et les spaghettis … Vous allez vous accommodez vite à la ville, vous allez vous faire des amis, ça va marcher
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Sujet: Re: C'est mon taxi ! [Terminé] Jeu 1 Mar - 12:02
Bon sang ! C’était incroyable ce que ce John pouvait l’agacer. Elle avait essayé de se contenir, de ne pas l’agresser. C’était de l’humour bon sang de bonsoir. Rien de plus que de l’humour, mais apparemment, ils n’étaient vraiment pas sur la même longueur d’onde. Il avait envie de la tuer ? Eh bien c’était sacrément réciproque. Après qu’il lui eut débité de telles horreurs – car oui, pour elle, être intolérant, macho, infidèle ou coureur, c’était des horreurs – elle se tut et essaya de changer de conversation, lui parlant de l’Europe. Mais elle n’en démordait pas, ce type était cinglé. Et méchamment cinglé, pas comme elle. Sonny était, comment dire… un doux-dingue. Mais là, choc culturel majeur.
Elle ne sut même pas si elle avait bien écouté sur ce qu’il lui disait de sa vie. Ce qu’elle avait bien entendu, par contre, c’était qu’il aurait finalement un rencart ce soir. Mais qui était la folle qui acceptait de jouer à son petit jeu ? Incroyable. Non vraiment, Sonny avait tout fait pour passer à un autre sujet, pour faire semblant de s’intéresser à la vie de John Ford qui finalement n’avait d’italien que le côté macho. Encore heureux qu’il utilisait des moyens de contraception, des mini John Ford, non merci. Elle avait envie de hurler, et lui ne se défaisait pas de son sourire et de son visage d’enfant propre sur lui. Que venait-il de lui dire ? Qu’elle se ferait à Los Angeles ?
« M’y faire ? Non, je ne crois pas, pas si je tombe sur des gens comme vous en tous cas. Désolée de remuer le couteau dans la plaie, traitez-moi de chieuse si vous le voulez, mais vous n’êtes vraiment pas net dans votre tête. Ce que j’ai dit, ça n’était pas des accusations, si vous le prenez comme ça, c’est que vous devez sérieusement avoir des choses à vous reprocher. Une de mes meilleures amies est bi. Ça vous choque ? Vous qui êtes si puritain ? ça vous scandalise ou ça vous excite que deux femmes puissent s’aimer ? Ou c’est juste le petit orgueil masculin qui en prend un coup ? Vous devriez respecter un peu plus le choix des autres, M. Ford, vous vivez dans un pays libre. Quant aux fait que vous couchiez avec plein de femmes différentes eh bien, tant mieux pour vous. A part votre belle gueule, vous ne devez pas avoir grand-chose d’autre, sinon elles resteraient. Ça n’est pas compliqué de garder une femme auprès de soi quand on sait y faire et qu’on arrête de se regarder le nombril. Trouver la bonne personne ça n’est pas si compliqué, mais vous devez avoir un problème plus profond pour ne pas y arriver. »
Etait-elle vraiment en train d’agresser cet inconnu ? Oui, il l’avait énervée et elle n’aimait pas se laisser marcher sur les pieds. Outre son caractère, ce type avait tout pour lui, le problème était donc plus profond pour qu’il ne puisse pas trouver la femme de sa vie, la folle qui supporterait ce caractère macho et fier de l’être, ou la garder. Bon sang, si Remington lui avait sorti un truc pareil, il se serait certainement prit une autre gifle, mais bien plus forte cette fois. Et cette expression, faire passer des « test », non mais pour qui se croyait-il ?
« Allez vous envoyer en l’air et passer vos tests pour trouver la femme parfaite qui acquiescera à tout ce que vous direz comme une belle potiche, qui vous pondra de merveilleux bambins et qui restera sagement à la maison à vous préparer le dîner. L’envie de meurtre est réciproque cher monsieur. »
Excessive comme réaction ? Oui, peut-être, sûrement même. Mais Sonny était comme ça, excessive, réagissant au quart de tour, abrupte. Mais là, rien n’aidait à freiner son caractère râleur : la pluie, les quatre heures gâchées à faire de l’administratif, les embouteillages… Grommelant quelques mots peu chaleureux, Sonny profita de l’arrêt du taxi pour défaire sa ceinture, ouvrir la portière et sortir. Elle ne voulait plus rester là.
Oui, sauf que dehors il tombait toujours des cordes et elle fut à peine sortie qu’elle retourna se protéger de la pluie dans le taxi.
« Et puis merde. Je ne l’ai peut-être pas acheté, mais c’est mon taxi. Je n’ai pas de raison de bouger.»
A ce petit jeu de qui serait la plus forte tête de mule, Sonny était à peu près sûre de sortir gagnante. Le seul qui pouvait encore lui tenir vraiment tête, c’était Rem, encore plus borné qu’elle. Alors non, elle ne bougerait pas d’ici, pas question qu’elle aille se faire tremper.
John F.
Invité
Sujet: Re: C'est mon taxi ! [Terminé] Jeu 1 Mar - 21:16
Cette fille avait de la repartie, elle ne mâchait pas ses mots pour me dire que je suis vraiment un gros con. Je me moque bien de ce qu'elle pense de moi, on ne peut pas aimer tout le monde dans la vie, je suis comme je suis et je ne vais pas changer pour lui faire plaisir. Elle se prenait pour qui pour me parler sur ce ton et puis elle avait une telle franchie que j'aurais très bien pu l'insulter comme ça sur le champ, mais je suis quelqu'un qui même si je suis loin d'être l'homme idéal j'essaye de bien faire les choses. Je ne voulais pas paraître mal poli malgré les défauts qu'elle vient de souligner et surtout envers le chauffeur de taxi, je le plaignais vraiment et me disait que le travail en tant que chauffeur de taxi ne devait vraiment pas être drôle. Il devait en entendre des choses et dire qu'il est obligé d'entendre les conversations, entre les disputes et les gens qui se bécotent sur la banquette arrière sérieusement c'est n'importe quoi. Je ne voulais pas entrer dans le jeu de cette fille parce que je vais finir par dire des bêtises et ce n'est l'image que je veux donner de moi. Je suis un homme d'affaire, un avocat et je veux donner une image de quelqu'un de sérieux qui sait ce qui fait dans la vie. Je la laissais dire son petit discours, je n'écoutais presque plus à vrai dire ça me passionnait tellement que je pensais au film que j'ai vu la veille. Au bout de quelques minutes le taxi redémarra, je soupirais ayant vraiment envie de rentrer et de me poser et surtout de faire le silence, j'aime le silence c'est une chose qu'il faut apprécier parce que c'est précieux. Les gens qui parlent pour dire des conneries ou pour ne rien dire ça ne sert à rien, et ce qu'elle me disait ne servait pas à grand chose je n'avais pas envie de débattre avec elle sur ma vie, ma façon de penser et ma façon de vivre. Dans la vie qui est une vraie jungle on fait comme on peut pour survivre, on a chacun nos manières et il faut accepter cela sinon la vie ne serait pas plus facile si on peut dire.
Si je peux me permettre mademoiselle une toute petite chose ma vie j'en fais ce que je veux, vous avez la votre vous faites ce que vous voulez cela m'importe peu. J'ai été gentil je n'ai rien dit de méchant au fait que vous m'avez accuser de salaud, d'homosexuel je ne sais pas comment réagisse les autres gens quand vous leur dites ce genre de chose. Ensuite ma vie sexuelle ne vous regarde en aucun cas, chacun pense ce qu'il veut de l'homosexualité, je ne suis pas le seul homophobe ici et vous devez respecter mes opinions, votre amie est lesbienne c'est bien si elle est heureuse. Ensuite j'ai été gentil aussi sur le fait que je vous ai donné de l'argent pour payer le taxi, j'aurais très bien pu vous laissez payer le taxi mais je vous ai donné de l'argent pour le faire. Vous remarquerez que je reste poli parce que contrairement à vous qui vous égosillez je pense à ce chauffeur de taxi qui est obligé de vous entendre, il est tard lui aussi veut rentrer à la maison, embrassez sa femme et ses enfants. Il en a marre de sa journée tout comme vous vous avez envie de rentrer chez vous bien au chaud … Maintenant je vous souhaite une bonne soirée non pas que je sois chez moi mais tout simplement parce que j'aimerais que vous vous taisiez
Elle avait fait mine de vouloir partir du taxi, je regardais devant moi j'en avais un peu marre à vrai dire de regarder sa tête de sainte nitouche qui se permet de juger les gens comme ça. J'avais entendu lorsqu'elle avait ouvert la porte la pluie qui tombait, senti l'air frais pénétrer dans la voiture, ça faisait du bien un peu d'air frais il faisait un peu trop chaud dans la voiture il avait du mettre le chauffage à fond. Le taxi avança sur l'avenue chic et oui je vis dans les avenues chic et pas les avenues du campus. Il s'arrêta devant mon immeuble, il se retourna sur son siège pour me dire le prix que je lui devais, je ressortais mon porte-feuille pour sortir le nombre de billet pour le payer, je lui fis un sourire et lui souhaita de passer une bonne soirée. Je ne saluais pas Sonny elle était malpoli je ne vois pas pourquoi je devais être poli avec elle. J'ouvris ma portière donc et sortit du taxi pour aller vers mon immeuble, je tapais le code et m'engouffra dans l'air chaud de mon immeuble. J'allais prendre mon courrier dans ma boîte aux lettres, il n'y avait rien de bien intéressant juste une ou deux publicités et je montais les escaliers pour aller chez moi.